vendredi 30 novembre 2012

SOS Racisme : ça suffit !

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Source (et pour reproduire et diffuser le tract)

Notre Dame des landes : le reflet d’une société en décomposition


(Tribune libre par Gael)

"Des cabanes à l’abandon dont les seringues jonchent encore le sol.
Des bouteilles en verre cassées à n’en plus finir.
Des mégots de cigarettes partout et d’autres substances illicites.
Des arbres cassés, de la végétation massacrée.

Tel est le triste spectacle qui se trame aujourd’hui et depuis quelques mois maintenant à Notre Dame des Landes, en Bretagne, où un aéroport doit être construit, sans que jamais les bretons n’aient été consultés d’ailleurs, détestés qu’ils sont par le Jacobin Ayrault. Cet aéroport a fait naître une contestation, qui semblait jusqu’à il y a quelques semaines être légitime et amener un débat, voir un réfrendum. Mais le premier ministre a manifestement préféré laisser le terrain de la contestation à la cour des miracles.

Car qui sont aujourd’hui les créateurs de ce triste décor et de ces cabanes à toxicos ? Le groupe Vinci ? Les Gendarmes mobiles ? Les extraterrestres ? Les fascistes ?

Non, tout simplement des petits groupes d’anarchistes, de pseudo écologistes, d’étudiants en 8e première année d’histoire, des toxicomanes, des hippies et avec eux sans aucun doute quelques vrais opposants, quelques vrais paysans qui refusent de voir leurs terres sacrifiées sur l’autel de la mondialisation.

Les 20 ou 30 000 personnes qui se sont déplacées un samedi de Novembre pour manifester leur opposition à la construction de cet aéroport ne sont certainement pas à mettre dans le même lot, mais doivent être placées devant leurs contradictions. Combien ont contribué à donner tous les pouvoirs à la gauche ? Combien mettent en avant la lutte écologique, mais laissent dans le même temps des mégalopoles se construire en Bretagne ? Combien mettent en avant le social sans se préoccuper des milliers d’emplois qui pourraient être créés avec l’aéroport ? Combien mettent en avant l’humain d’abord, mais ne tolèrent pas qu’on soit contre l’immigration invasion aujourd’hui présente sur notre sol ? Pourquoi ne disent-ils pas qu’un aéroport, ce sont aussi des migrations accélérées, une urbanisation démesurée et tous les fléaux qui vont avec le monde moderne ? Pourquoi se mentent-ils à eux même en prétendant défendre les paysans locaux alors qu’ils vont ensuite prendre leur café équitable de Colombie, habillés dans leurs haillons fabriqués en Chine, coiffé avec un Keffieh de Palestine, en fumant des cigarettes américaines (et en refusant de manger des oranges d’Israël, mais uniquement par conviction politique hein) ?

Le fait est qu’aujourd’hui, dans une zone désaffectée de Bretagne, une poignée d’individus, ayant trouvé un terrain et des dizaines d’excuses pour l’occuper tout aussi illégalement que le groupe Vinci veut le faire, entend décider pour les Bretons ce qu’ils doivent penser, de ce qu’ils doivent faire, ce que doit être leur avenir.

Tout comme Jean Marc Ayrault, depuis le début de ce projet, entend également faire passer de force son projet qui ne fait pas l’unanimité.

Dirigeants socialistes jacobins contre pseudo anarchistes et toxicomanes : le combat pourrait prêter à sourire ..."

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Vendredi, le jour de Rivarol


jeudi 29 novembre 2012

Goldman Sachs, le grand noyautage…


Mark Carney, Canadien qui dirige actuellement la banque centrale de son pays, vient d’être nommé par le gouvernement britannique à la tête de la banque d’Angleterre. Sans aucun égard pour les probables divergences d’intérêts nationaux en jeu. Un peu comme un vulgaire joueur de football transféré vers un club étranger de standing supérieur.
De nations, Carney n’en a cure. Comment pourrait-il en être autrement après avoir été pendant 13 ans un salarié de Goldman Sachs ? Après l’américain Paulson, les italiens Draghi et Monti, ou encore le grec Papademos, la Banque d’affaires américaine poursuit sans vergogne, et avec la complicité active des responsables politiques, son noyautage des gouvernements et institutions publiques.
Si de telles passerelles ont toujours existé, elles n’avaient jamais été aussi apparentes. Comme si les vampires de Goldman Sachs ne craignaient désormais plus la pleine lumière. Comme si le travail de sape entrepris dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour démanteler les protections douanières, poursuivi dans les années 1970 avec l’instauration de taux de change flottants 1 et parachevé par la déréglementation financière des années 1980-1990, avait permis d’ôter aux gouvernements nationaux et aux peuples tout moyen d’action face aux puissances d’argent.
Ce mouvement de globalisation n’a rien de naturel : c’est un phénomène voulu et patiemment mis en œuvre par les élites mondialisées, dont le caractère prétendument inéluctable et spontané est expliqué doctement par les techniciens et experts. Ces Diafoirus de l’économie complaisamment mis en avant par l’ensemble des médias du système.
L’économie globalisée est dématérialisée et déterritorialisée : ses maîtres ne sont plus les entreprises, fussent-elles multinationales, mais les spéculateurs. Ceux-là même qui rêvent de l’homme nouveau qui serait le stade suprême du capitalisme : un homo oeconomicus mondial à la cervelle dévastée par le « tittytainment » 2, incapable de se révolter contre la spoliation des richesses, la confiscation désormais visible par tous du pouvoir politique par l’oligarchie financière qui constitue aujourd’hui l’association de malfaiteurs la plus puissante et la plus structurée de l’histoire de l’humanité.
L’Union Européenne, objet politique post-national et post-démocratique, est le modèle réduit de la globalisation : un territoire où les séides de Goldman Sachs peuvent s’ébrouer sans risque ; la Commission européenne, la City et l’Allemagne de Mme Merkel y veillent.
Les altermondialistes et autres indignés sont quant à eux les idiots utiles du système qu’ils prétendent combattre mais qu’ils n’ont de cesse de relégitimer par leurs excès et leurs outrances, et avec lequel ils partagent la haine des frontières et des identités. Le combat contre les banksters est une affaire trop sérieuse pour être laissée à l’extrême-gauche.
(Etienne Lahyre)

1 - Décision du Président Nixon du 15 août 1971de suspendre la convertibilité du dollar en or, puis accords de la Jamaïque de janvier 1976 légalisant les taux de change flottants.
2 - Néologisme inventé par Zbigniew Brzezinski : combinaison des mots tit (sein en argot américain) et entertainment (divertissement) ; cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante, soit la version globish de Panem et Circenses…

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"Les Etats Arabes doivent assumer la traite des noirs..."

La traite négrière orientale a été la plus meurtrière, un véritable génocide : 17 millions de morts, déportés, castrés par les musulmans. Tidiane N'Diaye, un musulman sénégalais, anthropologue et économiste, est l'auteur du livre « Le génocide voilé », une enquête historique.

À quelques jours de la Journée Internationale de l'Abolition de l'Esclavage, le 2 décembre, la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs appelle les pays arabes à reconnaître leur rôle dans la traite des Noirs et l’esclavage.

« Les États Arabes doivent, aussi, assumer la traite des noirs ». C’est le titre d’une pétition en ligne et de la lettre adressée par la Fondation, à toutes les ambassades de « pays arabes » en France (Maroc, Koweit, Egypte, Liban, Algérie, Tunisie, Yemen…).

« Inévitablement associée à son aspect occidental, la traite d’esclaves africains a aussi concerné le Maghreb et le monde arabe. Le plus grand commerce négrier de l’Histoire a permis la déportation de 40% des 42 millions de personnes vers le Maroc, en Algérie, en Arabie Saoudite, en Égypte, etc. », rappelle la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs, dans sa lettre ouverte.

Cette association bordelaise, présidée par Karfa Diallo, juriste, écrivain et guide conférencier, exige « de sortir de l’oubli » :
« Après l’important travail de mémoire sur la traite des Noirs entrepris par les nations occidentales (lois, musées et initiatives de la société civile) et de plus en plus par l’Afrique noire (1ère loi africaine au Sénégal et nombreux lieux de mémoire), il importe que le monde arabe ouvre ce chapitre de son histoire pour dessiner un quotidien plus humain pour ses populations. »

L’association appelle à un rassemblement le 2 décembre devant l’ambassade du Maroc à Paris.

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mercredi 28 novembre 2012

Le coût de l'immigration en France


Peut-on raisonnablement calculer le coût de l’immigration ? Question tabou en France, peu abordée, ou de façon biaisée. A l’heure où l’actuel gouvernement se pose des questions sur la politique à tenir, entre fermeté d’un côté et assouplissement de l’autre, le débat ne peut faire l’impasse sur le bilan comptable des coûts de l’immigration.

