samedi 28 avril 2012

Les "Mémoires" d'Alain de Benoist

C’est un événement que tous les amateurs de la pensée iconoclaste et exigeante d’un des derniers grands intellectuels français attendaient avec impatience. Les « mémoires » d’Alain de Benoist, chef de file de la « Nouvelle Droite » et fondateur du GRECE, sortent le 2 mai prochain aux Editions de Fallois.

Sous le tire de « Mémoire vive », l’ouvrage prend la forme d’un long entretien avec François Bousquet, journaliste et ancien rédacteur en chef du Choc du mois, qui retrace le parcours personnel et intellectuel de l’auteur de « Vu de droite », « Demain, la décroissance », « Nous et les autres », « Au bord du gouffre » et tant d’autres ouvrages et articles ayant nourris la réflexions de plusieurs générations de militants politiques.


« Mémoire vive : Entretiens avec François Bousquet »
336 pages ; 15,5 x 22,5 cm ; broché
Prix de vente au public (TTC) : 22 €

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vendredi 27 avril 2012

Vendredi, le jour de Rivarol

Deuxième tour : le Crif choisit Nicolas Sarkozy

On connaissait la proximité de Nicolas Sarkozy avec le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et son empressement constant envers celui-ci.


Une déférence et un soutien permanent qui se révèlent ne pas être unilatéral puisque le président du Crif, Richard Prasquier, dans une tribune au journal israélien Haaretz, a implicitement soutenu le président sortant en s’inquiétant d’une éventuelle victoire de François Hollande à la présidentielle française.

En effet, s’il affirme penser que le candidat socialiste et le président sortant “ont des opinions similaires sur Israël et l’antisémitisme”, Richard Prasquier se dit préoccupé par les positions des alliés du PS sur ces questions, notamment les Verts qui, selon le président du Crif, “affichent une forte hostilité envers Israël et sont en pointe de toute manifestation”.

Au-delà de la démonstration que le Crif juge l’élection présidentielle française à l’aune des intérêts d’ Israël, la prise du position de Richard Prasquier, qui fait notamment miroir aux appels à voter François Hollande entendus dans diverses mosquées, renforce l’actuelle dérive d’un “vote communautaire” de plus en plus présent.

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Quand Marchais criait "STOP !"


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jeudi 26 avril 2012

Le crime paie



Selon l’ONUDC (Office des Nations-Unis contre la Drogue et le Crime), le crime transnational (trafics de stupéfiants, d’armes, d’êtres humains, d’espèces protégées, de contrefaçon et de biens de contrebande) représente 1,6 trillion d’euros par an (1,6 milliard de milliards d’euros), soit 7% de l’économie mondiale. Ce chiffre ne prend pas en compte les activités illicites nationales comme le racket, l’usure, les jeux illégaux ou les vols.

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mercredi 25 avril 2012

Qui a voté pour le Marché transatlantique ?

Comme nous l'avions annoncé dans un numéro de la revue Terre et Peuple magazine n°49, voici ceux qui par leur vote ont soutenu et cautionné la création d'un grand marché transatlantique, reliant l'Union Européenne et les USA...

Entre dénégations, oublis ou mensonges, voilà ce que vote le camp national... Il est grand temps de construire le pôle NR, et de laisser les conservateurs là ou ils sont actuellement; dans le vide absolu !

Pour être très précis Marine Le Pen, Bruno Gollnisch et Carl Lang ont voté oui à ce texte : RC B6-0209/2008

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=MOTION&reference=P6-RC-2008-0209&language=FR

qui dit :

1. souligne qu'un partenariat transatlantique étroit est l'instrument clé pour façonner la mondialisation dans l'intérêt de nos valeurs communes et dans la perspective d'un ordre mondial équitable en matière politique et économique; réitère son avis selon lequel un marché transatlantique efficace et compétitif forme une base propice à l'établissement ferme du partenariat transatlantique, qui permettra à l'UE et aux États Unis de relever ensemble les défis politiques et économiques;

2. soutient résolument le processus de renforcement de l'intégration économique transatlantique lancé lors du sommet UE-États-Unis par l'adoption du «cadre pour progresser dans l'intégration économique transatlantique entre l'Union européenne et les États-Unis d'Amérique» et par la création du Conseil économique transatlantique (CET), chargé de superviser et d'accélérer les efforts exposés dans ledit cadre; le détail du vote RC B6-0209/2008 peut être consulté ici en page 15 , ou Marine parmi quelques autres est classée dans la catégorie (+) qui montre ceux qui ont voté pour !

Voici la copie d’écran ci-dessous, et le lien pour aller vérifier…

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//NONSGML+PV+20080508+RES-RCV+DOC+PDF+V0//FR&language=FR



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Mais que fait SOS Racisme ?


La première reine de beauté "Miss Black France" sera élue ce samedi 28 avril, salle Wagram à Paris. 18 jeunes femmes noires, âgées de 17 à 28 ans, se disputeront le titre, sous l'oeil attentif de Frédéric Royer, journaliste et animateur, à l'initiative de cette élection. Parmi les membres du jury, on trouve les rappeurs Passi et Mokobé (ex-113), et les animateurs de télévision Vincent Mac Doom et Enora Malagré.
Soutenu par le Conseil représentatif des associations noires ( CRAN), ce concours a pour objectif, selon Frédéric Royer, de "mettre la lumière sur ces femmes extrêmement nombreuses et que l'on voit peu dans les médias".
L'élection est également soutenue par Geneviève de Fontenay, ancienne présidente du Comité "Miss France", qui aurait déclaré : "La France d'aujourd'hui, c'est la mixité, et elle doit être mise en avant de toutes les manières possibles, surtout en ces temps électoraux difficiles. L'élection Miss Black France contribue quant à elle à mettre en avant les canons de beauté contemporains, qui un jour j'espère remplaceront ceux de la guerre. Je soutiens donc de tout mon coeur cette belle initiative".

