vendredi 30 mars 2012

11 millions de pauvres en France


La pauvreté est en augmentation en France. Pourtant, les candidats à la présidentielle s'en précoccupent peu ou pas. Le sujet ne fait pas le « buzz » dans la campagne. Pourtant les chiffres le prouvent. Il faut s'inquiéter. Car selon un rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes), plus de 11 millions de Français sont touchés par la pauvreté ou l'exclusion.
Même si la France avait d'abord « plutôt bien résisté » à la crise 2008-2009, ses conséquences sont « lourdes, multiples et échelonnées dans le temps », souligne l'Observatoire national. En 2009 (dernière année disponible), 11,2 millions de personnes étaient touchées soit par la « pauvreté monétaire », soit par « des privations matérielles sévères » soit par une « très faible intensité de travail », trois critères définis et mesurés par la Commission européenne. Parmi elles, 700.000 personnes cumulaient les trois indicateurs. Si l'on considère les données de l'Insee, le taux de « pauvreté monétaire » 2009 retrouvait son niveau de 2000, à 13,5% de la population, après un "point bas à 12,6%" en 2004, rappelle le rapport. 8,2 millions de personnes vivaient ainsi en 2009 avec moins de 60% du niveau de vie médian, soit 954 euros.

La crise a accentué la pauvreté

L'Onpes insiste aussi sur « la grande pauvreté » (40% du revenu médian) dont la hausse est « lente et progressive (et) difficilement enrayée par notre système de protection sociale » : près de deux millions de personnes vivaient en 2009 avec moins de 640 euros par mois, soit 3,3% de la population. Un taux « en nette progression (depuis) 2005, et sensiblement plus élevé qu'au cours de la première partie de la décennie » (2,7% en 2000; 2,5% en 2004; 3,2% en 2005). Ce mouvement de remontée de la pauvreté, accentué par la crise de 2008, avait donc débuté dès le milieu des années 2000, « en lien, selon l'Onpes, avec la hausse généralisée des inégalités de revenus aux deux extrêmes de la distribution » des richesses.

L'Onpes attire l'attention sur des publics particulièrement vulnérables: les familles monoparentales (près de 30% de pauvres), les jeunes (22,5%) ou les femmes âgées (environ 15%).

source

Vendredi, le jour de Rivarol

jeudi 29 mars 2012

Les langues régionales mobilisent


Verra-t-on une « catena umana » étendue à toutes les régions de France ce 31 mars ? Une chose est en tout cas probable. Si les adeptes des langues régionales ne forment pas une chaîne humaine samedi, comme le demandent les Corses, notre pays va quand même résonner de multiples sonorités venues du tréfonds de ses terroirs et de ses populations enracinées...

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mercredi 28 mars 2012

Fêtes païennes des quatre saisons

Dédié à Jean Mabire, qui aurait dû participer à sa rédaction, ce livre est publié par un collectif d'auteurs, sous la direction de Pierre Vial, aux éditions de la Forêt en 2008. Il est conçu pour pour faire vivre notre plus longue mémoire, notre mémoire de païens.


"Le païen, c'est à dire l'homme enraciné, vit en fonction d'une conviction très simple quand on a conscience d'être un élément, parmi tant d'autres, au sein de l'univers, on comprend que l'équilibre et la sérénité, dans sa vie quotidienne, sont le fruit d'un respect des lois naturelles. Autrement dit, chacune et chacun doit s'insérer dans le cycle vital de la nature, rythmé par le déroulement des saisons.
Ce rythme saisonnier, éternel retour, est marqué par des fêtes ancestrales, traditionnelles, qui sont autant de rappels que, dans la vision païenne du monde, le sacré est sans cesse omniprésent dans la vie de tous les jours et doit être pris en compte, respecté et célébré.
Vous voulez savoir de quel très lointain passé surgissent les fêtes païennes des quatre saisons ? Quelles sont leur signification, leur histoire ? Vous voulez savoir comment, aujourd'hui, perpétuer ces fêtes, en respectant leur sens profond tout en les adaptant à notre temps ?
Cet ouvrage, abondamment illustré, est destiné à unir la connaissance historique et les conseils pratiques, pour faire vivre concrètement, dans le cadre familial et communautaire, l'héritage des ancêtres."

Textes inédits, nombreuses illustrations. 336 pages - 210 x 297 mm - 38 euros

Table des matières :
Pourquoi nos fêtes païennes ?
La préhistoire des fêtes saisonnières
Les Solstices d'été et d'hiver
Imbolc et Chandeleur
Carnaval
Fête de l'Amitié et de la Communauté
Fête de l'Empire
Ostara
Beltaine et le Mai
Lughnasadh
Fête de la moisson et du vin
Samhain
Et maintenant...
Annexes

Commande :
Les éditions de la Forêt
87 Montée des Grappilleurs
69380 Saint Jean des Vignes

Comprendre le judaïsme


Tout le monde entend parler des juifs, mais bien peu de gens les connaissent vraiment. Qui sont-ils ? En quoi se distinguent-ils du reste de la population ?

Ces questions sont d’autant plus importantes que le peuple juif joue un rôle central dans l’évolution de l’humanité. On cite souvent Marx, Freud et Einstein, qui ont personnifié un temps le génie du judaïsme.
Aujourd’hui, l’apport des juifs à la culture mondiale est d’une richesse extraordinaire. Leur amour de la paix, de l’égalité et de la tolérance, leur combat inlassable pour les droits de l’homme, font d’eux les meilleurs défenseurs de l’idéal démocratique. Alors comment expliquer l’antisémitisme ?

Ce petit livre est une synthèse des six livres d’Hervé Ryssen parus sur le sujet et publiés entre 2005 et 2010. Ils sont indispensables pour comprendre le monde contemporain.

Format poche (10,5 x 15 cm). 144 pages, 8 € + 2 € de port. Chèque à l'ordre de LALIN, 14 rue Brossolette, 92300 Levallois (ce n'est qu'une boîte aux lettres).



Table des matières

I. L’identité juive
Parfaitement intégrés
Assimilation ou dissimulation ?
La solidarité juive
Une communauté fermée sur elle-même
La mission des juifs
Les droits de l’homme
Les juifs et l’humanité
L’Esperanto
II. La propagande cosmopolite
L’apologie du métissage et de la société plurielle
La culpabilisation des Blancs
Détruire les élites locales
L’antichristianisme
Les Noirs vont sauver l’humanité
Les races n’existent pas
Vous ne voyez rien !
III. Le nouvel ordre mondial
La finance au service de la démocratie
Guerre à l’islam
Les guerres libératrices
IV. Les traumatismes de l’histoire
Le traumatisme de la shoah
Le monde entier est coupable
L’esprit de vengeance
Le communisme sous Lénine
Le communisme sous Staline
Mai 1968
V. L’antisémitisme
Un phénomène inexplicable
La théorie du bouc émissaire
Nier les évidences
Inverser la réalité
Les bienfaits des juifs
La jalousie des antisémites
Toujours innocents
L’antisémitisme : une maladie
La folie des hommes
L’inversion accusatoire
La haine de l’humanité
VI. La mafia
Trafic mondial d’ecstasy : 100% kasher
Les grandes escroqueries
Le proxénétisme international
Le trafic d’organes
VII. La destruction de la famille traditionnelle
L’apologie de l’homosexualité
Travestis et transsexuels
Le féminisme
La destruction du patriarcat
VIII. Psychopathologie de “l’antisémitisme”
Violeurs et désaxés
Pédocriminalité
IX. La psychanalyse enfin expliquée
Le mythe du complexe d’Œdipe
X. La secte hystérique
Besoin d’amour
L’art juif
La prison juive
Les symptômes de folie
Le juif suicidaire

Avec quelques références inédites, et surprenantes !

lundi 26 mars 2012

Du bon usage du terrorisme



L’article qui suit a été publié, dans sa version originelle, dans le n°27 de Terre&Peuple
Magazine, Equinoxe de Printemps 2006. Les récents événements survenus ce mois de mars 2012 dans la région toulousaine nous ont conduits à le reprendre, assortis de quelques nouvelles notes et d’une postface
.

Du bon usage du terrorisme...

