vendredi 27 juillet 2012

Tribune libre : Appel à l’union des nationalistes


Les dernières élections ont permis d’accentuer la bipolarisation de la vie politique française et de vérifier à quel point le système, dans notre pays, était bien verrouillé. La mainmise du PS sur les institutions est désormais absolue, la droite courbe ayant été supplantée et le centre littéralement siphonné par le parti de l’anti-France, allié à des écologistes plus pastèques que jamais !

Le nouveau président de la République s’est empressé de faire allégeance, tant sur le plan financier que militaire, aux forces malfaisantes qui, en coulisses, travaillent à la mort des nations et à l’avènement du nouvel ordre mondial, de la pieuvre américano-sioniste !

Face à l’écueil du scrutin majoritaire, l’illusion mariniste s’est évanouie. Seuls, l’avocat Gilbert Collard, girouette politique ouvertement anti-frontiste et maçon notoire, et la toute jeune et jolie Marion Maréchal Le Pen ont pu surfer sur la vaguelette bleu marine, à la faveur de triangulaires idéales.

La politique mariniste de prétendue dédiabolisation, qui s’est exprimée constamment par des concessions idéologiques majeures que tout nationaliste français digne de ce nom ne peut décemment cautionner, débouche donc sur un échec cuisant accentué par le revers personnel de Mme Le Pen et sur une impasse politique. Cette déconfiture sonne aussi le glas des espérances électoralistes que d’aucuns nourrissaient encore dans notre famille politique.

Il faut que les patriotes de France encore dupes du jeu pseudo-démocratique comprennent enfin que par les urnes, il n’est point de salut pour la France ! Et que le salut se trouve encore moins dans le reniement de nos idéaux !

C’est en dehors du système et non à sa périphérie, en rupture totale avec tous ses vices, toute la pourriture qui l’articule, qu’une force patriotique doit se dresser au plus tôt.

Oui, il est grand temps qu’un front vraiment nationaliste s’oppose à l’oligarchie composée des mercantis les plus vils. Il en va de la pérennité de notre nation et de notre civilisation.

Je vous exhorte, de toutes mes forces, à vous rassembler dès aujourd’hui, vous, autochtones de France traités en “sous-chiens” sur votre sol, vous tous, patriotes des mouvements d’Extrême France qui ne transigez ni sur la nation, ni sur la défense de la famille et de la vie, qui voulez renverser le Veau d’Or et anéantir la religion du mensonge, encore renforcée après l’intervention servile et repentante du chef de l’Etat.

Je mets à votre disposition ma personne et toutes les structures du mouvement que j’ai l’honneur de conduire pour permettre cette unité derrière laquelle nous œuvrons depuis si longtemps. Il faut cesser de se complaire dans la contemplation morbide de la décomposition de notre pays. Place à l’action !

Il faut donner des coups de boutoir à ce système de plus en plus vermoulu. L’Etat prétendument socialiste entend réprimer toute action politique des nôtres avec une extrême brutalité. Il ne faut pas avoir peur ! La rafle, le 23 juin dernier, des “souchiens”, venus dénoncer « la préférence antinationale et le racisme anti-blanc » à la gare Part-Dieu de Lyon, après l’interdiction de leur manifestation, et l’intervention du GIPN, toujours à la Part-Dieu, quelques jours plus tard, pour déloger et interpeller Alexandre Gabriac entouré de trois jeunes nationalistes, démontrent l’intransigeance des autorités à l’égard des vrais patriotes. Mais cette intransigeance trahit justement la crainte du système de ne pouvoir endiguer longtemps l’adhésion que nos idées rencontrent chez les Français non reniés, notamment auprès des jeunes. Les jeunes Français veulent ressembler à Alexandre Gabriac et ils ont raison ! Ils n’ont pas une vocation d’esclaves. C’est précisément cela la révolte des “souchiens” !

C’est en continuant à puiser dans les vertus ancestrales de notre peuple, de notre race, que nous répondrons tous présent à ce grand rendez-vous de l’Histoire, que nous restituerons la France aux Français avant de pouvoir restaurer en profondeur notre patrie charnelle. Alors debout, les Français ! Haut les cœurs, en avant la victoire ! Maîtres chez nous !

Yvan Benedetti,
président de l'Oeuvre Française

Vendredi, le jour de Rivarol

mercredi 25 juillet 2012

Les semences de variétés traditionnelles ne peuvent plus être commercialisées en Europe

La Cour de Justice de l’Union Européenne a confirmé le 12 juillet dernier l'interdiction de commercialiser les semences de variétés traditionnelles et diversifiées qui ne sont pas inscrites au catalogue officiel européen. Ecolo propose une réforme de la réglementation, qualifiée d'"absurde".
Des associations comme Kokopelli ou Semailles se retrouvent dans l’illégalité: elles préservent et distribuent ces semences.
Pourtant, il suffirait d'inclure ces variétés anciennes au catalogue officiel pour les commercialiser en toute légalité. Seulement voilà, elles se trouvent dans le domaine public et après 20 ans, si personne ne les a réinscrit au catalogue, elles en sortent. Il faut pour cela payer assez cher, explique Catherine Andrianne de Semailles. "A cause de cette réglementation, il y a plus de 80% de la biodiversité qui a disparu", dit-elle.

Il ne suffit pas de payer pour inscrire une semence au catalogue officiel, il faut aussi que l'espèce réponde aux critères de Distinction, Homogénéité, Stabilité (DHS). Ces critères sont discriminants, selon Kokopelli, "puisqu’ils impliquent que les semences soient… très peu variées. Seules des variétés hybrides F1 ou des variétés lignées, quasi cloniques, répondent à ces critères, qui ont été établis dans le seul but d’augmenter la productivité selon des pratiques industrielles".

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La théorie du genre reconnue à Bordeaux III


Communiqué du Forum Étudiant
via Synthèse Nationale

Alors que des millions de jeunes sans emplois découvrent qu'ils sont inadaptés au marché de emploi car la formation qu'ils ont reçue - et payée! - ne correspond pas aux attentes du monde du travail, l'université française continue sa dérive idéologique bobo.

Dernier exemple en date, la création à l'université de Bordeaux III d'un diplôme sanctionnant l'étude de la "théorie du genre", sorte de postulat gauchiste plus que fumeux mais ô combien politiquement correct affirmant que la nature de l'homme ou de la femme ne relève pas de son sexe mais de son choix d'appartenir à tel ou tel genre.

Ainsi le Forum Etudiant constate que certains présidents d'universités, en l'espèce Patrick Brun, sont plus préoccupés par leurs lubies politiques que de fournir d'authentiques clefs de réussite aux étudiants, au mépris de leur mission. Mais il est vrai que ce genre de personnage, drapé dans leur sentiment de supériorité "universitaire", est largement à l'abri du besoin et de la précarité, à l'inverse des étudiants qu'ils sont censés former.
Ce type de dérapage démontre donc que l'université française est malade:

En termes de crédibilité: à quel poste pourra prétendre un "diplômé de genre"? En quoi un bac +5 de "genre" sera-t-il compétent? Et à l'échelle internationale? C'est le sérieux des diplômes français qui est remis en cause.

En matière de laïcité: la théorie du genre n'est qu'une théorie, issue de milieux militants minoritaires gauchistes et/ou homosexuels, américains essentiellement: elle mérite d'être étudiée - parmi d'autres - dans un cours d'histoire des idées, sans plus. Le fait d'en faire une matière à part entière revient à lui conférer une autorité, ce qui est absolument discutable.

Plus généralement, en s'éloignant de sa mission qui n'est pas d'être un champ d'expérimentation pour gauchistes en mal de public, mais d'être l'élément moteur de l'ascension sociale de tous les jeunes français, ce qui est déjà loin d'être le cas et ne va pas s'arranger avec ce genre de farce.

Le Forum Etudiant demande donc que ce type de master soit abrogé et que les professeurs qui se sont fait les porteurs de ce type de propositions utilisent leur imagination et leur énergie pour rendre à l'université sa vocation première: former et non déformer.

mardi 24 juillet 2012

Hystérie anti-antisémite du gouvernement


Ils ne savent plus quoi faire pour montrer au lobby juif leur totale dévotion.

