jeudi 27 septembre 2012

Jusqu'où ces taré(e)s vont-ils (elles ?) aller ?...



lettre ouverte au lobby des lesbiennes de la part d'un père en colère :

Le 3 octobre, la Cour européenne des Droits de l’homme va entendre une affaire mettant en cause l’impossibilité pour une femme d’adopter le fils de sa compagne en raison du refus du père de l’enfant (affaire X  et autres c. Autriche). Ce refus faisant obstacle à l’adoption par la compagne de la mère, les deux femmes ont demandé à la justice de déchoir le père de ses droits parentaux et d’autoriser l’adoption de telle sorte que la femme adoptante se substitue au père de l’enfant. Il faut savoir que si l’enfant devait être adopté, le père perdrait tout contact avec son fils, il n’aurait plus le droit de le voir.

Cette affaire est portée par le lobby international LGBT.  L’avocat des requérants est le directeur européen de l’International Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender & Intersex Law Association (ILGLaw) et conseiller juridique d’ILGA-Europe. Il est également membre d’ECSOL, un réseau européen de juristes militants LGBT dont fait partie la bien-connue Me Mecary. Ces organisations interviennent en outre dans la procédure.

En demandant à la justice d’évincer le père pour prendre sa place, vous rendez-vous seulement compte de l’absurdité de votre demande dans l’affaire que vous avez eu l’audace (l’inconscience ?) de présenter devant la Cour européenne des Droits de l’homme après avoir été déboutées par la justice de votre pays ?

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mercredi 26 septembre 2012

Alésia : la défaite ...


Après deux mois de siège, 52 ans avant notre ère, Vercingetorix capitule à Alésia le 26 septembre, ou le 27 selon d'autres sources. Les Gaulois sont vaincus et la Gaule est intégrée à l’ empire romain.

Selon Pierre Lance (« Alésia, un choc de civilisations »), « la défaite d’Alésia est une allégorie qui restitue l’image de toutes les défaites gauloises, tant militaires qu’idéologiques, jusqu’à 1940 inclusivement, mais qui, plus encore, symbolise toutes les défaites du Celte de toujours devant une « civilisation de l’artifice » et une « religion du système » qui, depuis plus de vingt siècles, trahissent toute espèce de nature et de réalité.

C’est la défaite de l’individualiste devant le collectivisme, du régionaliste devant le centralisme, du panthéiste devant le monothéisme, du spiritualiste devant le matérialisme, de l’Occidental devant l’orientalisme, du villageois devant la mégapole, du citoyen devant la bureaucratie, du créateur devant le technocrate, de l’artisan devant le robotisme, de la maison individuelle devant le grand ensemble … Que sais-je encore ! Bref, c’est la défaite de l’homme libre devant toutes les formes de tyrannie : politique, économique, spirituelle. En un mot c’est la défaite de l’Esprit.

C’est dire que cette défaite est celle de tous les hommes. Et c’est pourquoi elle exige la revanche sans laquelle on pourrait désespérer de l’avenir de l’humanité. (…)

Aujourd’hui, nous voyons s’élaborer de grands blocs humains dont certains dirigeants rêvent manifestement d’imposer leur loi à toute la planète, soit au nom d’idéologies ou de religions totalitaires, soit pour le seul goût du pouvoir, ou bien encore mus par un mélange de tout cela. Les hommes libres doivent donc, plus que jamais, se préparer à défendre, envers et contre tous, le droit sacré des individus et des peuples à disposer d’eux-mêmes, et, dans toute l’Histoire, aucun peuple ne sut mieux en affirmer les principes et en jeter les bases que nos ancêtres les Gaulois. »

Après la défaite, Vercingétorix fut conduit à Rome et enfermé pendant 6 ans dans le Tullanium. Il en fut sorti lors du triomphe de César puis reconduit dans sa cellule où il fut étranglé. On était à la fin septembre, peut-être, là encore selon certaines sources, le 26,  de l'an -46. Son corps fut exposé à la foule et jeté dans le Tibre.

mardi 25 septembre 2012

Italie : rentrée politique de Casapound


« Direction Révolution ! », tel était le thème des traditionnelles journées de rentrée politique du mouvement Casapound Italia.
Ce sont ainsi plusieurs centaines de militants, venus de toute l’Italie et même de quelques pays européens voisins (notamment la France et l’Espagne) qui se sont rassemblés à « Area 19 », la station de métro abandonnée occupée par Casapound depuis plusieurs années, pour assister à des conférences, des débats, des concerts et même une pièce de théâtre originale, écrite et montée par la troupe artistique rattachée au mouvement.

Au cours de ces quatre journées de formation, d’échanges et de vie communautaire, les thèmes les plus variés ont été abordés comme les enjeux du nucléaire, les problématiques alimentaires, la liberté d’expression, le décryptage du gouvernement affairiste de Mario Monti… etc.
Malgré l’ostracisme et la violence croissante auxquels est confronté le mouvement des « fascistes du 3e millénaire » du fait d’une position novatrice, hétérodoxe et radicale autant vis à vis du système que de l’extrême-droite « classique », plusieurs représentants de la société civile italienne ont eu le courage et la curiosité de venir débattre lors de ces journées. Ce fut notamment le cas de Vittorio Sgarbi, des écrivains Pietrangelo Buttafuoco, Andrea G. Pinketts, Pio D’Emilia, du réalisateur Antonello Belluco ou du professeur Franco Battaglia.
L’aspect festif n’était bien évidemment pas absent de cette rentrée politique avec notamment de nombreux concerts et « DJ sets ».
De quoi redonner enthousiasme et énergie aux militants avant d’affronter les rudes batailles de la campagne pour les élections municipales romaines.

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lundi 24 septembre 2012

Qatar : quand même un torchon pose de bonnes questions...