Le terrorisme, parce qu’il frappe des civils non préparés à la guerre, est en rupture avec la conception européenne traditionnelle de la guerre et doit être condamné au même titre que toutes les stratégies de guerre totale qui visent explicitement les civils pour mettre les états ennemis à genoux. Il peut y avoir une certaine ironie de l’histoire à voir les Etats-Unis d’Amérique, qui n’ont jamais hésité à pratiquer la guerre totale contre les populations civiles ennemies avec la meilleure bonne conscience du monde (depuis le génocide contre les Amérindiens jusqu’à la misère sanitaire provoquée en Irak dans les années 1991 – 2003, en passant par les bombardements nucléaires sur les villes japonaises ou le napalm sur les populations civiles vietnamiennes), crier au scandale inadmissible quand leur propre population se trouve frappée par le terrorisme. Mais le fait est que le terrorisme est inadmissible et que la lutte contre ce phénomène est légitime.
Cependant, lorsque l’on observe les stratégies antiterroristes à l’œuvre dans les pays de l’Occident américanocentré depuis le 11 septembre 2001, plusieurs faits sont frappants...

lire la suite et télécharger le document : fichier pdf: Démocratie et antiterrorisme.pdf

jeudi 22 mars 2012

Table Ronde Pictave


La prochaine Table Ronde Pictave se tiendra le vendredi 20 avril 2012, à Poitiers (86). Nous y ferons l'analyse et le commentaire de l'article d'Alain de Benoist « Jean-Claude Michéa : le socialisme contre la gauche ! », dans la revue Eléments (janvier-mars 2012 n°142).
Nous orientons cette fois ci le débat autour deux pistes de réflexion :

- Comment peut-on voir aujourd'hui l'abandon des classes populaires par le socialisme et la gauche en général ?

- Avons-nous les moyens de construire un argumentaire pour montrer que nous, identitaires, pouvons prendre la place que la gauche prétend avoir mais qu’elle a depuis longtemps déserté ? Quels seraient alors nos moyens d’action ?


SALE TEMPS POUR LES HYENES !

Depuis la tuerie de l’école juive, la curée allait bon train. Au mépris de toute prudence, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, le patron de la LICRA, Alain Jakubowicz, celui du CRIF, Richard Prasquier, celui de SOS Racisme, Dominique Sopo, comme les dirigeants et les médias d’Israël, des politiques comme Jean-Luc Mélenchon, et la plupart des journalistes et chroniqueurs qui comptent, tout ce joli petit monde s’était engouffré dans la voie qui leur allait si bien : celle du retour de la bête immonde et des heures les plus sombres de l’histoire de France.

Pensez ! Un « tireur fou » éligible au grade de membre d’honneur de la SS pour oser abattre à bout portant des enfants juifs innocents. Et, en plus d’être antisémite, il était raciste puisqu’il avait tué des militaires d’origine maghrébine et antillaise. Son profil était tout trouvé. Et cela tombait bien : trois parachutistes, blancs et de souche, avaient été exclus du 17ème RGP pour s’être déguisés en nazillons un soir de Mardi Gras trop arrosé.

On imaginait déjà, les yeux embués par l’émotion, le grand défilé républicain qui aurait réuni, de Bastille à République, ou de la Concorde à l’Etoile, des centaines de milliers de manifestants qui auraient marché, au péril de leur vie, pour dénoncer la montée du fascisme. On y aurait vu toutes les organisations qui nous maintiennent dans la vigilance : SOS Racisme, la LICRA, l’UEJF, le MRAP… On y aurait rencontré tout l’éventail de la politique française, de Bayrou à Mélenchon, en passant par Copélovici, Moscovici et Cohn-Bendit.

Tous ces braves gens auraient susurré à l’oreille de Sarkozy et Guéant qu’il fallait interdire le Front National, dissoudre tous les mouvements « d’extrême-droite » et embastiller leurs dirigeants. Et même si on n’allait pas jusque là, c’en était fini des espoirs de Marine Le Pen. La plupart de ses électeurs l’auraient abandonnée pour reporter leurs voix sur le « Père de la Nation » de l’Elysée. En quelque sorte, « Carpentras II, le Retour ! ».

Patatras ! Le tueur fou – sans doute pas si fou que cela –, Mohammed Merah, est un Français d’origine algérienne qui s’est formé dans les camps du Pakistan. Ce djihadiste a donc tué des enfants juifs pour venger les enfants palestiniens. Et s’il a tué des parachutistes, ce n’est pas parce qu’ils étaient antillais ou maghrébins, mais pour punir la France de combattre en Afghanistan (il faut rappeler que 20 à 30% des effectifs de l’Armée, y compris dans les troupes d’élite, sont d’origine immigrée : ce n’était pas du racisme, mais une coïncidence).

Qu’est-ce qui menace la France ? Le retour de la bête immonde ou plutôt une immigration sans frein qui sévit depuis un demi-siècle et détruit peu à peu notre pays ? Une immigration dont les rejetons, nouveaux damnés de la Terre, sombrent dans un islam fanatique et le djihad mortifère qui en découle logiquement.
Nous avons été montrés du doigt comme des "mauvais Français", nostalgiques d'on ne sait quoi, racistes, antisémites et tout le tintoin. Ennemis de la communauté française qui est faite de diversité et d'enrichissement ethnoculturel. C'était probablement l'un des nôtres qui avait assassiné des maghrébins et des juifs, au nom d'une idéologie épouvantable.
Parlons du tueur : un Français issu de l'immigration. Ce qu'on appelle "une chance pour la France", comme des millions d'autres qui nous pourrissent la vie.
Mais parlons aussi des victimes. Elles sont tellement françaises qu'elles seront enterrées en Israël, ce dont personne ne s'étonne. Qu'est-ce qu'elle a la France ? Elle n'est pas assez bien pour eux ? Alors qu'ils partent tous, les vivants et les morts, et rejoignent la terre d'Israël qu'ils aiment tant !
Alain CAGNAT

BOBARDS D’OR 2012 et lancement de l’Observatoire des journalistes



Après une sélection effectuée par 5 000 internautes, les 250 invités de Polémia ont désigné les meilleurs désinformateurs, lors d’une cérémonie satirique organisée à Paris le mardi 20 mars.

Cette cérémonie a également été suivie par plusieurs milliers d’internautes grâce notamment aux sites Polémia, Fdesouche, Novopress, Nouvelles de France Europaradio, National Hebdo et Contre-Info qui l’ont diffusée intégralement.

Le public a élu :

· Télévision : Rémy Pflimlin (président de France-Télévision) pour la mise en valeur d’une fiction mensongère sur Toussaint Louverture ; un film dont le présupposé idéologique était, selon le réalisateur, de « tordre le cou à la vérité historique au nom de la vraisemblance idéologique ».

· Presse écrite : Le Parisien qui a illustré en Une la manifestation anti-Poutine avec une photo d’une manifestation… pro-Poutine.

· Radio : Eric le Boucher (Europe 1) pour ses propos affirmant que l’immigration est un facteur de croissance qui élève les salaires des Français.

· Bobards de guerre : l’AFP, cette sacro-sainte agence de presse, suivie par tous ses confrères, qui n’a pas hésité à reprendre sans aucune vérification l’affirmation selon laquelle Kadhafi distribuait du Viagra à ses troupes pour qu’elles soient en mesure de violer les populations civiles.

Une Brosse d’Or a été attribuée à Alain Duhamel pour l’ensemble de son œuvre, consacrée à servir le Système et le politiquement correct.


Lors de la cérémonie de clôture, Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, a annoncé la création d’un Observatoire des journalistes et des médias.

Il a posé une question simple : les journalistes sont censés nous informer mais qui nous informe sur eux ?

Bien sûr, les journalistes ont le droit d’avoir des engagements personnels, idéologiques ou politiques. Mais leurs lecteurs, leurs auditeurs et leurs spectateurs ont le droit de les connaître.

Les médias se doivent d’être transparents. Polémia se propose donc d’assurer la traçabilité politique et idéologique des journalistes. L’Observatoire des journalistes et des médias prendra la forme d’un site internet participatif, lancé courant mai 2012.

mardi 20 mars 2012

Ethnopolitique



Mot composé à partir de racines grecques : ethnos (peuple, communauté du peuple) et polis (la cité – l’état) ou politikê (science du gouvernement des états).
La notion est évoquée pour la première fois par Pierre Vial dans l’éditorial du n° 30 (Solstice d’Hiver 2006) de la revue Terre & Peuple.