D’abord, François Hollande crache sur la France à propos de « la rafle du Vel d’Hiv » encore davantage que Chirac et ment éhontément (cela se passait en zone occupée et pas sous l’autorité de l’Etat français). Il explique aussi que « l’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est une abjection ».
Puis c’est le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui fait part dimanche à Strasbourg de son « inquiétude » face à « la résurgence de l’antisémitisme en France », et promet la « totale mobilisation des pouvoirs publics » pour y faire face. Des projets de rafles contre les mal-pensants ?
« Je connais l’inquiétude de nos concitoyens juifs. Elle est aussi et d’abord mon inquiétude », a ajouté le ministre, qui avait déjà participé le matin même à Paris à la commémoration du 70e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv, aux côtés du président François Hollande.
En revanche, pas un mot pour le sort des Gaulois qui pour beaucoup d’entre eux, ont de véritables raisons d’être inquiets, et doivent subir les méfaits d’une occupation étrangère de plus en plus dure.
En marge de la cérémonie strasbourgeoise, Manuel Valls a précisé qu’il avait « donné instruction aux préfets pour que la police et la gendarmerie soient tout particulièrement mobilisées vis-à-vis des édifices et des écoles juives ». « Nous allons mener une action très déterminée aussi sur internet puisque c’est là où se propage aujourd’hui le nouvel antisémitisme« , a-t-il ajouté.
Évidemment, les politicards du Système sont bien en peine de préciser ce qu’ils entendent par « antisémite » et l’on peut s’attendre à davantage de répression envers ceux qui osent émettre un doute sur la bienfaisance du puissant lobby et la bonté de l’idéologie talmudique.

Antisémite, un mot qui ne signifie plus rien mais qui a fonction d’anathème fatal, tuant tout débat et neutralisant toute idée critique ; comme le mot raciste qui ne sert plus qu’à diaboliser toute réserve vis-à-vis de l’extermination (par substitution et métissage) de notre race.

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lundi 23 juillet 2012

Proxénétisme roumain

4 hommes et 2 femmes, âgés de 20 à 42 ans, ont été mis en examen pour proxénétisme. Ces roumains séduisaient des femmes dans leur pays puis les faisaient venir en France et les forçaient à se prostituer. Les prostituées, parfois battues, devaient effectuer jusqu’à 10 passes par jour, notamment, pour 10 euros la passe, dans des foyers de travailleurs immigrés à Corbeil et à Evry (Essonne), sur la RN7 ou encore Porte Dauphine à Paris où elles étaient plus « rentables ». Sans passeport, elles vivaient dans un campement sauvage à Vigneux-sur-Seine, où elles avaient droit à un seul repas par jour.

samedi 21 juillet 2012

Italie: 2 ans et 8 mois de prison avec sursis pour Alberto « Zippo » Palladino

ROME (NOVOpress)– Une décision politique, inique et totalement disproportionnée. C’est le sentiment qui prévalait mercredi devant le palais de justice de Rome, où, une fois encore, les militants de Casapound s’étaient rassemblés pour soutenir leur camarade Alberto « Zippo » Palladino, en détention domiciliaire depuis près de 8 mois (après 30 jours passés derrière les barreaux).
Abasourdis par la lourdeur de la condamnation, assortie de 16.000 euros d’amendes et de plus de 25.000 euros de frais divers, frappant un jeune homme de 24 ans sans aucun antécédent judiciaire et accusé par un adversaire politique d’une agression ayant entraîné moins de 8 jours d’ITT, les militants présents comme la famille de « Zippo » ne pouvaient masquer leur tristesse et leur amertume face à une justice aussi clairement idéologique. Car c’est d’évidence davantage pour son appartenance au mouvement social et révolutionnaire Casapound, seule formation à s’opposer frontalement au gouvernement ultra-libéral du technocrate Mario Monti, que Zippo a été condamné que sur la base de faits et d’éléments de preuve totalement absents du dossier, à l’exception du témoignage de la victime, membre du Parti démocratique (gauche socialiste).

Alberto Palladino avait été arrêté à l’aéroport de Rome, par une véritable armada policière, à son retour d’un voyage humanitaire effectué en Birmanie auprès du peuple karen (cf. photo ci-dessus). Il n’a pas, dès lors, pu ni suivre ses études ni se présenter à ses examens universitaires et doit désormais vivre avec une épée de Damoclès de près de 3 ans d’enfermement.

Le message lancé par le pouvoir via cette sentence particulièrement sévère est très clair : d’une part il oblige le jeune cadre de Casapound à se tenir à l’écart de l’action politique, sous peine de se retrouver sous les verrous pour près de 3 ans, d’autre part il met en garde l’ensemble de ce mouvement en montrant ce qu’il en coûte de prétendre combattre le système. Les possibilités d’appel sont actuellement étudiées par les défenseurs du jeune homme.

De leur côté, les militants rassemblés n’avaient plus qu’à embrasser à tour de rôle le condamné, autorisé à converser avec eux quelques minutes avant de regagner la maison où il est maintenu aux arrêts, et à lui promettre de continuer avec encore plus d’ardeur le combat pour une Italie libre, indépendante et sociale.

(via TP Catalunya)

vendredi 20 juillet 2012

Lucette Destouches, Centenaire !

Lucette Almanzor, veuve de Louis-Ferdinand Céline, née le 20 juillet 1912 à Paris, fête aujourd'hui ses cent ans...
Bon anniversaire !

Gaz et pétrole : par l'odeur alléché ...

Il y a quelques jours, Laurent Fabius, ministre socialiste français des Affaires étrangères, a fait une conférence à Science Po. Le socialiste du changement, riche comme Crésus, s’inscrit comme un bon élève du système mondialiste, parlant de démocratie mais agissant en faveur d’un monde où la dictature est le seul régime voulu par la nomenklatura des sociétés secrètes qu’il fréquente, comme nombreux de ses copains des deux plateaux de la balance démocratique française.
Cette conférence a donc été organisée à Science Po, et le ministre socialiste a pu rabâcher le discours des sectaires de l’Otan sur le devoir d’ingérence des démocrates occidentaux dans la souveraineté des autres pays, pour en chasser les méchants dirigeants.
Des personnes interrogées à l’issue de ce monologue, on apprend que les questions ont été choisies à l’avance et qu’il était interdit à quiconque d’interroger l’homme savant. C’est la démocratie des Young Leaders. Là, point de changement avec l’autre équipe UMP.
On cache volontairement le fait que les méchants sont toujours dans des régions où les Occidentaux convoitent le pétrole, le gaz, ou le passage d’oléoducs.
Mais pourquoi ne pas exploiter le pétrole présent en abondance dans certaines régions en France ? M. Fabius et ses amis de l’UMP savent très bien qu’il ne faut surtout pas froisser les Césars du cartel de l’énergie de la Côte Est américaine sur ce point. La France doit demeurer dépendante de l’or noir extérieur. Ceux qui sont allés contre ce principe, ont bien mal fini, comme l’a démontré Pierre Fontaine en son temps.
Donc Laurent Fabius n’avouera jamais que la révolution syrienne est un paravent médiatique masquant l’intervention militaire occidentale à la conquête du gaz… Les marionnettes de l’UMP/PS n’ont strictement rien à faire de la misère des populations. Les entendez-vous pleurer pour les citoyens du Bahreïn, martyrisés quotidiennement, où contester les agissements des princes saoudiens ? Organisent-ils, avec les associations qu’ils financent grassement, des manifestations devant les ambassades de ces pays ? Non. Là, on peut tuer, massacrer… circulez, il n’y a rien à voir. Mais la Syrie, c’est très grave !

Même discours d’un certain Alain Juppé, qui a joué un rôle plus que nauséabond en Libye. Les banquiers internationaux sauront lui renvoyer l’ascenseur, sa carrière politique n’est probablement pas achevée.

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Vendredi, le jour de Rivarol

jeudi 19 juillet 2012

Le chambard socialiste face au vide

Manifestement François Hollande et ses thuriféraires gouvernementaux ont décidé de ne pas perturber la quiétude des Français en vacances en se gardant bien d‘annoncer les mesures de rigueur qui vont nous tomber sur la tête, tel un ciel gaulois, dès la rentrée. Même sur l’affaire Peugeot, le gouvernement a réussi à différer la colère « lumpenprolétariesque » des ouvriers, issus de l’immigration pour la plupart. Mais, assurément, demain on ne rasera pas gratis.

Le gouvernement semble réfléchir aux futures mesures à prendre qui vont d’un coup le rendre impopulaire. On ne saurait imputer à la gauche l’ensemble du désastre social qu’est la fermeture de sites industriels petits ou grands. Sarkozy et, bien avant lui, Chirac autant que Mitterrand n’ont pas arrangé nos affaires. En fait, ce que l’on pourrait reprocher à la gauche, c’est de n’être pas de gauche mais assurément tout aussi libérale que la droite en masquant ses recettes sous d’autres vernis. C’est bien connu, c’est toujours la faute de l’autre. Sauf qu’en l’espèce, l’autre, c’est le même.

Si la gauche était à gauche, elle ferait comme Mitterrand – première manière –, elle nationaliserait les banques pour commencer, d’autant qu’après les avoir sauvé des eaux avec le fric du contribuable, et sans garanties – merci Sarko – elles sont de nouveau libres d’investir à leur guise. Une telle mesure serait un signe fort au niveau européen gangrené par les lobbies. Car il serait temps de mettre fin au laxisme bruxellois et à cette Europe qui n’existe pas puisqu’elle est toujours sujette à l’égoïsme des nations.