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Pourrait-on, ne serait-ce que l'espace d'un instant, imaginer un concours de miss réservé aux blanches ?

mardi 24 avril 2012

Ce jour là ...


24 avril 1903 : naissance à Madrid de José Antonio Primo de Rivera, futur fondateur de la Phalange espagnole et de la doctrine nationale-syndicaliste. Cet avocat est l'incarnation de la pureté, du courage et du « fascisme immense et rouge » décrit par Brasillach.


(Ephémérides nationalistes)

Dublin: les Pâques Sanglantes de 1916


Patrick Pearse est une figure des plus emblématiques de l’Histoire irlandaise dans sa lutte pour l’indépendance. Il est membre de la Ligue Gaélique, fondée en 1893, qui mène un combat pour la renaissance culturelle de l’Irlande et la défense des valeurs de la civilisation celtique.

Car, pour Pearse, comme pour beaucoup de membres de cette organisation, les combats culturels et politiques sont mêlés. Il ne peut y avoir de combat politique pour la libération de l’Irlande sans, d’abord, un combat culturel pour le renouveau de la nation irlandaise. Patrick Pearse et ses amis se veulent d’abord et sont avant tout, des militants identitaires.

En 1910, Pearse rejoint une ancienne et clandestine organisation nationaliste irlandaise, l’« Irish Républican Brotherhood » (la Fraternité Républicaine Irlandaise). L’objectif de ce mouvement était de recruter une élite de militants révolutionnaires. L’IRB représente le cœur du nationalisme irlandais, la fraction la plus convaincue.

Homme d’action, il fut l’un des principaux leaders de l’Insurrection de Pâques de 1916, qui échoua quelques jours plus tard. L’insurrection éclate le 24 avril 1916, lundi de Pâques à Dublin. Un millier d’insurgés armés s’emparent de plusieurs bâtiments publics dont l’importante Poste Centrale. Cette action regroupe les militants nationalistes de Patrick Pearse et les militants socialistes de James Connolly ainsi que le révolutionnaire Joseph Plunkett et son aide de camp Michaël Collins (qui sera amené à prendre la tête du mouvement irlandais). Ils proclament la République d’Irlande dont Pearse est à la fois commandant en chef des troupes et Président du Gouvernement provisoire.

Les combats sont d’une extrême violence et les insurgés ne contrôlent bientôt plus que la Poste Centrale en ruines. Ils se trouvent contraints à la reddition le samedi 29 avril après cinq jours d’affrontements acharnés. Pearse, Connolly et les principaux responsables du soulèvement comparaissent devant une Cour martiale, sont condamnés à mort et fusillés. La guerre reprit avec plus de vigueur après 1918 et aboutit à l’ indépendance quelques années plus tard.

Selon Pierre Vial:”Patrick Pearse est d’abord et avant tout un héros de la cause des peuples. Un héros qui mérite d’être connu et révéré par la jeune génération des combattants identitaires. Il montre, par son action, le chemin. Il a su en effet unir les trois impératifs que peut exiger la survie d’un peuple : la révolution culturelle, la révolution politique, la lutte armée”.
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http://www.youtube.com/watch?v=b605qq7xBzM&feature=related

lundi 23 avril 2012

Défilé unitaire du 13 mai

Tous à Paris le 13 Mai 2012 à 10H00 Place de la Madeleine ! Grand défilé Nationaliste Unitaire.

Les nationalistes défileront pour honorer Jeanne d’Arc.
Les nationalistes défileront contre le mondialisme destructeur de notre identité.
Les nationalistes défileront en mémoire de notre camarade Sébastien DEYZIEU mort à 22 ans pour notre cause.


A l’appel de :
C9M – GUD – JNR - Renouveau Français - Nouvelle Droite Populaire - Terre et Peuple - 3ème Voie

vendredi 20 avril 2012

Force ne reste plus à la loi

Quand j'étais à la fac de droit, j'avais appris que, toujours, force devait rester à la loi … Comme ça fait quand même un certain temps, je me suis renseigné à gauche et à droite pour avoir confirmation : oui, cet adage est toujours de rigueur … sauf qu' apparemment, ça ne vaut pas pour tout le monde ! Qu'on en juge … et qu'on m'explique pourquoi on tolère toujours l'existence d'une association telle que RESF qui, parmi quelques autres qui bénéficient de la même immunité, place sa raison d'être dans la violation du droit … avec la bénédiction des autorités qui devraient le faire appliquer !

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Kevin, élève du lycée de Kyoto, à Poitiers, devait être expulsé par avion vers Kinshasa, hier matin. Après les dernières manifs à Poitiers, la mobilisation s'est faite parmi les passagers à Roissy. Le vol est parti sans lui.

Il devait rejoindre la République démocratique du Congo hier. Contre son gré. Les passagers du vol Air France à destination de Kinshasa ont torpillé l'opération. Pendant deux heures de forte tension, le face-à-face s'est poursuivi avec les forces de l'ordre pour empêcher l'expulsion de Kevin Kimpéfé, un lycéen poitevin de 19 ans.
Devant la mobilisation des passagers, Kevin a été débarqué de l'avion, ainsi qu'un passager, arrêté pour rébellion.
« Il n'est pas le seul à s'être mobilisé pour empêcher l'expulsion », explique Malika du collectif Réseau éducation sans frontière de Seine-et-Marne.
« Nous étions six à l'aéroport pour sensibiliser les passagers du vol à la situation de Kevin. Ce sont des gens qui rentraient dans leur pays, mais aussi des Européens. Nous leur avons dit qu'il n'avait plus de famille proche là-bas. Ils veulent le renvoyer chez un oncle. »
Une fois dans l'avion, plusieurs passagers se sont alors levés, indique la militante de RESF. « Ils ont refusé de s'asseoir, empêchant le décollage de l'avion. »
« Kevin était au fond de l'avion, il n'a pas cessé de crier, de protester », assure de son côté la Cimade. Les forces de l'ordre qui entouraient l'avion sont montées à bord.