La réflexion sur l’ethnopolitique part du constat que le politique et toutes les dimensions qui lui sont liées (la culture, le social, l’économie et la géopolitique) sont en grande partie conditionnés ou déterminés par les questions ethniques. Ce constat, bien que partant d’une réalité historique indéniable, n’est pas jugé recevable aujourd’hui par les universitaires en sciences humaines, sociales et politiques du fait de l’hégémonie dans les Universités des idéologies qui nient la réalité ou l’importance du fait ethnique dans la construction des réalités sociales. En effet, le marxisme qui a longtemps régné sans partage dans les sciences humaines et sociales au sein de l’université française, comme le démocratisme libéral qui est en train de lui succéder, ont su si bien imprégner les consciences des chercheurs que les seuls déterminants dignes d’intérêt sont les déterminants économiques et sociaux, parfois élargis à leurs superstructures culturelles.
Le processus contemporain de mondialisation en lançant de grandes migrations humaines à l’assaut de l’Europe en provenance d’Afrique et d’Asie conduit cependant les intellectuels non dogmatiques à remettre les questions ethniques au cœur des analyses historiques et politiques. Naturellement, cette démarche ne préjuge en rien de la qualité intrinsèque de chaque ethnie. Elle postule seulement la normalité de leurs différences réciproques et le caractère problématique de leur conciliation dans un même espace politique.
La notion d’ethnopolitique, qui vise à se construire en concept de sciences humaines, sociales et politiques, est au centre de ce nouveau champ de recherche.
L’analyse ethnopolitique se développe sur plusieurs champs disciplinaires. En histoire, elle vise l’étude des impacts géopolitiques, politiques, culturels, économiques et sociaux des grandes migrations humaines, tant dans leurs zones de départ que dans leurs zones d’arrivée. Elle suppose bien entendu l’étude préalable des caractéristiques anthropologiques et culturelles des ethnies en cause. En sociologie, elle vise à réintroduire le facteur ethnique dans l’étude générale des relations sociales afin de mieux comprendre la base de certains conflits religieux ou culturels, notamment dans le cadre des sociétés multiethniques contemporaines. En sciences politiques, en partant du constat d’Aristote (La Politique, V, 11) « qu’est facteur de sédition l’absence de communauté ethnique », elle vise à mieux comprendre la crise du politique dans les sociétés modernes devenues de facto multiethniques en montrant l’impact du facteur ethnique sur les sentiments d’appartenance et de solidarité politique et donc sur la cohésion des états.

lundi 19 mars 2012

Ce jour là...

Le 19 mars 1908, Marc Augier naît à Bordeaux. On pourrait le considérer comme un homme de gauche puisqu’en 1935 il participe activement au Mouvement des Auberges de Jeunesse et il est attaché au cabinet de Léo Lagrange durant le Front Populaire. Délégué au Congrès mondial de la jeunesse en 1937, il se rapproche des mouvements de jeunesse fasciste et nationale-socialiste, séduit par le livre d’Alphonse de Chateaubriant, « La gerbe des Forces ». Ancien combattant du front de l’Est, puis instructeur des troupes de montagne de Peron en Argentine, il se fera connaître comme écrivain ou comme chante des Patries charnelles et comme « Grand Eveilleur » sous le nom de saint-Loup.

Dossier très complet : http://vouloir.hautetfort.com/archive/2012/02/14/saint-loup.html

dimanche 18 mars 2012

Petit lexique du partisan européen


Le Petit Lexique du partisan européen (Eurograf, Esneux-lez-Liège, 1985) est une modeste brochure rassemblant 62 entrées parues dans les premiers numéros de Vouloir. Cette initiative éditoriale offrait ainsi une première et rapide approche de la contre-offensive idéologique qu'entendait remplir la toute récente amicale paneuropéenne E.R.O.E. Il s'agissait de poser des jalons en tenant compte des changements historiques du vieux-continent, et ce non pour baliser de manière dogmatique un idéal abstrait mais pour défricher des pistes de réflexion, et par là tenir compte de la marge de manœuvre permettant d'actualiser une volonté de destin pour notre Europe. Ni manifeste ni exposé doctrinal sous forme d'abécédaire, mais soucieux de présenter une démarche cohérente, ce lexique “à la hussarde” entendait bel et bien sonner la charge. Petit bréviaire tactique donc, délibérement non exempt de parti-pris qui ne renvoient pas seulement à la stratégie intempestive néo-droitière très prégnante dans son traitement des thèmes mais aussi à des débats, polémiques ou enjeux ressortant du contexte d'alors, il nous a parfois contraint pour rester dans une visée pédagogique à quelques légers remaniements sur cette page. Ce lexique n'en constitue pas moins un point de départ, un élan à parcourir, nullement un aboutissement : les liens internes suffiront à témoigner de la maturation des travaux de recherche attentifs aux réalités à assumer et à relever. Mais n'est-ce point le propre du partisan que d'être mobile sur la ligne de front qu'il a intériorisée, celle contre son époque ?

http://vouloir.hautetfort.com/archive/2010/12/24/lexique.html

Nota bene : une version fac-similé (éditée par ARS, Nantes) est disponible sur Librad (6 €). Par ailleurs une version refondue a été proposée par G. Faye dans : Pourquoi nous combattons, manifeste de la résistance européenne, L'Æncre, 2001.

Ce jour là...

Le 18 mars 1978, le nationaliste-révolutionnaire François Duprat meurt dans l’explosion de sa voiture piégée.

« Nous sommes le 18 mars 1978. En France, ce samedi est la veille du second tour d’élections législatives. La gauche a une possibilité de l’emporter. Sur les hauteurs du village du Trait, non loin de Rouen, l’enseignant d’histoire-géographie François Duprat s’apprête à aller faire cours au collège Victor-Hugo. Laurence, son épouse, sort leur Citroën GS bleue du garage, situé à l’arrière de la maison à colombage. L’issue donne sur une rue parallèle à celle de la façade, située 3, rue Achille-Dupuich, une voie baptisée du nom d’un ancien maire du bourg. Comme à l’accoutumée, c’est elle qui le dépose à son travail car il est trop myope pour conduire. Traditionnellement leur véhicule marque une première pause à la Poste. Laurence Duprat fait l’aller-retour pendant qu’il attend dans la voiture. Le professeur du collège de Caudebec-en-Caux envoie et reçoit en permanence journaux et paquets. Il fait de la politique. Il est le numéro deux, tendanciellement le numéro un bis, d’un parti encore méconnu, le Front national. A 8 h.40, sur le chemin départemental 982, sous un ciel sec, les Duprat ont parcouru quatre kilomètres cinq cents depuis leur domicile. Leur véhicule se transforme en boule de feu. La bombe placée sous le siège du passager propulse la voiture à une trentaine de mètres de la route. Des débris de l’automobile sont projetés à une centaine de mètres. Des tracts frappés d’une croix celtique couvrent le périmètre. François Duprat est déchiqueté sur le coup. L’état de son épouse va réclamer des heures d’intervention aux médecins. »

Nicolas Lebourg-Joseph Beauregard, François Duprat. Denoël Impacts.

vendredi 16 mars 2012

Vendredi, le jour de Rivarol

Pourquoi Internet tue nos entreprises et nos emplois !

Tout simplement parce que ceux qui nous gouvernent nous imposent encore une fois, une concurrence déloyale...

