samedi 29 juin 2013

Ethnomasochisme européen

Certains Européens, conditionnés par leur fanatisme idéologique, font très fort dans l’ethnomasochisme. Le pape Pie XI avait déjà proclamé que « nous sommes tous, spirituellement, des Sémites ». Ce qui n’engageait que lui, chef d’une secte célébrant un dieu juif. Mais Noël Mamère, le maire qui aime tant célébrer des mariages entre pédés, en rajoute une couche. Il vient de déclarer, à l’occasion du centième anniversaire de la naissance d’Aimé Césaire : « Nous devons tous nous considérer comme des nègres ». C’est son choix. Ce n’est pas le nôtre. Blancs nous sommes, Blancs nous restons et resterons. Et ceux qui veulent nous en empêcher vont s’apercevoir qu’ils ne sont pas au bout de leurs peines. Et que le retour du boomerang peut faire mal.

(Pierre Vial)

vendredi 28 juin 2013

Aide militaire de la France à l'opposition syrienne




Paris a déjà contribué à l’acheminement d’armes légères « démarquées » vers les rebelles. François Hollande hésite à révéler cette aide publiquement, de crainte d’apparaître isolé.
Les faits - François Hollande, qui a achevé hier une visite de deux jours au Qatar, a évoqué une «approche commune» avec ce pays sur le dossier syrien. Le président de la République a souligné la volonté de Paris et de Doha «d’aider l’opposition à se défendre et gagner des positions sur le terrain». Les pays « amis de la Syrie » occidentaux et arabes qui se sont réunis samedi au Qatar se sont mis d’accord pour une « aide urgente » aux insurgés, laissant chaque Etat agir « à sa manière ». François Hollande a fait, dimanche soir sur la voie de son retour en France, une courte étape en Jordanie, où il devait rencontrer le roi. C’est à partir de ce pays que s’organise l’aide militaire française à l’Armée syrienne libre.

« J’voudrais bien (le dire) mais j’peux point ». C’est là toute la difficulté de l’exercice pour François Hollande quant à la question de l’armement de l’opposition syrienne. Il y a dix jours, le vendredi 14 juin, l’état-major conjoint de l’Armée syrienne libre (ASL) avait fourni aux représentants des 11 pays «amis de la Syrie», dont la France, une liste détaillée de leurs besoins militaires pour éviter d’être rapidement défaits par l’offensive en cours des forces gouvernementales de Bachar al-Assad. Cette liste, secrète, comprend des armes mais pas seulement : l’ASL a besoin d’un soutien logistique et médical, de transmissions sécurisées, de formation, d’accès à du renseignement sophistiqué (écoutes électroniques, imagerie spatiale, etc.) et de ce que les diplomates appellent pudiquement « un accompagnement technique à la conduite des opérations », c’est-à-dire de conseillers militaires insérés dans leurs états-majors.

La France a décidé de répondre positivement à une partie de ces demandes, mais, à l’Elysée, on hésite à le dire publiquement. Selon nos informations, Paris a déjà contribué à l’acheminement d’armes légères « démarquées » vers les combattants syriens. Démarquées, cela signifie qu’on ne peut pas les identifier comme étant de provenance française. Rien d’officiel donc – c’est la raison même de l’existence des services secrets, qui font, sur ordre du pouvoir politique, des choses que ce même pouvoir politique n’a pas envie d’assumer. Une ligne rouge a néanmoins été fixée : pas de missiles sol-air portables, l’arme que l’on redoute de voir tomber entre des mains terroristes. Autre appui important : cet « accompagnement technique à la conduite des opérations », avec l’envoi de personnels des opérations spéciales auprès des chefs militaires de l’ASL, en Jordanie. Le Commandement des opérations spéciales (COS) français connait bien la Jordanie, pays avec lequel des coopérations discrètes existent depuis une quinzaine d’années. Cela facilite les contacts sur place, comme l’a constaté, dimanche soir, François Hollande, lors de son bref passage dans le royaume hachémite.

Si l’Elysée hésite tant à assumer cette aide militaire, c’est parce que la France redoute de faire cavalier seul sur ce dossier explosif. Elle s’en tient donc à l’espoir d’une réponse «collective, concertée et complémentaire», selon les mots du Quai d’Orsay. Mais pour être « collectif», il faut être plusieurs… et lorsque François Hollande se retourne pour voir qui l’accompagne sur ce chemin, il se sent bien seul.

Dans cette affaire, le plus proche allié de Paris est le Premier ministre David Cameron, mais celui-ci ne souhaite rien annoncer, tant son opinion publique et la classe politique sont vent debout contre toute aide aux rebelles. Le maire de Londres Boris Johnson, un conservateur pourtant, les a ainsi récemment qualifiés de « fous ». Le seul soutien de Cameron est Tony Blair, complètement décrédibilisé dans l’opinion pour avoir entrainé son pays dans l’aventure irakienne aux côtés des Américains. Dans des limites étroites – celles du contrôle parlementaire plus strict à Londres qu’à Paris – David Cameron peut sans doute agir, à l’unique condition de rester discret. Les Américains ? Barack Obama freine toujours des quatre fers. Les Allemands ? Pas intéressés et, qui plus est, en pleine campagne électorale. Côté occidental, Paris est donc isolé.