Par NICOLAS DEMORAND Directeur de Libération
La diplomatie fut longtemps l’apanage des «grands pays» et une autre forme de leur puissance militaire. Echappaient à la règle quelques petits Etats, assez souples, agiles et neutres pour jouer en coulisses les facilitateurs dans des situations désespérées. Avec le Qatar, c’est une autre forme de diplomatie qui s’est inventée, fondée sur une richesse presque illimitée. L’argent, surtout en temps de crise économique, est une arme imparable : qui peut y résister ? Tout comme, coup de génie, l’information : disposer de la puissance de feu d’Al-Jezira, c’est devenir un acteur capable de passer par-dessus les gouvernements pour s’adresser directement aux peuples. Soft power, disent les Anglo-Saxons pour caractériser cette modalité de la puissance politique, destinée à capter les esprits plus qu’à contraindre les corps. Car tel est bien l’enjeu : la diplomatie du Qatar a beau jouer des circuits qui définissent le monde moderne, celui de la finance, des médias de masse, du sport, du divertissement mais aussi de l’art et du savoir, elle n’est en rien une philanthropie. Pas plus en France que dans les autres pays où l’émirat déploie ses antennes et ses investissements. Voir ainsi le Qatar débarquer dans les banlieues françaises pour s’y substituer à une République impécunieuse mérite donc d’y regarder à deux fois. Quelles sont les modalités concrètes de cette intervention et les contreparties éventuelles ? Quelles seront les prochaines étapes, dès lors que la France accepte une première fois de sous-traiter à un pays étranger une partie de ses obligations souveraines ? Persistant parfum de mystère et de raison d’Etat.
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A Drancy, Hollande appelle au devoir de mémoire et fait l'éloge de la tolérance

A Drancy pour l'inauguration d'un mémorial de la Shoah, François Hollande a appelé vendredi à la transmission de la mémoire des juifs déportés, mais il a également fait l'éloge de la tolérance sur fond de tensions autour des caricatures de Mahomet.
Evoquant ce lieu d'"un crime abominable", "cette porte de l'enfer", le chef de l'Etat a rappelé que sur les 76.000 juifs déportés de France vers les camps de la mort pendant la Seconde guerre mondiale, 63.000 étaient passés par l'ancien camp d'internement de Drancy, à 15 km de Paris.
"De tous âges, de toutes conditions, de toutes nationalités, de toutes origines, ils n'avaient qu'un point commun, ils étaient juifs", a-t-il aussi affirmé, rappelant que "Drancy a été gardé par des gendarmes français, gérés par des fonctionnaires français".
Le 22 juillet, 17 ans après Jacques Chirac, M. Hollande avait affirmé avec force la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des juifs. "La vérité, c'est que ce crime fut commis en France, par la France", avait-il dit. Des mots que ni le général de Gaulle ni l'ancien président socialiste François Mitterrand n'avaient pu prononcer, (...)
"Il ne s'agit pas non plus d'établir la vérité, elle est connue. Aujourd'hui il s'agit de transmettre" et de "former l'esprit des générations à venir", (...)
Auparavant, (...), M. Hollande avait adressé ce message à des collégiens de 3ème, lauréat du Concours national de la Résistance et de la Déportation: "Vous devez absolument continuer à parler aux survivants et ensuite transmettre à d'autres".
Il a d'ailleurs demandé au ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, présent à ses côtés, que "dans tous les établissements non seulement soit enseignée la Shoah mais aussi que beaucoup d'enfants viennent ici à Drancy".
(...)
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(ndlr : cette info sent un peu le réchauffé puisqu'elle date de la semaine dernière, mais elle montre bien où vont les priorités de ceux qui nous gouvernent...)

jeudi 20 septembre 2012

Contrôle d'identité: le projet de récépissé voué à l'abandon



Le projet de récépissé remis aux personnes faisant l'objet d'un contrôle d'identité, qu'avait défendu Jean-Marc Ayrault, semble désormais définitivement écarté, malgré les fortes attentes à gauche et dans les associations pour éviter les contrôles au faciès à répétition.
Manuel Valls, qui ne cachait pas son scepticisme depuis plusieurs mois, a enfoncé le clou mercredi. La mesure "serait beaucoup trop bureaucratique et lourde à gérer", a affirmé le ministre de l'Intérieur, devant les cadres de la police et de la gendarmerie qu'il réunissait à Paris.
"J'ai du respect pour la sincérité des promoteurs de la délivrance d'un récépissé à chaque contrôle d'identité", mais "il me semble très difficile de retenir leur proposition, en définitive peu développée à l'étranger", a-t-il argumenté. Il a fait valoir aussi les obstacles juridiques "en termes de traçabilité des déplacements et de constitution de nouveaux fichiers".
Une prise de position qui ressemble à une fin de non recevoir sur un sujet que le Premier ministre lui-même avait mis sur le devant de la scène le 1er juin.
"Il ne s'agit pas d'arrêter les contrôles d'identité, les policiers font leur travail", avait alors dit M. Ayrault. "Simplement on donne (aux personnes contrôlées) un reçu", avait-il souligné, précisant que la mesure était "en préparation" et que Manuel Valls y travaillait.
Réinterrogé mercredi sur RTL, le Premier ministre a cette fois éludé la question, rappelant avant tout que la fin du contrôle au faciès était un des engagements du candidat Hollande et qu'il serait tenu "comme tous les autres".
"Ce nécessaire contrôle d'identité il faut le pratiquer avec mesure", a aussi dit M. Ayrault, soulignant avoir demandé à M. Valls "un rapport sur les différentes modalités pour recréer de la confiance, éviter tout dérapage", "j'attends ses propositions et ensuite je prendrai ma décision".

"Repli"

Une demi mesure qui a déplu à plusieurs associations antiracistes ou militant pour la promotion de la diversité.
Pour Lanna Hollo, d'Open Society Foundation en France, abandonner cet "engagement très important" serait "un repli dans les droits fondamentaux".
Moins inquiet, le Collectif Stop contrôles au faciès a dit attendre les décisions du Premier ministre, prédisant un nouveau "recadrage" de Manuel Valls "comme en juin".
Depuis l'été, le ministre de l'Intérieur ne dissimulait pas son manque d'enthousiasme sur une mesure qui serait mal reçue par les syndicats de police.
L'Intérieur expliquait réfléchir à d'autres dispositifs pour tenir l'engagement, comme le retour sur les uniformes des policiers de numéros de matricule qui en avaient disparu en 1985. Une proposition répétée mercredi par Manuel Valls.
Le ministre avait également appelé ses troupes à bannir "le tutoiement" et les contrôles d'identité "abusivement répétés ou réalisés sans discernement".
Dans le 30e de ses "60 engagements pour la France", le candidat Hollande avait dit sa détermination à lutter "contre le délit de faciès dans les contrôles d'identité par une procédure respectueuse des citoyens". Il n'évoquait toutefois pas explicitement les récépissés.
A gauche certains insistent pourtant sur la nécessité de les expérimenter. Fin août Martine Aubry s'y était dite favorable pour sa ville de Lille. A Paris les élus Front de gauche ont exprimé mercredi le souhait d'une expérimentation dans la capitale.
Début 2012, l'ONG Human Rights Watch avait épinglé la France à propos de ces contrôles. Selon une étude réalisée en 2009 dans cinq lieux parisiens par l'Open Society Justice Initiative, émanation de la Fondation Soros, un Noir ou un Arabe ont respectivement 6 et 7,8 fois plus de chances d'être contrôlés qu'un Blanc.