Amazon, Ebay, ou google ne déclarent pas leurs résultats en france, et ne sont donc pas imposés comme le sont les entreprises francaises, à 33 % d'impot sur les sociétés !!!
C'est l'un des secrets les moins bien gardés du Net. Les leaders du commerce en ligne se jouent des réglementations fiscales et déclarent à Bercy des résultats miséreux.
Google réalise en France un chiffre d'affaires de 800 millions d'euros mais le fisc n'en retrouverait que 40 malheureux millions sur ses déclarations de TVA... Amazon vend pour 930 millions d'euros de marchandises aux habitants de l'Hexagone mais parvient à en dissimuler l'essentiel (97% !)... eBay aurait acquitté 33 euros d'impôt sur les sociétés en 2008 et Amazon rien du tout.
Ces connards qui nous dirigent vont nous faire crever si on ne les balaye pas... Et si ce n'est pas nous, ce sont nos enfants qu'ils feront crever !

suite

jeudi 15 mars 2012

Entre les banques et le gaëlique, l'Irlande doit choisir

À cause de l’austérité budgétaire, le dispositif public de soutien à la langue irlandaise se trouve menacé. Il ne représente pourtant qu’une goutte d’eau par rapport aux sommes engagées pour renflouer les banques.

Les temps sont durs pour l’Irlande. Le pays est engagé dans un effort colossal pour rétablir ses comptes publics et échapper au sort de la Grèce. Son déficit budgétaire, qui avait dépassé le niveau hallucinant de 31 % du PIB en 2010, devrait revenir à 8,6 % en 2012 et 3 % en 2015. Pour cela, le gouvernement d’alliance Fine Gael-Travaillistes a pris des mesures drastiques : augmentation de la TVA à 23 %, réduction de 13 % des effectifs de fonctionnaires, baisse de 14 % des salaires du secteur public, etc.

L’Irlande sauve les banques plutôt que le gaélique

Poor Molly Malone, crying "Banksters and financials, alive, alive-oh!"

Dans le catalogue des mesures d’économie, l’une inquiète les défenseurs de la langue irlandaise. Le Foras na Gaeilge, financeur de l’enseignement du gaélique depuis 1999, annonce une révision de ses modalités de subvention qui aboutirait à la disparition de dix-neuf institutions(1). Une pétition en ligne a été lancée afin de réclamer des financements pérennes pour l’enseignement du gaélique.

Il est bon de rappeler que la situation financière catastrophique du pays est largement due au sauvetage de son système financier. Pour nationaliser et renflouer ses banques, l’Irlande a dépensé pas moins de 70 milliards d’euros, soit 55 % de son PIB. Le budget accordé au Foras na Gaeilge ne dépassait pas 20,6 millions d’euros en 2010.

(1) Altram, An tÁisaonad, An tOireachtas, Comhaltas Uladh, Comhar na Múinteoirí Gaeilge, Comhdháil Náisiúnta na Gaeilge, Comhlachas Náisiúnta Drámaíochta, Comhluadar, Conradh na Gaeilge, Cumann na bhFiann, Forbairt Feirste, Forbairt Naíonraí Teoranta, Gael Linn, Gaelscoileanna Teo., Glór na nGael, Iontaobhas Ultach, Pobal, Raidió Fáilte, Raidió na Life.

Photo : Statue de Molly Malone à Dublin. Molly Malone est l’héroïne de la chanson traditionnelle qui est l’hymne officieux de la ville de Dublin. Crédit photo : FrancisTyers, licence CC.

source

Ce jour là...


15 mars 1945 : « un mandat d'amener ayant été décerné contre lui, Pierre Drieu La Rochelle avale trois tubes de gardénal et arrache le tuyau de gaz (il meurt officiellement le 16 au matin). Il laisse un petit mot pour sa fidèle cuisinière-gouvernante : « Gabrielle, laissez moi dormir, cette fois ». Le 14 mars, dans « Récit secret » qui constitue son testament politique, il s'imagine devant ses juges à qui il s'adresse en ces termes : « Soyez fidèles à l'orgueil de la Résistance, comme je suis fidèle à l'orgueil de la Collaboration. Ne trichez pas plus que je ne triche. Condamnez moi à la peine capitale. » Et « Nous avons joué, j'ai perdu. Je réclame la mort. » Les épurateurs n'auront pas tant de dignité. »

(Emmanuel Ratier et Patrick Parment, Éphémérides nationalistes. Faits & Documents.)

mercredi 14 mars 2012

Le Qatar a pris 2% du capital de Total



L’émirat du Qatar a pris discrètement depuis l’été 2% du capital du groupe pétrolier Total, première société française par la valorisation boursière, dont il figure désormais parmi les principaux actionnaires, affirme le quotidien économique Les Échos de mercredi 14 mars. Interrogé par l’AFP, Total a refusé de commenter cette information.

Le Qatar figure désormais parmi les principaux actionnaires de Total, derrière les salariés et le milliardaire belge Albert Frère, et à égalité avec le fonds chinois State Administration of Foreign Exchange (Safe), présent au capital du groupe pétrolier depuis 2008. Le cinquième actionnaire est la Compagnie nationale à portefeuille (CNP), une holding du groupe Frère.

Cet investissement est une nouvelle preuve de l’intérêt du riche émirat gazier du Qatar pour la France, après son rachat en deux temps de la totalité du club de football Paris Saint-Germain, la reprise des palaces cannois Carlton et parisien Royal Monceau et la razzia sur les droits télévisés de Ligue 1 menée par sa chaîne de télévision Al-Jazira Sports. Dans l’industrie, il possède déjà 5,6% du constructeur Vinci et 5% du groupe de services aux collectivités Veolia Environnement. Il est aussi devenu récemment le premier actionnaire du groupe Lagardère, avec 10,1% du capital. Lagardère lui-même détient 7,5% du groupe européen d’aéronautique et de défense EADS.


Source

Pierre Schoendoerffer est mort ...


« Né en 1928, écrivain et cinéaste soldat, peintre inspiré par la gloire militaire, analyste rigoureux de l'honneur et des valeurs du métier des armes comme de la camaraderie des combats, Pierre Schoendoerffer n'en oublie pas pour autant que ses personnages ne sont pas de purs acteurs de tragédies mais ont les pieds dans la boue et connaissent la nostalgie amère » (Encyclopédia Universalis). Il est mort tôt ce matin à l'âge de 83 ans, des suites d'une opération à l'hôpital Percy à Clamart.

In mémoriam

Filmographie

Réalisateur

Œuvre écrite

Romans

Beaux livres

  • Dien Bien Phu 1954/1992, De la bataille au film, Editions Fixot-Lincoln, 1992
  • Préface de Pierre Schœndœrffer pour l'album La Guerre d'Indochine de Patrick Buisson, Editions Albin Michel, 2009

lundi 12 mars 2012

Les petites phrases ...



Mélanchon a la mémoire courte (et sélective !)

Dans l'émission "C politique" sur France 5, Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que Jean-Marie Le Pen avait "du sang jusqu'aux coudes", "le sang d'un tortureur" pendant la guerre d'Algérie.

Très fort pour quelqu'un qui a des accointances étroites avec un parti dont la doctrine a directement provoqué à travers le monde la mort de 100 000 000 (CENT MILLIONS ! ) de personnes...

En revanche, pour ce qui est de la torture en Algérie, et si on se demandait, non pas combien de victimes elle a faites mais bien plutôt combien de centaines ou peut-être milliers de morts elle a évités ?

C'est le même Mélanchon qui avait claironné que sa première visite, s'il était élu, serait pour l'Algérie... (sans commentaire ...)

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Hollande, raciophobe !

Toujours au chapitre des conneries électoralistes Hollande a déclaré dans une envolée qui se voulait virile « il n'y a pas de place dans la République pour la race. Et c'est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot race de notre Constitution. »

A quoi répond superbement Guillaume Faye (« Pourquoi nous combattons »), « pour des raisons strictement dogmatiques, la pensée unique nie l'existence même des races (avec le pseudo-argument que les diversités génétiques individuelles sont plus importantes que les différences entre groupe raciaux) et pourtant elle prétend juridiquement combattre le « racisme », aussi diabolisé que le libertinage du temps du puritanisme victorien. Comment peut-on condamner un sentiment qui porte sur un objet supposé inexistant ? Comment peut-il y avoir de « racisme » puisque les races sont supposées ne pas exister ?