« La police a fait pression sur les passagers qui se mobilisaient pour leur faire peur. Elle leur a dit qu'ils pouvaient faire l'objet de poursuites », raconte la militante de RESF.
Finalement, Kevin a été débarqué de l'avion par les forces de l'ordre. Un passager a été interpellé pour rébellion. L'avion est reparti avec deux heures de retard.
Un succès... provisoire pour les soutiens du lycée poitevin. Depuis le 26 mars dernier, il se trouve en rétention administrative au centre du Mesnil-Amelot, près de l'aéroport de Roissy.
La préfecture de la Vienne a mis à exécution une obligation de quitter le territoire français prise à son encontre du jeune homme. Elle était motivée, expliquait la préfecture, par le casier judiciaire du jeune homme.
Un argument balayé par les soutiens du jeune homme, assurant que c'était du passé, qu'il s'investissait désormais dans ses études suivies avec assiduité en Terminale bac pro hôtellerie. Il devait passer son bac en juin prochain.
Toutes les procédures lancées pour contrer l'expulsion ont échoué. « Normalement, le vol n'ayant pas été annulé, il n'y avait pas de raison qu'il parte en garde à vue. Actuellement, il y a beaucoup moins de procédures de ce type au tribunal de Bobigny. En plus, c'était son premier vol, il est revenu en rétention », indique la Cimade du Mesnil-Amelot.
Un nouveau rendez-vous était calé aujourd'hui avec le juge de la liberté et de la détention. Il doit à nouveau statuer sur la prolongation de la rétention administrative. Elle peut durer jusqu'à quarante-cinq jours.

« C'est de l'acharnement contre un jeune qui doit passer son bac », déplorent ses soutiens.


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Vendredi, le jour de Rivarol

mercredi 18 avril 2012

Décryptage des présidentielles


L’élection présidentielle du 22 avril 2012 se joue désormais à quatre : Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon proposent des alternatives aux politiques actuelles ; Nicolas Sarkozy et François Hollande s’inscrivent clairement dans la continuité du mondialisme libre-échangiste mais, avec l’aide des médias, ils simulent une opposition frontale.
Sarkozy : Clivons, clivons !
Le président sortant fait campagne sur « La France forte », un slogan audacieux après un quinquennat marqué par 600 milliards d’endettement supplémentaire, la perte du triple A, l’abandon du terme identité nationale, la perte du leadership en Europe, la rentrée dans l’OTAN et l’alignement de la politique étrangère sur les Etats-Unis, Israël et le Qatar. L’objectif électoral est clair : rééditer l’exploit de 2007 en siphonnant les voix du Front national au premier tour et en mobilisant la « majorité silencieuse » au deuxième tour. Le pari est risqué puisque fondé sur l’idée que les électeurs ont la mémoire-tampon du poisson rouge. Mais la stratégie est claire : accentuer les clivages et, avec l’aide des médias, scénariser avant le premier tour un duel final avec le candidat socialiste.
Marine Le Pen: la révolution bleu marine
Marine Le Pen a, elle aussi, suivi une ligne stratégique claire : la dédiabolisation. Elle a adouci son discours sur l’immigration et multiplié les propositions sur le champ économique et social, dans le cadre d’une critique globale de la mondialisation et de l’euro. Son objectif : élargir son électorat, notamment sur la gauche, sans perdre sur ses « fondamentaux ». Devra-t-elle se contenter d’un score comparable à ceux de son père ou va-t-elle capitaliser sur la situation et réussir son pari stratégique en se qualifiant pour le deuxième tour ?
Hollande : « Le changement, c’est maintenant »
Le changement : un slogan que s’échangent depuis quarante ans le PS et l’UMP dans le cadre d’une « alternance » qui a de moins en moins de contenu. Hollande parviendra-t-il à convaincre l’électorat de gauche sans affoler les adversaires de droite de Sarkozy ? Et sans endormir ses partisans ? Son atout ? Tenter de rassembler les adversaires et les déçus de Sarkozy. Bref gagner le match moins par adhésion que par rejet de l’adversaire.
Mélenchon : le trotskyste gouailleur
Le trotskyste lambertiste Mélenchon assume avec gouaille la terreur révolutionnaire et le goulag (100 millions de morts, excusez du peu !). Mélenchon s’apprête à faire le plein des voix de l’extrême gauche (13% en 2002). Sur fond de contestation anticapitaliste, à grands coups de menton et avec la bienveillance des médias, Mélenchon va-t-il dépasser ce score, voire parvenir à rattraper Marine Le Pen ou bien se dégonfler le jour du vote ? En tout cas il fournira l’un des axes de campagne du deuxième tour : « Au secours le communisme revient ! »
L’abstention : en embuscade
Les abstentionnistes seront peut-être les arbitres du scrutin. Car un nombre croissant d’électeurs nourrit des doutes sur la capacité des candidats à changer le réel, en dehors de sujets anecdotiques. Reste à savoir qui en sera la principale victime : Nicolas Sarkozy, qui a beaucoup déçu ses électeurs, François Hollande, qui n’enthousiasme guère les siens, voire Marine Le Pen, qui les perturbe parfois.
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Cornouailles: le paganisme au programme de l’enseignement religieux

Londres, 15 avril 2012 (Apic) Désormais, et pour une fois, voici une excellente nouvelle, les sorcières, la sorcellerie, les druides, les dieux germaniques seront au programme des élèves du comté britannique des Cornouailles. La commission responsable des programmes d’enseignement a établi qu’en plus du christianisme, du judaïsme et de l’islam, des informations sur les religions et les rituels païens seront données, a rapporté le journal britannique "Mail on Sunday".


Château de Chillon Sabbat des Sorcières Johann Jakob Wick (Photo: Jacques Berset)

Les garçons et les filles de cinq ans apprendront quelque chose sur les édifices préhistoriques comme Stonehenge. Pour ceux de 11 ans, "le paganisme moderne et son importance pour les habitants des Cornouailles" figureront aussi au programme d’études.