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OGM : danger !


Des chercheurs français viennent de publier leurs travaux dans une revue scientifique américaine. Les résultats sont alarmants : les OGM seraient hautement toxiques et provoqueraient de nombreux cancers
Voici une étude qui devrait bousculer tous les débats sur les OGM. La très sérieuse revue de toxicologie Food and Chemical Toxicology publie les travaux de chercheurs français, menés par Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à Caen, sur la consommation alimentaire d'OGM. Le résultat de leur étude réalisée pendant deux ans dans le plus grand secret est saisissant : même à faible dose, l'ingestion de maïs OGM NK 603 se révèle lourdement toxique et bien souvent mortel pour les rats.
Les premières conclusions, publiées par Le Nouvel Observateur, surprennent même les scientifiques : "Après moins d'un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c'était une hécatombe parmi nos rats, dont je n'avais pas imaginé l'ampleur." Les rongeurs alimentés avec le maïs OGM, traité ou non au Roundup -l'herbicide de Monsanto-, ou qui ont consommé une eau contenant de faibles doses d'herbicide utilisé sur les champs OGM développent une multitude de pathologies à partir de quelques mois d'expérimentation. Les femelles sont touchées par d'impressionnantes tumeurs mammaires qui atteignent jusqu'à 25% de leur poids. Les mâles développent des anomalies sévères du foie et des reins avec une fréquence 2 à 5 fois plus importante que chez les animaux nourris sans OGM.
L'étude devrait faire grand bruit dans les prochains jours et prochaines semaines. Elle jette un pavé dans la mare dans le débat pro et anti-OGM. Les agences sanitaires et les grands groupes de semences transgéniques comme Monsanto devraient réagir avec force.
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Sarcelles : une grenade dans un supermarché casher


Un supermarché casher de Sarcelles (Val-d'Oise) a été la cible, mercredi à la mi-journée, d'une attaque par deux personnes avec une grenade "de faible puissance", qui a fait un blessé léger mais peu de dégâts, a-t-on appris de sources concordantes.
Quatre personnes ont été transportées à l'hôpital de Gonesse. L'une souffre de contusions au bras, les trois autres sont choquées, ont indiqué les pompiers.
Une source policière a évoqué une "grenade de faible puissance". La direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Versailles a été saisie de l'enquête. En milieu d'après-midi, aucun des agresseurs présumés n'avait été arrêté, a précisé la source.
"Une grenade à plâtre a fracassé la porte vitrée du magasin, ce n'était pas un engin inflammable" ou contenant des explosifs, a déclaré à l'AFP Marc Djeballi, responsable de la communauté juive de la ville, qui s'est rendu sur place. "Les dégâts sont mineurs", a-t-il ajouté.
"Il y a effectivement eu une attaque à l'intérieur d'un supermarché casher à Sarcelles à l'heure du déjeuner" avec "deux individus habillés en noir qui ont jeté un engin", avait auparavant annoncé à l'AFP le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier.
Pour l'heure, aucun lien ne peut être établi entre cette attaque et les tensions soulevées par le film islamophobe "Innocence of muslims" ou les caricatures du prophète Mahomet publiées mercredi par Charlie Hebdo.
Mais dans un communiqué, le Crif affirme redouter "que cette attaque ait un lien avec l'explosion de violence qui a suivi la diffusion du film contre l'Islam", et "estime que ceux qui continuent, contre toute vérité, à incriminer les juifs dans la réalisation de ce film, incitent à la haine dans notre pays".
"Beaucoup de gens viennent se réapprovisionner en vue de la fête de Kippour, qui tombe mercredi prochain", a pour sa part expliqué Moshé Cohen-Sabban, président des communautés juives du Val-d'Oise.
Selon lui, il n'y a pas de problèmes intercommunautaires particuliers en ce moment à Sarcelles, "malgré des problèmes d'incivilité". "Mais il y a un climat de fort antisémitisme à l'échelle nationale. Pour un oui ou pour un non, ça peut dégénérer", a-t-il expliqué.
Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre les actes antisémites (BNVCAA), a dit à l'AFP que les deux agresseurs, qui avaient le visage masqué, ont jeté une "grenade" dans le magasin, une "supérette".
Le président du Consistoire, Joël Mergui, a annoncé qu'il s'était rendu sur les lieux.
De nombreux cars de CRS étaient stationnés à l'entrée de la ville, à l'approche du commissariat, a constaté une journaliste de l'AFP.
Parfois surnommée la "petite Jérusalem", Sarcelles, commune populaire de 60.000 habitants située au nord de Paris, accueille une importante communauté juive, venue d'Afrique du Nord dans les années 1960.