L'antiracisme, viatique indispensable des bien-pensants est en réalité de la xénophilie (valorisation de l'étranger) et de la raciophobie (…). Se déclarer « anti-raciste » et dénoncer le racisme est aujourd'hui chez les idéologues, les artistes, les politiciens ou les journalistes un passeport de bienséance indispensable, à gauche comme à droite, aussi nécessaire que de se proclamer « bon musulman » en Arabie Saoudite. »

Les stèles gallo-romaines de Saint-Ambroix (Cher)


Gérard Coulon, spécialiste de la civilisation Gallo-Romaine, donnera jeudi 15 mars à Chatellerault (86), à 16 h. salle du Verger (avenue du maréchal Leclerc) une conférence à l'Université du temps libre sur le thème « Les stèles gallo-romaines de Saint-Ambroix (Cher). Histoire mouvementée d'une découverte exceptionnelle ». En collaboration avec Simone Deyts, professeur à l'Université de Bourgogne à Dijon et spécialiste de la sculpture gallo-romaine, Gérard Coulon a participé à l'étude scientifique des 41 stèles funéraires de très jolie marque en calcaire des IIe et IIIe siècles qui ont été retrouvées au début du XXe siècle. Elles sont aujourd'hui dispersées dans les musées de Bourges, Chateauroux et Saint-Germain-en-Laye.

(merci pour l'info)

dimanche 11 mars 2012

Ce jour là...


Jean-Marie Bastien-Thiry, né le 19 octobre 1927 , ingénieur militaire, lieutenant-colonel de l'armée de l'air, est fusillé le 11 mars 1963 au fort d'Ivry pour avoir organisé et dirigé l'attentat du Petit-Clamart contre le président parjure de la république, Charles de Gaulle.

in mémoriam

samedi 10 mars 2012

Le foot et la Shoah


Toujours plus :
« Le président du Conseil central des juifs en Allemagne a appelé ce jeudi l'équipe nationale de football à se rendre sur l'un des lieux de mémoire dédiés aux victimes de l'Holocauste à l'occasion de l'Euro 2012 en Pologne et en Ukraine.
Le président du Conseil, Dieter Gaumann a appelé la Mannschaft dont le camp de base sera dans la ville de Gdansk pendant l'Euro 2012 qui démarre le 8 juin à rendre hommage aux victimes de la Shoah.
Des violences antisémites ont récemment fait les gros titres dans la presse après les attaques verbales de supporters à l'encontre du buteur israélien de Kaiserslautern Itay Shechter.
"L'affaire Shechter a fait les grands titres en Israël", a indiqué M. Graumann au magazine Sport Bild. "En conséquence, il est important pour la Fédération allemande de football (DFB) de poser un acte", a-t-il expliqué.
Le responsable de l'organisation juive estime "inconcevable que les Allemands ne se rendent pas au mémorial de l'Holocauste de Auschwitz ou de Babi Yar"
(...)
L'équipe d'Angleterre a de son côté déjà annoncé qu'elle se rendra à Auschwitz pour rendre hommage aux victimes.
Le président de la Fédération allemande, Wolfgang Niersbach a indiqué que l'Allemagne réfléchit à une telle visite. "Nous nous sommes penchés il y a quelques temps sur la question, et nous envisageons de nous déplacer à Auschwitz avec une délégation", a indiqué M. Niersbach. source : Belga
c'est à se demander où « ils » vont s'arrêter parce qu'on peut prendre ça comme une Inquisition naissante ou une grande séance de Guignol, c'est selon son caractère, il n'empêche qu'on se demande si on ne va pas être très vite obligés de verser son obole shoahtesque pour tous les actes qu'on accompli dans une vie... ça va bien finir par devenir de plus en plus ridicule …et la goutte est sur le point de faire déborder le vase ... Viendront-« ils » chialer, après, d'avoir poussé le bouchon un peu loin ?...

vendredi 9 mars 2012

Le CRIF défend l'abattage rituel


Suite aux propos polémiques du Premier Ministre au sujet de l’abattage rituel, Gilles Bernheim grand rabbin de France et Joël Mergui président du consistoire juif de France ont été reçus à Matignon ce mercredi. Quelques jours plus tôt le Premier Ministre UMP avait déclaré sur les ondes d’Europe 1 que « les religions devraient réfléchir au maintien de traditions qui n’ont plus grand chose à voir avec l’état aujourd’hui de la science, l’état de la technologie, les problèmes de santé…on est dans un pays moderne, il y a des traditions qui sont des traditions ancestrales, qui ne correspondent plus à grand-chose alors qu’elles correspondaient dans le passé à des problèmes d’hygiène. ».

Après quelques remontrances de la part de Richard Prasquier président du CRIF lors de l’émission le Grand Journal ou encore par les différents communiqués de presse publiés par les associations juives, François Fillon a apporté les « garanties » que l’abattage rituel pourrait « continuer à se faire sans qu’il soit mis en péril ». Pour la communauté juive l’incident est donc clos.

La mosquée de Paris et le CFCM se résignent

Jeudi, c’est au tour du CFCM et de Dalil Boubakeur d’être reçus par le Premier Ministre. Dalil Boubakeur va purement et simplement proposer de mettre en place une « commission théologique » afin d’observer si en islam il est possible qu’un certain nombre d’avancées sur l’abattage rituel soient trouvées.

Quand à Mohamed Moussaoui, il s’est contenté de « tourner la page » et d’indiquer aux journalistes « plus on se retire de cette polémique, mieux c’est. Nous avons demandé à tous les hommes politiques de se concentrer et de proposer des solutions pour le bien-être de nos concitoyens ».

source

Les chasseurs de l'âge de pierre ont découvert l'Amérique


De nouvelles preuves archéologiques suggèrent que l'Amérique a d'abord été découverte par des hommes de l'âge de pierre venant d'Europe; soit 10.000 ans avant que les ancêtres des Indiens d'Amérique, originaires de Sibérie, ne mettent les pieds dans le Nouveau Monde.

Une série remarquable de plusieurs dizaines d'outils de pierre de style européen, datant entre 19.000 et 26.000 ans, ont été découverts à six endroits différents le long de la côte Est américaine.
Trois de ces sites sont sur la péninsule de Delmarva, dans le Maryland, et ont été découverts par l'archéologue Darrin Lowery de l'Université du Delaware. Un autre se trouve en Pennsylvanie et un autre en Virginie.
Un sixième a été découvert par des pêcheurs draguant des pétoncles à 60 miles des côtes de Virginie sur ce qui, à l'époque préhistorique, était la terre ferme.

Ces nouvelles découvertes sont parmi les avancées les plus importantes en archéologie depuis plusieurs décennies; elles devraient nous permettre de mieux comprendre la dispersion de l'homme dans le monde.

La similitude des outils de l'âge de pierre entre les côtes Est américaine et européennes avait déjà été remarquée. Mais tous ceux mis au jour, précédemment aux Etats-Unis, étaient âgés d'environ 15.000 ans; soit bien longtemps après l'âge de pierre en Europe (les cultures solutréennes de France et d'Iberie) où la fabrication de tels objets avait cessée.
La plupart des archéologues avait donc rejeté toute possibilité d'une connexion. Mais ces récentes découvertes ont donné des datations comprises en 26.000 et 19.000 ans; ces artéfacts sont donc contemporains avec le matériel pratiquement identique d'Europe occidentale.
(lire la suite)

Vendredi, le jour de Rivarol

jeudi 8 mars 2012

Fidélité ... Honneur !


Dix ans déjà que Robert Dun, de son vrai nom Maurice Martin, nous a quittés (1920 – 8 mars 2002)

PRESENT !

Robert... un personnage, un phare dans la nuit
Un poète, un ami, un homme enraciné
Au cœur d'acier trempé, et à l'âme bien née
Ignorant les horions, méprisant les ennuis.

Voilà qu'il est parti à la table des Dieux
En nous laissant chacun un peu seul … orphelin
On le pleure aujourd'hui comme on pleurait Merlin
Lui, vieux loup solitaire en garde près du feu.

Il nous laisse hériter d'un fabuleux trésor
Ses livres, ses poèmes … ce sont nos étendards
Que nous saurons porter jusqu'à l'ultime port.

Lui qui nous enseignait le Combat comme un art
Comme lui, nous saurons marcher vers les hauteurs
Sa devise en nos cœurs : Fidélité … Honneur !

Maurice Rollet

in mémoriam

(rappelons que les éditions ACE viennent de rééditer « L'Ame européenne » de Robert Dun.)