Dans cette région britannique, plus de 700 des 537 000 habitants se définissent comme proches des cultes païens. En 2010, la commission des Cornouailles avait suggéré de reconnaître le druidisme comme une religion. Après le référendum de 2001, environ 40’000 personnes en Angleterre et au Pays de Galles se disent proches des cultes païens.

(assurément, voilà un exemple à suivre ...)

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mardi 17 avril 2012

Assassins !...

« (…) il faut apprécier à sa juste cruauté l'autorisation (15 février 2011) faite en catimini par la Direction Générale de la Santé aux distributeurs d'eau de « proposer » à leurs usagers une eau contenant 5 fois plus de pesticides qu'auparavant. Grâce à cette mesquinerie sanitaire, le nombre de personnes subissant une mesure de restriction d'eau passa soudainement de 35 000 (en 2010) à environ 8000 (en 2011)... Ou quand l'écologie est un jeu facile... A ce propos, un écolo militant d'Europe Écologie, François Veillerette (qui s'intéresse apparemment à son sujet et non aux faits sociétaux...) déclara, acerbe, qu’au fil de l'eau, « il suffira d'arroser son jardin pour le désherber. » Autre mesure éloquente démontrant la lâcheté, la bêtise ou la haine de nos funestes autorités : la décision (concrétisée par une circulaire du ministère de l'Agriculture publiée très discrètement le 5 mars dernier) d’autoriser plus largement l'épandage par voie aérienne des pesticides qui laminent aussi bien les insectes que les humains. Même si 6 des 7 produits appliqués de cette façon sont considérés comme extrêmement nocifs pour l'homme. Il n'arrêteront pas le progrès... pour le confort immédiat de quelques uns et pour quelques piécettes de plus pour le profit de quelques autres, et en désensibilisant tous les Français s'il le faut. »
(François-Xavier Rochette, in Rivarol n°3042)

vendredi 13 avril 2012

Katyn, le massacre


Le 13 avril 1943, la radio allemande annonce la découverte, la veille, dans la forêt de Katyn, à 20 km de Smolensk, de plusieurs milliers de corps d'officiers polonais, assassinés d'une balle dans la nuque, sur ordre de Staline. En réalité, avec l'aval de la Croix Rouge, c'est toute l'élite militaire polonaise (environ 15 000 officiers) qui a été décimée à Katyn et dans les environs par l' armée Rouge.

Au procès de Nuremberg en 1946, les Soviétiques obtiendront que ce crime contre l'humanité soit attribué aux Allemands. En 1990, Mikhaïl Gorbatchev, alors président de l’URSS, avait admis la culpabilité des soviétiques mais il a fallu attendre le 26 novembre 2010, pour que la Douma (le parlement de Russie) reconnaisse officiellement que le massacre de prisonniers de guerre polonais à Katyn (Biélorussie), perpétré entre avril et mai 1940, avait été ordonné par Staline lui-même et que l’Union soviétique était seule coupable de ce crime de guerre.


Dans le numéro du 9 juillet 1943 de Je Suis Partout, Robert Brasillach écrit :

« J'ai vu Katyn. Cette perception directe, que rien ne peut remplacer, je l'ai eue. J'ai contemplé le paysage, respiré l'odeur abominable, j'ai marché à travers les sentiers du petit bois riant qui recouvre tant de cadavres, j'ai regardé, dans le vent du matin, les grandes fosses de terre ocrée, les arbres sauvages, les buissons. Je n'ai rien à dire que je n'aie vu (…).
Après tant de mois, cette odeur ? Mais oui, il faut croire que la terre de Katyn a des propriétés conservatrices particulières. Quand les hommes affairés à cette besogne remuent les malheureux cadavres polonais, quand ils en souvent un au bot de leur crochet, ils nous envoient en même temps à la figure cette odeur, comme si elle était une pelletée de terre. Et nous voyons alors se dresser debout, comme un décharné de Ligier Richier, un fantôme aux dents découvertes, sec et muet, qui nous apporte sa bouffée de pourriture.
Ils sont là, rangés tête-bêche, bien reconnaissables dans leur bel uniforme souillé et terni, avec les bottes, le grand manteau. J'ai passé plusieurs mois en captivité avec des officiers polonais, je puis reconnaître leurs frères. Ils sont la face contre terre, on nous désigne la trace du coup de revolver dans la nuque. Leurs photographies nous les ont montrés, mais rien ne peut donner l'idée de cet entassement régulier, couche par couche, aussi méthodique qu'un entassement de conserves. Dans cet amalgame tout semble se tenir comme si une matière gélatineuse unissait les corps. Il faut les détacher les uns des autres, au bout de fourches ou de tridents, et l'on entend alors une sorte de déchirement de papier gras (…). »

Vendredi, le jour de Rivarol

jeudi 12 avril 2012

Mélenchon, boute en train ?

"Constater que cette campagne présidentielle est la plus ennuyeuse de toutes celles qu’ont eu à subir les Français n’est guère une révélation…
Quel que soit son résultat final, Jean-Luc Mélenchon en aura été le candidat qui a percé et grimpé, grimpé, grimpé inexorablement. Dans les sondages tout au moins. Comme avant lui Jean-Pierre Chevènement (2002) ou François Bayrou (2007)… ou encore Marine Le Pen au début de cette campagne-ci, lorsque certains sondeurs l’avait catapultée – peu de temps, certes – en tête au Premier tour…
Qu’importe si, une fois de plus, le score final n’est pas celui annoncé… Les sondages sont passés maîtres pour faire oublier leurs mauvaises prédictions par de nouvelles, toujours plus surprenantes… Parfois même, réelles.
On peut toutefois s’interroger sur l’empathie dont Jean-Luc Mélenchon bénéficie de la part des medias…

Certains y décèlent une manipulation de la droite parlementaire, favorisant l’émergence d’une force politique dont les surenchères permanentes diviseraient durablement l’électorat de gauche, empêchant ainsi le Parti socialiste de revenir « aux Affaires », dans le même temps qu’elle concurrencerait, par son populisme, celui du Front national. Pourquoi pas !