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mercredi 19 septembre 2012

Comment la paléogénétique démontre l’existence des races


BREIZATAO (16/09/2012) Un article paru dans Le Monde en rubrique Sciences sous la plume du Dr Alexandre (chirurgien) souligne les nouveaux enjeux posés par la génétique. Plus précisément, le séquençage de l’ADN des hommes préhistoriques dans le cadre de la paléogénétique. D’ores et déjà, le mythe d’une humanité “homogène” ne tient plus : en effet, certaines populations sont issus d’assemblages entre Homo Sapiens et des espèces d’hommes moins évoluées, tels que Homo Erectus. L’article qui suit, écrit sur le ton de l’inquiétude, est édifiant : conscient de ce que les faits démontrent la fin d’une “humanité égale” et “unique”, le scientifique lance un appel désespéré aux utopistes égalitaristes et à leur vigilance politique contre les terribles vérités que soulignent la science contemporaine…
“Le séquençage de l’ADN ne concerne pas que les êtres vivants. Il est désormais possible de séquencer l’intégralité des chromosomes d’individus morts depuis bien longtemps et donc des espèces disparues. L’ADN se conserve près de cent mille ans à condition que l’environnement ne soit pas trop chaud et humide. A partir des quantités infimes d’ADN résiduel dans les squelettes, les généticiens peuvent reconstituer la totalité du génome grâce à la technique d’amplification qui permet de multiplier un grand nombre de fois les séquences. La paléogénétique, cette nouvelle science qui aurait semblé utopiste il y a seulement dix ans, clarifie à grande vitesse l’histoire de l’humanité.
Depuis cent mille ans, plusieurs espèces d’hommes ont disparu – Neandertal il y a moins de trente mille ans, Denisovan en Sibérie, l’homme de Flores en Indonésie. Le séquençage de Flores (Homo floresiensis) – homme de faible corpulence possédant un crâne (et donc un cerveau) très petit, vivant en Indonésie – a échoué à deux reprises tant l’ADN a été abîmé par le climat tropical de la zone de sépulture. Mais Neandertal et Denisovan ont été séquencés avec succès alors même que cette dernière espèce nous est connue uniquement par un fragment de phalange et deux molaires !
La comparaison des génomes de Neandertal, de Denisovan et de l’homme moderne éclaire d’un jour nouveau notre histoire. On sait aujourd’hui que certains humains (notamment les Mélanésiens modernes) ont hérité d’environ 6 % d’ADN de Denisovan lors du passage de leurs ancêtres en Asie. Ce mélange génétique ne se retrouve pas chez les Européens ou les Africains. On sait aussi qu’il y a eu un métissage des Eurasiens avec Neandertal, qui se serait produit lors de la sortie d’Homo sapiens d’Afrique, il y a environ soixante-quinze mille ans. Son ampleur reste à préciser parce que le premier séquençage réalisé n’est pas assez précis : la technique utilisée en 2010 est moins performante que celle mise au point en 2012 pour séquencer Denisovan.
Autrement dit, certains groupes d’hommes vivant aujourd’hui sur Terre sont issus du métissage, il y a quelques dizaines de milliers d’années, après leur sortie d’Afrique, d’hommes modernes et d’hommes archaïques. Grâce au séquençage des ossements présents dans les armoires des paléoanthropologues, il est probable que nous découvrirons de nombreux autres métissages, peut-être même avec des hommes encore plus archaïques – par exemple des Homo erectus.

Le séquençage des restes humains génère déjà des conflits politiques. Celui d’un Aborigène australien, par exemple, a été réalisé sans l’accord des représentants de ce peuple ; il a révélé que les Aborigènes constituaient un rameau particulier de l’espèce humaine. La conception – politiquement essentielle – d’une humanité unique est en train de voler en éclats. Plus préoccupant, certaines des séquences génétiques héritées du métissage avec des hommes archaïques concernent des gènes gouvernant l’organisation cérébrale et impliqués dans le fonctionnement des synapses neuronales. Le débat sur la notion de race, sur l’égalité entre elles, que l’on espérait à jamais enterré, pourrait resurgir. Les humanistes devront être vigilants et veiller à ce que ces troublantes découvertes paléogénétiques ne deviennent pas des arguments aux mains des idéologues racistes. »

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mardi 18 septembre 2012

Réédition : "Poitiers demain" de Philippe Randa...


Philippe Randa, conscient très jeune des menaces islamiste et immigrationniste, a écrit ce roman d’anticipation voilà près d’un quart de siècle… Poitiers demain connut un succès immédiat dans la mouvance nationale française et européenne et plusieurs éditions successives. Cette nouvelle réédition témoigne qu’il n’a rien perdu de son message prophétique et de l’espoir que place l’auteur dans la détermination des Européens à s’opposer aux dangers de l’islamisme radical et d’une immigration-colonisation qui, hélas, n’ont fait qu’empirer depuis quarante ans…

2032, ils reviennent…

Au XXIe siècle, la Troisième Guerre mondiale embrase la Terre. Les bombes d’abord, le Sida Foudroyant ensuite, ravagent le Monde en quelques mois.

En France, de petites communautés survivent, peureuses et désemparées dans un pays dévasté. Elles doivent se défendre contre les pillards, puis contre la menace du cheikh Akim qui veut conquérir l’ensemble du pays, réduisant en esclavage tous les « infidèles » qui lui résistent.

Un homme va alors rassembler une poignée d’Européens, de ceux qui veulent vivre libres sur leur terre et s’opposer à la formidable armée des envahisseurs. L’affrontement aura lieu à Poitiers en 2032 ! Bis repetita placent !

Poitiers demain est une épopée de la reconquête. Un hymne à l’Europe des Seigneurs de la guerre dont le héros emprunte ses traits aux chevaliers de le Table ronde. La Vouivre, mobilisée pour la bonne cause, entame une nouvelle carrière. Thor et Merlin font bon ménage avec les logiciels les plus perfectionnés. Quant aux Barbares, ils n’ont guère changé depuis la mort de Roland.

Poitiers demain de Philippe Randa est paru aux Éditions Dualpha, collection « Fictions populaires », 304 pages, 23 €.

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Pour commander

Derrière le droit de vote aux étrangers

75 députés, dans le journal Le monde, rappellent le président Hollande à l’une de ses promesses « le droit de vote des étrangers aux élections locales ». Ce thème provoquait dans les salles de meetings des applaudissements nourris, à chaque fois. Déjà, François Mitterrand l’avait promis mais avait reculé.
Une promesse politiquement périlleuse

Le vote des étrangers, même qu’aux élections locales, pose bien des problèmes, dont celui du lien historique entre le droit de vote et la « nationalité- citoyenneté ». Ce sujet est mobilisateur pour la droite et rompt le cordon sanitaire maintenu avec peine entre l’électorat Ump et celui du Fn.
A gauche même, il n’y a pas que des enthousiastes. Il y a un « courant Valls », modernisation du chevènementiste, qui est très important, peut-être de plus en plus important. Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, considère, lui, que le droit de vote des étrangers n'est pas «une revendication forte». Il redoute surtout une «jonction droite-extrême droite» sur ce sujet.
Enfin chez les immigrés eux même, le vote des étrangers est vécu comme un danger au niveau des représentations et influences communautaires.
(...)
Les sénateurs communistes ont réclamé un «examen rapide» du droit de vote des étrangers aux élections locales, jugeant que «rien ne peut plus faire obstacle» à son adoption au Parlement (...) Europe Ecologie-Les Verts (Eelv) a réaffirmé «son attachement à la citoyenneté de résidence et demande au gouvernement de tout mettre en œuvre pour que la loi constitutionnelle soit menée à terme avant l'été 2013». Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, a bien assuré lundi soir que l'engagement présidentiel serait «tenu». Il n'a pas précisé de calendrier.