Les femmes européennes contre l'islamisation



Lu sur le site de la NDP : « Mardi 6 mars, a été lancée officiellement à Anvers la campagne européenne initiée par Filip Dewinter, porte-parole du Vlaams belang, sur le thème : "Les femmes contre l'islamisation".

Une conférence de presse s'est tenue en présence de déléguées venues de toute l'Europe parmi lesquelles la député autrichienne du FPO Suzanne Winter, l'Anglaise J. Cook, notre amie Judith Wolter, de Pro Koln qui a participé à plusieurs de nos journées de Synthèse nationale, et, bien sûr, la courageuse Anne Sophie Dewinter, fille de Filip, qui représentait la Flandre et qui est à l'origine de cette campagne.

La délégation française était conduite par notre amie Anne Kling. Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, était aussi présent à cette conférence européenne.

Le soir, un 1er meeting des "Femmes contre l'islamisation" a rassemblé plus de 400 personnes dans la capitale de la Flandre. » Vous trouverez ici le texte de l'intervention d'Anne Kling lors de ce meeting.

mercredi 7 mars 2012

Le Minutal (recette gallo-romaine)


Pour 6 personnes :

  • 1 kg d'échine (sans os) ou de filet de porc (ou filet mignon)

  • 50 g. de saindoux

  • 1 gros chou

  • 4 poireaux

  • 4 navets

  • 2 oignons

  • 1 kg. De pommes

  • miel liquide

  • sel, poivre, 3 feuilles de laurier

  • Nuoc Mam (qui se rapproche le plus du garum) : ½ verre

  • vinaigre de vin : ½ verre

Cuisson : 1 h.30

Découper la viande en gros dés ; le chou, les poireaux, les navets, les oignons et les pommes en morceaux.
Dans la poêle, faire fondre le saindoux et revenir les morceaux de porc.
Ajouter ensuite les morceaux de chou, de navets, de poireaux.
Arroser d'eau (½ litre) et laisser cuire à feu moyen pendant 30 à 45 mn. En remuant régulièrement. Si l'eau s’évapore trop vite, ne pas hésiter à en rajouter : le plat ne doit pas attacher.
Assaisonner : sel, poivre, feuilles de laurier.
Quand les navets sont cuits, ajouter les morceaux de pommes. Rajouter de l'eau si besoin. Laisser cuire 20 à 30 mn selon la variété de pommes.
Dès que les pommes sont cuites, verser le miel (2 grosses cuillères à soupe), mélanger. 5 minutes après verser le Nuoc Mam et le vinaigre, mélanger et laisser cuire encore une dizaine de minutes.
Le Minutel est cuit quand l'eau est suffisamment évaporée. Ce n'est pas un plat en sauce, il ne doit pas être sec mais il ne doit pas y avoir de jus de cuisson (ou très peu). Avant de servir, retirer les feuilles de laurier.
Une bonne cervoise accompagne à merveille ce plat plein de saveur qui met à l'honneur notre animal national, le cochon...

mardi 6 mars 2012

L.F. Céline sur les planches

Faire danser les alligators sur la flûte de pan, spectacle composé par Émile Brami à partir de la correspondance de Céline, sera repris pour 25 représentations à Paris du 13 mars au 15 avril 2012 à la Cartoucherie au Théâtre de l'Épée de Bois.

lundi 5 mars 2012

Réflexions autour de l’épisode jacobin de la Révolution Française

« La Révolution est un bloc dont on ne peut rien distraire » Georges Clemenceau devant la Chambre des Députés le 29 janvier 1891