Une autre explication est peut-être plus bassement mercantile : celui de medias devant susciter coûte que coûte, quotidiennement, un intérêt pour une campagne électorale dont les protagonistes assurent depuis des mois un spectacle affligeant.

De l’effondrement électoral annoncé de la candidate écologiste Eva Joly, à la brusque montée et au recul tout aussi brutal de François Bayrou aux figurants que sont Nathalie Artaud, Philippe Poutou, ou Nicolas Dupont-Aignan en passant par l’OVNI Jacques Cheminade, les journalistes n’ont effectivement rien de palpitant à se mettre sous les touches de leur clavier d’ordinateur…

Et pas davantage avec les deux candidats en tête des sondages, soit Nicolas Sarkozy, Président sortant, et François Hollande, vainqueur de la primaire socialiste qui peinent l’un comme l’autre à se singulariser… Le premier a lâché que son rival était « nul » – redoutable perspicacité ! – et le second rabâche qu’il doit « être président à la place du Président ». Pourquoi ? Parce que !

Cela explique sans doute l’embellie médiatique du candidat du Front de gauche dont les déclarations tonitruantes, ses appels au lynchage des riches, à une quasi-dictature annoncée en cas de victoire ou ses insultes à répétition contre les journalistes, sont chaque fois rapportés avec gourmandise par ceux-là même qu’il fustige.

Mélenchon, boute-en-train de la campagne électorale ? Incontestablement.

Toutefois, rappelons que ce terme de haras signifie, selon la définition qu’en donne le Dictionnaire de français Littré : « Cheval entier placé au voisinage des femelles à l’effet de les mettre en chaleur et de les disposer à l’accouplement. »

Malheureusement, on ne sent pas vraiment que ça vienne tant que ça !"

Chronique de Philippe Randa
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lire aussi les excellents « Libres commentaires sur la présidentielle 2012 par Georges Feltin-Tracol »

mercredi 11 avril 2012

François Brigneau, un homme libre


Né le 30 avril 1919 à Concarneau, le Breton Emmanuel Allot, alias Julien Guernec et surtout François Brigneau, s'est éteint le 9 avril près de Paris. Grand admirateur de Robert Brasillach bien qu' issu d' une famille de gauche, il le côtoya fin 1944 à la prison de Fresnes (où lui-même était incarcéré depuis la Libération ) jusqu' à l' exécution du jeune écrivain le 6 février 1945. Journaliste talentueux, polémiste redoutable, féru d' histoire, François Brigneau fut d'abord grand reporter dans la grande presse parisienne puis fit une grande carrière dans la presse anticonformiste ("Rivarol", "Minute", "Présent"...), d' où de nombreux procès en vertu des lois Pleven et Gayssot, notamment pour avoir traité Anne Sinclair, actuelle épouse de Dominique Strauss-Kahn, de « pulpeuse charcutière casher ». Cet homme libre et de grand courage était aussi l' auteur de nombreux livres et pamphlets (dont "Terreur, mode d' emploi", contre la Révolution française). On lui doit aussi un chaleureux portrait-enquête de Robert Faurisson paru en 1992 dans « Les Derniers Cahiers » sous le titre "Mais qui est donc le professeur Faurisson?"
L' inhumation aura lieu le vendredi 13 avril à 14h 15 au cimetière de Saint-Cloud.

mardi 10 avril 2012

Pôle emploi veut faciliter les migrations de main d'oeuvre vers l'Europe

Alors que le chômage atteint aujourd’hui en France des taux records, Pôle emploi s’apprête à mettre en place le « projet TEAM », un programme européen visant à « améliorer et faciliter » pendant deux ans la gestion des migrations de main d’œuvre vers l’Europe – en particulier vers la France- en provenance d’Afrique du Nord. Un projet que Nicolas Sarkozy se garde bien d’évoquer.

Ancien patron de l’Inspection Générale des Finances, Jean Bassères a pris ses fonctions à la tête de Pôle emploi depuis 3 mois, où il a succédé à Christian Charpy. Quand il était le patron de Pôle emploi ce dernier avait commencé à mettre en place, conformément aux souhaits du Medef, une politique ouvertement mondialiste favorisant la « diversité » et la discrimination positive au détriment des salariés « de souche », et ce alors que le nombre des chômeurs français connaissait une augmentation sans précédent.

Interrogé dans Actions, le magazine de Pôle emploi, Jean Bassères - qui déclarait il y a peu « ne pas avoir une connaissance approfondie » de sa nouvelle affectation – multiplie lieux communs et déclarations lénifiantes : « notre mission est plus essentielle que jamais,…nous allons écrire une nouvelle page,…nous devons profiter de l’expérience de chacun, …l’engagement de tous est nécessaire,… nous devons nous projeter dans l’avenir avec confiance…, nous allons définir un nouveau contrat social. »

En réalité le nouveau responsable de Pôle emploi entend bien poursuivre la politique initiée par Christian Charpy. Pour preuve, Pôle emploi vient de prendre en charge le projet TEAM (« Techniques Educatives, Accompagnement et Médiation ») « pour faciliter les migrations professionnelles ». De quoi s’agit-il en réalité?

Ce projet – en grande partie financé par l’Union européenne - vise à « améliorer et faciliter pendant deux ans la gestion des migrations de main d’œuvre vers l’Europe – et en particulier la France – de cinq pays d’Afrique du nord : Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, et Egypte». Seule la Libye manque à l’appel. Mais comme on le sait ce pays rencontre actuellement quelques « problèmes ».