Une revendication peut en cacher une autre

(...) On comprend mal la publication de cette pétition au lendemain d’une manifestation de salafistes à Paris composée en partie d’étrangers dont certains en situation irrégulière. C’est vraiment politiquement et médiatiquement un mauvais moment pour relancer la question du droit de vote des étrangers dont Manuel Valls a rappelé dans le même journal que ce n’était certes pas une priorité des français. Une erreur peut être, mais calculée surement.
En fait le but ne serait pas le droit de vote, mais la modification des conditions de naturalisation. Puisqu’on ne peut pas les faire voter en tant qu’étranger, faisons en des français. Cela perce déjà dans certains commentaires. Il faudrait naturaliser à tous bras et ainsi, les étrangers devenant français auraient le droit de vote et pas seulement aux élections locales. Quand on sait que François Hollande a obtenu 90 % du vote des français musulmans issus de l’immigration, on comprend que ce soit très intéressant au niveau électoral pour la gauche et notamment les extrêmes gauche, d’où les réticences socialistes.

On voit bien la manœuvre à courte vue électorale. On perçoit aussi ce que cela veut dire : une accélération vers une France plurielle où les français de souche serait de plus en plus minoritaires dans le paysage électoral notamment dans certaines zones urbaines.

Faire des étrangers des français pour contourner un droit de vote dont la majorité des français ne veut pas, et éviter par-dessus tout un référendum sur le sujet, c’est tout de même une démarche peu démocratique et totalement idéologique.

Source : Raoul Fougax



Soixante-quinze députés socialistes demandent à François Hollande de tenir «rapidement» sa promesse de campagne d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales.
Les voici :
Pouria Amirshahi (Français établis hors de France), Nathalie Appéré (Ille-et-Vilaine), Alexis Bachelay (Hauts-de-Seine), Serge Bardy (Maine-et-Loire), Philippe Baumel (Saône-et-Loire), Nicolas Bays (Pas-de-Calais), Karine Berger (Hautes-Alpes), Philippe Bies (Bas-Rhin), Gisèle Biémouret (Gers), Jean-Pierre Blazy (Val-d'Oise), Yves Blein (Rhône), Patrick Bloche (Paris), Isabelle Bruneau (Indre), Gwenegan Bui (Finistère), Jean-Claude Buisine (Somme), Colette Capdevielle (Pyrénées-Atlantique), Alain Calmette (Cantal), Christophe Caresche (Finistère), Nathalie Chabanne (Pyrénées-Atlantique), Marie-Anne Chapdelaine (Ille-et-Villaine), Valérie Corre (Loiret), Pascal Deguilhem (Dordogne), Sébastien Denaja (Hérault), Fanny Dombre-Coste (Hérault), Sandrine Doucet (Gironde), Jean-Pierre Dufau (Landes), Laurence Dumont (Calvados), Martine Faure (Gironde), Alain Fauré (Ariège), Mathias Fekl (Lot-et-Garonne), Richard Ferrand (Finistère), Geneviève Gaillard (Deux-Sèvres), Laurent Grandguillaume (Côte-d'Or), Estelle Grelier (Seine-Maritime), Edith Gueugneau (Saône-et-Loire), Jérôme Guedj (Essonne), Elisabeth Guigou (Seine-Saint-Denis), Razzy Hammadi (Seine-Saint-Denis), Mathieu Hanotin (Seine-Saint-Denis), Régis Juanico (Loire), Pierre-Yves Le Borgn' (Français établis hors de France), Dominique Lefebvre (Val-d'Oise), Axelle Lemaire (Français établis hors de France), Annick Lepetit (Paris), Arnaud Leroy, (Français établis hors de France), Audrey Linkenheld (Nord), Lucette Lousteau (Lot-et-Garonne), Marie-Lou Marcel (Aveyron), Jean-René Marsac (Ille-et-Vilaine), Martine Martinel (Haute-Garonne), Sandrine Mazetier (Paris), Patrick Menucci (Bouches-du-Rhône), Corinne Narassiguin, (Français établis hors de France), Philippe Noguès (Morbihan), Maud Olivier (Essonne), Christian Paul (Nièvre), Hervé Pellois (Morbihan), Elisabeth Pochon(Seine-Saint-Denis), Michel Pouzol (Essonne), Valérie Rabault (Tarn-et-Garonne), Dominique Raimbourg (Loire-Atlantique), Eduardo Rihan Cypel (Seine-et-Marne), Denys Robillard (Loir-et-Cher), Dolores Roque (Hérault), Gérard Sebaoun (Val-d'Oise), Julie Sommaruga (Hauts-de-Seine), Suzanne Tallard (Charente-Maritime), Thomas Thevenoud (Saône-et-Loire), Jean-Louis Touraine (Rhône), Cecile Untermaier (Saône-et-Loire), Jean-Jacques Urvoas (Finistère), JacquesValax (Tarn), Olivier Veran (Isère), Jean-Michel Villaumé (Haute-Saône).
Vous savez qui ils sont, nous ne les oublierons pas...

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lundi 17 septembre 2012

Australie: la police lâche les chiens contre les salafistes déchaînés


“Passée totalement sous silence par les médias français, la manifestation des islamistes à Sydney prenant pour prétexte le film sur la vie supposée de Mahomet, a été la plus violente dans le monde occidental.” Mais pendant que les forces de police australiennes se donnent les moyens de faire leur boulot c'est à dire maintenir l'ordre, en France, une fois de plus, les consignes du Ministère de l’Intérieur sont de “ne rien faire”, afin d’éviter “tout incident”, comme on a pu le voir samedi à Paris…
Effrayants ces salafistes qui, repoussés, reviennent encore et encore, hurlant des imprécations, les yeux vides comme ceux d'un mort-vivant (ça rappelle pas mal de films d'horreur d'ailleurs...)

vendredi 14 septembre 2012

On prend les mêmes et on recommence...