Tenez, le cas de Peugeot est un bon exemple. Est-il nécessaire d’avoir quatre gros constructeurs automobiles : Renault, Peugeot, Wolkswagen et Fiat ? Bien sûr que non. Idem en matière énergétique. Pourquoi ne pas mutualiser nos besoins ? On éviterait des conneries comme celle des Allemands de vouloir sortir du nucléaire pour s’en remettre, entre autres, au vent ! Absurde. Il faut arrêter avec les bondieuseries politiques des écologistes. La véritable écologie est ailleurs, notamment dans le nucléaire qui demeure l’énergie la plus efficace tout en étant la moins polluante (pas comme le charbon dont les Allemands font grand cas). On pourrait de la même manière négocier le gaz avec les Russes et non pas aller jouer les fanfarons en Azerbaïdjan qui préfère le dollar au rouble. Bref, inaugurer une authentique politique européenne et éviter qu’un « con » comme Michel Barnier – aux dires de Pierre Mazeaud – s’oppose à la commissaire à la pêche qui veut interdire avec raison le chalutage en eau profonde afin de préserver les ressources essentielles de la faune marine. Tout ça pour défendre les intérêts de dix rafiots d’Intermarché. Les soces devraient virer ce nuisible. Certes, il n’est pas le seul.

Bref, on l’aura compris, on aimerait à tout prendre que de temps en temps les socialistes mettent, outre le sectarisme naturel de ses intellectuels, son libéralisme de côté. Arnaud Montebourg avait pourtant ouvert des pistes qui n’étaient pas inintéressantes dans son petit opuscule, la Démondialisation. Mais, il semblerait qu’il y ait deux poids deux mesures suivant que l’on est dans la majorité ou l’opposition.

Vertu de ce pays radieux où le tour de France nous renvoie l’image fausse d’une France paisible et franchouillarde, il se trouve que si la gauche n’est pas à gauche, la droite n’est pas à droite non plus. C’est bien ce qui fausse le paysage dans ce pays, personne n’est là où on l’attend, à l’exception, bien sûr, de ces affreux « fascistes » que sont les Français de souche que l’on étouffe régulièrement sous le boisseau.

Cette fausse droite, à peine dans l’opposition, n’a rien trouvé de mieux que de coller le souk lors du discours de politique générale du premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Les mecs n’ont même pas le respect des institutions qui les consacrent. Alors que cette droite de guignols perd toutes les élections – hormis deux présidentielles – depuis 1995. Ils gueulent après des socialistes qui n’ont encore rien entrepris de sérieux mais qui nous ont, en revanche, bien amusé avec les problèmes de nanas du camarade Hollande, coincé entre une virago et une mégère peu apprivoisée semble-t-il. Décidément, de Sarko en Hollande, ces deux quinquas ont des problèmes de gonzesses… au pays de la gaudriole !

Bref, au lieu de se montrer solidaire de la détresse nationale – a laquelle cette droite de guignols a largement participé – on a droit aux angoisses métaphysiques des Fillon, Copé et autre Juppé sur les valeurs. C’est sûr, je n’ai pas les mêmes valeurs que ces gens-là, abonnés qu’ils sont aux droits de l’homme et à toute la quincaillerie qui va avec. Au point d’ailleurs que l’on ne connaît toujours pas les valeurs qu’ils honorent. Christian Vanneste, hier encore député UMP, qui connaît bien le bazar déclare sans ambages que tous ces gens ne sont pas de droite. On s’en doutait.

Une bonne nouvelle, la vraisemblable franc-mac Roselyne Bachelot, qui n’a laissé de traces que sur les sables mouvants d’un ministère dont on se souvient seulement qu’il devait vacciner la France entière – quel fiasco – vient de rejoindre – à la demande du Président – la commission d’éthique annoncée par Hollande et confiée à Lionel Jospin.

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

(Patrick Parment)

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mercredi 18 juillet 2012

Lorànt Deutsch explorera "Le Paris de Céline" en septembre 2012


Au cœur d’une polémique entre la ville de Paris et le groupe PCF- parti de gauche concernant l’idéologie contenue dans son best-seller Métronome, Lorànt Deutsch annonce la parution d’un livre à la rentrée intitulé "Le Paris de Céline".

Ecrivain, comédien, animateur de bonne humeur, Lorànt Deutsch ne s’arrête que pour faire escale et prendre la correspondance de son prochain métro. En septembre prochain, il publiera Le Paris de Céline avec Patrick Buisson, politologue et président de la chaîne Histoire, un livre tiré du documentaire diffusé en 3D sur France 5, à paraître chez Albin Michel.

Un album qui, selon l’éditeur, fait revivre le jeune Louis Ferdinand Céline, « infatigable arpenteur de la ville, passager clandestin de ses mondes souterrains, (qui) s’est nourri du « théâtre » parisien (…) le Passage Choiseul, où le jeune Louis-Ferdinand observe « sous cloche » le spectacle de la Belle époque… Clichy la rouge, «banlieue paillasson» où le docteur Destouches fait son premier voyage au bout de la misère… Montmartre, où l’écrivain Céline s’inspire de sa vie de bohème... Meudon, enfin, où l’auteur maudit se retranche après l’exil…

Autant de parcours insolites que Patrick Buisson et le plus célèbre guide touristique parisien Lorànt Deutsch nous font visiter en enrichissant cette histoire d’anecdotes palpitantes, de documents d’archives recueillis au fil des années et de leur humour.

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mardi 17 juillet 2012

Quand le Qatar rachète l’Europe



Immobilier, sport, médias, industrie, art… Y a-t-il un domaine où les fonds d’investissement qataris sont absents ? Morceau par morceau, l’émirat achète l’Europe. Et s’assure ainsi un avenir confortable.

310 mètres. C’est la taille de la plus haute tour d’Europe, inaugurée à Londres la semaine dernière, à quelques jours de l’ouverture des jeux Olympiques 2012. Avec ses 95 étages de verre et d’acier, la “Shard London Bridge Tower” a coûté la bagatelle d’1,8 milliard d’euros. Financée à 80 % par quatre fonds d’investissement qataris.
Lorsque les pays européens, durement touchés par la crise, voient certains de leurs prêts gelés, et leurs taux d’intérêts grimper, vers qui se tourner pour trouver des liquidités ? Depuis quelques années, ils n’hésitent plus à faire appel à la manne financière qatarie qui investit à tout-va dans différents secteurs.
Fin juin, ce sont quatre hôtels français qu’un fonds qatari rachète à l’américain Starwood Capital : l’Hôtel du Louvre et le Concorde Lafayette à Paris. Ainsi que le Palais de la Méditerranée à Nice et le palace cannois du Martinez. Le même investisseur possède déjà le Peninsula, un hôtel de luxe près de l’Etoile à Paris, qui sera inauguré en 2013.
Outre l’immobilier, l’argent du Qatar est présent dans de nombreux groupes industriels européens. Avec 3 % du capital de Total, 5 % de Veolia Environnement ou encore 1,03 % du groupe LVMH, le Qatar a su avancer ses pions dans les entreprises du Cac 40.

Préparer l’après-pétrole
L’automobile allemande n’est pas en reste puisque l’émirat détient 17 % du capital de Volkswagen et 10 % de celui de Porsche. En 2011, c’est le maroquinier corrézien “Le Tanneur” qui passe aux mains de Qatar Luxury Group, une société appartenant à l’épouse de l’émir elle-même, pour 23 millions d’euros. La maison de couture italienne Valentino, actuellement en cours de négociation avec un fonds souverain qatari, pourrait connaître le même sort.
Si le Qatar est si prompt à investir, c’est qu’il dispose de ressources exceptionnelles. Pays membre de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), le Qatar est également le 3e producteur mondial de gaz naturel (après l’Iran et la Russie). Son patrimoine devrait atteindre, selon une source officielle, 210 milliards de dollars en 2012.

Conscient que l’abondance des ressources n’aura qu’un temps, le Qatar se prépare, en diversifiant ses placements, à affronter l’après-pétrole. Et s’assure du même coup le soutien diplomatique des pays européens dans lesquels il est présent. Mais le dessein du Qatar ne s’arrête pas là.
Pour Karim Emile Bitar, spécialiste du Moyen-Orient : “Il est clair que l’ambition n’est pas uniquement économique. Il s’agit de tirer le meilleur profit de la rente gazière, de se diversifier, de trouver de nouveaux relais de croissance, de préparer l’avenir, mais aussi de renforcer le « soft power » du Qatar, sa diplomatie d’influence“.

Du PSG à Paul Cézanne…
En investissant dans des domaines plus symboliques, tels que le sport, l’art ou les médias, le Qatar cesse d’être une simple puissance financière aux yeux du monde et déploie son rayonnement culturel. Côté média, le fonds souverain de la Qatar Investment Authority s’est ainsi hissé au rang de premier actionnaire du groupe Lagardère avec 12,83% du capital.