Ainsi que l’exprime Matthias Waechter dans un article très éclairant (1), il est « nécessaire de faire une distinction fondamentale entre, d’une part le jacobinisme historique, qui fait partie d’une période de la Révolution française et, d’autre part, une tradition politique issue de ce jacobinisme historique. Les représentants de cette tradition politique adoptèrent au cours de l’histoire différents aspects du jacobinisme historique et les défendirent de manière plus radicale ; et souvent cette tradition politique n’eut plus beaucoup en commun avec ce que fut le jacobinisme à l’origine. » Sans mésestimer cette distinction en effet nécessaire, on peut ne pas se priver de rappeler aux républicains français d’aujourd’hui d’où ils viennent qu’ils en aient conscience ou non, qu’ils l’admettent ou non.
Nous disons bien « aux républicains » d’aujourd’hui et non aux seuls jacobins. Peu de gens se réclament explicitement du jacobinisme de nos jours : quelques archéo-communistes vieillissants, quelques laïcistes blanchis sous le harnois qui n’ont pas encore compris que les mosquées allaient bientôt remplacer les églises, quelques anti-régionalistes et anti-européens (ce sont souvent les mêmes) qui farfouillent dans le formol historique à la recherche de l’état-nation perdu (2) . Une subtile casuistique s’est même mise à fonctionner depuis la fameuse célébration du Bicentenaire de la Révolution en 1989. On oppose la « bonne » Révolution, celle de 1789 qui nous a apporté les Droits de l’Homme et tout le positif à, sinon la « mauvaise » (on n’ose pas aller jusque là) mais la discutable et gênante Révolution de 1793, celle justement des Jacobins mais aussi de la Terreur, de la loi des Suspects et des massacres de masse. Nos contemporains sont devenus chochottes et s’ils ne répugnent pas aux effusions sentimentales, les effusions de sang et les têtes au bout des piques les mettent mal à l’aise : cachez cette guillotine que je ne saurais voir ! Mais ils n’en sont pas plus tolérant pour autant : les mises à mort pour fait d’idéologie ne les dérangent pas, à condition qu’elles soient sèches, judiciaires, financières, sociales et professionnelles…
L’occultation, voire la critique, du Jacobinisme joue alors le rôle du lest que l’on lâche pour sauver l’essentiel. C’est alors que, dans une optique différente de la sienne, nous pouvons reprendre les mots de Clemenceau cités supra : non, mesdames et messieurs, l’héritage de la Révolution française ne se divise pas, ne s’accepte pas sous bénéfice d’inventaire. Le Jacobinisme et ses dérives ne sont pas une hérésie au regard des principes proclamés en 1789, ils appartiennent à leur potentialité logique dès lors qu’ils devaient se heurter à des réticences ou des résistances.
La volonté de faire table rase du passé, d’inventer un homme nouveau et une nation nouvelle a été poussée au paroxysme par les jacobins mais elle était née dès 1789. On sous-estime souvent l’œuvre de la Constituante : c’est elle, par exemple, qui fait le choix de l’individualisme social par le décret d’Allarde des 2 et 17 mars 1791 portant suppression des corporations et  la loi Le Chapelier du 14 juin qui confirme la suppression des corporations et interdit en outre toute association et entente professionnelle en même temps que les grèves ouvrières. L’exploitation capitaliste sans frein du monde ouvrier pouvait commencer. Après 1792, les Jacobins ne corrigèrent pas, contrairement à la légende, cette dérive antisociale. Ils ont toujours raisonné en propriétaires, petits ou grands, attachés au droit de propriété comme à la liberté du commerce. Ce ne sont que les circonstances de la guerre civile et étrangère qui les ont conduit à transiger sur leurs principes et ils surent se montrer impitoyables lorsqu’on voulut les pousser au delà de ce qu’ils étaient prêt à concéder.
Ainsi, pour se débarrasser des Girondins (3)  en juin 1793, les Montagnards, parmi lesquels les Jacobins formaient le groupe le plus cohérent, s’appuyèrent sur les sections parisiennes et en particulier sur les sections Sans-Culottes des faubourgs Saint Antoine et Saint Marcel. Les Sans-Culottes ne sont pas des pauvres, ce sont de petits propriétaires artisans ou commerçants qui rêvent, non d’abolir la propriété, mais de la limiter à leur échelle. Urbains, ils sont sensibles aux difficultés d’approvisionnement et à la hausse des prix et réclament le contrôle des agissements des riches négociants suspectés d’organiser des pénuries artificielles pour s’enrichir. Nombreux, armés et violents ils formaient une masse de manœuvre indispensable lors des émeutes parisiennes. C’est sous la menace de leurs piques que la Convention décréta d’arrestation vingt neuf députés Girondins le 2 juin 1793. En échange, les Sans-Culottes obtinrent un ensemble de mesures politiques et économiques qu’ils réclamaient, dont le fameux Maximum des prix du grain adopté le 11 septembre. Mais lorsque la frange extrémiste des Sans-Culottes, les Enragés, emmenée par le prêtre défroqué Jacques Roux qui dénonçait «l’aristocratie marchande plus terrible que l’aristocratie nobiliaire et sacerdotale », exigea des mesures contre les riches, les Jacobins les firent arrêter et le plus souvent exécuter.
C’est elle aussi, la Constituante, qui crée les départements par le décret du 22 décembre 1789 et la loi du 26 février 1790 sur les ruines des anciennes provinces. Certes, on a échappé au pire car il circulait des projets de découpage départementaux purement géométriques. Ainsi le 20 septembre 1789, Jacques - Guillaume Thouret, député du Tiers État de Rouen, s’inspirant d’un projet de l’abbé Sieyès, proposait la création de 80 départements formant dans la mesure du possible des carrés de 18 lieues de côté (soit environ 72 km, une lieue valant environ 4 km) et subdivisés en districts et en cantons de même forme géométrique. Devant la vive opposition de Mirabeau le projet fut abandonné. Ouf ! Mais, même si le projet final respecte tant bien que mal le tracé des anciennes provinces (par exemple sont respectées les limites de la Bretagne à l’intérieur desquelles on découpe cinq départements) et n’est pas géographiquement incohérent, l’idée profonde qui lui présidait visait à la fois à conformer le réel à une vision rationnelle et mathématique issue des Lumières et à supprimer la longue mémoire historique des provinces.
Cette volonté de rupture a été exacerbée par la montée aux extrêmes du processus révolutionnaire et par les circonstances qui ont permis aux Jacobins de recueillir le pouvoir. Les périodes de bouleversement politiques offrent l’opportunité à des personnalités troubles de s’emparer du pouvoir à la place d’anciennes élites momentanément ou définitivement hors jeu. Ils s’agit souvent de frustrés de la vie passée qui saisissent l’occasion de s’affirmer et de régler leurs comptes. Les exemples ne manquent pas chez les Jacobins et leurs affidés Montagnards (4) qui surent se servir de la Terreur aussi bien pour des fins politiques que pour des fins de vengeance personnelle.
Donnons un seul exemple parmi les moins connus du grand public : Marc Guillaume Alexis Vadier qui se vit à juste titre affublé du surnom du « Grand Inquisiteur ». Il est né en 1736 à Pamiers dans l’Ariège actuel. Il a donc 53 ans quand débute la Révolution. C’est le fils d’un receveur des décimes du clergé  (5), bonne situation paternelle qui lui permet de faire des études chez les Jésuites avant d’obtenir, grâce à l’appui de l’évêque local, une charge de lieutenant dans un régiment royal. Il abandonne très vite la carrière militaire après la défaite de Rosbach (6) pour se replier sur la gestion de ses biens dans la paroisse de Montaut (7). Vadier n’est pas un pauvre, il y possède environ 185 hectares de terre quand la taille moyenne de la propriété est de 5 hectares dans la région à l’époque. Dans le même temps, ce personnage se laisse aller à des spéculations hasardeuses qui le font condamner pour concussion par le Parlement de Toulouse : il en garde une rancune tenace pour les parlementaires et l’avocat qui n’a pas su le défendre. Vers 1785, il veut convertir ses terres en seigneurie et accéder ainsi à la noblesse de manière indirecte. Les propriétaires voisins qui l’estiment peu font échouer sa tentative, on lui refuse même la main d’une riche héritière locale. Là encore il en retirera une frustration haineuse. En 1770, il parvient à acheter une charge de conseiller au siège présidial  (8) de Pamiers mais sa mauvaise réputation le fait tenir à l’écart par ses collègues : nouvelle source de frustration et de haine. Sa chance, c’est la convocation des Etats Généraux. Beau parleur il est élu et sera donc député de la Constituante. Après l’intermède de la Législative (9), il se fait réélire à la Convention. Il siège désormais avec les Montagnards aux côtés des Jacobins. Lors de la mise en place du Gouvernement Révolutionnaire et de la Terreur, en septembre 1793, il devient président et doyen du Comité de Sûreté Générale, véritable police politique du régime qui alimente le Tribunal Révolutionnaire où le procureur Fouquier-Tinville se charge de fournir la guillotine. Vadier, alors se laisse aller à tous ses mauvais penchants. Sa position lui permet d’abord d’assouvir toutes ses haines personnelles et d’envoyer à l’échafaud les parlementaires de Toulouse, son ancien avocat et ses proches,  ses collègues du présidial de Pamiers, les propriétaires qui s’étaient opposés à lui. Il participe aussi, bien évidemment, à tous les épisodes sanglants de la Terreur parisienne, jouant en particulier un rôle capital dans l’élimination de Danton et de Camille Desmoulins. Corrompu et jouisseur, il n’est pas aimé de « l’Incorruptible » Robespierre. Par peur de celui-ci, il se ligue avec d’autres corrompus en délicatesse avec Robespierre (Tallien, Barras, Fouché…) et joue un rôle dans les évènements du 9 Thermidor. Comme beaucoup d’artisans de la chute de Robespierre, il ne souhaite pas la fin de la Terreur dont il profite mais va être emporté par le mouvement qui précipite la fin de cet épisode sanglant. Illustration qu’il n’existe pas toujours de justice immanente, il va sauver sa tête, végètera sous le Directoire, le Consulat et l’Empire, sera exilé comme régicide par Louis XVIII en 1816 et mourra de vieillesse en 1828 à Bruxelles à l’âge de 92 ans !
Qu’on nous pardonne cette longue digression, mais seuls les parcours de vie permettent de saisir, au delà des grandes lignes de la Révolution, le poids considérable des individus et de leur psychologie. Vadier est emblématique de tous ces ratés et aigris de l’Ancien Régime qui, parvenus par accident au sommet du pouvoir, en usent et abusent sous le paravent de la vertu républicaine.
C’est en effet le double mot d’ordre d’exigence de vertu et d’égalité citoyenne qui justifie les Jacobins et leurs affidés Montagnards dans leur politique de table rase appuyée par la Terreur. Mais la vertu est bien rarement pratiquée par les révolutionnaires. Sauf pour quelques fanatiques froids comme Robespierre ou Saint-Just, la vertu n’est qu’un mot de propagande. En cela la République jacobine inaugure une pratique toujours actuelle, le côté sanguinaire en moins. Qu’on nous comprenne bien : l’honnêteté ou le désintéressement n’ont jamais été les vertus dominantes des hommes d’état en France et dans le reste de l’Europe avant la Révolution. Il ne s’agit donc pas d’opposer un « bon » Ancien Régime à une « mauvaise » République. L’innovation républicaine jacobine fut de placer au cœur de la nouvelle idéologie politique l’éthique, la vertu et la morale au nom de l’Egalité, des Droits de l’Homme, du Bonheur et du Progrès. L’Ancien Régime n’avait pas ces prétentions. La pratique réelle, en revanche, fut aux antipodes. Jamais prévarication, concussion, trafics en tous genres, intolérance, sectarisme, fanatisme n’ont été aussi puissants que sous la Révolution jacobine. Cette discordance entre les principes affichés et la réalité de la pratique sont restés la dominante de la France républicaine jusqu’à nos jours. Elle se glorifie, par exemple, de la liberté d’expression mais elle interdit impitoyablement, légalement ou insidieusement, l’expression des pensées qu’elle juge hérétique. Elle prône l’égalité mais s’est donnée en monopole à une oligarchie affairiste qui vit bien à l’abri du bas peuple qu’elle méprise. Elle exige l’honnêteté et le respect des règles civiques par les petits citoyens mais sa justice absout régulièrement les puissants qui se gobergent dans une succession de scandales financiers. Nous ne donnerons pas d’exemple : chacun en connaît des dizaines et ce magazine ne suffirait pas à les passer tous en revue.
Cette pratique du double langage qui frôle souvent l’oxymore (l’historien républicain Gaston Martin parlait du « despotisme de la liberté » lorsqu’il justifiait la dictature jacobine) a inauguré aussi la pratique politique de ce qu’il faut bien appeler une « démocratie totalitaire ». « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » a dit Saint-Just. Cette phrase dévoile le secret de la pratique républicaine jusqu’à nos jours. Elle proclame un principe venu de la philosophie des Lumière, la liberté, principe sensé être universel et s’appliquer à tous mais dont le champ d’application est immédiatement restreint au bénéfice de ceux qui adhèrent à l’idéologie républicaine telle qu’elle est présentée par les maîtres de l’heure. Formulé autrement, cela signifie que ceux qui pensent et réagissent selon l’idéologie de 1789, ou les droits de l’homme aujourd’hui, sont libres de s’exprimer et d’agir politiquement. Les autres, transformés en suspects, étaient mis à mort sous la Révolution. Le caractère pusillanime de nos contemporains ne les incline plus à des solutions aussi radicales. Non par bonté d’âme, mais parce qu’ils se sont rendus compte que dans notre société plus sophistiquée il existait d’autres moyens pour réduire au silence les importuns. Il suffit de transformer, par la magie législatrice, les pensées déviantes en délits de droit commun sanctionnés par de lourdes amendes et des interdictions professionnelles qui, privant les « délinquants » de leurs moyens d’existence, les tuent socialement. L’avantage c’est aussi de réserver la pratique politique démocratique aux gens de « bonne compagnie », d’accord sur l’essentiel et qui ne s’affrontent que sur l’accessoire ou pour des rivalités d’ambition personnelle.
Un dernier point mérite un regard critique. Si peu de monde dans la République française d’aujourd’hui se réclame des Jacobins, les Girondins ont bien meilleure presse. A l’inverse de la dictature jacobine on les crédite du respect de la démocratie et surtout, contre la centralisation parisienne des Jacobins on leur reconnaît une pulsion décentralisatrice, voire fédéraliste. En 1982, lors des premières lois de décentralisation, certains ont pu parler du choix d’une voie girondine contre le jacobinisme.
Cela, c’est la doxa (10) dominante, la réalité est un peu différente. Les Girondins sont un peu les Bo-Bo des débuts de l’époque révolutionnaire. Ce sont des membres de la bonne société bourgeoise des Lumières, avocats ou journalistes à prétention intellectuelle. Ils aiment les salons des débuts de l’époque révolutionnaire, salons de Julie Talma, de Madame de Condorcet et, surtout, de Madame Roland où l’on peut disserter et pérorer sur tous les projets de loi que l’on soutiendra ensuite à l’Assemblée. Ils croient que les idées abstraites mènent le monde et qu’il suffit de les bien exprimer entre gens de bonne compagnie pour qu’elles s’ancrent dans la réalité. On comprend que les politiques et intellectuels occidentaux d’aujourd’hui les apprécient. Ils se retrouvent comme groupe politique sous la Législative où on les nomme « Girondins » parce leurs animateurs principaux sont des élus du département de la Gironde. Peu de chose les différencient au départ des Jacobins. Comme eux, ils sont à la fête de la Révolution parisienne et prennent leur revanche sociale et politique sur l’aristocratie d’Ancien Régime. Comme eux, ils s’étourdissent de discours à l’Assemblée et participent activement à toutes les réformes économiques, politiques et administratives : le centralisme parisien ne les émeut guère tant qu’ils sont au pouvoir. Comme eux, ils sont contre la Monarchie. Ils vont même se montrer plus extrémistes que Robespierre (11) car ils veulent la guerre pour répandre dans toute l’Europe les principes révolutionnaires. C’est un ministère girondin qui déclare la guerre en avril 1792, une guerre qui ne se terminera vraiment qu’à Waterloo en juin 1815. Mais, ces intellectuels n’ont pas perçu qu’il n’y avait rien de plus concret et de moins intellectuel que la guerre. Une fois engagé, le mouvement eut des répercussions qui devaient les emporter. La chute de la monarchie, l’exécution du roi, la guerre civile, l’alternance de défaites ou de victoires, l’aggravation de la crise sociale et économique, tout cela tétanisa les Girondins qui se révélèrent incapables de faire face. Surtout, ces gens bien éduqués et « très propres sur eux », furent terrifiés par le déchainement de la populace parisienne des Sans-Culottes. C’est sur ce point précis que se noue le malentendu historique sur la posture politique des Girondins. Oui Paris leur fait peur, pas le Paris politique de rationalisation administrative et de la centralisation auquel ils ont participé mais le Paris social qui voit les Sans-Culottes prétendre s’inviter au banquet des profiteurs de la Révolution. C’est bien une manifestation de Sans-Culotte qui aboutit à leur chute en juin 1793. Les députés qui ont échappé au coup de filet se réfugient alors tout naturellement dans leurs départements d’origine où ils savent compter des amis et des soutiens. Ce seront les bases de ce que l’on va appeler « l’insurrection fédéraliste ». Cependant, ne nous trompons pas : les Girondins ne se sont jamais réclamés du fédéralisme ou d’une quelconque doctrine de décentralisation administrative. « Fédéralistes », c’est le terme dont se sont servis les Jacobins pour les stigmatiser et les déconsidérer devant l’opinion publique républicaine. Les révoltes qui eurent lieu en Normandie, Aquitaine, Franche-Comté, Provence  furent des révoltes contre le régime de la Terreur menées par des gens désespérés dont le seul choix était de mourir libres les armes à la main ou conduits, mains liées, à l’abattoir de la guillotine. C’est un mensonge historique que de soutenir que parmi les révolutionnaires de 1789 ou de 1793 pouvaient se trouver des adeptes de la subsidiarité fédérale.