Contribuables Associés donne donc à nouveau la parole à Jean-Paul Gourévitch, expert international en sciences humaines.

Dans une étude rigoureuse et exhaustive, l’auteur s’efforce de rassembler les données disparates les plus récentes afin de dresser un panorama des coûts actuels de l’immigration en France. De façon inédite au regard de ses précédentes études, ce travail élargit le champ des recherches à l’ensemble du territoire (métropole et collectivités et territoires d’outre-mer) et à l’ensemble des populations concernées (migrants réguliers, irréguliers et descendants directs de migrants).

Avec un coût réactualisé de 17,4 milliards d’euros, soit près de 1 % de la richesse nationale annuelle, cette problématique concerne tous les Français. Alors que le gouvernement cherche à réduire le déficit budgétaire, la question de réduire le coût de l’immigration doit se poser sans tabou.

Chiffres clés de l’étude :
• Dépenses totales de l’immigration : 88,921 milliards (mds) d’euros par an.
• Dont dépenses sociales : près de 80 % du total.
• Recettes totales de l’immigration régulière pour l’Etat : 83,370 milliards d’euros par an.
• Dépenses dues à l’immigration irrégulière : 4,445 Mds d’euros par an, dont 40 % dus au travail au noir.
• Recettes due à l’immigration : 1,236 Md, dont 75 % environ de TVA et TIPP.
• Déficit de l’immigration régulière : 5,551 milliards d’euros.
• Bilan de l’immigration irrégulière : 3,209 Mds d’euros de surcoûts nets.
• Investissements de l’Etat et des collectivités locales : 8,652 Milliards d’euros.

Le coût total de l’immigration en France est donc de 17,412 Mds d’euros par an, soit 0,9 % du PIB.

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Elections en Catalogne, des précisions ...



Terra i Poble Catalunya Nord: Les catalans auraient-ils consulté le rapport du laboratoire d’idée Terra Nova fondée en 2008 par Olivier Ferrand, membre du Parti Socialiste. Le 10 mai 2011 Terra Nova a publié un essai intitulé Gauche, quelle majorité électorale pour 2012?
Il est en effet troublant de trouver des similitudes entre le Parti Socialiste français et la fondation Nous Catalans (« nouveaux Catalans ») affiliée à Convergència i Unió (CiU, centre droit), Ciutadans (C’S centraliste et  jacobin de centre gauche) et la CUP ( Candidature Unité Populaire, parti d’extrême gauche catalaniste)
Les membres de CiU courtisent les immigrés jusque dans les mosquées, les ciutadans collent des affiches bilingues, castillan et arabe , alors que nous sommes en Catalogne. La CUP tire le pompon, elle a   réalisée une vidéo de campagne totalement en arabe.  Plus de quatre minutes dans une langue étrangère… pour une élection catalane, logique…
Dans le califat d’al Catalunya tout va très bien madame la marquise…

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mardi 27 novembre 2012

Utlagi n°34

(à paraitre fin novembre)

Sommaire :

-Dieux et Déesses des Indo-Européens
-Botanicum : le pissenlit.
-Symbolisme animalier: le serpent
-les symboles : 2 ème partie
-Mythologie :Orphée & Eurydice
Etc…

Attention !
Nouveau prix : 6,5 euros
Abonnement :
France métropolitaine 4 n°: 26 euros
Europe 4 n° : 48 euros
Chèque à l’ordre de : UTLAGI

UTLAGI
B.P. 50527
F-35505 Vitré Cedex

www.utlagi.org

Renseignements :
utlagi@orange.fr

La presse française ment sur le succès indépendantiste catalan




Après le scrutin décisif de ce week-end en Catalogne, la presse française se livre à une véritable surenchère de désinformation, allant jusqu’à évoquer une “défaite des indépendantistes”. La réalité est toute autre : le bloc séparatiste compte près de 71 députés sur 135, c’est-à-dire la majorité absolue sur fond de forts progrès de la gauche indépendantiste.

Le journal français Le Figaro (Bloch-Dassault) évoque “le pari perdu d’Artur Mas” (président de la Catalogne). L’article consacré aux élections est pour plus de la moitié la somme des réactions des chefs de partis espagnols centralistes ! Ainsi Le Figaro s’étend longuement sur les déclarations du premier ministre espagnol ou celles des chefs de la droite au pouvoir dont le représentant, pourtant, ne représente que 19 sièges… Ils sont pourtant présentés comme les grands vainqueurs ! Il faut attendre la fin de l’article pour que l’auteur, Mathieu de Tailhac, admette timidement que “les nationalistes de centre droit restent tout de même la première force en Catalogne” avec 50 sièges et que l’affaiblissement de ceux-ci profite à la gauche indépendantiste et non aux espagnolistes.

Le Nouvel Observateur quant à lui titrait “les nationalistes en chute libre”, rien de moins. Pourtant la “chute libre” en question a des allures de simple recul : de 38%, la CIU est passée à 30,5%. Le bloc nationaliste dispose toujours de la majorité relative, ce qui le place au cœur du futur gouvernement catalan.

La BBC anglaise ou Reuters quant à eux concluent très différemment : “Victoire des séparatistes en Catalogne”. Le Wall Street Journal y voit “une adhésion des Catalans à l’autodétermination”.

Et de fait, contrairement aux vessies que la presse française prend pour des lanternes, les conditions pour un objectif d’euro-souveraineté catalane sont rassemblées. La gauche indépendantiste se disant “ouverte” à un programme faisant de l’autodétermination catalane l’objectif de la prochaine législature ainsi qu’à de sérieux amendements quant à la politique économique du président sortant. C’est là, certainement, la vertu du scrutin : créer un front large allant de la gauche à la droite portant le référendum d’autodétermination. Le président Artur Mas ayant longtemps montré des signes d’hésitation sur l’émancipation totale de la Catalogne, une coalition intégrant une gauche indépendantiste plus radicale aura donc des vertus indéniables.

On comprend donc la mauvaise foi d’une presse parisienne enfermée dans son ultra-jacobinisme.


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lundi 26 novembre 2012

Tous des guignols


"La pantalonnade qu’offre, comme spectacle récréatif, aux Français l’UMP est révélatrice de l’état de décomposition d’un Système usé jusqu’à la corde. C’est « un règlement de compte entre clans », écrit Le Monde (23 novembre ). Qui pourrait en douter ? On n’en est pas encore au flingage, de style corse, mais regardez les images transmises par les media : si les yeux étaient des pistolets, il y aurait déjà une hécatombe… Comment mouvement, l’UMP, qui est devenu un champ de ruines, pourrait-il sérieusement se positionner en recours face au Parti socialiste ?

Celui-ci, d’ailleurs, n’a pas de quoi pavoiser et a du souci à se faire, tant il n’est pas à même de donner de leçons à quiconque. Son chef ( ?), François Hollande, et son sous-chef ( ?), Jean-Marc Ayrault, empêtrés dans leurs contradictions, font preuve d’un amateurisme qui a de quoi déconcerter leurs plus farouches partisans. Par exemple, la valse hésitation concernant le « mariage » entre homosexuels de tous poils a suscité l’ire des intéressé(e)s, qui parlent de « capitulation » et, sûr(e)s des appuis sur lesquels ils (elles) peuvent compter dans les media (où sont installé(e)s beaucoup d’entre eux et d’entre elles…), posent leurs redoutables ultimatums : un gouvernement qui ne satisferait pas leurs goûts très particuliers serait, quoi qu’il en dise, affreusement réactionnaire (et peut-être même quelque peu fasciste…).

Devant ce spectacle de cirque, les gens sensés ne peuvent qu’en conclure qu’il est urgent de refuser de participer, d’une façon ou d’une autre, à une telle mascarade. Un seul mot d’ordre, donc : gauche ? droite ? Tous des guignols. Alors, sans nous."

(Pierre VIAL)

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Samedi dernier à Rome : contre l'usurocratie, Casa Pound était dans la rue...




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vendredi 23 novembre 2012

Le nouveau Big Brother


"Dans un nouvel essai à contre-courant, Jean-Claude Michéa décrit l’étonnante alliance qui s’est peu à peu formée au-delà des années 1980 entre l’intelligentsia de gauche et le capitalisme mondialisé. Cette convergence, difficilement imaginable trente ans plus tôt, en pleine guerre froide, dans les années 1950, avait déjà été étudiée de façon précoce par la philosophe Flora Montcorbier (Le Communisme de marché. De l’utopie marxiste à l’utopie mondialiste, L’Âge d’Homme, 2000). Ce phénomène n’avait pas échappé non plus à La Nouvelle Revue d’Histoire qui l’avait analysé dans son n° 44 (septembre-octobre 2009) à l’occasion d’un article intitulé Violence et “doux commerce” (1).