Après avoir racheté le club de football espagnol de Malaga, un fonds qatari a aquis, l’année dernière, le Paris Saint-Germain. La chaîne de télévision Al-Jazeera Sports a, par ailleurs, fait l’acquisition des droits télévisés du championnat de France de football, via sa nouvelle chaîne française beIN sport. Le Qatar a également obtenu d’accueillir la Coupe du Monde de football en 2022 (photo : Zinedine Zidane aurait touché 15 millions de dollars pour soutenir la candidature du Qatar)
Football, industrie, la fille de l’émir a d’autres aspirations. Férue d’art, la princesse Cheika Al-Massaya a constitué une impressionnante collection avec des tableaux de Cézanne, Rothko, ou encore Andy Warhol. En 2011, elle s’offre la cinquième et ultime version des Joueurs de cartes de Paul Cézanne, pour 190 millions d’euros. Une broutille.

Pour se donner une image philanthropique, le Qatar avait prévu d’investir 50 millions d’euros pour aider les projets de développement économique des habitants des banlieues françaises. Une annonce qui avait déclenché une vive polémique au mois de février, Marine Le Pen dénonçant notamment “un financement communautariste“.
Ce fonds dédié aux banlieues a, finalement, été réorienté à destination des PME. Il sera géré conjointement par le Qatar et les autorités françaises, annonce Le Parisien.

Dans les banlieues, quand les budgets français font défaut, c’est désormais le Qatar qui suscite l’espoir.

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lundi 16 juillet 2012

Incroyable mais vrai ...


Non, vous ne rêvez pas ... il y a parfois des impudences qu'on n'arrive pas à croire ! Bien sur, "on" ("on" = les cons, ou/et les salauds) me dira qu'il n'y a aucune arrière pensée là dedans … comme il n'y avait aucune arrière pensée dans la volonté d'ériger une mosquée (en panne de financement entre nous soit dit) à Poitiers, à une poignée de kilomètres seulement de l'endroit où Charles Martel leur a flanqué une sacrée pâtée, aux Maures …

Allez, pour le fun, un petit conseil de lecture :


"Au XXIe siècle, la Troisième Guerre mondiale embrase la Terre. Les bombes d’abord, le Sida Foudroyant ensuite, ravagent le Monde en quelques mois. Les populations sont décimées.

En France, une fois la paix revenue, de petites communautés survivent, peureuses et désemparées dans un pays dévasté. Elles doivent se défendre contre les pillards, puis contre la menace du cheikh Akim qui a regroupé les populations africaines et veut conquérir l’ensemble du pays, réduisant en esclavage tous les « infidèles » qui lui résistent.

Un homme va alors rassembler une poignée d’Européens, de ceux qui veulent vivre libres sur leur terre et s’opposer à la formidable armée des envahisseurs. L’affrontement aura lieu à Poitiers en 2032 ! Bis repetita placent !

Poitiers demain est une épopée de la reconquête. Un hymne à l’Europe des Seigneurs de la guerre dont le héros emprunte ses traits aux chevaliers de le Table ronde. La Vouivre, mobilisée pour la bonne cause, entame une nouvelle carrière. Thor et Merlin font bon ménage avec les logiciels les plus perfectionnés. Quant aux Barbares, ils n’ont guère changé depuis la mort de Roland."


et un mot d'ordre : RECONQUISTA !

(merci à C.)

samedi 14 juillet 2012

L’identité dépend-elle de la souveraineté ?

Texte de Dominique Venner :

"Remarques liminaires : Je reproduis ici intégralement un article fondateur que j’avais publié dans Le Figaro du 1er février 1999 sous le titre : « La souveraineté n’est pas l’identité ». Cet article s’inscrivait dans le débat provoqué par le Traité d’Amsterdam et les discussions au sujet de la future Union européenne. Mon intention était de libérer les esprits à l’égard de l’histoire jacobine et « statocentrée » (ayant l’État pour explication), qui a toujours été enseignée en France sous l’influence d’un Etat centralisateur exceptionnellement puissant. Cette histoire exclusivement centrée sur l’Etat a pratiqué une sorte de négation du peuple français et de la nation charnelle que j’entendais réhabiliter. Cet article provoqua quelques vives polémiques dans les milieux les plus attachés à l’idée de souveraineté, favorisant une réflexion nouvelle sur l’identité nationale. Je le reproduis tel qu’il fut publié à l’époque.

Un vent de panique souffle dans nos ultimes chaumières. La France survivra-t-elle à l’Euro, au traité d’Amsterdam, à la conjuration des eurocrates, à l’an 2000 ? Les abandons de souveraineté sont-ils des abandons d’identité ? Sur ces vraies questions, sur le défi de la construction européenne, les historiens sont restés étrangement silencieux. Pourtant, s’il est un domaine où l’histoire peut éclairer l’avenir, c’est bien celui de l’identité française au sein de l’Europe.

Contrairement à la nation allemande qui a vécu sans Etat unitaire pendant six siècles, de 1250 à 1871, la France n’a pas l’expérience d’une telle interruption. L’Etat unitaire s’y est maintenu sans discontinuer dans la même période. De là une relation causale inscrite dans nos esprits entre souveraineté et identité. C’est même devenu une sorte de dogme, entretenu par l’enseignement jacobin de l’histoire, que la nation française serait une création de l’Etat et que, privée de ce dernier, elle serait en péril de mort et de dissolution.

Si cela était, une telle nation ne vaudrait pas cher. Mais c’est faux. Certes, personne ne contestera que l’Etat, royal ou républicain, a édifié le cadre politique et administratif de la nation. En revanche, il n’est pour rien dans la formation de sa substance. Il n’est pas le créateur du peuple français ni la source de son identité. Et cela, l’histoire le démontre. Mais cette vérité est si contraire à nos idées reçues, qu’il faut quelques développements.

Reportons-nous aux origines, au Serment de Strasbourg, publiquement prêté en février 842 par Charles le Chauve et Louis le Germanique, petits-fils de Charlemagne. Le texte faisant foi fut rédigé en roman (français ancien) et en tudesque. Il s’agit du plus ancien document connu attestant une séparation linguistique entre barons francs germanophones et francophones issus de la même souche. Le Serment de Strasbourg est en quelque sorte l’acte de naissance officiel des Français et des Allemands avant la France et l’Allemagne. En ce IXe siècle, sans qu’il n’y eut jamais d’Etat national, deux peuples et deux cultures différentes sont déjà attestés par l’émergence mystérieuse de deux langues distinctes.

Avançons dans le temps. Dès les XIe et XIIe siècle, les preuves abondent d’une spécificité française rayonnante. A l’époque, l’Etat centralisé est encore inexistant, la petite cour des petits rois de ce temps n’est pour rien dans la Chanson de Roland, ni dans Tristan et Iseult, ni dans le Lancelot de Chrestien de Troyes, monuments primordiaux d’une francité bien enracinée dans le socle européen. Le rôle de l’Etat est tout aussi absent dans l’affirmation du style roman et dans le foisonnement, aux siècles suivants, de l’admirable architecture profane des châteaux, des villes et des maisons rurales, négligée par l’historiographie savante jusqu’à André Chastel.

Qu’est-ce qu’un peuple, qu’est-ce qu’une idendité? Au XIIe siècle, l’illustre Suger, abbé de Saint-Denis et conseiller de Louis VII, répond à sa façon : “Nous sommes Français de France, nés d’un même ventre.” Cinq siècles plus tard, le grammairien Vaugelas, chargé en 1639 de diriger la rédaction du Grand dictionnaire de l’Académie propose cette définition : “Peuple ne signifie pas plèbe, mais communauté représentée fidèlement par sa noblesse.”

Moins que l’Etat, le facteur déterminant de la naissance d’une nation, est l’existence d’un “peuple-noyau”, homogène, nombreux, actif, “représenté par sa noblesse”, à partir duquel se déploient une langue et un style qui, de proche en proche s’étendent aux peuples voisins et apparentés. Tel fut le destin historique du “peuple-noyau” d’île de France, Picardie et Neustrie, à forte composition franque. Les rois capétiens en firent le socle de leurs ambitions. Qu’est devenu, sous la sèche férule de l’Etat, ce “peuple-noyau”, peuple de Bouvines et de tant d’autres exploits, jadis si vigoureux ?

C’est à lui que nous devons notre langue et sa force intérieure longtemps inentamée. Emile Littré l’a souligné dans son Histoire de la langue française. Il y montrait quelle vitalité puissante et proprement originelle a permis le passage d’un bas-latin celtisé et germanisé au roman puis au français.

Avant que d’être ennoblie par la littérature, la langue a surgi du peuple. Montaigne le savait bien qui écrivait : “J’aimerais mieux que mon fils apprît aux tavernes à parler qu’aux écoles d’éloquence… Puissé-je ne me servir que des mots qui servent aux Halles de Paris!” Ronsard ne disait pas autre chose en assignant cette condition à l’adoption de mots nouveaux : “qu’ils soient moulés et façonnés sur un patron déjà reçu du peuple“. Un patron qu’Etiemble, au XXe siècle, appellera joliment le “gosier populaire“. Encore faut-il naturellement qu’il y ait un peuple, c’est à dire des communautés vivantes et enracinées, tout ce que l’Etat centraliste n’aime pas et a toujours combattu.