François Hollande a commandé jeudi un rapport sur "l'économie positive" à l'économiste et ancien conseiller de François Mitterrand Jacques Attali, qui présidait ce même jour un forum sur le sujet au Havre.

Jacques Attali avait déjà remis au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy deux rapports contenant des pistes pour améliorer le potentiel de croissance économique de la France, dont certaines mesures jugées trop "libérales" se sont heurtées à forte opposition et n'ont pas été mises en oeuvre.
"Ce que je souhaiterais, cher Jacques Attali, c'est que vous puissiez donner une traduction concrète à vos travaux, je serais preneur au nom de l'Etat que vous puissiez nous adresser un rapport sur ce que pourrait être l'économie positive et responsable", a déclaré le chef de l'Etat qui intervenait en duplex à ce forum.
François Hollande a indiqué qu'il aimerait que ce rapport lui soit remis lors du prochain forum consacré à l'économie positive l'année prochaine.

Selon son site internet, le forum visait entre autres à répondre à la question suivante: "Peut-on imaginer un nouveau paradigme: la naissance d'une économie positive et responsable?".

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(ndlr inutile de rappeler que l'universaliste convaincu qu'est Attali , issu d'une famille juive d'Algérie,se réjouit de ce qu'à travers la mondialisation, l'homme soit en train de devenir un nomade d'un nouveau genre, privé de ses racines et de son identité.)

Vendredi, le jour de Rivarol



mercredi 12 septembre 2012

Mauvaise journée pour les Ottomans

Charles V, duc de Lorraine, allié au roi de Pologne, Jean III Sobieski arrête les Turcs devant Vienne, lors de la bataille de Kahlenberg le 12 septembre 1683. C'est le troisième coup de frein mis à l'avance de l'Islam après Poitiers en 732 et la prise de Nicée le 26 juin 1097 devant Constantinople, à nouveau prise le 17 juillet 1203. Cette défaite décisive des Ottomans fut le point de départ d'une campagne militaire permit aux Habsbourg de mettre fin à la menace ottomane en Europe centrale.
Les Viennois racontent que les sapeurs turcs voulurent creuser une galerie sous les remparts de la ville, pour permettre de surprendre les défenseurs. Pour être plus discrets, ce travail se fit de nuit. Et croyant déboucher dans une rue, ils se trompèrent et arrivèrent directement dans l'atelier d'une boulangerie: les boulangers et les mitrons, au travail la nuit, repoussèrent les premiers soldats et donnèrent l'alerte, sauvant la ville de Vienne. En leur honneur, il fut accordé aux boulangers viennois le droit de réaliser une "viennoiserie" en forme de croissant. Et ce sont les soldats de Napoléon qui importèrent le croissant en France.

Eloge de Richard Millet

Le déchaînement mimétique contre Richard Millet fait de lui la vedette de la rentrée littéraire 2012, éclipsant une production romanesque souvent insipide. Cela faisait longtemps que les chacals n’avaient pas eu l’occasion d’élever un monument à leur vertu en dénonçant une victime.

À la différence sans doute des lyncheurs, j’ai lu les trois brefs ouvrages publiés simultanément par Richard Millet aux Éditions Pierre Guillaume de Roux. Un court roman, Intérieur avec deux femmes, où l’on retrouve le talent de l’auteur et sa façon très sensuelle et intériorisée de restituer les visages, les corps et les sentiments des femmes. Deux brefs essais accompagnent ce roman, De l’antiracisme comme terreur littéraire, une terreur dont Richard Millet peut parler en connaissance de cause. Enfin, Langue fantôme suivi de Éloge littéraire d’Anders Breivik. Personne ne s’est attardé sur la première partie (une déploration des maux de la langue française). Tout le monde s’est jeté sur les dix-huit pages du curieux Éloge littéraire d’un serial killer.

Personnellement, j’éprouve surtout de la perplexité devant le tueur d’Oslo. Anders Breivik est ce citoyen norvégien qui, le 22 juillet 2011, est passé à l’action armée en solitaire. Il a d’abord fait exploser une bombe au siège du gouvernement (8 morts), puis s’est livré au mitraillage d’un camp de vacances de jeunes travaillistes dans l’île d’Utoya (69 morts). Après s’être laissé arrêter, il a expliqué que son acte était destiné à protester contre l’islamisation de l’Europe. Curieuse protestation que de s’en prendre ainsi à de jeunes compatriotes innocents et sans défense. Un acte qui relève plus de la psychiatrie que de la politique. Mais ce n’est pas cette évidence qui a retenu Richard Millet. Sans approuver, on s’en doute le forfait de juillet 2011, il place celui-ci dans un registre provocateur inattendu : « C’est sur ces actes que je me pencherai, frappé par leur perfection formelle, donc, d’une certaine façon, et si tant est qu’on puisse les détacher de leur contexte politique, voire criminel, par leur dimension littéraire, la perfection, comme le Mal, ayant toujours peu ou prou à voir avec la littérature » (p. 103). Il me semble qu’en réalité, Richard Millet a vu dans cet acte de folie le symptôme d’une société en proie à une démence d’autodestruction. Mais aucun romancier n’avait eu la force intérieure et le talent de décrire avec ses mots l’ampleur du suicide européen dont l’immigration est le signe (1). Il a fallu qu’un dément agisse pour qu’un écrivain s’en saisisse. Voilà, selon moi, ce qu’a fait Richard Millet. Et, bien entendu, cet acte de courage intellectuel a aussitôt été perçu pour ce qu’il était : la dénonciation d’une société condamnée et de ceux qui en sont les complices à la façon de vers sur un cadavre en putréfaction.

Dominique Venner

Notes

1-Hormis Jean Raspail.
2-Richard Millet, Langue fantôme, suivi de Éloge littéraire d’Anders Breivik, Éditions Pierre-Guillaume de Roux.

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mardi 11 septembre 2012

Rencontre gauloises

Exoudun (Deux-Sèvres)



Taubira met la charrue avant les boeufs


Le texte dévoilé dans la presse par la ministre de la Justice n'est qu'un «préprojet», selon l'entourage de la ministre de la Famille...