Répondant à des enjeux clairement géopolitiques, ce programme se veut « un élément de réponse aux évolutions probables concernant la mobilité internationale, car les flux migratoires en provenance d’Afrique du Nord demeureront importants (sic). » Le chef de projet à Pôle emploi, M. Sadiki, n’en attend rien moins qu’une « gestion efficace de la mobilité internationale de main d’œuvre en renforçant les systèmes de prospection à l’étranger et les parcours migratoires pilotes ». Les résultats de ces actions seront bien sûr « présentés à la Commission européenne. »

Cette nouvelle mesure prise par Bruxelles, et que la France entend appliquer, intervient au moment où le taux de chômage de la zone euro a atteint, selon l’Office européen des statistiques Eurostat, son plus haut niveau depuis quinze ans, avec 17,13 millions de personnes, soit 10,8 % de la population active. La France compte pour sa part 4,278 millions de chômeurs au 1er mars 2012.

« Ce projet doit-il être une priorité pour Pôle emploi ? » s’interroge un cadre de cet organisme, qui précise « lors de sa création en 2008, Christine Lagarde avait prévu que chaque agent aurait en charge la gestion d’un « portefeuille » de 60 chômeurs. Or la moyenne est aujourd’hui de près de 150, atteignant même le chiffre de 250 dans certaines agences. Parallèlement le Gouvernement a baissé de 12 % pour 2012 le budget de la mission emploi. Les demandeurs d’emploi ont du souci à se faire. »

En campagne pour sa réélection, Nicolas Sarkozy ne cesse de répéter depuis quelque temps qu’il entend réduire l’immigration, n’hésitant pas à se poser en défenseur d’un modèle social français qui, selon ses propres dires, ne « résisterait pas » à un afflux d’étrangers. « Il y a un moment où nous devons dire par souci de l’équilibre de nos comptes sociaux [...] que nous ne pouvons pas accueillir tout le monde », a-t-il ainsi déclaré dans les Yvelines le 28 février dernier. Un thème qu’il développe depuis avec une constance et une assurance à la hauteur de son bilan – en matière d’immigration son quinquennat aura produit un solde positif d’immigrés évalué, selon les sources, entre un et deux millions de personnes.

Apparemment l’ambition affichée par Pôle emploi de collaborer au projet bruxellois visant à assurer une « gestion efficace de la mobilité internationale de main d’œuvre en renforçant les systèmes de prospection à l’étranger et les parcours migratoires pilotes » n’a pas semblé jusqu’à présent déranger outre mesure le Président de la République. Il est vrai qu’en matière de double langage l’homme est un expert confirmé.

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Eléments n°143

vendredi 6 avril 2012

Civet de lièvre

Avec Ostara nous fêtons le retour du Printemps. le renouveau de la vie et de la terre, après un long hiver froid . Et parce que chez nous la fête et la joie se manifestent dans les bonnes choses que nous offre la nature, le lièvre, symbole de fertilité sera un élément de choix de notre repas de fête .



Pour 6 à 8 personnes :
1 gros lièvre avec foie et sang
½ cuillère à soupe de vinaigre
2 litres de marinade (bon vin, 1 oignon, 1 carotte, 1 bouquet garni, ail, cognac, sel, poivre)
8 baies de genièvre
2 cuillères à soupe d'huile d'arachide
80 gr. de beurre, 70 gr. de farine
2 cuillères à soupe de cognac
1 cuillère à soupe de persil haché
sel , poivre

Préparer le lièvre en recueillant le foie et le sang. Ajouter le vinaigre dans le sang.
Découper le lièvre en morceaux, le saler, le poivrer.
Couvrir avec la marinade, en ajoutant le genièvre écrasé.
Couvrir le saladier et le laisser au réfrigérateur de 24 à 48 heures.
Égoutter les morceaux de lièvre et les sécher.
Égoutter tous les ingrédients de la marinade et récupérer le liquide.
Saisir vivement les morceaux de lièvre dans l'huile et le beurre.
Les retirer, dégraisser la cocotte, ajouter les légumes de la marinade et les faire revenir.
Remettre les morceaux de lièvre dans la cocotte. Saupoudrer de farine et bien enrober les morceaux.
Flamber au cognac, ajouter la marinade et porter à ébullition.
Cuire à couvert environ 2 heures.
Retirer les morceaux et les tenir au chaud.
Passer la sauce dans une passoire fine. En verser une petite louche dans le sang et délayer.
Hors du feu, verser la totalité du sang dans la sauce.
Ajouter une noix de beurre. Vérifier l’assaisonnement.
Remettre les morceaux dans la sauce et parsemer de persil.
On peut ajouter 24 petits oignons glacés, 500 gr de champignons déjà cuits et 250 gr de petits lardons.
Décorer avec 8 croûtons de pain de mie grillés.

(in Fêtes païennes des quatre saisons. Éditions de la Forêt)

Ostara




LE PASSAGE DE PÂQUES (page 107)

Huit périodes de quarante jours correspondent théoriquement à trois cent vingt jours alors que l'année solaire en comporte trois cent soixante-cinq jours et quelques heures. L'écart provient en fait du décalage qui existe entre un calendrier rythmé sur les phases de la lune (comme l'était le calendrier des peuples dits « barbares» avant la conquête romaine) et un calendrier solaire. La fête mobile de Pâques est la clé de tout le calendrier médiéval. Elle introduit un déphasage dans le rythme des quarantaines ici analysé mais elle ne fait qu'en confirmer le principe. On sait que Pâques est une fête mobile qui peut osciller entre le 22 mars et le 25 avril. Quarante jours avant Pâques, un mardi gras précoce peut donc se trouver au plus près de la . Chandeleur; au contraire, une fête de Pâques tardive le reporte un mois plus tard. Dans l'intervalle, le carême impose sa rigueur et sa loi inflexible de quarante jours (carême vient du latin quadragesima qui renvoie au chiffre « quarante» ).