L’Etat a sa logique qui n’est pas celle de la nation vivante. Celle-ci n’a rien à craindre des abandons de souveraineté, pour cette bonne raison que la souveraineté ne se confond pas avec l’identité. S’il en fallait encore une preuve, l’histoire du Québec nous l’apporterait éloquemment. Depuis le traité de Paris en 1763, les Français du Canada ont été totalement abandonnés par l’Etat royal. Isolés dans un univers hostile et sous une souveraineté étrangère, non seulement ils n’ont pas disparu, mais ils se sont multipliés, conservant leur langue ancestrale et leurs usages, luttant victorieusement contre l’hégémonie linguistique anglo-saxonne. Là est l’identité, dans la fidélité à soi-même et nulle part ailleurs.

Note
On pourrait ajouter qu’au XIVe siècle plusieurs grands fiefs souvent d’origine carolingienne et de langue française échappaient à l’État royal, mais pas à l’identité française : Grande Bourgogne, Guyenne, Flandre française, Lorraine des ducs, Franche-Comté et Savoie, sans compter la Bretagne indépendante."

Source

vendredi 13 juillet 2012

La "liberté" de la presse des copains et des coquins

Audrey Pulvar embauchée à la direction générale des Inrocks.


Les Inrockuptibles viennent d'annoncer l'arrivée à leur direction générale d'Audrey Pulvar, compagne à la ville d'Arnaud Montebourg comme directrice générale en charge de l'éditorial, aux cotés d'Arnaud Aubron chargé du du développement.
Les deux nouveaux directeurs généraux succèdent à David Kessler, qui a quitté la direction de l'hebdomadaire il y un mois pour rejoindre le cabinet du président de la République, François Hollande.
Dans un communiqué, la direction souligne que le propriétaire du journal, Matthieu Pigasse, en concertation avec le directeur de la rédaction, Bernard Zekri, ont décidé la mise en place de ce nouveau tandem.
Proche du parti socialiste et ancien collaborateur de Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius à Bercy, Matthieu Pigasse, directeur à la banque Lazard, est également co-actionnaire du quotidien Le Monde et du Huffington Post français.
L'arrivée aux Inrocks d'Audrey Pulvar, qui doit prendre ses fonctions dans les jours qui viennent, avait été dévoilée par lesechos.fr.
Peu après l'annonce de sa nomination, Mme Pulvar a lancé un tweet soulignant sa "grande fierté de rejoindre les Inrocks" et s'excusant de ne pas s'exprimer "avant d'avoir rencontré (ses) nouveaux collègues".
Audrey Pulvar, 40 ans, a été chroniqueuse politique, animatrice de la tranche d'info 6/7 de France Inter, présentatrice et animatrice sur i-Télé après avoir été présentatrice et rédactrice en chef à France 3.
Au moment des primaires du Parti Socialiste en 2011, auxquelles Arnaud Montebourg avait été candidat, Audrey Pulvar s'était progressivement écartée des aspects politiques de son activité journalistique, d'abord à France Inter, puis à i-Télé et enfin à France Télévisions, suscitant polémiques et commentaires.
Très active sur les réseaux sociaux, elle s'était engagée, notamment à coup de tweets, dans la campagne présidentielle aux côtés de son compagnon devenu ministre du Redressement productif.

Arnaud Aubron, 38 ans, est rédacteur en chef aux Inrocks (hebdomadaire et site web). Il a été un des fondateurs du site Rue 89 après avoir été rédacteur en chef adjoint de Libération jusqu'en 2007.

source

NDLR. Une belle et grande famille, non ? quand je pense qu'à une époque, tous les bien pensants tiraient à vue sur Robert Hersant parce qu'il possédait le Figaro, France Soir, ainsi qu'une poignée de feuilles locales. Un amateur, à l'aune de ce qui se passe aujourd'hui ... enfoncé Hersant, avec la bénédiction de tous ceux qui veulent nous imposer leur conception pourrie du monde.

Robert Ménard viré :

Dans le même temps, on apprend que iTélé cesse sa collaboration avec le journaliste Robert Ménard, dont l'émission quotidienne d'interviews "Ménard sans interdit" ne sera pas reconduite à la rentrée puisque le ton qu'employait le journaliste, ainsi que les sujets qu'il choisissait étaient devenus trop gènants pour l'oligarchie.
"L'ère du temps est au conformisme, pas à l'impertinence. Ils veulent des débats, mais sans les risques du débat, de l'impertinence mais sans les risques de l'impertinence, de la liberté mais sans les risques de la liberté", a répondu Robert Ménard.

Vendredi, le jour de Rivarol

jeudi 12 juillet 2012

Eléments n°144

Editorial (extraits) : "On parlait autrefois de « terrorisme intellectuel ». On a parlé ensuite de « pensée unique », et aussi de « police de la pensée ». (…) Pour stigmatiser les impertinents et les rebelles, on dit désormais qu’ils sont « réacs ». (…)
Les « nouveaux réactionnaires » font en permanence l’objet d’un grotesque procès au sein du grand club socialo-libéral-libertaire. On leur reproche de mettre en cause les grandes idoles de notre temps : la croyance au « progrès », l’idéologie du « genre », l’« antiracisme » de convenance, l’impératif de « métissage », la culture de masse ou bien encore l’« art contemporain ».
Notre société célèbre la « transgression », mais passe son temps à traquer les pensées non conformes, faisait observer Elisabeth Lévy, qui ajoutait qu’il est « paradoxal de célébrer la diversité en toute chose, sauf dans le domaine des idées ». Dans les anciens régimes communistes, déjà, les dissidents étaient régulièrement dénoncés comme des « réactionnaires ». (…) Mais que faut-il entendre par ce terme ? (…)
Comme son nom l’indique, le réactionnaire a certes le mérite de réagir. Il vaut mieux réagir que rester passif et subir en silence. Mais la réaction s’oppose aussi à la réflexion.
La droite réactionnaire est réactive, et non pas réflexive. Elle marche à l’indignation à l’enthousiasme, au sentiment. Ce n’est pas toujours une faute, mais cela en devient une dès que l’émotion interdit l’analyse des situations, rendant du même coup aveugle à l’exacte nature du moment historique que l’on vit. De ce point de vue, le mouvement des « indignés » est lui aussi « réactionnaire ». L’indignation n’est pas une politique.
Une droite antilibérale et non réactionnaire serait tout naturellement faite pour s’entendre avec une gauche purgée de l’idéologie de progrès. C’est sans doute cette conjonction que veulent interdire ceux qui s’affairent à rafistoler la digue, à remettre une couche sur la chape de plomb. Mais jusqu’à quand ?"

Au sommaire du N°144 d'Eléments

Dossier
• La diabolisation continue ! Néo-réacs: combien de divisions? par Pascal Eysseric
• La doxa libérale du PS passée au crible de la «gauche populaire» par Pierre Le Vigan
• Le combat pour la littérature française par Michel Marmin et Rémi Soulié
• Contre, tout contre Muray par François Bousquet
• Comment résister à l’idéologie du progrès sans devenir «réa», par Luc-Olivier d’Algange
• Renaud Camus : «réac de toujours», propos recueillis par Pascal Eysseric

Entretien
• Maurice Cury : Le concept de « culture nationale »

Et aussi...
• Retour à Jean-Jacques Rousseau, par Michel Marmin
• Le polar vu par Pierric Guittaut
• La chronique cinéma de Ludovic Maubreuil
• Comment reconnaître un con à l’heure d’Internet ? par Armand Grabois
• Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman
• Économie, religions, philosophie... par Alain de Benoist
• Sciences, par Bastien O’Danieli
• Alain de Benoist : un demi-siècle d’engagement, par Jean-Marcel Zagamé, Alain Lefebvre, François d'Orçival, Ludovic Maubreuil et Olivier François
• La Corée du nord, derrière les mots de la propagande, par David L’Épée
• La main invisible contre le peuple, éloge d’Edward P. Thompson, par Olivier François
• L’écologisme de marché par Jean de Lavaur
• Pacifisme intégral? Plus que jamais! par Robin Turgis et Flora Montcorbier
• Georges Mathieu et moi, par Michel Marmin

mercredi 11 juillet 2012

42èmes Journées Chouannes

Le sionisme, une question d'affaires étrangères ?