Reste les pays arabes et musulmans. Difficile de s’afficher aux côtés du Premier ministre turc Erdogan aux prises avec ses contestataires. Le Qatar ? Malgré l’amitié affichée au cours de ce voyage officiel, l’émirat reste trop suspect de soutenir les islamistes radicaux en Syrie comme ailleurs. La Jordanie ? Sous pression, elle ne pèse pas assez lourd. Reste l’Arabie saoudite : le prince Mutaib, l’un des 34 enfants du roi Abdallah et chef de la Garde nationale, a récemment proposé à la France de lancer une initiative commune. Mais son père, moribond, n’est plus en état de recevoir la visite de François Hollande, qui avait, un temps, été envisagée.

(Jean-Dominique Merchet)

Lopinion.fr  via Polémia

jeudi 27 juin 2013

Manif pour tous : le Conseil de l’Europe examine la répression policière


Voici le rapport de l’European Centre for Law and Justice [qui a été présenté mercredi] au Conseil de l’Europe lors de l’audition sur la « Manif pour Tous et la répression policière » organisée en marge de la session de l’Assemblée parlementaire. Cette audition est organisée par le Parti Populaire Européen (Groupe politique PPE) et le European Centre for Law and Justice, en présence de Luca Volontè, président du Groupe PPE, de Ludovine de la Rochère, Présidente de la Manif pour Tous, de Béatrice Bourges, du Printemps Français, de Madeleine Bazin et Jean-Baptiste Achard, des Veilleurs.

Il contient plus d’une centaine de témoignages de personnes victimes d’abus policiers ayant eu lieu à l’encontre du mouvement social de défense de la famille et de contestation de la loi ouvrant le mariage et l’adoption d’enfants aux couples de même sexe. Pour la plupart, ces témoignages ont été communiqués par les avocats des victimes. Ils permettent de recouper, de corroborer et d’attester des faits qui, pour un pays tel que la France, sont graves et sans précédant depuis plusieurs décennies.

Ce rapport va être remis aux organes compétents du Conseil de l’Europe et des Nations-Unies à Genève. Il viendra documenter les diverses procédures actuellement initiées auprès de ces instances par des victimes, des élus et des ONG.

>>> consultez le rapport <<<

Source

mercredi 26 juin 2013

Europe Identité

Europe Identité : qu’est-ce que c’est ?

Europe Identité : deux mots qui résument parfaitement les raisons d’être et les objectifs qui sont les nôtres, nous qui avons voulu en créant cette structure disposer d’une organisation politique originale puisqu’elle n’a aucune ambition électorale mais a la volonté de faire un travail en profondeur, un travail de formation politique destiné à des militants engagés sur divers terrains de lutte (et agissant sous diverses étiquettes, notre état d’esprit étant à l’opposé de tout sectarisme, de tout esprit de chapelle).
Donc, deux mots jumelés, Europe et Identité. Parce que l’identité est actuellement au cœur des enjeux politiques les plus forts, au sein de sociétés où la présence conjointe de communautés très différentes les unes des autres soulève aujourd’hui des difficultés, des tensions – et provoquera demain des conflits dramatiques. Il faut regarder en face, lucidement, cette réalité que tout le monde connaît mais que bien peu veulent admettre, en raison d’un conditionnement mental efficace.
Ethnodifférencialisme : Il faut donc appeler un chat un chat. Or, pour nous, l’identité a évidemment une base ethnoraciale (ou, si l’on préfère, - mais c’est la même chose – bioculturelle). C’est donc notre appartenance à la communauté ethnoraciale européenne qui fonde notre identité.
Notre travail consiste à éveiller la conscience identitaire des membres de notre communauté, par le biais d’analyses critiques de l’actualité, la production et la diffusion d’argumentaires, la mise en avant d’un projet de société alternatif par rapport au Système en place. Le tout étant diffusé par les moyens de propagande les plus appropriés.
Soucieux de coller en permanence au réel, nous nous défions de tout intellectualisme.
Notre mot d’ordre : former pour agir.

Vous en saurez plus sur notre vision du monde, en parcourant les rubriques "Notre identité" et "Notre Europe".

La rubrique "Actualité" vous informera sur les faits récents, les plus marquants, nos commentaires...