L'OEUF (page 112)

Comme les sept autres grandes dates de l'année, Pâques peut se comprendre comme une date d'intense circulation des âmes et esprits entre l'Autre Monde et le monde humain. Le modèle de ces rapports se trouve dans de nombreux récits celtiques. Le passage christique de la mort vers la vie ne fait finalement que reproduire à une échelle chrétienne ce trajet symbolique. Dans le folklore, la période pascale est marquée d'abord et avant tout par l'apparition d'êtres de l'Autre Monde qui prennent principalement une forme animale. Le lièvre de Pâques est une réincarnation printanière du Sauvage; il s'apparente à la cohorte des animaux féeriques qui hantent l'imaginaire médiéval.
Si le Moyen Age ignore, en effet, le lièvre distributeur de cadeaux et de friandises, il connaît d'autres figures tout aussi merveilleuses. La biche blanche ou le cerf blanc des récits arthuriens hantent ces périodes de transition entre les quarantaines de l'année. Dans le roman de Chrétien de Troyes intitulé Erec et Enide, la chasse au Blanc Cerf a lieu le lundi de Pâques, comme s'il fallait rappeler le lien de cet animal avec la lune d'équinoxe. L'apparition des animaux fées est commandée par l'astre lunaire qui rythme leur récurrence annuelle. Ces animaux conducteurs d'âmes servent de médiateurs entre le monde humain et l'Autre Monde.
Dans le folklore moderne, les traditionnels oeufs de Pâques sont censés être apportés aux enfants par les cloches qui reviennent de Rome ou par le lièvre de Pâques lui-même. Toutefois, dans les régions germaniques, l'animal féerique change d'apparence : en Westphalie, c'est un renard, en Thuringe une cigogne, au Tyrol une poule blanche, en Suisse un coucou et en Saxe un coq. La présence d'animaux de basse-cour semble plus vraisemblable à côté de ces oeufs rituels. Cependant, il est évident que les oeufs de Pâques sont investis d'une valeur mythique qui n'a rien à voir avec leur usage proprement alimentaire. Leur caractéristique mythique semble même privilégier des usages non alimentaires. Quant au lièvre de Pâques, son rôle mythique est bien antérieur à la civilisation chrétienne puisqu'il se trouve déjà dans le bouddhisme et dans la mythologie chinoise. Il habite sur la lune où il prépare une nourriture d'immortalité. Les oeufs de Pâques semblent bénéficier de vertus comparables sans qu'il soit possible, bien évidemment, d'établir un lien direct entre eux et la nourriture des antiques divinités chinoises. Dans le folklore pourtant, les oeufs de Pâques, surtout ceux qui avaient été pondus le vendredi saint, étaient jadis réputés procurer la santé aux hommes et aux bêtes. Ils pouvaient se conserver longtemps et protégeaient également contre la foudre. On s'en servait encore pour reconnaître les sorcières ou pour se prémunir contre elles: l'absorption d'une soupe à base de neuf herbes et légumes différents avait la même vertu. L’oeuf de Pâques se protège en fait toujours comme un porte-bonheur. Dans certaines régions d'Alsace, on se transmet des oeufs millésimés de génération en génération. On pense que, dans un oeuf de Pâques qui s'est conservé pendant cent ans, le jaune se transforme en pierre précieuse et assure la fortune de son possesseur.
Les druides croyaient déjà à la puissance magique de l’oeuf. Le mythe gaulois de la vouivre, rapporté par l'écrivain latin Pline, en rappelle des aspects majeurs. Marcel Aymé illustra cette croyance sous une forme plaisante dans l'un de ses romans qui se réfère explicitement à l'antique tradition gauloise. L'animal mythique sécrétait une sorte d’oeuf qui pouvait devenir un talisman. La figure de la vouivre, modèle de toutes les créatures fées de l'Autre Monde, pourrait bien constituer l'étape celtique d'une croyance en la régénération périodique du temps des saisons, une sorte de mue humaine vers une vie renaissante.

Source :
Philippe WALTER, Mythologie chrétienne, Imago, 2003, 20 € (www.editions-imago.fr )


Pour aller plus loin :
- Pierre VIAL, Fêtes païennes des quatre saisons, les éditions de la forêt, 2008
- Christian-J. Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, Les Fêtes celtiques,Ouest France, 1995
- Nadine CRETIN, Fête des fous, Saint-Jean & Belles de mai. Une histoire du calendrier, Seuil, 2008
- Guy DELEURY , Les fêtes de Dieu, éditions du Félin, 1994 (épuisé)
- Yvonne de Sike, Fêtes et croyances populaires en Europe, Bordas,1995 (épuisé)
- Alain de BENOIST, Les traditions d'Europe, Le Labyrinthe, 1996
- Arnold VAN GENNEP, Le folkore français, Robert Laffont, 1999

Vendredi, le jour de Rivarol

jeudi 5 avril 2012

Angoulême : le CRIF vitupère et menace ...

Richard Prasquier, le président du CRIF (conseil représentatif des associations juives de France), assurait hier se laisser le droit "de recourir à tous les moyens" pour faire annuler l'exposition-photos "Hamas", qui doit se dérouler à partir de mardi prochain à Angoulême (16). Pour le patron national du Crif, l'exposition du grand reporter Frédéric Sautereau "est un reportage élogieux sur le Hamas,qui fait donc l'apologie du terrorisme". Richard Prasquier a alerté les instances du parti socialiste en espérant que ce dernier fasse pression sur Philippe Lavaud, le maire PS d'Angoulême, afin qu'il revienne sur sa décision de prêter une salle. "Si notre pays se met à faire la promotion du Hamas, ce n'est plus la peine de parler de nos valeurs. On marche sur la tête", poursuit Richard Prasquier, en balayant l'argument de la liberté d'expression: "Si ce photographe avait fait de belles photos de pédophilie, on les aurait présentées? La liberté d'expression n'inclut pas l'apologie du terrorisme, quelle que soit la qualité des images".

Programmée dans le cadre de la Quinzaine culturelle de l'association Charente Palestine Solidarité, l'exposition doit être présentée à partir de mardi prochain 10 avril à l'Hôtel Saint-Simon, mis à disposition par la mairie.