Le sionisme, une question d'affaires étrangères ? Pas vraiment : Peugeot vient d'être contraint par son nouvel actionnaire américain General Motors, tenu par United Against Nuclear War Iran (groupe ultrasioniste dont la présidente est la bushiste Kristen Silverberg et l'un des conseillers d'administration, Meir Dagan, directeur du Mossad de 2002 à 2010, etc.), à abandonner TOTALEMENT son marché le plus prometteur, l'Iran, où la firme détenait 30% du marché des ventes automobiles, soit 22% de son chiffre d'affaires. L'usine Peugeot de Vesoul a mis ses ouvriers au chômage technique depuis janvier. Ce n'est pas les médias nationaux qui vont vous le dire.

Source

(merci à Philippe)

Jean Ferraris a rejoint la Grande Armée

Jean Ferraris également connu sous le pseudonyme de Jacques Ferrans s'en est allé. Il nous a malheureusement quitté à la fin du mois de Juin, pour s'en aller retrouver ses camarades de la Grande Armée.
Membre de la Légion Speer, suite à son incorporation à Paris, il avait été rattaché à la Division de la Waffen SS « Wiking » . Il nous aura livré un excellent témoignage, avec "J'en étais !" publié chez le Paillon, permettant ainsi de comprendre une autre facette de ces "Français qui ont combattu sous l'uniforme allemand" : « Suite à l’invasion de la Russie en 1941, la Wehrmacht voit progressivement l’allongement de ses voies de communications dans des zones encore hostiles. Après avoir puisé dans ses ressources humaines l’Allemagne fait appel à des étrangers dans ses formations de conducteurs pour combler ses pertes dans sa lutte gigantesque contre le bolchevisme créant entre autre la LEGION SPEER. Pour la première fois, un français membre de cette unité, nous raconte sa jeunesse en Provence, dans l’Italie fasciste puis son cheminement, qui de Paris, le verra rattaché à la Division de la Waffen SS « Wiking » lors des combats de Varsovie et de Budapest en 1944-1945. Entraîné dans la retraite de l’armée allemande face une Armée Rouge qui déferle sur l’Europe, son témoignage apporte un nouveau regard sur ces journées qui ont précédé la chute du IIIe Reich alors à l’agonie ».

Ceux qui l'ont connu se souviendront d'un Homme gentil et modeste ne voulant jamais se mettre en avant , un homme intelligent , cultivé et qui n'a jamais renié ni son serment ni les siens .

Jean Ferraris : PRESENT !

mardi 10 juillet 2012

Google contre l'homophobie ?


Le 7 juillet, Google a lancé une campagne contre l’homophobie, intitulée « Legalize love ». Le but de cette campagne de dimension mondiale est de soutenir les droits des homosexuels dans les pays où ils sont bafoués. La campagne doit donc cibler les pays disposant d’une « législation homophobe »
D’après le dernier rapport de l’ILGA (International Lesbian and Gay Association) cela concerne 76 pays dans le monde. Ces pays engagent des poursuites sur la base de l’orientation sexuelle, poursuites qui débouchent sur des peines de prison. Cinq pays se distinguent en allant plus loin, puisque l’homosexualité y est passible de la peine de mort : l’Iran, la Mauritanie, l’Arabie Saoudite, le Soudan et le Yemen.
La carte publiée par l’ILGA met en évidence les “zones à problème” ( l’Afrique et les pays musulmans). En toute bonne logique, la campagne de Google va donc se concentrer sur… l’Europe et l’Asie.
Les deux pays choisis pour démarrer sont très significatifs. Tout d’abord la Pologne. En Pologne il faut le savoir il n’existe aucune législation réprimant pénalement l’homosexualité. Mais Google ayant décidé que comme c’était l’un des pays d’Europe les plus attachés aux valeurs chrétiennes et traditionnelles, c’était donc là qu’il fallait frapper en premier. Le deuxième choix, en Asie, c’est Singapour. Il existe effectivement à Singapour des lois qui interdisent l’homosexualité. Mais dans les faits elles ne sont jamais appliquées et plus personne ne va en prison à Singapour pour cette raison.
Mais alors, pourquoi ?
Google nous explique que l’action à Singapour vise à sensibiliser le monde de la finance à ces questions. Le monde de la finance ? Il serait plus juste de parler des grandes entreprises multinationales. Car lorsque l’on creuse un peu, les déclarations des exécutifs de Google sont édifiantes. Le but réel de l’opération n’est pas tant de promouvoir les droits de minorités sexuelles mais de bénéficier d’une main-d’œuvre mobilisable à loisir, que l’on peut déplacer partout dans le monde sans craindre pour sa sécurité. « Nous opérons dans de nombreux pays et nous avons besoin d’une force de travail mobile mondialement » déclare le directeur exécutif de Google Peter Edgecumbe. Donc “pour déplacer sans risques les salariés dans le monde entier, faisons pression” !
Parce que c’est bien de cela dont il s’agit. La campagne « Legalize love » doit d’ailleurs opérer des partenariat avec des grands groupes et faire du lobbying agressif dans ce sens, qui peut aller jusqu’au chantage à l’emploi et à la délocalisation. Les premiers sont Citigroup (banque) et Ernst&Young (cabinet d’audit).
Si Google avait l’intention de défendre les droits d’opprimés, la campagne ciblerait l’Afrique et la péninsule arabique. Mais voilà la philosophie de la tolérance selon Google : avoir des employés déplaçables à loisir pour le plus grand profit de l’oligarchie financière mondiale. Le tout dissimulé sous l’habillage de la défense de l’égalité des droits. Très moral, n’est ce pas ?

Source

Table Ronde Terre et Peuple


La table ronde 2012 de TERRE ET PEUPLE se tiendra le 07 Octobre , le lieu sera précisé en temps utile, alors pensez à réserver cette date sur vos agendas.
Battez le rappel autour de vous, pour maintenir la mobilisation qui fait le succès de cette journée exceptionnelle pour les révolutionnaires identitaires .

samedi 7 juillet 2012

Rectificatif

ça nous étonnait aussi un peu venant de la part de Gilbert Collard (c.f. article "Je nie que l'Islam...") et puis, au détour d'une page de Rivarol :
"(...) Collard :"Un message circule qui m'est abusivement attribué. Il circule sous la rédaction suivante "message d'un avocat... à méditer et à diffuser". Je tiens à préciser que je ne suis pas le rédacteur de ce message".
Dont acte. Mais bon, on garde quand même le texte qui ne perd rien de sa pertinence...

Robert Sexé, la moto, Saint-Loup et Tintin ...

Robert Sexé était reporter-motocycliste-photographe. Né en 1890 à La Roche-sur-Yon (85) et mort en 1986 à Saint-Benoit (86), il avait réalisé un tour du monde et plusieurs périples à travers de nombreux pays qui assirent sa réputation. Ses exploits furent notamment racontés dans les colonnes du quotidien belge « Le vingtième siècle » où travaillait Hergé, le papa de Tintin.
Selon Janpol Schulz, le légataire universel du globe-trotter aventurier, il serait même celui qui a inspiré le personnage du petit reporter au dessinateur. Avec sa houppette blonde il ressemble effectivement beaucoup au personnage de la BD.
C'est le thème d'une exposition qui est visible jusqu'au 25 août, où seront montrés les parallèles qui existent entre Tintin et Robert Sexé.

Ce que se garde bien de dire le « journaliste »c'est qu'un autre personnage célèbre avait déjà revendiqué les mêmes parallèles (la houppette, l'amour de la moto, les voyages à l'étranger et le journalisme) : Léon Degrelle, le patron de Rex… Il se garde bien aussi de rappeler, mais comment pourrait-il le savoir étant donné le degré actuel de connaissances en culture générale de bien des plumitifs, c'est que Robert Sexé était l'ami d'un autre personnage infréquentable et sulfureux qui est pour la plupart d'entre nous le principal Grand Eveilleur : Marc Augier, alias Saint-Loup qui lui dédia même « Une moto pour Barbara » : « A Robert Sexé, mon compagnon des routes sauvages ».

« Robert Sexé, au pays de Tintin », Dortoir des moines, du vendredi 6 juillet au samedi 25 août. Présentation de documents et photos relatives au Sancto-Bénédictin Robert Sexé, , accompagnés de deux motos de l'époque. Ouverture : lundi de 14 h à 18 h, du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, samedi de 9 h à 13 h. Entrée libre.

(à voir, de l'autre côté de la rue, sur la façade de l'une des maisons, une petite plaque : »Ici demeurait Robert Sexé (1890-1986), Motocycliste, reporter, photographe ».)

source

vendredi 6 juillet 2012

Je nie que l'Islam ...