Christiane Taubira aurait-elle encore une fois parlé trop vite? La ministre de la Justice, qui a détaillé dans La Croix le projet de loi permettant au couple d’homosexuels de se marier, d’adopter «dans les mêmes conditions que les hétérosexuels» mais ne prévoit pas d'élargir l'accès à la procréation médicalement assistée, a été recadrée par le ministère de la Famille.
L’entourage de Michel Delaunay a précisé à l’AFP qu’il ne s’agit que d’un «préprojet». «Nous sommes au début des auditions. On ne peut préjuger de leur contenu. Au terme de ces échanges, un projet sera soumis à l’arbitrage du président de la République et du Premier ministre», a-t-on expliqué. «Les premières auditions démontrent que des questions sont ouvertes, notamment quant au statut du tiers (beau-parent) ou encore à l'adoption pour les couples non mariés».
Il n’y a pas qu’au ministère de la Famille qu’on a été surpris de l’interview de Christiane Taubira: lundi soir, les associations homosexuelles s’étaient étonnées de voir le détail du projet de loi dévoilé dans la presse alors même qu’elles n’avaient pas encore été consultées.

Taubira récidiviste

Christiane Taubira avait expliqué que ce projet de loi allait «étendre aux personnes de même sexe les dispositions actuelles du mariage, de la filiation et de la parenté». «Nous ouvrirons donc l'adoption aux couples homosexuels et ce, dans un cadre identique à celui actuellement en vigueur», ajoute-t-elle. L'adoption pourra être individuelle ou conjointe. Ainsi, un homosexuel pourra adopter l'enfant biologique de son conjoint. Les conditions de l'adoption resteront les mêmes, l'obtention d'un agrément administratif suivi d'une décision judiciaire, a-t-elle précisé. La ministre de la Justice a confirmé par ailleurs que la procédure de «gestation pour autrui» - les «mères porteuses» - ne sera pas légalisée.

Ce n’est pas la première fois que Christiane Taubira prend quelques libertés avec ses collègues du gouvernement. En début de mandat, elle avait raillé le ministre de l’Intérieur Manuel Valls tandis que sa ministre déléguée de l’époque, Delphine Batho, sous sa tutelle, se plaignait de la manière dont elle était traitée. A tel point qu’après le remaniement post-législatives, François Hollande l’a exfiltrée à l’Ecologie. Elle avait également critiqué le principe des centres éducatifs fermés qui accueillent des jeunes délinquants, alors que François Hollande avait promis pendant la campagne d’en doubler le nombre.

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lundi 10 septembre 2012

Cécile Duflot distribue des terrains déjà vendus...

... ou quand une ministre fait la preuve de son incompétence :

"La liste des terrains de l'État et des établissements publics qui doivent être cédés aux collectivités locales va être "affinée" fin septembre, a annoncé vendredi la ministre du Logement Cécile Duflot, après la révélation que certains étaient déjà vendus. "Je suis étonnée que dans cette liste il y ait des terrains déjà vendus mais aussi qu'il manque d'autres projets où doivent être réalisées des opérations de (construction de) logements", a déclaré la ministre. Pour Cécile Duflot, "il peut y avoir des difficultés mais je vais m'employer à les lever avec les élus locaux en demandant aux préfets pour fin septembre une liste extrêmement fine".

Une liste, comprenant 930 terrains, avait été publiée mercredi lors de la présentation par Cécile Duflot du projet de loi, qui va être examiné par le Sénat à partir de mardi, permettant de céder plus facilement, "jusqu'à la gratuité", des terrains publics pour relancer la construction de logements sociaux et privés. Cette liste n'était plus disponible vendredi sur le site du ministère (www.territoires.gouv.fr). Cette loi vise à permettre la construction de 110 000 logements sociaux et privés d'ici 2016. Plusieurs maires d'Ile-de-France, sollicités par l'AFP, et celui du Havre (Seine-Maritime) ont affirmé que la liste de terrains publics comprend des biens qui ont déjà été vendus dans cette optique. "Ce qui est frappant, c'est qu'on nous propose de nous offrir des terrains que nous avons déjà négociés", s'amuse François de Mazières, le maire UMP de Versailles (Yvelines). Même remarque à Draveil (Essonne), où l'hôpital, dont l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est propriétaire, figure parmi les terrains cessibles.

Au Raincy (Seine-Saint-Denis), le maire UMP Éric Raoult a également relevé des incohérences sur le terrain proposé sur sa commune : "Ce terrain n'est plus libre. Les travaux ont commencé pour réaliser une résidence étudiante, des logements en accession à la propriété et des logements sociaux", commente l'élu. Deux des trois terrains promis par l'État à la ville du Havre sont déjà la propriété de cette collectivité, a affirmé jeudi son maire Édouard Philippe (UMP). "C'est avec beaucoup d'intérêt que j'aurais examiné les conditions de cession envisagées par l'État si deux de ces sites n'avaient déjà fait l'objet d'une acquisition par la ville l'an passé", écrit Édouard Philippe dans un courrier adressé à Cécile Duflot."

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vendredi 7 septembre 2012

Table Ronde Pictave : "l'individualisme"