Enfin la rubrique "Communication" vous apportera des "cartouches" pour agir au quotidien, et désinformer nos semblables, car "la rue appartient à celui qui y descend" ! http://www.europe-identite.com/


Pierre VIAL

vendredi 14 juin 2013

1984

                                      


1984« Big Brother is watching you ! » On ne saurait faire des raccourcis hâtifs, mais force est de constater que la caractérisation d’un système dictatorial proposée par George Orwell dans son roman 1984 trouve des résonances extrêmement fortes avec ce que vit le peuple français depuis quelques mois. En réalité, les prémices de cette situation avaient déjà vu le jour depuis plusieurs décennies, mais la loi Taubira a catalysé les tensions, si bien que les contours dictatoriaux du pouvoir en place sont apparus avec une netteté toute particulière. Les agissements de ce que l’on a appelé à juste titre une police politique ne constituent que la face émergée de l’iceberg, et si toute dictature déploie avec elle un usage massif et injuste de la force, c’est qu’en amont, une idéologie est à l’œuvre. Ce terrorisme intellectuel, camouflé sous des apparences démocratiques, est la cause principale de la répression policière et du climat d’hostilité généralisée que cherche à entretenir le gouvernement vis-à-vis de ceux qui ne pensent pas comme lui. Une question se pose alors : comment en est-on arrivé là ? Orwell, en 1949, avait déjà tout compris…

Qui est Big Brother en 2013 ?

Il ne faudrait surtout pas croire que Big Brother puisse s’identifier totalement avec les membres du gouvernement actuel. Big Brother, c’est l’allégorie de l’idéologie dont émane la dictature. Or, le fil directeur de la matrice idéologique actuelle, c’est le primat absolu du désir de l’homme sur ce qui s’impose à lui : la nature humaine, la loi morale, la vérité. Le refus de sa condition native d’héritier a conduit l’être humain à exalter sa liberté, entendue comme capacité absolue d’affranchissement de ses « déterminismes », pour reprendre les mots de Vincent Peillon. Dès lors, tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué par leurs actes, leurs paroles, ou leurs silences au développement de cette idéologie délétère ont leur part de responsabilité dans la constitution de ce nouveau Big Brother. La mise en place de procédés dont Orwell a magistralement décrit les arcanes a permis d’élever cette idéologie au rang de dogme d’État.

L’instauration d’une pensée unique : révision de l’histoire, contrôle de la jeunesse.

Il est des signes qui ne trompent pas. La force de la vérité, à laquelle tout homme est en droit contraint d’adhérer, c’est qu’elle s’impose d’elle même. Quand un pouvoir politique refuse la vérité, et cherche à imposer le mensonge à son peuple, il doit transformer la réalité, et contrôler l’éducation. À cet égard, la vision idéologique de l’histoire que propose Vincent Peillon dans son livre La révolution française n’est pas terminée (Paris, Seuil, 2008) n’a rien à envier au principe de « la mutabilité du passé » mis en œuvre par la classe dirigeante dans 1984. Dans les deux cas l’enjeu est le même : « qui détient le passé détient l’avenir ». De même, la théorie du genre selon laquelle le sexe biologique ne détermine par l’identité sexuelle de la personne participe de la même volonté de subversion que les trois slogans du Parti de Big Brother inscrits sur la façade du ministère de la Vérité : « La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force ». Enfin, le projet de loi Peillon qui vise « à arracher les enfants à leurs déterminismes », en leur imposant, dès trois ans, un enseignement de la théorie du genre, constitue la clé de voûte de l’entreprise maléfique d’embrigadement des intelligences. La chose n’est cependant pas aisée, car l’ « immortelle et céleste voix » de la conscience répugne à cet assujettissement. Qu’importe, nombreuses sont les armes de Big Brother…
« Dans notre société profondément individualiste, un militant qui revendique simplement pour un autre que lui-même n’est pas crédible. L’homophobie est donc le mobile que l’élite bien pensante a arbitrairement crédité au mouvement d’opposition à la loi Taubira, pour combler l’absence d’autres explications en phase avec l’égoïsme structurel de notre société. »

Identifier un ennemi commun : l’homophobe ou l’Emmanuel Goldstein français

Comment stigmatiser un mouvement d’opposition dont les membres ont ceci de commun qu’ils sont, pour la majorité d’entre eux, des citoyens patriotes, respectueux des forces de l’ordre et payant leurs impôts ? Comment stigmatiser des opposants dont le seul mobile est non pas l’espérance d’un accroissement de leur aisance personnelle, mais bien la défense de valeurs dont ils sont les dépositaires, engagés dans un combat dont ils ne verront sans doute pas l’issue ? Dans notre société profondément individualiste, un militant qui revendique simplement pour un autre que lui-même n’est pas crédible. L’homophobie est donc le mobile que l’élite bien pensante a arbitrairement crédité au mouvement d’opposition à la loi Taubira, pour combler l’absence d’autres explications en phase avec l’égoïsme structurel de notre société ; l’ennemi du peuple, l’Emmanuel Goldstein de la France de 2013, ce sera l’homophobe, terme à l’étymologie douteuse et à la signification floue, ou encore le fasciste. En conséquence, les coupables de la mort d’un militant d’extrême gauche, avant même les premiers résultats de l’enquête, sont donc nécessairement affiliés avec la Manif pour Tous, vivier de l’homophobie et du fascisme. Orwell ne disait pas autre chose en parlant de Goldstein : « Tous les crimes subséquents contre le Parti, trahisons, actes de sabotage, hérésies, déviations, jaillissaient directement de son enseignement. »