La description foisonnante faite par Michéa commence par une réflexion qui justifie le titre un peu mystérieux de son essai. Ce titre se rapporte au mythe d’Orphée qu’il faut rappeler. Descendu au royaume des morts pour retrouver sa jeune épouse, la belle Eurydice, mordue par un serpent, Orphée parvient à convaincre Hadès de la laisser repartir avec lui. À une condition toutefois. Jamais Orphée ne devra « tourner ses regards en arrière ». Bien entendu, au moment où ils vont franchir la limite imposée par Hadès, Orphée ne peut s’empêcher de se retourner vers sa bien-aimée, perdant celle-ci pour toujours… S’appuyant sur ce mythe conté par Ovide, à la façon de Freud avec Œdipe, Michéa désigne par le « complexe d’Orphée » le faisceau de postures qui définit depuis deux siècles l’imaginaire d’une gauche adoratrice du Progrès. « Semblable au pauvre Orphée, l’homme de gauche est en effet condamné à gravir le sentier escarpé du “Progrès”, censé nous éloigner, chaque jour un peu plus, du monde infernal de la tradition et de l’enracinement, sans jamais s’autoriser le moindre regard en arrière ». Inutile de faire de gros efforts pour comprendre que ce parti pris de l’intelligentsia rejoint celui du capitalisme mondialiste. Ils ont en commun l’adoration du “Progrès” et le rejet de tout enracinement. Ils communient également dans la religion de l’Humanité, du cache-sexe humanitaire, du nomadisme et du métissage. Parmi une moisson d’autre faits révélateurs, Michéa rappelle qu’au début de l’année 2011, « on a pu voir coup sur coup Christine Lagarde, Laurence Parisot et Jean-François Copé (autrement dit, les véritables gardiens du temple libéral) venir discrètement reprocher au ministre de l’Intérieur [de l’époque] d’avoir joué avec le feu et lui rappeler fermement “que ses déclarations sur la diminution de l’immigration ne tenaient pas debout d’un point de vue économique” [souligné]. Que si, par conséquent, de tels propos improvisés venaient à être pris à la lettre par l’électorat populaire, on risquerait de compromettre les bases mêmes d’un économie capitaliste compétitive » (Le Canard enchaîné, 13 avril 2011). Cette question était devenue si évidente pour la survie du capitalisme globalisé, que, dès le 17 avril 2011, ainsi que le note Michéa, Le Monde offrait une page entière à Laurence Parisot (présidente du Medef) pour lui permettre de lancer un appel à « rester un pays ouvert, qui tire profit du métissage ». Est-il nécessaire d’en dire plus ? Oui, naturellement, et Michéa ne s’en prive pas. Chacun pourra donc se reporter à la masse de faits et de réflexions de son livre qui fait toute sa place au rôle de la police de la pensée.

Il faut noter au passage que Michéa n’est pas un populiste de droite. Il se dit « socialiste » à la façon de Pierre Leroux, inventeur en 1834 de ce mot aujourd’hui un peu carbonisé. Il conserve même une certaine tendresse pour le jeune Karl Marx, avant le tournant du socialisme « scientifique ». Il se sent surtout proche de George Orwell, auteur célèbre de 1984, qui se disait volontiers « anarchist tory », c’est-à-dire « anarchiste-conservateur », ce qui est plutôt sympathique et fait penser à ce qu’Ernst Jünger entendait par l’anarque. Cette attitude autorise Michéa à démolir joyeusement l’idéologie progressiste commune à l’intelligentsia de gauche et au capitalisme nomade. Le sens du passé, écrit-il, n’est pas seulement ce qui nous donne le pouvoir de méditer sur les civilisations disparues. Il est surtout ce qui permet à chaque individu et à chaque peuple « de s’inscrire dans une continuité historique et dans une somme de filiations et de fidélités », échappant ainsi à l’illusion adolescente d’un perpétuel recommencement, l’île déserte de Robinson ou l’an I de la Révolution.

(Dominique Venner)

Notes

  1) Réflexion développée dans mon livre Le Choc de l’Histoire (Via Romana, 2011).
  2) Jean-Claude Michéa, Le complexe d’Orphée (Climats, 358 p., 20 €)."

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Vendredi, le jour de Rivarol


jeudi 22 novembre 2012

Mariage pour tous : Hollande à la botte de l’Inter-LGBT

(photo : Philippe Leroyer)

Après avoir déclaré que les maires qui le souhaitent pourraient déléguer la célébration des mariages homosexuels au nom de leur « liberté de conscience », François Hollande s’est fait convoquer en urgence, comme un bon toutou, par une association homosexuelle qui n’a pas apprécié. Après la rencontre, le président à baissé les yeux, il s’est excusé et a avoué avoir commis une erreur. Quand le chef de l’état s’aplatit comme une carpette devant une groupuscule ultra minoritaire.

Le communautarisme a-t-il de beaux jours en France ? De toute évidence oui, si l’on croit le comportement indigne de notre président de la république. Non content de créer des lois communautaristes, pour accorder des droits spécifiques à une minorité, François Hollande se soumet sans mot dire au diktat du lobby homo et se fait convoquer par une poignée d’extrémistes, dans son propre bureau.

Ainsi, à la suite des déclarations de Hollande sur la « liberté de conscience », une délégation de l’Inter-LGBT (regroupement d’associations homosexuelles) a tiré les oreilles du président, se disant « scandalisée » par ses propos et exigeant de le rencontrer « rapidement ». L’association, si nécessaire au bon fonctionnement de la France, a rajouté qu’elle avait « suspendu toutes ses relations avec le gouvernement ».

Crise diplomatique oblige, François Hollande a reçu les homosexuels quelques heures à peine après leur ultimatum incroyable. Bien évidement, notre bon Normalito s’est empressé de baisser les yeux, s’est confondu en excuses et a avoué publiquement qu’il avait commis une erreur. En marge de la conférence de presse relative à la venue du chef de l’état italien en France, Giorgio Napolitano, notre bon flan a expliqué aux journalistes qu’il s’était trompé, réduisant le temps imparti aux relations internationales pour évoquer cette affaire qui n’intéresse personne d’autre que les beaux esprits germanopratins d’Audrey Pulvar et de Nicolas Demorand. Napolitano a du être content de l’accueil…

Tout le monde sait que le mariage homosexuel est une diversion mise en place par les socialistes pour pouvoir appliquer la politique ultra libérale de Bruxelles et de Merkel sans se faire trop remarquer par leurs camarades d’extrême gauche et pour faire oublier leur incompétence en divisant les Français. De là à suspendre la visite du président italien pour accueillir des homosexuels et à raccourcir la conférence de presse de notre invité pour satisfaire le lobby homo…

Combien de chefs d’état se laisseraient convoquer dans leur propre bureau par une petite association représentant des intérêts communautaristes très spécifiques ? Si une poignée de militant qui ne représentent rien peuvent faire modifier l’emploi du temps présidentiel, comment Hollande résistera-t-il à la CGT, à ses partenaires économiques et politique, ou à Valérie Trierweiler ?

De quel droit un mini mouvement se permet d’exiger un entretien avec le président, et quelle belle méthode que la menace (on a pu voir pendant les manifestations de ce weekend que la menace faisait partie des armes utilisées par les lobby homo) de la part de ces idéologues qui veulent imposer leur vision d’un monde sans différences.

Une serpillère à l’Élysée, c’est maintenant !

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mercredi 21 novembre 2012

Bloody Sunday


Le Bloody Sunday de 1920 fait référence à une journée de grande violence en Irlande, durant la Guerre d’Indépendance Irlandaise. Celle-ci se déroule le 21 novembre 1920, et démarra par l’assassinat de 14 policiers britanniques par l’IRA, alors commandités par Michael Collins (1890-1922). En réponse, les britanniques ouvrirent le feu sur une foule d’irlandais innocents réunis au Stade de Croke Park, pour assister à un match de Football Gaélique…
Plus de 14 personnes sont abattues (dont des enfants), et l’on compte plus de 65 blessés.
Les événements du 21 novembre 1920 provoquèrent un tollé général, ainsi que l’indignation la plus totale des irlandais et de l’opinion internationale. La presse nationale et internationale n’hésita pas à condamner lourdement l’image du Royaume-Uni ainsi que ses agissements meurtriers en Irlande. L’opinion publique fut choquée par les agissements des Auxiliaries et des Black and Tans, leur reprochant ainsi leur violence et leur sauvagerie, alors cautionnée par les autorités du Royaume-Uni.