Nous avons tenu, la semaine dernière, notre quatrième Table Ronde, à partir d'un article d'Eric Norholm consacré à « L'individualisme démocratique » paru dans le n°40 de la revue amie « Réfléchir & Agir ».
Très vite, il nous a paru que cet article , essentiellement consacré à Toqueville et sa conception de l'individualisme, était pour le moins réducteur puisqu'il ne faisait quasiment jamais référence au libéralisme qui pourtant, nous semblait bien être, curieusement accolé au concept de « liberté », à l'origine directe de l'individualisme contemporain.
Pour équilibrer la balance, nous avons donc ajouter deux textes qui nous ont paru fondamentaux pour la compréhension de cette notion souvent ambiguë. Le premier de Dominique Venner ( http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2009/07/14/individualisme-et-paganisme/), le second de Laurent Guyénot ( http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2009/07/12/christianisme-et-culte-des-ancetres/ ), pour arriver, au bout de trois heures de discussions à des conclusions étonnamment proches de celles de Guillaume Faye (« Pourquoi nous combattons ») :
« Cette notion est ambiguë. Car il existe un individualisme positif, celui des traditions hellénique, celtique et germanique, et un individualisme négatif (qui est l'exagération tragique du premier), celui de la mentalité bourgeoise, négatrice de la solidarité avec sa communauté ou son peuple. Il est partiellement issu des religions du salut individuel où l'homme atomisé est placé seul face à Dieu, sans intermédiaire.
L'individualisme positif, typiquement européen, est lié à la notion de liberté et de responsabilité et ne remet pas en cause le patriotisme et l'esprit de sacrifice. C'est l'individualisme des personnalités créatrices, des artistes et des aristocrates. L'individualisme négatif et passif de la société marchande et consumériste rime au contraire avec la massification et la domestication de l'individu isolé. C'est l'individualisme des masses conditionnées où les hommes ne sont plus que des atomes consommateurs, détachés de la communauté du peuple. Il est donc nécessaire de distinguer l'individualisme aristocratique de l'individualisme bourgeois. Ce dernier est narcissique et nihiliste, il est la porte ouverte à tous les esclavages, toutes les robotisations sous couvert de l'émancipation. En dépit de ses apparences et de ses simulacres, le socialisme de gauche comme la société marchande ont toujours flatté un individualisme de la déresponsabilité et de l'assistance, qui renie les solidarités et débouche sur des réflexes corporatistes et égoïstes.
L'individualisme contemporain suit le paradoxe suivant : il exalte le narcissisme individuel mais opprime à long terme l'individu en l'isolant de ses solidarités naturelles. L'individualisme est positif si, au sein de la communauté-du-peuple il sait mettre en valeur les personnalités créatrices. »

Vendredi, le jour de Rivarol



mercredi 5 septembre 2012

PS : Quel repris de justice Martine Aubry désignera-t-elle comme successeur ?

Martine Aubry, 62 ans, qui doit bientôt passer la main au poste de premier secrétaire du PS, va choisir cette semaine, après en avoir discuté avec Jean-Marc Ayrault, le nom du candidat à sa succession, qui devrait être soit Harlem Désir, soit Jean-Christophe Cambadélis.

Harlem Désir
De novembre 1986 à octobre 1987, il occupe la présidence de SOS Racisme tout en étant salarié par l’« Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » et il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel net de 8 900 francs. Cela lui vaut d’être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux.
Harlem Désir aurait également bénéficié d’une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu’il était président de SOS Racisme.

Jean-Christophe Cambadélis
- Affaire Agos
Poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Agos, société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés, car il avait bénéficié d’un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 qui lui a rapporté plus de 442 000 francs (67 382,466 €), Jean-Christophe Cambadélis fut condamné en janvier 2000 à 5 mois de prison avec sursis et 100 000 francs (15 244,902 €) d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.
- Affaire de la MNEF
Quand éclate l’affaire de la MNEF, les médias pointent du doigt les liens connus entre l’imprimerie Efic et le député socialiste. Les enquêtes concluront, en effet, sur un système de fausses factures mis en place notamment par l’intermédiaire de cette imprimerie3. Jean-Christophe Cambadélis sera condamné dans le cadre d’un autre volet de ce scandale.
Mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l’affaire de la MNEF, car soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein de la mutuelle étudiante MNEF entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d’une filiale de la MNEF, au titre d’une activité permanente de conseil: « De 1991 à 1993, c’est en qualité de «sociologue» que Jean-Christophe Cambadelis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la Mnef. Cambadelis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu’en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu’administrateur «chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités». » Seuls «trois documents manuscrits» auraient attesté du «travail» du député.
Le 2 juin 2006, reconnu « coupable de recel d’abus de confiance », il est condamné, à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF, par la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Cette peine n’est assortie d’aucune interdiction d’exercer un mandat politique.

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lundi 3 septembre 2012

CasaPound ? CasaPound !


Depuis quelques années déjà, les actions et les prises de positions de l’organisation politique italienne nourrissent les discussions de la mouvance nationaliste, patriote et identitaire française. Beaucoup tentent de comprendre le succès et l’attraction de CasaPound. Résolument novatrice, insolente et avant-gardiste, CasaPound étonne, questionne, intrigue, irrite, séduit.

Centre social, structure politique, révolte de la jeunesse, réseau de solidarité active, syndicat, mouvement artistique, sportif et culturel… CasaPound Italia est à la fois tout cela et bien plus. Mais surtout CasaPound vit et vit intensément. Au confluent du mouvement, du lobby, de la contre-société et de l’Ordre, tel un organisme en constante évolution, CasaPound Italia fait germer une nouvelle forme de militance, une forme profondément positive, une forme conquérante. Enracinée sur des principes intangibles, CasaPound a su se libérer des carcans réactionnaires réducteurs et sclérosants du « milieu », opérant par là une rupture salvatrice et créatrice, un dépassement vitaliste, affirmatif. Cette forme, nous l’appréhendons mais souvent sans comprendre ce qui structure CasaPound.

Il manquait à nos débats un outil de compréhension de l’essence du phénomène. C’est justement à cette tâche qu’Adriano Scianca s’est attelé en écrivant Riprendersi tutto (« Tout se réapproprier », nom de l’ouvrage en italien). Journaliste, diplômé en philosophie, à 32 ans Adriano est surtout un militant qui participe depuis ses débuts à l’aventure de CasaPound. Il en est d’ailleurs aujourd’hui le responsable culturel. Son travail d’écriture nous propose, sous la forme d’un abécédaire clair et didactique, une plongée philosophique et esthétique dans l’identité profonde de CasaPound : Action, Fascisme, Identité, Style, Nature, Femme… constituent quelques-unes des entrées de ce manifeste passionnant croisant vision du monde et données applicatives.

Cet ouvrage fondamental – tant par l’éclairage qu’il procure sur la méthode que par l’esprit de conquête qu’il véhicule – se devait d’être traduit pour tous ceux qui, en France, souhaitent nourrir leur réflexion et leur action aux sources de la révolution organique que porte CasaPound.

Les Editions du Rubicon vous proposent une exploration militante au cœur de la pensée non conforme des fils de la Tortue. Mais cette lecture ne peut constituer qu’un commencement car il faut tout se rapproprier ! Bon voyage.

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