Les télécrans de la France : les médias

Pour qu’une telle stigmatisation fût efficace, il fallait nécessairement que le relais médiatique s’employât à discréditer le mouvement. Semblables aux « Deux Minutes de la Haine » quotidiennes relayées par l’ensemble des télécrans dans 1984, les médias, dans leur immense majorité, ont fait l’office de caisse de résonance des directives du gouvernement : sur la question du mariage gay, la fracture entre les pour et les contre a profondément divisé le peuple, et s’est propagée dans la classe politique ; les seuls qu’elle a épargnés furent les médias… La mauvaise presse de ce mouvement d’opinion n’a cependant pas entraîné l’effet escompté, bien au contraire. Blessés dans leur dignité, les opposants ont donc été contraints pour être entendus de hausser le niveau de leurs revendications, et de faire un petit pas, en toute légitimité, en dehors de la légalité.

« La police de la pensée », le vrai visage de la démocratie française.

C’est sous cette appellation effrayante que les forces de l’ordre dans 1984 sont désignées. Leur but est simple : imposer à tous la vérité promulguée par le Parti. Mais, à la différence du roman de George Orwell où le caractère dictatorial du gouvernement est patent, la France se revendique comme un état démocratique ; l’idéologie qui la gangrène n’a pas de nom, Big Brother reste caché, et ne se laissait jusqu’alors connaître, et encore sporadiquement, que par ses effets. La mobilisation massive a permis de le débusquer, et de mettre à jour le véritable visage du pouvoir politique : tous les opposants à ce qui est présenté comme un progrès conforme au sens de l’histoire, sont déclarés ennemis de la « démocratie », et sont réprimés comme tels. Car, il n’y a « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». La différence de traitement entre ces jeunes, qui pour la plupart n’ont jamais été confrontées aux forces de police et encore moins déférés devant un tribunal, et d’autres délinquants plus aguerris, ne fait que souligner l’actualité de la conclusion de cet autre roman allégorique d’Orwell : « tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres ! » (La ferme des animaux)

La résistance à la loi Taubira – en réalité à toute l’entreprise de déconstruction à l’œuvre depuis plusieurs décennies – est d’abord une posture intellectuelle engagée, face à une idéologie d’autant plus insidieuse qu’elle ne dit pas son nom. Le final du roman de George Orwell pourrait nous incliner au pessimisme : le sort d’un résistant à une idéologie n’est-il pas de mourir assassiné d’une balle dans la tête après avoir renié les valeurs pour lesquelles il luttait ? En réalité Winston Smith était seul ou presque, et ne pouvait espérer que son sursaut de résistance suscite des disciples : « Comment communiquer avec l’avenir ? s’exclame-t-il, c’est impossible intrinsèquement ». À l’inverse, nous sommes plusieurs centaines de milliers à désirer de toutes nos forces que le bon sens redevienne cette « chose du monde la mieux partagée », et puisque notre combat est aussi un combat pour les générations futures, la flamme de l’espérance qui nous habite n’est pas prête de vaciller !

Bilderberg 2013 : le grand silence des médias français

Outre de petits papiers discrets, et sans correspondant sur place, du Figaro ou encore du Nouvel Observateur, aucun média français n’a fait le déplacement à Watford pour couvrir le Bilderberg 2013.
 

Le Grove Hotel, où s’est déroulée la réunion de Bilderberg cette année.

Seuls de petits médias en ligne comme Le Cercle des Volontaires et Info-Libre.fr, qui révèlent l’information, étaient présents dans « l’enclos » réservé aux journalistes. Malgré la présence, cette année, de François Fillon et de Valérie Pécresse à cette réunion ultra-privée entre puissants de ce monde, aucun médias français ne s’est déplacé. Le Figaro a bien fait un papier, évoquant dans un réflexe pavlovien la fameuse « théorie du complot » (un peu comme si le Bilderberg était un fantasme complotiste…) ; Le Nouvel Obs a aussi mis son grain de sel pour discréditer d’avance tous ceux qui s’y intéresseraient de près, parlant de « petit club » alors qu’il compte chaque année un grand nombre d’oligarques internationaux de premier rang.

Côté britannique par contre, le Guardian, le Sun, le Financial Times, The Independant, et le Daily Telegraph ont envoyé des journalistes sur place. Le journal local en a même fait sa une… Il revient donc de s’interroger sur le silence des médias français, en ébullition lorsqu’une flopée de vedettes prend ses quartiers à Cannes mais rasant les murs quand l’élite politique, économique et médiatique se réunit dans le plus grand secret.

mercredi 12 juin 2013

Valls nous ment : l’immigration clandestine explose !