De son côté, Frédéric Sautereau, confronté à la vindicte du Crif pour la première fois alors qu'il travaille sur le conflit israelo palestinien depuis dix ans, réfute les arguments avancés par le Conseil et invite ses représentants à venir débattre avec lui mercredi prochain à Angoulême.

pas de commentaires ...

mercredi 4 avril 2012

Le directeur de Sciences-Po est mort


Le médiatique Richard Descoings, directeur de Sciences-Po, le prestigieux établissement censé former « l’élite » de la nation, a été retrouvé mort hier soir dans un hôtel de Manhattan (E-U), à l’âge de 53 ans.
Le décès est suspect (affaires cassées, plusieurs personnes présentes) même s’il y a peu d’éléments pour l’instant, et – si la prudence est de mise – beaucoup pensent secrètement à une affaire de mœurs, au vu de la personnalité de Descoings.
Il n’a pas fallu longtemps pour qu’il soit l’objet d’éloges de la part de la classe médiatico-politique dont il incarnait les aspirations.
Inverti notoire (déclarant, en tant que prof, « en amphi qu’il était “le premier pédé de Sciences-Po” ») – bien que marié – et partisan de la dégénérescence des mœurs, il avait rendu obligatoire à Sciences-Po l’étude de la délirante théorie du gender . Une première parmi les grandes écoles.
Descoings était aussi un xénophile forcené, hostile à l’identité nationale. Tenant de la « discrimination positive » (sic), il avait favorisé l’entrée des citoyens étrangers dans l’école (40% du total actuel !) sans parler des étrangers à papiers français derrière lesquels il courrait, notamment ceux des ZEP.
« Pour lui, un Français d’origine étrangère, de préférence maghrébine ou africaine, sera toujours préférable à un Français dit « de souche », quel que soit le milieu social des uns et des autres » dixit Marianne.
Récemment, il faisait voter une réforme d’ampleur du concours d’entrée, avec notamment la suppression de l’emblématique épreuve de culture générale.
Descoings touchait un salaire de 24 000 nets par mois, avec chauffeur et logement de fonction, sans parler des primes.
En 2004, il avait signé un accord de coopération avec l’université de Tel-Aviv et n’avait cessé de renforcer le partenariat avec Israël.
Côté occulte, il était membre au moins du Siècle.

L’élite aux commandes perd une de ses étoiles… pas nous.

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mardi 3 avril 2012

Une hétérophobie bien mal cachée ...

Après deux ans de polémique, le film "Le Baiser de la Lune" est distribué aux classes de CM1 et de CM2 comme le rapporte le site Internet de "Libération".
Rappelons qu'en 2010, ce film destiné à expliquer l'homosexualité aux enfants à l'aide de l'histoire de deux poissons, Félix et Léon, épris l'un de l'autre, avait fait polémique. Des associations de parents d'élèves s'étaient indignées et avaient multiplié les pétitions: pour elles, "Le Baiser de la Lune" est destiné à un public trop jeune et incite à l'homosexualité.
"Face à la bronca, le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, avait alors estimé que le Baiser de la Lune n’avait pas vocation à être montré en primaire, le traitement de la question des orientations sexuelles lui paraissant prématuré" indiquent nos confrères.
"Le film parle d’amour, de la pluralité des relations amoureuses. Pas de sexualité. Ce sont les adultes qui réduisent bien souvent l’homosexualité à la relation sexuelle, a déclaré le réalisateur, Sébastien Watel (photo), à Libération. C’est un conte moins stéréotypé que d’ordinaire. Le film sert à aiguiser l’œil à la différence, à la tolérance, et à montrer qu’il n’y a pas qu’un seul modèle en matière d’amour, ni un au-dessus des autres".

A noter que l'association SOS homophobie a décerné, en 2010, le prix Pierre-Guénin contre l'homophobie au "Baiser de la Lune".

Source

( n.d.l.r. Rien à commenter des déclarations du réalisateur qui sont un bel exemple, comme d'habitude, de la mauvaise foi cachée derrière un jargon prétentieux et branché (d'ailleurs, voyez sa tronche!) mais notons quand même qu'un communiqué de presse de SOS homophobie insiste sur le fait qu'il faut agir auprès des enfants très tôt... « avant que les stéréotypes et les comportements discriminatoires soient intériorisés... » soit, en bon français, et si on comprend bien, agir assez tôt pour profiter de la malléabilité du cerveau de l'enfant pour imposer d'autres stéréotypes et comportements discriminatoires ...)

lundi 2 avril 2012

Une plainte a été déposée contre Jack Lang


« Une enquête préliminaire a été ouverte par le Procureur de la République des Sables d'Olonne (Vendée) contre Jack LANG (ex-ministre de la République Française) pour viol en réunion sur LAUREEN,une fillette de 4 ans, aujourd'hui décédée des suites de ces abus. Suite à ses plaintes, M. Emmanuel VERDIN, père de la victime, a été auditionné le 3 janvier 2012 à la Gendarmerie de Bourg-sur-Gironde pendant 4h (audition 1252/2011). Il a ainsi impliqué François HOLLANDE et Pierre MOSCOVICI pour non dénonciation de crimes et a porté plainte contre tous les protagonistes de l'affaire. Une information judiciaire a ainsi été ordonnée par le Procureur de la République de Libourne (Gironde) concernant les services de police et de justice soupçonnés de faux témoignages et de dissimulation de preuves dans le but d'étouffer l'affaire. Enfin, le Procureur Général de la Cour d'Appel de Poitiers ainsi que la Chancellerie sont saisi de l'affaire »
Communiqué d'Emmanuel VERDIN, père de Laureen afin que cette affaire grave ne soit pas étouffée par la justice et les médias, vous pouvez retrouver tous les témoignages et documents nécessaires sur Internet:

Vidéo de la plainte :http://goo.gl/Emk5P

Récit du père de Laureen) :http://goo.gl/Rr2Vj

Facebook d'Emmanuel Verdin :http://goo.gl/bE9WG ou taper : Emmanuel Verdin sur Google

source