Cette situation contribua à l’impopularité de l’Angleterre, et à encourager les irlandais dans leur révolte qui les conduisit à gagner un an plus tard la Guerre d’Indépendance Irlandaise.

mardi 20 novembre 2012

Face au Soleil

Né à Madrid en 1903, José Antonio Primo de Rivera annonce la création de la Phalange le 29 octobre 1933 en pourfendant le libéralisme économique et l’égoïsme des possédants : « Le drapeau de l’Espagne est levé. Nous allons le défendre joyeusement, poétiquement … Notre place n’est pas dans les assemblées. Notre place est au grand air, dans la nuit claire, l’arme au bras, sous les étoiles. Que les autres poursuivent leurs festins. Nous, dans la joie de notre cœur, nous pressentons déjà l’aube qui se lève... »

La chemise bleue est adoptée, ainsi que le salut romain et un chant destiné à faire date : Cara al Sol (Face au Soleil !)

A peine formée, la Phalange a fait l’objet d’une brutale opposition et une douzaine de ses membres sont assassinés par les communistes dans les 6 mois qui suivent, avant qu’elle ne se décide à riposter par des représailles après l’assassinat du jeune Juan  Cellar, (17 ans). En 1936, les élections voient la victoire du Frente Popular, mais si les électeurs boudent, en revanche les adhérents affluent : 15 000 à la fin de 1935, ils sont 30 000 en juin 1936.
Le 14 mars, à la suite d’une provocation policière, tous les locaux de la Phalange sont fermés, ses journaux interdits, plusieurs de ses dirigeants arrêtés, dont José Antonio.
La guerre civile éclate. José Antonio qui a accepté d’apporter le soutien de son mouvement aux insurgés, est jugé, condamné à mort et fusillé le matin du 20 novembre alors que le mouvement connait un énorme développement : 150 000 nouveaux membres l’ont rejoint en juillet 1936, près de 500 000 en octobre !
Mais c’est un mouvement sans tête et sans véritable idéologie. On ne peut en effet qualifier comme telle la rhétorique nationaliste, anticapitaliste et justicialiste du mouvement. Les textes de José Antonio ou du jeune intellectuel nietzschéen Ledesma Ramos sont pleins de bonnes intentions et de farouches sentiments, mais on y cherche en vain la pensée structurée d’une possible révolution se voulant « ni de droite ni de gauche ». Un slogan ne constitue pas une pensée. Autrement charpenté, le marxisme exploitera plus tard ce prurit de révolte socialisante pour retourner de candidats étudiants ou syndicalistes phalangistes qui se retrouveront sociaux-démocrates sans avoir compris comment.

Pourtant, la Phalange étant devenue par la force des choses la vitrine politique du soulèvement national, Franco va instrumentaliser le mouvement à son profit. Officiellement le programme de la Phalange sera le programme du régime franquiste. Mais un programme n’est pas une idéologie, et celle ci sera fournie par l’Église et les groupes d’action catholique tandis que la Phalange sera implicitement tenue pour suspecte, « sa proximité fasciste, quoi qu’elle s’en défende, suggérant d’inquiétants remugles de paganisme »…

source : Dominique Venner, Le Siècle de 1914.
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Ironies de l’Histoire, le même jour, à Madrid, meurt Buenaventura Durruti, figure importante de l’anarchisme espagnol, probablement assassiné par les communistes staliniens …

... et trente neuf ans, jour pour pour jour, après, c'est au tour du chef de l'Etat espagnol Francisco Franco y Bahamonde : il meurt à Madrid le 20 novembre 1975.

jeudi 15 novembre 2012

Quand les nationalistes rêvent à la révolution


"La revue Synthèse nationale organisait à Paris, le 11 novembre, pour la sixième année consécutive, sa journée «nationale et identitaire». De nombreux groupes ou personnalités de l’extrême droite, parfois amis, parfois antagonistes, s’y réunissent autour d’une question, pour y exprimer leur point de vue, lors de tables rondes. Cette année, les travaux des participants répondaient au thème «Face à la crise : une autre Europe». Mais au-delà de cet exercice imposé, les résultats de la présidentielle et des législatives tenaient dans cette réunion une résonance particulière. Les nationalistes s’y sont cassé les dents: parmi les organisations politiques présentes, trois d’entre elles, le Parti de la France (PdF), la Nouvelle droite populaire (NDP) et le Mouvement national républicain (MNR), ont tenté de présenter un candidat commun à la présidence, Carl Lang. Ce dernier a échoué à réunir les 500 signatures lui permettant de concourir. Si des candidats ont été présentés aux législatives, ceux-ci n’ont guère obtenu de résultats significatifs. Alors, avant de pouvoir intervenir sur l’Europe, plusieurs intervenants se sont posés la même question que Lénine: «Que faire ?» Comment faire pour arriver au pouvoir ?

«L’illusion électorale»

Ainsi, l’un d’entre eux, Jérôme Bourbon, du journal Rivarol (qui avait soutenu Bruno Gollnisch pendant la campagne interne du FN, resté depuis farouchement anti-mariniste), a mis en garde contre «les solutions qui n’en sont pas». L’éditorialiste a repoussé «les illusions électorales», tout comme «l’illusion de croire à un soulèvement militaire». «Que faire?», une question reprise par un autre éditorialiste, cette fois du journal Militant, André Gandillon, qui préconise «l’action politique, mais une action éminemment révolutionnaire». «Une action révolutionnaire passe par l’existence d’une minorité inaccessible au découragement, explique-t-il, par l’existence de cadres formés, de gens qui s’embarrasseront pas de principes, face à des gens qui n’en ont pas. Lorsqu’en face de vous vous avez le mal, vous avez de la vermine, vous ne chercher pas à savoir si vous allez faire du mal à la vermine, vous ne vous occupez que d’une seule chose: l’éliminer. Dans l’histoire, il a été prouvé, tôt ou tard, que les évènements allaient à la rencontre de ceux qui avaient la volonté d’agir, et je dirais comme Mussolini: “Là où il y a une volonté, là il y a le chemin”.» (1) Cette «minorité inaccessible au changement» a également été évoquée par Bernard Bres du MNR, qui préconise la formation d’une «aristocratie secrète amenée à devenir publique». «Cette mission, qui était autrefois celle des aristocrates de sang, exige une sorte de mystique, qui, comme dans l’Église, exercerait une surveillance sur les hommes de pouvoir. Cette classe dirigeante se fonderait sur une forte conscience identitaire et l’acceptation volontaire de devoir élever, une sorte de phalange, osons le mot.»

«La révolution»

De son côté, l’organisateur de la réunion, Roland Hélie, directeur de la Synthèse nationale et membre de la NDP, pense que «bien sûr les élections c’est important, bien sûr il faut participer là ou l’on peut. Mais dans l’état actuel des choses [...] nous savons fort bien que nous n’avons pas les espérances de résultats suffisants pour arriver au pouvoir. Si l’on veut arriver au pouvoir, il faut autre chose que les élections. Il faudrait [...] quelque chose que s’appellerait, peut-être, une révolution.» «Bien souvent des gens nous disent, qu’il serait peut-être temps d’organiser quelque chose, de passer à l’action. Mais avant de passer à l’action, il faut commencer à être présents partout [...] Nous savons tous que nous devons aller aux devants de nos concitoyens, de nos compatriotes, nous devons aller leur expliquer la nécessité du combat que nous menons.» Une vision qui n’est pas si éloignée que cela que celle du leader de Troisième voie (mouvement nationaliste révolutionnaire), Serge Ayoub, qui estime que avoir affaire à «une question d’éducation». «Notre vrai problème, c’est de prendre le pouvoir, parce qu’on pourra rééduquer les gens, on pourra leur réapprendre, on pourra leur faire fermer la télé, peut-être leur mettre un autre télévision, et, à partir de là, apprendre autrement, être autre chose que simplement “vouloir avoir”. [...] Il faut savoir comment on peut prendre le pouvoir. Le FN a décidé depuis 25 ans de passer par les urnes. C’est courageux de se taper la tête contre le mur pendant 25 ans d’affiler. Mais c’est perdu d’avance. Il ne nous reste plus [qu’une solution], pour sauver notre peuple, notre pays, notre civilisation: c’est la révolution.» (2)

Un mouvement dont les prémices serait déjà en cours selon Pierre Vial, membre de la NDP et patron de l’association politico-culturelle Terre et peuple. Ce dernier place son espoir dans les peuples nationalistes européens (Ecosse, Pays-Basque, Catalogne). Mais plus encore dans le mécontentement induit par l’actuelle crise économique et financière «qui suscite des révoltes populaires dans des pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal». M. Vial se réjouit d’y voir les militants locaux de son association être «en première ligne dans les luttes sociales très dures qui sont en train de se développer là-bas. C’est ce qu’il faut faire, ajout-il. Il y a des moments où les mots, c’est bien, mais les actes, c’est mieux. Ces révoltes vont logiquement se durcir, elle vont prendre de l’ampleur et s’étendre à d’autres pays menacés par le même fléau, car lorsque les gens ont le dos au mur, il arrive un moment où il n’y a plus d’autre solution que de se battre. D’où des prises de consciences identitaires qui peuvent devenir des jalons de l’Europe des peuples.»