Il est le « Viagra » d’un gouvernement qui bande mou. Valls l’autoritaire, Valls, l’homme de la gauche dite réaliste, celle qui affronterait les problèmes sans tabous. Une gauche qui soit-disant ne craindrait pas de s’attaquer à l’immigration illégale… Le masque est en train de tomber : les chiffres publiés ce dimanche par Le Figaro confirment que le ministre de l’Intérieur n’est là que pour jouer un rôle, comme Sarko avant lui. On s’agite, on se tient bien droit face caméra et on parle ferme… pendant que l’immigration clandestine — sans compter la « légale » — explose !

Si on était conspirationniste, on pourrait croire que tout est voulu, qu’il faut que l’invasion commencée il y a 40 ans se poursuive jusqu’à la submersion totale de la population indigène. Et qu’en attendant, on s’en tienne à « gérer » la sourde colère populaire, en la dirigeant vers des phénomènes périphériques, Roms ou autres plombiers polonais. Et puis le FN n’est qu’à 20 %. Pas vraiment dangereux. Il y aura toujours des NKM ou des Fillon pour faire « barrage » !

Car, dans les faits, rien n’a changé depuis Mitterrand : fidèle à sa folle idéologie soixante-huitarde, le socialisme continue d’ouvrir les vannes. « Dans l’agglomération parisienne, en un an, les “constats d’infraction aux conditions générales d’entrée et de séjour des étrangers” ont diminué de plus de 61 %. Depuis janvier, la baisse est de plus de 87 %. Et même de 93 % en avril (113 clandestins contrôlés contre 1.640 le même mois de l’année précédente). » Ce qui signifie clairement que l’État abandonne peu à peu la répression contre les sans-papiers.

On apprend aussi qu’en France, selon l’ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), les constats d’infraction à la législation sur les étrangers sont passés, côté police, de 81.000 à 49.000 en un an (-39 %) et de 9.000 faits à 6.600, côté gendarmerie (-27 %). Les forces de l’ordre ont visiblement pour consigne de laisser faire. Et puis à quoi bon renvoyer des immigrés qui reviendront de toute façon par un autre moyen ?

Même Hortefeux et Ciotti, « foudres de guerre » en mousse de l’UMP, sont choqués de ce laxisme insensé alors que nos voisins anglais envisagent de restreindre férocement l’immigration !

Le cercle vicieux tourne de plus en plus vite, et l’immigration clandestine, de moins en moins contrôlée, va finir par se mêler au fleuve de l’immigration familiale. En analysant la politique migratoire sur le long terme, il paraît évident que le PS et ses alliés préparent le peuple français à l’irréversible. Un jour, ce sera le droit de vote pour les étrangers, un autre le quasi-abandon des expulsions, pour arriver mathématiquement à l’objectif final : la mise en minorité ethnique des Français de souche européenne, d’abord dans des « poches » territoriales, ensuite sur l’ensemble du pays. Valls ne fait que suivre Sarkozy. Nous sommes en route vers l’inconnu.

(Joris Karl)

mardi 11 juin 2013

Une application pour dénoncer le racisme quotidien

Un outil numérique citoyen pour dénoncer les actes de racisme. C’est ainsi que les responsables de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) définissent la première application anti-racisme pour smartphone, qu’ils lancent ce mardi au ministère de l’Economie numérique. L’App’Licra permettra notamment de photographier des tags racistes ou antisémites, les transmettre directement à la Licra, qui avertira la mairie concernée pour qu’elle procède à son nettoyage dans les plus brefs délais.

«Nos villes, nos quartiers, sont pollués par les tags de ce genre, dénonce Alain Jakubowicz, président de la Licra. Il y a une banalisation de ces actes, mais à la Licra, nous considérons que c’est souvent le point de départ d’actes de violences plus graves. Il y a fort à parier que les responsables de la mort de Clément Méric, jeudi à Paris, avaient signé des tags au préalable dans la capitale.» Avec cet outil, «nous espérons mobiliser les citoyens et réveiller les consciences» clame Clothilde Chapuis, présidente de la Licra à Bordeaux, et responsable du digital au sein de l’association.
Etablir une carte des tags en France

L’App’Licra doit également servir à comptabiliser et localiser les tags. «Quand ils sont signalés, ils sont effacés, et les collectivités ne font pas la différence entre des écritures à caractère raciste ou pas, pointe Alain Jakubowivcz. Grâce à la géolocalisation, nous allons pouvoir éditer une véritable carte des tags en France, et fournir un rapport sur le sujet.» Une réflexion sera par la suite engagée avec les élus sur les quartiers les plus touchés. «Evidemment, cette application ne se limitera pas aux tags, poursuit Clothilde Chapuis. Un témoin, une victime d’acte raciste pourra s’en servir pour le dénoncer.»