Jean-Patrick ARTEAULT    in Terre & Peuple Magazine n°37, Équinoxe d'Automne 2008

(1) « Le Jacobinisme, la fin d’une tradition politique ? », in L’Europe en formation n°3-4/2007, pp. 99 - 107 article traduit de l’allemand par Katrin Schulz.
(2) Pour les curieux, la patrie du bon docteur Guillotin, la Saintonge, s’honore d’une tribune qui revendique l’héritage du jacobinisme du point de vue de la gauche républicaine : http://saintongejacobine.over-blog.com/
Sur la problématique de l’état nation français, nous renvoyons également à notre article du n°33 de Terre & Peuple Magazine « y a-t-il jamais eu un peuple français ? »
(3) Sur les Girondins, cf. infra.
(4) Tous les Montagnards, c’est-à-dire les députés siégeant à gauche et en haut de l’Assemblée, ne sont pas des Jacobins qui, au sens strict, ne sont que les membres du Club des Jacobins. Ce dernier avait été fondé à Versailles sous le nom de Club Breton ou Société des Amis de la Constitution par des députés bretons  aux Etats Généraux. Il prit le nom de Club des Jacobins en octobre 1789 lorsqu’il s’établit à Paris, rue Saint Honoré, dans l’ancien couvent dominicain des Jacobins. Danton, par exemple, grande figure des Montagnards, appartenait au Club des Cordeliers, au nom tiré lui aussi d’un ancien couvent, qui se voulait plus à gauche que les Jacobins.
(5) Les décimes ou la Dîme était l’impôt destiné à assurer la vie et les œuvres du Clergé (assistance aux pauvres, enseignement et service religieux). Il se composait de la dixième partie des récoltes et se percevait en nature.
(6) Terrible défaite française durant la Guerre de Sept Ans face à l’armée prussienne de Frédéric II le 5 octobre 1757.
(7) Actuel arrondissement de Pamiers.
(8) Les présidiaux sont des tribunaux de justice sous l’Ancien Régime. Créés au XVIème siècle, ils sont inférieurs en compétences aux Parlements et ne jugent qu’en première instance.
(9) Les députés de l’Assemblée Constituante, après rédaction de la Constitution de 1791 réglant la monarchie constitutionnelle, s’étaient collectivement interdit de se représenter aux élections à la Législative.
(10) Doxa = opinion commune, voire banale.
(11) Beaucoup plus lucide que les Girondins, Robespierre vota contre la guerre dont il craignait qu’elle permette l’apparition de prétoriens et de généraux avides de monnayer leurs victoires contre le pouvoir politique. La suite devait, avec Bonaparte, lui donner raison.