(Julien Licourt)

(1) Un peu plus mesuré, André Gandillon évoque «une révolution des âmes et des cœurs» dans l’ouvrage Face à la crise : une autre Europe ! 30 points de vue iconoclastes (Les Bouquins de Synthèse nationale, Paris, novembre 2012).

(2) Hugo Lesimple, numéro 2 de Troisième voie, évoque également la révolution dans l’introduction de La Doctrine du solidarisme (Serge Ayoub, Editions du Pont d’Arcole, Paris, Octobre 2012) : «Faire la révolution pour la préservation et la survie de ce que nous sommes. Nous sommes des révolutionnaires, mais des révolutionnaires conservateurs.»

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mardi 13 novembre 2012

Peut-on encore sauver les facultés de Lettres ?


"Devenues des fabriques à chômeurs, les facultés de Lettres ont vu partir à la fois leurs meilleurs étudiants au profit des grandes écoles et leurs plus motivés au profit des filières professionnelles courtes. Ayant fréquenté l’Institution durant 35 années et ayant une certaine expérience des universités étrangères, je vois deux grandes causes à ce naufrage : la massification et la secondarisation.

1- La massification. Quand 80%, et parfois plus, d’une classe d’âge obtient le baccalauréat, les universités qui ne pratiquent pas de sélection à l’entrée du premier cycle sont automatiquement condamnées à devenir des voies de garage pour masses illettrées. Or, sélection veut dire moins d’étudiants… et par conséquent, moins de professeurs. La simple évocation de cette idée provoque donc des transes syndicales.

2- La secondarisation. Pour mettre l’enseignement « supérieur » littéraire au niveau des masses illettrées qui s’y précipitent pour s’y noyer, il a fallu le secondariser, c’est-à-dire le « pédagogiser ». La suppression du doctorat d’État ès Lettres en 1984 a accéléré ce mouvement vers le bas. Trop élitiste aux yeux du bas clergé enseignant qui dirige de fait le ministère depuis 1945, ce critère d’excellence du recrutement des professeurs a été remplacé par un « petit » doctorat n’autorisant plus ces grandes synthèses qui faisaient la force de l’ancien et la réputation internationale des facultés de lettres françaises.

Ce constat étant fait, est-il encore possible de sauver les filières universitaires littéraires? Clairement non ! Et cela parce qu’aucun gouvernement ne se risquera à mettre en marche quatre grandes mesures salvatrices :

1- Répudiation de la massification au profit d’une re-élitisation. Le contraire de ce qui est fait depuis des décennies, les ministres de « droite » comme ceux de gauche n’étant en réalité que les fondés de pouvoir des syndicats.

2- Concours d’entrée à l’université, chaque établissement fixant ses propres règles et étant libre du montant de droits d’inscription. Le système des bourses permettrait à tous ceux qui en ont les capacités, mais non les moyens, d’accéder à ces établissements. Le bouche à oreille fonctionnant, les étudiants rechercheraient naturellement les universités délivrant des diplômes valorisants. La hiérarchie par la compétence remplacerait alors l’actuelle dictature du nombre.

3- Sur le modèle anglo-saxon : liberté de recrutement du corps enseignant avec prime donnée aux meilleurs afin de les fidéliser et notation des professeurs par leur hiérarchie mais aussi par les étudiants. Pour avoir enseigné durant une décennie dans un système nord-américain, je ne me suis jamais considéré comme humilié quand mon doyen me demandait de remplir annuellement une fiche concernant mes publications en cours, celles à venir et la liste de mes participations à des colloques. Professeur à l’École de Guerre, je n’y survis contre mes multiples ennemis extérieurs que parce que les stagiaires notent les enseignants. Sans cette salutaire mesure, les coteries idéologiques civiles qui ne cessent de demander ma tête l’auraient obtenue depuis longtemps.

4- Audit sérieux sur ces filières alibi ne survivant que grâce à des « étudiants » venus des Tropiques. Ce système « gagnant gagnant » connu de tous de par le vaste monde permet aux départements concernés de justifier leur existence, donc leurs crédits, et aux étudiants d’obtenir un visa, puis de rester en France une fois leur cursus achevé. Une enquête sérieuse sur le sujet devrait être menée par la Cour des Comptes.

En définitive, la seule solution serait de laisser naître des universités totalement autonomes, sans financement de l’État, le rôle de ce dernier se limitant à octroyer des bourses sous certaines conditions, le mieux étant cependant le recours à des prêts bancaires étudiants qui engageraient ces derniers à entamer des études « efficaces ». Des universités libres de leurs programmes, de leurs critères de sélection, du recrutement et de la rémunération de leurs enseignants chercheurs, libres enfin de fixer leurs droits d’inscription.

L’on dira avec justesse qu’il est des disciplines qui ne trouveront pas de sources privées de financement. Dans ce cas, il incombera alors et naturellement à l’État d’intervenir. Mais est-il pour autant nécessaire de laisser survivre 36 facultés délivrant des licences en psychologie et 34 des licences en sociologie quand, faute de moyens, des disciplines créatrices de débouchés s’étiolent ?"
(Bernard Lugan)

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L’Amérique change

"La réélection de Barack Obama (50 % des voix contre 48 % à Romney) inspire trois sortes de remarques. Premièrement, le scrutin de 2012 fait apparaître un clivage racial accentué. Les hommes blancs ont voté majoritairement pour Romney et les minorités raciales pour Obama. Cette réalité est visible aux Etats-Unis (contrairement à la France) puisque chaque citoyen-électeur est identifié selon son appartenance raciale simplifiée. La fracture entre le vote des Blancs (hommes et femmes) et celui des minorités s’est accentuée depuis l’élection de 2008. Obama ne recueille plus que 39 % des voix chez les Blancs contre 43 % en 2008. En revanche, il reste plébiscité dans l’électorat noir (afro-américain) avec un léger tassement : 93 % des suffrages exprimés contre 96 % en 2008. Il progresse dans l’électorat hispanique (latinos) avec 71 % des suffrages contre 67 % en 2008 (27 % à Romney). Cet électorat hispanique représente environ 10 % de la population américaine. À l’horizon de 2020, plus d’un électeur sur trois sera noir, latino ou asiatique. Vers 2050, cet électorat « de couleur » sera majoritaire. Les Blancs seront alors minoritaires dans le pays qu’une partie de leurs ancêtres avaient fondé en 1776. Samuel Huntington s’en était inquiété dans son livre Who Are We ? « Qui sommes-nous ? » publié en 2004, peu avant sa mort (ouvrage traduit chez Odile Jacob). On dira que les Blancs continueront sans doute de constituer majoritairement l’élite intellectuelle, économique et politique, ce qui reste à prouver. Cette partition (opposition) raciale, en dépit des efforts d’intégration, provoquera nécessairement à terme de graves fractures dans une société qui s’en trouvera affaiblie. On ne peut exclure que des puissances concurrentes (Chine, Inde, Islam, Amérique du Sud) n’attisent cette fracture. C’est une réalité à conserver à l’esprit.

Deuxième remarque. La « grande démocratie », le modèle du genre selon ses admirateurs, affiche d’étranges paradoxes. Le taux de participation électoral a toujours été beaucoup plus faible qu’en Europe. En 2008, lors de la première élection d’Obama, le taux de participation était de 58,2 %. Il est tombé à environ 50 % en 2012. Autrement dit, 50 % des électeurs américains se sont abstenus (en dépit des efforts de mobilisation des deux candidats). Mais ce chiffre est en réalité très au-dessous de la réalité. On estime en effet que sur une population électorale évaluée à 240 millions, plus de 40 millions ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Ce qui porte le vrai taux d’abstention et d’indifférence à plus de 60 % de la population en âge de voter. Autrement dit, plus de 60 % des habitants (de diverses couleurs) ne se sentent pas concernés par le « rêve américain » célébré par tant d’admirateurs européens. À se demander si la vérité de la « culture civique » américaine n’est pas celle du Parrain (The Godfather), chez d’œuvre en trois parties de Francis Ford Coppola, plutôt que celle des images vertueuses célébrant Abraham Lincoln ou F.D. Roosevelt ? On répliquera que l’une n’interdit pas l’autre. Peut-être. Mais ce serait intéressant d’y réfléchir. En effet, Le Parrain souligne l’importance de la solidarité ethnique (italo-sicilienne) en contradiction avec le rêve désormais disparu du « melting pot ». Dans sa deuxième partie, le film grandiose de Coppola dresse le portrait particulièrement soigné d’un politicien corrompu, bien sous tous les rapports : un sénateur du Nevada (très WASP) qui se fait piéger grâce au meurtre sanglant d’une prostituée.