La Licra montre ainsi qu’elle entend investir le terrain du numérique. «Nous avons une stratégie sur trois ans pour nous développer sur le web, car en face, les identitaires, les extrémistes, y sont très présents, et structurés ; il nous faut riposter» avance Clothilde Chapuis. «La montée du racisme et de l’antisémitisme en France est effroyable depuis deux ans, et cela se passe beaucoup sur le net» ajoute Alain Jakubowivcz.

L’application sera officiellement lancée ce mardi, par la ministre de l’Economie numérique Fleur Pellerin et le président de l’association des maires de France Jacques Pelissard (UMP).

( photo : Clothilde Chapuis, présidente de la Licra Bordeaux et Gironde S.ORTOLA/20MINUTES)

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Solidarité avec Esteban !


L'affaire de la rixe mortelle de la rue Caumartin ayant entrainé le décès du militant "antifasciste" Clément Méric aurait dû rester dans la rubrique des faits divers. Elle a revêtue une tournure effroyablement politique condamnant par avance et avant la moindre enquête le principal mis en cause, Esteban.

Le ministre de l'Intérieur M. Valls perdant tout sang-froid, parlait même d'assassinat ! C'est dans ce contexte de déferlement de haine médiatique et politique qu'Esteban a été placé en détention provisoire en fin de semaine dernière.

Face à cette atteinte au droit et aux libertés de la défense, qui, sinon le CEPE, pouvait venir en aide à Esteban?

C'est donc en accord avec ses proches que nous avons décidé de prendre en charge la partie administrative du soutien à Esteban et d'assurer les collectes de fonds permettant à la fois le soutien juridique, mais également le soutien financier direct à Esteban, afin de lui permettre de survivre dignement en attente de son procès dans les geôles de la république.

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lundi 10 juin 2013

79% des Suisses pour le durcissement du droit d’asile


BERNE (NOVOpress) — Comme c’était déjà le cas dans les autres pays européens, on ne pourra désormais plus déposer une demande d’asile dans une ambassade suisse. Les requérants récalcitrants pourront être regroupés dans des centres spécifiques et les cas de désertions ne pourront plus être considérés à eux seuls comme des motifs valables pour déposer une demande d’asile. La votation du dimanche 9 juin n’est donc pas une révolution mais un petit pas dans la bonne direction.

De tous les durcissements de la loi sur l’asile, c’est celui-ci qui a remporté la plus grande adhésion de la part du peuple suisse. Il intervient 7 ans après l’acception d’un précédent qui avait déjà engrangé 68% de vote favorable. Il fait également suite à l’interdiction des minarets en 2009 et à l’expulsion des criminels étrangers en 2010.

Lors des analyses télévisées traditionnelles d’après-scrutin, le président du Parti socialiste suisse a dit craindre que le oui massif des Helvètes exprime un rejet de l’ensemble de la politique d’immigration. Au vu des dernières votations sur des sujets connexes, on ne saurait lui donner tort.

Cette votation intervient avant celle sur l’arrêt de l’immigration massive par l’UDC qui vise à gérer de manière autonome du droit international toute la politique migratoire mais aussi celle d’ECOPOP qui veut limiter l’immigration nette à 0,2% par année. Ces initiatives avaient déjà de grandes chances de succès avant le scrutin du dimanche 9 juin, elles ont aujourd’hui un vent qui souffle très forts dans leurs voiles.

(Jean-David Cattin)

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mercredi 5 juin 2013

Le B’nai B’rith réclame un contrôle « des valeurs » des jeunes Français

 Achtung! Achtung! L’organisation maçonnique réservée aux seuls juifs (y a pas de discrimination là?!) souhaite un enseignement plus « efficace » de la religion shoatique sans pour autant avoir oublié de contrôler d’éventuels relents d’antisémitisme chez les jeunes Français.
Pour vous convaincre il suffit de lire son communiqué délirant :

Le B’nai B’rith France a présenté à la presse aujourd’hui 28 mai 2013
« Le Livre Blanc Pour la Citoyenneté et Contre l’Antisémitisme – Propositions du B’nai B’rith France »

« L’organisation juive B’nai B’rith France demande au gouvernement d’introduire un test sur « les valeurs de la République » lors de la Journée Défense et Citoyenneté, dans un Livre Blanc publié mardi qui recense ses propositions pour lutter contre l’antisémitisme.

Lors de ces journées, obligatoires pour tous les jeunes de 18 ans, « il serait pertinent de faire passer un test préalable de sensibilité aux valeurs de la République et au principe de laïcité », estime cette ONG dans son ouvrage, transmis vendredi au président François Hollande.

Il s’agirait à la fois de mieux connaître l’ampleur des déficits et d’imposer une formation aux « jeunes chez qui le test relèverait des fondamentaux défaillants », ajoute l’organisme.