Je n'ai pas une affection débordante pour Me Gilbert Collard mais on lui saura gré d'être l'auteur de ce texte qui se promène en ce moment sur le Net :

"Je n'ai aucun sentiment à l'égard de l'islam. Je m'en fous radicalement. Tant qu'il reste dans ses terres. Mais chez moi, dans ma patrie, dans mon pays, je n'en veux pas. Un point c'est tout. Je suis islamo-négatif. Je nie le droit de l'islam à prospérer en France. Je nie que l'islam soit une religion. C'est un totalitarisme comme l'indique son nom qui signifie "soumission" et comme tel il est du droit de tout homme libre de s'y opposer de toutes ses forces et par tous les moyens y compris légaux".
Je nie que l'islam ait rien de commun avec la civilisation européenne et encore moins avec la civilisation française. Il lui est en tout point étranger. Par son caractère, ses croyances, ses rites, ses observances, ses mœurs.
Je nie que l'islam ait jamais rien apporté à la France. Aucun chef-d’oeuvre littéraire, musical, architectural, pictural ou sculptural. Rien. Pas un écrivain n'a publié "Le génie de l'islam". Nulle mosquée ne s'élève comparable à Chartres. On attend encore un Francis Poulenc musulman. On chercherait en vain, et pour cause, un réel désastre islamiste.
Je nie que l'islam appartienne au patrimoine de la France. Il n'a rien laissé, rien créé, rien fait pour la France. Aucune œuvre d'art, on l'a vu. Aucune œuvre de charité non plus. Pas un hôpital, pas un hospice, pas un orphelinat, pas une association caritative. Où sont les "petits frères des pauvres" qui appliqueraient en France ce "quatrième piller de l'islam": la Zakkat (en français: l'aumône que l'on traduit abusivement par la Charité) ? Jamais la France n'a été aussi gravement malade. Infectée par le sida de la "collaboration", cette maladie auto-immune qui détruit toutes les défenses naturelles de la civilisation française, notre pays est devenu islamo-positif. Sa survie est désormais entre les seules mains des islamo-résistants.
En avant ! "

Ce jour là ...

6 juillet 1962 : assassinat légal par la justice gaulliste de l'officier légionnaire Roger Degueldre pour son appartenance à l'OAS et aux commandos Delta. Il était chevalier de la Légion d'honneur, médaille militaire, etc. Apprenant qu'il était condamné à mort, Roger Degueldre avait dégrafé en plein tribunal sa double rangée de décorations.

(source "Ephémérides nationalistes")

Vendredi, le jour de Rivarol

jeudi 5 juillet 2012

5 juillet 1962 : les massacres d'Oran

"700 morts en quelques heures à Oran. C'était il y a 50 ans, le jour de l'indépendance algérienne. Dansez, il n'y a rien à voir...

Réputée pour sa libéralité et son exubérance, Oran célèbre en musique le 50e anniversaire de l’indépendance algérienne. Mais dans cette ville précisément, le 5 juillet 1962, près de 700 pieds-noirs furent assassinés en quelques heures. Par balle pour les plus chanceux. Au couteau, à la hache ou au rasoir pour la majorité. Un anniversaire éclaboussé de sang ?

Le symbole est explicite. L’épicentre des célébrations du 50e anniversaire de l’Indépendance algérienne, survenue le 5 juillet 1962, sera Sidi Fredj - Sidi Ferruch du temps de la France – où les troupes du général de Bourmont débarquèrent un autre 5 juillet, en 1830. Un halo de mystère entoure les préparatifs, mais cette station balnéaire située à 30 km d’Alger devrait être le théâtre de grandes manifestations dont un spectacle musical géant. Les façades décrépites ont été badigeonnées à la hâte, les massifs de fleurs replantés à la dernière minute : tout doit être prêt pour accueillir le président Abdelaziz Bouteflika et probablement plusieurs hauts représentants étrangers.

Autre ambiance à Oran. Depuis le 30 juin, malgré une canicule historique, un air de fête a envahi les rues de la ville de naissance du raï. C’est en musique que l’on célèbre l’indépendance. Cheb Mami, le « prince du raï » a ouvert ce bal qui doit durer neuf jours. Au programme, entre autres : Khaled, autre icône du raï, la star libanaise Najwa Karam, Chico & The Gypsies, des troupes de danseurs venues du monde entier - y compris de France - pour se produire au « Festival des Arts de la Rue ». Sans compter une touche d’électro avec la venue annonce de DJ Vendetta, l’une des stars tricolores des platines et des dancefloors. Le tout sous un feu d’artifice géant confié – comme tant d’autres chantiers en Algérie – à une entreprise chinoise. Dansez, il n’y a rien à voir ?

Il se trouve pourtant qu’à Oran, ces festivités jettent un voile sur une tragédie aussi atroce que méconnue. Qui sait que ce fameux 5 juillet 1962 célébré en fanfare, la ville fut le théâtre de la journée la plus sanglante de ce qui n’était déjà plus la guerre d’Algérie ? Près de 700 Pieds-Noirs furent massacrés ou enlevés en quelques heures et leurs cadavres n’ont jamais été retrouvés. Idem pour de très nombreux musulmans jamais décomptés. Les forces françaises commandées par le général Joseph Katz reçurent l’ordre de ne pas intervenir. Les dépouilles des victimes sont sans doute toujours enfouies sous des couches de béton, dans le quartier du Petit-Lac, au sud de la ville. La France ne les a jamais réclamées : il ne faut pas froisser les autorités algériennes.

Il serait vain d’imaginer que ce 50e anniversaire aurait pu être l’occasion de demander pardon aux familles de ces Pieds-Noirs assassinés, abandonnés par la République du général de Gaulle, par les autorités algériennes qui auraient dû assurer leur protection selon les accords de Genève, et même par l’OAS dont les cadres avaient quitté la ville quelques jours auparavant. Tout au plus aurait-on pu espérer davantage de sobriété : les accords de raï ou les sons électros qui inondent Oran depuis le 30 juin se conjuguent mal avec le silence auquel ont droit les massacrés du 5 juillet 1962. Il ne s’agit pas là de relancer une quelconque concurrence victimaire. Juste de faire œuvre de vérité et de justice."

Guillaume Zeller
Journaliste, il vient de publier « Oran, 5 juillet 1962 – Un massacre oublié », Tallandier.

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mercredi 4 juillet 2012

Le nationalisme est un socialisme

"Pendant que les médias et des histrions de la politique distraient les populations avec le théâtre électoral, les cercles dirigeants mondialistes continuent, depuis les bureaux feutrés de la Côte-Est des Etats-Unis, de poursuivre la réalisation de leur objectif à savoir l'hégémonie planétaire par la destruction des nations indépendantes, par le contrôle de l'énergie mais avant tout par le profit, la maîtrise des moyens financiers étant la clef de voûte de cette entreprise.
Aujourd'hui, outre la trahison spirituelle et culturelle de nos nations par une classe politique régimiste criminelle, pervertie et parasite qui ne cesse de les affaiblir de l'intérieur, les peuples de l'U.E. subissent dans leur vie quotidienne les effets du mondialisme. Son incarnation, la super-classe mondiale, renforce son pouvoir en inspirant les politiques les plus anti sociales jamais connues depuis le XIXe siècle.
Raisonnant en termes planétaires et non plus nationaux, ces apatrides privent les peuples d'Europe de leurs moyens d'existence en transférant leurs activités industrielles vers des Etats où le coût de la main d'œuvre, défiant toute concurrence, leur permet de réaliser des profits considérables. Dans le même temps, et cela depuis 30 ans, plus de 10 % de la valeur ajoutée a été transférée des revenus du travail au bénéfice des actionnaires, personnes privées ou sociétés. Sans mot dire, le pouvoir d'achat des travailleurs de l'U.E. a été fortement rogné : pour preuve, là où un seul salaire d'ouvrier permettait auparavant à une famille de vivre correctement, deux salaires n'y suffisent plus !
Mais, conjointement, les peuples doivent payer les turpitudes des agioteurs et autres prédateurs mondialistes : pour renflouer les banques, restaurer les dividendes des actionnaires, les gouvernements aux ordres mettent en place des "politiques de rigueur" qui s'appliquent en priorité aux plus démunis, tels les chômeurs mais aussi aux classes moyennes, c'est-à-dire à ceux qui, par leur travail, ont réussi à sortir de la précarité.
La protection sociale comme le système de retraites acquis au prix de dures luttes sont progressivement mis à bas, tandis que les immigrants illégaux bénéficient d'avantages qui sont refusés aux naturels français et européens. Si la législation sociale existante souffre d'avoir été faussée par l'emprise communiste, elle n'en constitue pas moins une protection contre les abus d'un patronat et de managers trop souvent prompts à appliquer la loi d'airain à leurs salariés.
La solution ne passe pas par la lutte des classes mais par la doctrine nationaliste qui, en la matière, se fonde sur cette réalité qu'est la communauté de travail au sein d'une nation homogène culturellement unie dans une communauté de destin. Elle permet, au sein d'une économie orientée au service du bien commun national, tout en mettant fin au règne des parasites et de l'argent-roi, de donner à chacun des revenus lui assurant une vie décente. Comme l'écrivait Barrès, le nationalisme est un socialisme.
Elle constitue la véritable alternative au libre échange mondialiste et à ses pratiques de spoliation des peuples et de pillage des ressources naturelles. Elle permet à chaque nation de produire sur son sol l'essentiel de ses besoins, cela étant d'autant plus vrai au sein d'une même aire de civilisation, les échanges entre les différentes parties de la planète se faisant au moyen d'écluses douanières.
Sacrifiés, volés par des escrocs et une classe politique incapable et stipendiée du mondialisme, à la suite des Grecs, les Espagnols se révoltent. D'autres peuples suivront. Comme l'a écrit Dimitris Christoulas, un retraité grec qui s'est suicidé le 4 avril à Athènes, parce qu'il était tout simplement privé de ses moyens d'existence, "les jeunes sans avenir prendront un jour les armes". Mais, aussi longtemps qu'ils écouteront les sirènes des partis démocratiques et d'une gauche, qui à l'exemple d'un Mélanchon, produit du système, est l'autre face du Janus mondialiste ne serait-ce qu'en cautionnant l'immigration, leur sort ne fera que s'aggraver. Pour que les révoltes à venir deviennent des révolutions, il importe aux nationalistes de diffuser leur doctrine qui, seule peut rendre les peuples à leur destin en mettant fin à la dictature des puissances financières et de la démocratie qui en constitue le paravent."