Troisième remarque qui concerne la religiosité américaine associée à la politique. Influence dont on a tant parlé à l’époque de George W. Busch. Au début des années 1970, en pleine vague de contestation des campus, seuls 7 % des Américains se disaient sans affiliation religieuse. Le taux est passé à 15 % en 2007 et à 20 % aujourd’hui (chiffres cités par Le Monde des 14-15 octobre 2012 qui se réfère au New York Times). Selon ce journal (New York Times), cette évolution aurait des « allures de séisme ». Près de 46 millions d’Américains se déclarent désormais « sans affiliation religieuse particulière », et parmi eux 13 millions se disent athées ou agnostiques. Les 20 % de « sans religion » sont à peine moins nombreux que les catholiques (22 %) qui se maintiennent en raison du flux d’immigrés hispaniques. La même enquête signale que les protestants de diverses obédiences passent pour la première fois sous la barre des 50 % (48 %). Le mouvement de désaffection concerne principalement les Blancs alors que les Noirs restent fidèles à leurs habitudes confessionnelles. La chute est particulièrement sensible chez les jeunes : un tiers des moins de 30 ans se dit sans religion contre seulement 9 % des 65 ans et plus. L’enquête souligne encore une évolution sensible : dans un pays où Dieu est rituellement invoqué dans les discours politiques et sur les billets de banque (In God we trust), la réprobation sociale à l’encontre de ceux qui se disent sans religion est fortement atténuée. Dont acte. On le voit, à bien des égards, l’Amérique change. C’est au moins un bienfait des élections que de le montrer."
(Dominique Venner)

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lundi 12 novembre 2012

« Holocauste » - c'est Poutine qui s'y colle


Le président israélien, Shimon Peres, a inauguré jeudi à Moscou un « Musée juif et Centre de la tolérance » (sic) qui retrace l’histoire des Juifs en Russie de l’époque tsariste à aujourd’hui en passant par la période de l’« Holocauste ».
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a lu une déclaration du président Vladimir Poutine dans laquelle celui-ci dit notamment que « toute tentative de réviser la contribution de notre pays à la victoire dans la Deuxième guerre mondiale, ou de négation de l’Holocauste, est non seulement un mensonge cynique mais un oubli de l’histoire ».
A la différence d’un Ahmadinejad et contrairement à certaines idées reçues dans la droite nationale française, Poutine, qui s’y connait en cynisme (soviétique), est non seulement un croyant, mais aussi à ses heures perdues un inquisiteur de la religion shoatique.
Alors qu’il était premier ministre, s’adressant le 16 février 2010 à Moscou à son homologue israélien Benjamin Netanyahu, Poutine avait déclaré: « nous avons récemment évoqué avec le Grand rabbin (de Russie) une possibilité de construire à Moscou un Musée du souvenir des victimes de l’Holocauste… Bien que ce soit une initiative privée, nous essayerons d’aider les organisateurs et les promoteurs de cette idée au niveau de l’Etat ».

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Quand les musulmans jalousent les juifs


Lors d’un hommage le 1er novembre aux victimes de Mohamed Merah, lequel avait abattu trois enfants juifs et un rabbin en mars dernier, François Hollande avait érigé la sécurité des juifs en « cause nationale ». De quoi faire des jaloux. Car le président de l’observatoire contre l’islamophobie, Abdallah Zekri, a fait savoir  que les musulmans de France souhaitaient être associés à cette « cause nationale ». « Vu la montée des actes islamophobes et le racisme anti-musulman, nous souhaitons une déclaration solennelle du président de la République, qu’il associe également les musulmans français à cette cause nationale« , a-t-il déclaré à la sortie d’un entretien avec le premier ministre.
Dans la France multiculturelle et multiethnique souhaitée par la classe dominante, le pays ne sera bientôt plus qu’une addition de minorités, sollicitant chacune une reconnaissance singulière, sans peur de sombrer dans la surenchère victimaire  pour y parvenir. Ce dont témoigne cet épisode.
Faut-il rappeler à ce monsieur que les conflits qu’il évoque sont la conséquence d’une immigration de masse dont l’incidence sur l’équilibre social, démographique et culturel de la France ne doit pourtant pas lui échapper ? Faut-il lui rappeler que certains coins de France sont désormais majoritairement peuplés de populations issues récemment de l’immigration, alors que les autochtones n’y sont plus représentés ? Faut-il lui rappeler que certains de ces quartiers sont devenus des zones de non-droit, dans lesquelles la police ne se rend plus, dans lesquelles un français de souche ne se sent plus vraiment chez lui ? Que n’entend-t-on pas ce monsieur s’indigner des insultes quotidiennes, telles « face de craie » ou «sale français», pourtant monnaie courante dans ces quartiers ?
Que ce monsieur cesse de culpabiliser le peuple qui accueille ses semblables, avec une générosité pourtant inégalée en Europe, et cela malgré la crise économique qu’il traverse. Cela devient insupportable.

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(ndlr – nous, de notre côté, on aimerait bien que la sécurité des français devienne « cause nationale » …)

vendredi 9 novembre 2012

Holocauste: Peta déboutée par la Cour Européenne des Droits de l'Homme


La Cour européenne des droits de l'homme a estimé hier que l'Allemagne, au vu de son Histoire, était fondée à interdire une campagne de l'association de défense des animaux Peta comparant l'abattage d'animaux d'élevage au sort des victimes de l'Holocauste. L'interdiction par la justice allemande de la campagne d'affichage lancée en 2004 par Peta ("People for the Ethical Treatment of Animals") n'a pas porté atteinte à la liberté d'expression, a tranché la cour basée à Strasbourg.

Une décision saluée par le président du Conseil central des juifs d'Allemagne, principale organisation représentative de la communauté, Dieter Graumann. "Les juges ont eu raison de conclure que l'interdiction ne porte pas atteinte à la liberté d'opinion mais que cette campagne d'affichage banalise l'Holocauste de manière irresponsable", selon le dirigeant. "Instrumentaliser ainsi l'Holocauste pour protester contre l'abattage de masse d'animaux est absolument inacceptable", a-t-il encore jugé évoquant le "manque de sensibilité incroyable" de l'organisation et son "mauvais goût" face aux victimes de la Shoah. Cette campagne intitulée "L'Holocauste dans votre assiette", mettait en parallèle des photos de cadavres dans les camps nazis avec des images de poulets en batteries ou de porcs abattus.

Le coordonnateur des campagnes, Matt Prescott, avait alors estimé que ce qui a rendu possible l'Holocauste est le même système de pensée "qui nous autorise chaque jour à perpétrer des actes cruels à l'encontre des animaux". Mais le Conseil central des juifs d'Allemagne, dénonçant une initiative "monstrueuse", avait obtenu en justice son interdiction. Cette décision avait ensuite été validée par la Cour constitutionnelle, soucieuse d'éviter "la minimisation et la banalisation du sort des victimes de l'Holocauste".

Pour les juges européens, s'il est indéniable que le sort réservé aux animaux d'élevage est un sujet "d'intérêt public", ce dossier ne peut être détaché du "contexte spécifique de l'Histoire allemande". La Cour a donc "accepté la position du gouvernement allemand selon laquelle il a une obligation particulière vis-à-vis des juifs d'Allemagne" et débouté l'association. Selon les juges, Peta, connue pour ses publicités controversées, aurait pu utiliser d'autres moyens pour attirer l'attention sur la cause des animaux. L'association a trois mois pour demander un éventuel nouvel examen de sa requête par la Grande chambre de la CEDH, qui n'est toutefois pas tenue d'accéder à cette demande.

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(ndlr : on en rirait presque !...)

Guillaume Oillic - Présent !


Guillaume Oillic, alias "Major William", aux côtés d'officiers de la Karen National Liberation Army en lutte contre le dictature socialiste birmane. Militant nationaliste ancien du Front de la jeunesse (FJ), Saint-Cyrien de la promotion Général de Montsabert (1982-1985), il meurt le 9 novembre 1990 au champ d'honneur en territoire Karen.
PRESENT !

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Vendredi, le jour de Rivarol


jeudi 8 novembre 2012

Les étudiants en journalisme seront désormais formés par le CRIF…


«Le « directeur des études » de l’Ecole Supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille vient de faire fort, en matière d’indépendance de la presse, en confiant au CRIF la formation de ses élèves.

Le site Rue89 a en effet révélé mardi, sous le titre « Le CRIF envoie des étudiants en journalisme en Israël », le prochain départ, financé et organisé par le lobby israélien en France, d’une soixantaine des élèves de l’école, pour un séjour de 9 jours en Israël.