Le B’nai B’rith, créé en 1843 à New York sur le modèle des confréries maçonniques, est présent dans 58 pays. En France, où il existe depuis 1932, il est membre du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) et compte 60 loges. Selon son site, il a notamment pour mission l’action caritative, la lutte contre l’antisémitisme et le soutien à Israël.

« En publiant notre Livre Blanc, nous sommes en rupture avec notre tradition de discrétion, car nous considérons que l’heure est grave », a expliqué son président Serge Dahan lors d’une conférence de presse, en mentionnant la montée des actes antisémites et « le traumatisme de l’affaire Merah ».

Depuis l’assassinat de trois enfants et un enseignant juif à Toulouse par Mohamed Merah, le 19 mars 2012, « François Hollande n’a pas ménagé ses messages réconfortants envers la communauté », a estimé M. Dahan. « Mais finalement, il ne se passe pas grand’ chose », a-t-il déploré, en demandant aux autorités de passer « des mots aux actes ».

Pour ce faire, le B’nai B’rith recommande, entre autres, de renforcer la formation des enseignants pour les aider à transmettre l’histoire des Juifs et de la Shoah, notamment en leur donnant « une méthode psychopédagogique de déconstruction des stéréotypes auprès des élèves ».

L’organisation suggère aussi de compléter les programmes d’histoire sur la présence du monde juif en Europe. Celui-ci « disparaît de la scène de l’Histoire de la fin de l’Antiquité et ne réapparait qu’à travers l’affaire Dreyfus », constate-t-elle. « Dans ces conditions comment appréhender l’anéantissement des 6 millions de Juifs d’Europe entre 1940 et 1945 ? » »



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Avec Hollande, on allait voir ce qu’on allait voir ! On voit.


François Hollande nous l’avait promis, juré, craché dans les micros du temps de sa campagne : lui président, c’en serait fini des effectifs pléthoriques des cabinets ministériels, et même de certains ministères. Équipes restreintes, budgets serrés, on enverrait se faire voir les inutiles, on redistribuerait les stylos et les gommes, on écrirait au verso des enveloppes pour faire des économies de papier. La France, enfin, resserrerait les cordons de sa bourse et le citoyen apaisé verrait s’éloigner dans le lointain le spectre des années impécunieuses. Non mais, on allait voir ce qu’on allait voir !

On voit.

On voit d’abord qu’il y a une hiérarchie dans les promesses : celles qu’on tient, celles à tenir, et celles qu’on peut oublier.

Au palmarès des promesses tenues : « faire payer les riches ». Il faut bien donner des gages aux troupes de Mélenchon. Sauf que les riches commencent juste au-dessus du SMIC. Le riche, c’est le gars qui a un boulot suffisamment payé pour être imposable. Et si sa femme travaille aussi, alors là, c’est un salaud de riche qui mérite encore plus d’être tondu. Celui-là, on lui pond quasiment un nouvel impôt par semaine. Pour fêter l’arrivée du soleil, on lui a annoncé hier la diminution de l’allocation de rentrée pour ses gamins et l’abaissement du plafond du quotient familial. Résultat : une augmentation de l’impôt de 60 à 80 euros par mois pour 1,3 million de familles. Argument du gouvernement qui avait pourtant promis de ne plus en rajouter : 95 % de ces ménages appartiennent aux 20 % des ménages les plus aisés. Sachant que le revenu moyen net par ménage est de 2.354 euros, on parle là de familles qui tournent autour de 4.000 euros et paient déjà partout le tarif maximum. De vrais salauds de riches !

Viennent ensuite les promesses à tenir : l’assassinat des auto-entrepreneurs pour satisfaire les artisans du bâtiment, par exemple, ou l’embauche de 60.000 enseignants pour éviter de se faire charger par le mammouth.

Quant aux promesses qu’on n’est pas obligé de tenir, ce sont bien sûr celles qui concernent la réduction du train de vie de l’État. D’ailleurs, c’est bien simple, on n’a engagé jusqu’ici aucune réforme de fond, l’augmentation des impôts étant depuis un an le seul traitement appliqué au redressement (!) de notre économie moribonde. Pendant ce temps, on continue à recruter des fonctionnaires de luxe pour étoffer nos cabinets ministériels. Et tant qu’à faire, des amis, des amants et des fils de.

En août dernier, le nouveau gouvernement Ayrault se vantait de n’avoir « que » 525 collaborateurs dans les équipes ministérielles. Depuis, les effectifs ont grimpé de 8 %. Certains ministres sont plus gourmands que d’autres : Arnaud Montebourg, par exemple, dont il semblerait que l’entourage soit inversement proportionnel à l’efficacité.

Là encore, on nous livre une explication touchante. Je résume : ce gouvernement étant formé d’amateurs, il leur faut pléthore de conseillers pour les encadrer. Le fils de madame Agacinski-Jospin, par exemple, ou encore Bruno Julliard, ex-patron de l’UNEF et brillant meneur de revue dans les manifs anti-CPE des années 2000. Une carrière exemplaire que celle de ce garçon passé directement du stade d’étudiant à « homme politique », adjoint à la culture du maire de Paris, puis secrétaire à l’éducation au PS avant de devenir conseiller du ministre Peillon. Puisqu’il a jugé utile de le faire savoir, ajoutons qu’il est homosexuel et militant de la cause. Un Harlem Désir bis, en somme.