Éditorial du journal MILITANT

source

mardi 3 juillet 2012

Table Ronde Pictave : « Fuir la Ville ? »


Vendredi dernier à Poitiers nous étions encore une dizaine, fidèles au rendez-vous maintenant bien ancré de notre Cercle de Lecture. Pour cette troisième Table Ronde Pictave, nous avions choisi de nous appuyer sur un texte de Pierre Vial, « La ville : une vieille et longue histoire », publié dans le dernier numéro de Terre & Peuple Mag pour réfléchir sur le thème général de « la Ville ». Nous nous étions donné plus particulièrement deux axes de réflexion :
● La ville est-elle par essence, "mauvaise" et "pervertie" ?
● Faut-il fuir la ville ou mener le combat en son sein : reconquête ou abandon ?

Curieusement, et ça montre bien l'importance du sujet, ce thème rejoignait celui de la Table Ronde précédente qui traitait de l'abandon par la Gauche des classes populaires traditionnelles.

De tous temps, la ville a eu une fonction sécuritaire, destinée à protéger les membres d'une communauté donnée, généralement ethniquement homogène, contre un ennemi éventuel, et dans laquelle vont se concentrer peu à peu la plupart des activités humaines.
A l'époque contemporaine, il y a encore seulement quelques décennies, les ateliers de production sont situés dans le centre ville et les ouvriers, de manière logique, habitent à proximité immédiate. Mais ces ateliers vont être modernisés, agrandis, et comme le centre n'est pas extensible, débordent en dehors des villes, dans des « zones » qui vont vite devenir tentaculaires. Les locaux du centre, maintenant trop exigus, se libèrent alors et sont rachetés par des gens plus aisés : les prix augmentent rapidement et le centre-ville réhabilité n'est bientôt plus accessible aux ouvriers moyens et autres gens modestes.
Dans le même temps, des « barres » d'immeubles de grande capacité d'accueil s'élèvent pour abriter ces gens modestes, petits-bourgeois qui accèdent ainsi au mirage de la modernité. Les centres villes deviennent le territoire d'une population bobo au fort pouvoir d'achat.
Les années passent, la modernité perd de son pouvoir d'attraction et les petits-bourgeois abandonnent les « barres » pour, les uns, tenter de revenir dans le centre de la ville et, pour les autres, faire construire des maisons à l'extérieur des villes.
La politique aberrante de Giscard d'Estaing en matière de « regroupement familial » permet l'installation des immigrés qui travaillent pour des salaires inférieurs (ce qui entraîne une baisse générale des salaires) et leurs familles dans les « barres » désertées par les classes moyennes lassées du mirage en béton.
C'est là un nouveau colonialisme puisque les bobos qui forment une nouvelle bourgeoisie, s’accommodent très bien de ces nouvelles populations immigrées pour ce qui est des services et beaucoup de familles « du plateau » ont désormais leurs nounous ou leurs femmes de ménage allogènes.
Ces immigrés relégués dans les « barres » y retrouvent les ouvriers et cohabitent tant bien que mal. Mais, parmi ceux-ci, beaucoup, qui sont les oubliés de la politique de la ville succombent au charme de la maison individuelle n'hésitent pas à aller s'installer à plusieurs dizaines de kilomètres de leur travail car l'essence n'est pas encore devenu un problème. Ils vont s'y retrouver coincés pour longtemps, du fait de leurs emprunts qui s'échelonnent souvent sur une durée de trente ans.
Mais paradoxalement, c'est ce qui pousse tous ces "laissés pour compte", ces "petits blancs", employés, ouvriers, "rurbains" de fond de zone à une prise de conscience sociale et raciale qui peut-être, espérons le, le levain de la Résistance.

Voilà où nous en sommes. La plupart des grandes villes ont complètement changé de visage et la question se pose de savoir ce qu'elles vont devenir dans les quelques prochaines années et ce qu'il nous convient de faire.

Au terme d'un débat particulièrement enrichissant, nous en sommes arrivés à une conclusion, qui n'en est d'ailleurs pas une puisque le débat reste ouvert et que les moyens à se donner pour mettre en œuvre les solutions dégagées restent à déterminer ou a affiner. Elle est conforme à la conclusion de Pierre Vial :

« On se dirige en France vers un zonage, une répartition territoriale en fonction de critères ethniques. Ceux qui détiennent le pouvoir politique et culturel nient bien entendu cette réalité. Mais elle va s'imposer de plus en plus comme une évidence. La communautarisation en marche de l'espace territorial crée pour le futur (un futur peut-être très proche) les conditions d'affrontements ethniques inévitables (pour autant qu'il y aura encore des Européens refusant d'abdiquer leur identité et de se soumettre aux envahisseurs). D'où la question que nous posons : fuir la ville ? Oui, quand elle est gangrenée, en tout (les quartiers) ou en partie (le centre-ville des bobos). Et mettre en place des réseaux de solidarité identitaire à base rurale ou semi-rurale (voire dans des quartiers urbains restés blancs) qui seront autant de bastions. Pour la résistance d'abord. Pour la reconquête ensuite. Affirmation lourde de conséquences ? Certes. Mais pour nous, identitaires ethniques, il n'y a pas d'autre choix. »

lundi 2 juillet 2012

de profundis ...

Le député PS Olivier Ferrand est mort ce week end d'une crise cardiaque. Il présidait Terra Nova, le centre de de réflexion du parti socialiste qui avait attiré l'attention sur ses travaux , il y a quelques mois, en conseillant au PS de se détourner des classes populaires traditionnelles (virage d'ailleurs pris depuis des lustres) pour viser un électorat, notamment composé d'immigrés.
Voici quelques extraits de ce qu’on peut lire dans le rapport Terra Nova à partir de la page 34 (à noter l’emploi obligé de l’expression « quartiers populaires » en lieu et place de « quartiers ethniques » ou « quartiers de l’immigration », politiquement incorrectes) :
« C’est un fait politique important : la France de la diversité est aujourd’hui la composante la plus dynamique, tant électoralement que démographiquement, de la gauche en France.
La France des quartiers populaires est massivement à gauche. Les analyses comparatives menées dans des zones urbaines sensibles (ZUS) montrent, en 2007, une plus forte propension au vote à gauche dans ces zones (+12 pts au second tour par rapport à l’ensemble des électeurs), en particulier en faveur du Parti socialiste (+8 pts au premier tour), relativement à celle constatée dans les zones pavillonnaires et les centres-villes situés dans leur voisinage. Les scores obtenus par la gauche dans les bureaux de vote les plus populaires sont exceptionnels : plus de 80% pour Ségolène Royal au second tour de l’élection présidentielle.
Au cœur de ces quartiers populaires, il y a les Français de la diversité. L’auto-positionnement des individus, sondés dans une enquête (…), révèle un alignement très fort des Français immigrés et de leurs enfants sur la gauche. Le rapport de forces gauche-droite y est extrême, de l’ordre de 80-20 voire 90-10. Il se vérifie quelle que soit l’origine nationale. Il est le plus massif pour les Français d’origine africaine (tant sub-saharienne que maghrébine) et se renforce nettement pour la seconde génération par rapport à la première (de l’ordre de 10 points). La seule exception est la première génération d’origine asiatique, qui reste polarisée à droite par anticommunisme.

Encore plus récemment, l'annonce de la mort d'Olivier Ferrand correspond à la publication d'un rapport de Terra Nova sur les conditions de la compétitivité économique Centré sur le redressement industriel et cosigné par l'ancien patron de Renault Louis Schweitzer, il plaide pour un pacte entre la gauche et le patronat et pour la baisse du coût du travail.

Olivier Ferrand est mort avant d'avoir connu la France métisse, sapée dans ses fondements même par la substitution de sa population, selon ses vœux, noyée dans un monde uniformisé pour l'avènement duquel il a beaucoup œuvré... On ne le pleurera pas !

NRH n° 61