Dans leurs déclarations à Rue89, les représentants du CRIF ne cachent pas (pourquoi se gêneraient-ils, d’ailleurs ?) qu’ils ont bien l’intention de bourrer le crâne des futurs « journalistes » avec un programme à leur sauce, dont la Palestine occupée et le peuple palestinien seront bien évidemment absents.

Mais cela ne gêne pas notre « directeur des études », M. Pierre Savary. De fait, nous apprend Rue89, la première réaction d’un certain nombre d’étudiants, quand le projet a été connu, a été une saine réaction de méfiance et de rejet, face à une entreprise aussi flagrante de propagande. Le directeur des études veillait cependant au grain, et il a « fini par les convaincre que le voyage serait équilibré », poursuit Rue89.

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Une autre Europe


Dimanche 11 novembre, à l'occasion de la 6e Journée de Synthèse nationale, : EDITION D'UN OUVRAGE COLLECTIF CONSACRE A LA CRISE ET A "L'AUTRE EUROPE"...



Depuis septembre 2008 une crise, sans doute aussi grave que celle de 1929, asphyxie l’Europe. La France n’échappe pas à cette situation de plus en plus préoccupante. Aucun gouvernement, ni aucun parti du Système, ne semble capable d’apporter des solutions efficaces pour sortir de ce marasme. Les peuples européens ne croient plus en leurs dirigeants, pire encore, ils ne croient plus dans leur avenir…

En réalité, cette crise remonte à beaucoup plus longtemps. Depuis une soixantaine d’années, l’Europe que l’on nous propose, ou plutôt que l’on nous impose, n’est qu’un ersatz imaginé et réalisé par des technocrates serviles, dénués de toutes conscience nationale ou identitaire, dont la seule raison d’être est de servir, sur notre continent, les intérêts de l’hyper-classe mondialiste. Ils ont livré l’Europe, et les nations qui la composent, au bon vouloir des prédateurs de la Goldman & Sachs et autres banques apatrides…

Alors, un autre destin pour l’Europe est-il possible ? Certainement, mais celle-ci devra vite rompre avec les carcans qui lui sont jusqu’à présent imposés. Tout est une question de volonté.

Ce livre n’a pas, loin s’en faut, la prétention d’être ni un programme ni un quelconque manifeste. Nous avons interrogé une trentaine de personnalités (politiques, écrivains, journalistes, responsables associatifs…) françaises ou européennes qui ont toutes un point commun : l’amour de la civilisation européenne. Chacune d’entre elles, avec ses références et sa sensibilité, a répondu à nos questions. Ces réponses peuvent sembler parfois paradoxales. Il en découle cependant une certitude : la fin de notre civilisation et de notre identité ne sont pas une fatalité.

Cette enquête pour une autre Europe a la volonté d’ouvrir des pistes nouvelles, des pistes aussi éloignées les unes que les autres du libéralisme et du socialisme…

Liste des contributeurs :

Franck Abed, écrivain, Gabriele Adinolfi, écrivain (Rome), Serge Ayoub, Président de Troisième voie, Lionel Baland, journaliste (Liège), Francis Bergeron, écrivain, Thibaut de Chassey, Président du Renouveau français, Pierre Descaves, ancien député, Georges Feltin-Tracol, écrivain, André Gandillon, rédacteur en chef de Militant, Nicolas Gauthier, journaliste, Olivier Grimaldi, Président du Cercle franco-hispanique, Pieter Kerstens, chef d’entreprise (Bruxelles), Pierre Le Vigan, écrivain, Patrick Parment, journaliste, Luc Pécharman, membre du Bureau de la Nouvelle Droite Populaire, Martin Peltier, journaliste, Dr Bernard Plouvier, écrivain, essayiste, Philippe Randa, écrivain, Enrique Ravello, responsable de Plataforme pour la Catalogne (Barcelone), Alain Renault, ancien secrétaire général du Front national, Jean-Claude Rolinat, écrivain, Marc Rousset, économiste, Gilbert Sincyr, ancien président du GRECE, Robert Spieler, ancien député, Hervé Van Laethem, membre de la direction de Nation (Bruxelles), Pierre Vial, Président de Terre et peuple, Gabor Vona, Président de Jobbik (Budapest) et un texte en annexe de Bruno Mégret, fondateur du MNR...

Face à la crise : une autre Europe, enquête, Editions Les Bouquins de Synthèse nationale, 18 € (+ 3€ de port), 166 pages, novembre 2012.

pour commander

mercredi 7 novembre 2012

Bigeard poursuivi par la haine communiste


"Un lecteur, militaire, nous écrit :
A deux semaines du dernier voyage du Général Bigeard au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus, des intellectuels de gauche et autres militants associatifs redoublent d’efforts pour faire avorter le projet.
Ainsi de ce collectif opposé à tout hommage à Bigeard, « baroudeur sans principes, utilisant des méthodes souvent ignobles« .
Intéressants qualificatifs de la part de communistes qui n’ont jamais suivi les guerres auxquelles le général a participé, sinon pour soutenir les ennemis de la France !
Ces vierges effarouchées devraient étudier d’un peu plus près les nombreux ouvrages publiés sans parti pris sur ces conflits.
Ils y trouveraient plus d’une preuve de l’estime réelle que portait Bigeard à ses adversaires (ceux qui se battaient régulièrement), et de l’admiration qu’il suscitait bien souvent de leur part à son endroit !
D’Indochine en Algérie, « Bruno » a été un excellent chef de guerre, authentiquement patriote et fidèle à des principes moraux qu’on aimerait retrouver chez les fameux gardiens de la bien-pensance gauchiste.
Le soldat Bigeard mérite amplement cet hommage (il reposera au milieu de 22000 compagnons d’armes), de par sa valeur et son engagement, même si nous ne cautionnons pas sa participation au gouvernement Chirac en 1974.
Ni son aplatventrisme devant le traître De Gaulle."

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Le Qatar poursuit son achat de la France


 Mohamed Jaham Al-Kuwari, ambassadeur du Qatar en France, a annoncé que le Qatar allait étudier la possibilité d’investir 10 milliards d’euros dans de grandes entreprises françaises. Il s’agit pour lui de diversifier ses revenus, aujourd’hui très dépendants des hydrocarbures. « Les 10 milliards d’euros seront des fonds du Qatar pour prendre des parts dans des grands groupes français, monter des projets ensemble ou faire des partenariats dans des pays tiers« , explique l’ambassadeur.
En bref, le Qatar a décider d’acheter la France, et le processus se poursuit toujours plus avant. On se rappelle que l’ancien chef de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) a mis en cause l’argent du Qatar dans le financement des réseaux islamistes. La destination du fonds qatari, devant initialement être déversé  dans les banlieues, ne peut que susciter l’inquiétude.
Il est entendu que dans le paradigme mondialiste, ou l’uniformisation procède du nivellement et de la négation des différences, tout s’achète et tout se vend : l’homme produit ou consomme, exclusivement, et l’économie commande le politique.

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mardi 6 novembre 2012

Le mariage et les enfants, des biens de consommation ?


"À l’origine, tout le monde pensait que le projet de loi sur le mariage deshomosexuels était l’un des attrape-nigauds (en termes crus, attrape-couillons) par lesquels les politiciens amusent la galerie, faute de pouvoir agir sur les vrais dossiers. Et puis, très vite, on a compris que derrière l’attrape-nigauds s’était glissé l’un de ces projets très réels par lesquels les fanatiques de la déconstruction veulent détruire un peu plus les fondements qui continuent de structurer les sociétés européennes aussi malades soient-elles.

La question posée ne concerne nullement la tolérance ou le respect à l’égard de particularités sentimentales ou sexuelles minoritaires. L’homosexualité n’est pas une nouveauté historique. Il serait facile de dénombrer d’illustres personnages, rois, reines ou grands seigneurs des temps anciens qui préféraient la fréquentation intime du même sexe, et dont les chroniques anciennes se sont parfois moquées.

La vie privée est l’affaire de chacun et, tant que les préférences particulières ne dégénèrent pas en manifestations provocantes et en prosélytisme outrancier, il n’y a rien à objecter. Le respect du secret de la « privacy », comme disent les Anglais, s’impose. En France, par la création du « pacte civil de solidarité et de concubinage » (pacs), la loi a créé un cadre légal permettant à deux personnes du même sexe (ou de sexe différent) de vivre ensemble avec une série d’avantages sociaux ou fiscaux. Il s’agit d’une consécration sociale du désir d’amour ou d’affection.

Le mariage est autre chose. Il ne se rapporte pas à l’amour, même quand il en est la conséquence. Le mariage est l’union entre un homme et une femme en vue de la procréation. Si l’on enlève la différence de sexe et la procréation, il ne reste rien, sauf l’amour qui peut s’évaporer.