Enfin, il faut savoir que 40 % de ces gens sont issus de l’ENA, chiffre qui grimpe à 90 % s’agissant des directeurs de cabinet et de leurs adjoints. Des gens plus talentueux que d’autres pour activer la machine à fabriquer de l’impôt…

(Marie Delarue)

mardi 4 juin 2013

Les coquins ne veulent pas la transparence


Après avoir braillé à tous les échos en affichant des allures de matamore son souci de transparence et annoncé bien fort qu'il allait prendre les mesures adéquates, notre Guimauve le Conquérant national a une fois de plus reculé :
« La guerre du patrimoine des élus n'aura pas lieu. Les députés socialistes et l'exécutif seraient parvenus à un compromis à propos du projet de loi sur la transparence de la vie publique. Notamment sur la publication de la déclaration de patrimoine de chaque élu. Au lieu d'être rendue publique, celle-ci serait consultable en préfecture par tout citoyen inscrit sur les listes électorales, à condition de ne pas rendre public son contenu, selon un amendement révélé par lemonde.fr. Un amendement qui doit être approuvé ce mardi lors d'une réunion du groupe socialiste. »
(http://www.lexpress.fr/actualite/politique/transparence-du-patrimoine-les-deputes-ps-font-reculer-le-gouvernement_1254345.html )

on ne sait plus trop en fait si on est encore en France ou bien au Sénégal car là-bas aussi ...
« Le Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) demande à son groupe parlementaire des Libéraux et démocrates de ‘’déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale une question d’actualité pour obliger le gouvernement à la transparence et respecter son engagement, non tenu, de +gestion vertueuse+’’.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le comité directeur du PDS ‘’rappelle que la transparence dans la gestion des affaires publiques est une exigence constitutionnelle à laquelle le gouvernement est obligé de se soumettre’’
. »
( http://www.aps.sn/articles.php?id_article=113944 )

Vous me direz qu'on a de quoi être fier : on occupe une belle place dans le hit-parade des républiques ... dommage que ce soit celui des républiques et dictatures bananières !

lundi 3 juin 2013

Monsieur de la Palice au gouvernement

Inversion de la courbe du chômage fin 2013: Ayrault met une condition

Le Premier ministre a reconnu pour la première fois que le chômage ne pourrait baisser qu'à la condition que la croissance revienne.(ndlr. autrement dit, ça ira mieux si ça ne va pas plus mal... bravo pour l'efficacité et la compétence !)

Jean-Marc Ayrault a réaffirmé vendredi 31 mai que la courbe du chômage pouvait s'inverser fin 2013 en "mobilisant" les outils que sont les emplois d'avenir et les contrats de génération, et "à la condition aussi bien sûr que la croissance revienne en Europe".

Le Premier ministre était interrogé par la presse en marge d'un déplacement à Annonay (Ardèche), au lendemain de l'annonce d'un nouveau record absolu du nombre de chômeurs en France (3.264.400 demandeurs d'emploi sans activité fin avril). "Les chiffres du chômage doivent nous conduire à une plus forte mobilisation encore pour réduire le chômage dans notre pays", a-t-il dit, "ça passe par des mesures structurelles et par des mesures d'urgence. Le chômage n'est pas une fatalité".

Questionné sur l'objectif sans cesse réaffirmé par l'exécutif d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année, le chef du gouvernement a répondu : "c'est l'objectif et il ne faut surtout jamais se résigner. Quand on fixe un cap il faut s'y tenir, il faut montrer l'envie de mobiliser tous les acteurs".

"Le gouvernement agit, n'est pas les bras ballants devant une réalité", a insisté Jean-Marc Ayrault. Il a cité la réforme structurelle du marché du travail (loi Sapin sur la sécurisation de l'emploi) et le crédit d'impôt compétitivité, "tout cela va porter ses fruits, pas immédiatement", a-t-il souligné. Il a aussi évoqué la mise en place progressive des emplois d'avenir et des contrats de génération "qui doivent être mobilisés pour que la courbe du chômage s'inverse".

Et d'enchaîner: "c'est possible à la condition aussi bien sûr que la croissance revienne en Europe" ."La bataille elle se mène à l'échelle de la France, elle se mène à l'échelle de l'Europe d'où cet accord sur l'emploi des jeunes lancé entre la France et l'Allemagne", a encore dit Jean-Marc Ayrault.

Une allusion à la contribution franco-allemande sur ce thème qui sera soumise aux 25 autres pays de l'UE en juin, et dont François Hollande et Angela Merkel ont fait la promotion jeudi à Paris.

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