À la différence du pacs, le mariage est une institution et pas un simple contrat. L’institution du mariage est définie par un ensemble de droits et de devoirs réciproques non seulement entre les époux, mais envers les enfants à naître. La cité (autrement dit la loi et ses représentants) intervient pour célébrer solennellement le mariage (devant le maire), estimant qu’elle en a besoin dans l’intérêt général. Jusqu’à maintenant, aucune société n’a jamais pensé avoir besoin de couples homosexuels pour se perpétuer.

Insistons sur ce point, le mariage n’est pas une célébration de l’amour. Le mariage est une institution fondée sur la filiation et la parenté, même si les circonstances, parfois, ne permettent pas la venue d’enfants. La présomption de paternité est son nœud fondateur. Nos contemporains, comme voici 3000 ans les héros de l’Iliade (Achille, fils de Pélée, Ulysse fils de Laerte, etc.) continuent de se penser comme fils ou filles de ceux dont ils sont nés. Et peu importe la bonne ou la mauvaise entente entre les générations. La rupture de filiation est toujours un drame. Pour les enfants nés hors mariage, les recherches en paternité ne se rapportent pas qu’à d’éventuels héritages, mais à un besoin impérieux de savoir d’où l’on vient, de qui l’on est l’enfant.

Il faut aussi parler de l’adoption qui est toujours un risque et une souffrance. Certains couples homosexuels exigent de pouvoir adopter un enfant, un peu comme on achète un chien, un chat ou un instrument sexuel. Pour le moment, la loi nie l’analogie entre l’adoption par un couple homosexuel et par un couple formé d’un homme et d’une femme unis par le mariage. Elle estime à bon droit qu’un enfant, pour son équilibre ultérieur, a besoin d’un père et d’une mère. C’est donc l’intérêt de l’enfant qui est pris en compte et non les lubies ou les désirs de jouissance de certains adultes.

En clair, il serait destructeur de changer la définition de la filiation et de la famille pour répondre aux attentes égoïstes de couples homosexuels très minoritaires. Ceux-là ont droit au respect de leurs différences, pour autant qu’ils ne détruisent pas une institution qui a été conçue dans l’intérêt des enfants. Si l’on admet le « mariage pour tous », pourquoi ne pas l’étendre à sa guenon ou à son chien préféré, à son frère ou à sa sœur, à son père ou à sa mère ? Pourquoi ne pas prévoir le mariage d’une femme avec deux ou trois hommes ? Toutes ces extravagances, on peut s’y adonner plus ou moins discrètement hors mariage. La seule question, finalement, consiste à se souvenir que le mariage n’est pas un bien de consommation ouvert à toutes les fantaisies.

Il est vrai qu’intervient en force la mode du gender, la « théorie des genres » (gender studies) venue des Etats-Unis et enseignée désormais dans les programme scolaires du second degré. Cette mode prétend que l’identité sexuelle est le résultat d’une construction sociale. Simone de Beauvoir écrivait déjà dans Le Deuxième Sexe, « on ne nait pas femme, on le devient ». Elle s’inspirait de la théorie de Sartre selon qui l’identité se réduit au regard que les autres portent sur nous. C’était idiot, mais nouveau, donc intéressant et « vendeur ». Les théoriciens des gender studies sont des féministes extrémistes et des homosexuels qui entendent justifier leurs particularités en niant qu’il y ait des femmes et des hommes – et sans doute aussi qu’il y ait des biches et des cerfs, des brebis et des béliers… (1) Comme cette fraction de la population dispose d’un haut pouvoir d’achat, son influence sur les décideurs de la « pub » est considérable. D’autant que leurs lubies relayées par les médias favorisent les nouveautés et les modes dont se nourrit le système marchand (2). Il est évident que pour ces toqués dorés sur tranche, le modèle familial fondé sur l’hétérogénéité des sexes et sur les enfants, n’est aussi qu’un « conditionnement social » qu’il faut éliminer. Ce sera plus difficile qu’ils ne l’imaginent.

Dominique Venner

Notes

1-J’ai publié dans La Nouvelle Revues d’Histoire n° 30 (dossier Les femmes et le pouvoir), p. 40, un florilège des élucubrations de Mme Françoise Héritier, professeur honoraire au Collège de France, pour qui les différences physiques entre les hommes et les femmes, viendraient de la domination exercée par les mâles sur les femelles durant les millénaires du Paléolithique, les messieurs se réservant la nourriture carnée, alors qu’il imposaient aux dames d’être végétariennes… comme Hitler. Lumineux, non ?
 2- Réflexion sur le système marchand développée dans mon livre Le Choc de l’Histoire (Via Romana, 2011)."

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NRH n°63


lundi 5 novembre 2012

Ce jour là ...

Jean-Pierre Stirbois, né le 30 janvier 1945 à Paris, est mort accidentellement le 5 novembre 1988 à Ponchartrain (Yvelines) . Politiquement engagé, il était le mari  de Marie-France Stirbois, également engagée en politique.

Après avoir participé en 1965 à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, il milite au Mouvement jeune révolution (MJR - solidariste). En 1975, il crée avec Michel Collinot l'Union Solidariste.

En 1977, il rejoint le Front national et il en devient Secrétaire général en 1981.
Après avoir effectué un voyage en Nouvelle-Calédonie pour défendre les liens entre celle-ci et la France, il trouve la mort dans un accident de voiture en revenant d'une réunion publique à Dreux.

Il est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris.
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Présent !

vendredi 2 novembre 2012

Sciences Po : grandeur et décadence

Sciences Po Paris fut longtemps une grande école cultivant le goût de l’excellence, où furent formés nombre d’hommes et de femmes politiques, ainsi que de grands fonctionnaires cultivant la tradition du service de l’Etat. Ce temps est révolu. Car un homme, par aveuglement idéologique mais aussi goût de l’argent, a tout fait pour qu’il en fût ainsi.

Cet homme s’appelait Richard Descoing. Il a trouvé la mort dans une chambre d’hôtel à New York, son décès ayant eu lieu dans des conditions assez glauques, liées semble-t-il à ses goûts homosexuels (mais les enquêteurs ont été d’une grande discrétion sur cette affaire, évidemment sur ordre, car elle faisait mauvais genre…). Les autorités officielles, les milieux intellos, les media, en une touchante unanimité, ont dit leur regret de voir disparaître un homme aussi exceptionnel. C’est que le directeur de Sciences Po, qui faisait partie du sérail, avait réalisé le vieux rêve de certains : casser le bel outil – et aussi le symbole – qu’était cette école, en supprimant le recrutement sélectif des étudiants, basé sur l’excellence, fruit de l’intelligence et du travail, pour mettre à la place un système démagogique, dont la base était l’accueil, sans concours ni examen (c’est traumatisant et carrément réactionnaire) de « jeunes » issus de la « diversité », venant des banlieues les plus pourries (pardon : des « cités en difficultés »).

Mais la Cour des comptes a remis les pendules à l’heure : elle « dénonce la gabegie de Sciences Po Paris » (titre d’un article sur six colonnes dans Le Monde du 9 octobre 2012) et « fustige la gestion dispendieuse de l’ex-directeur » tout en réclamant « des réformes profondes de structure ». Ceci dans le cadre d’un rapport de 210 pages qui, dixit Le Monde, est « un long réquisitoire » décrivant « une fuite en avant financière » et « une gestion peu scrupuleuse des deniers publics » dont s’est rendu coupable feu Richard Descoing et ses petits copains qu’il avait invités à la table du festin, aux frais de la République (c'est-à-dire du contribuable, le ministère de l’enseignement supérieur ayant augmenté de 33,3 % en cinq ans sa subvention à Sciences Po). Ainsi, les dirigeants de Sciences Po s’octroyaient de très grosses primes, en dehors de tout circuit administratif normal (qui aurait pu se montrer trop curieux). Ces « petits arrangements entre amis » (nous citons toujours Le Monde…) ont permis au patron de Sciences Po d’augmenter sa rémunération annuelle de 60,4 % entre 2005 et 2011, pour atteindre 537 246 euros en 2010 (n’importe quel prof de fac pourra faire la différence avec son traitement…). Jean-Claude Casanova, président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP, qui gère Sciences Po), en a profité pour porter sa prime, en 2009, à 69 000 euros. Quant aux enseignants-chercheurs, ils n’effectuaient que 30% de leur service… tout en étant payés à 100% pour un travail aux deux tiers non effectué. La Cour des comptes dénonce aussi des avantages en nature : par exemple, un directeur de centre de recherche a bénéficié gracieusement pendant cinq ans d’un logement de fonction situé rue d’Ulm. C’est pas du beau monde, tout ça ?

Pierre Vial

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