vendredi 30 août 2013

La dictature pépère


Le 14 juillet 2013, certains opposants à la loi Taubira ont crié « Hollande dictateur ! » : la clameur a pu paraître excessive compte tenu de la bonhomie du président de la République et de sa recherche constante du compromis.
Encore faut-il noter que cette recherche du consensus se fait sur la ligne de la plus grande pente idéologique, et que le chef de l’Etat – quel qu’il soit – inscrit sa démarche dans un Système de plus en plus verrouillé.

A y regarder de plus près, ce qui se met en place c’est une dictature pépère à base de monopole idéologique, de confusion des pouvoirs, de médias univoques, de société de surveillance, de prise de contrôle de l’enfance, de viol des consciences et de persécutions des dissidents.

1-Une idéologie unique : la recherche d’un monde indifférencié

Les régimes totalitaires se caractérisent par un monopole idéologique du parti au pouvoir. Notre situation est pire : derrière un pluralisme de façade, c’est celle d’une idéologie unique qui impose partout l’idée d’un monde indifférencié fondé sur le mondialisme, le libre-échangisme, la rupture des traditions, la déconstruction des identités (de sexe, de race, de culture), la culpabilisation permanente et l’antiracisme.

2-La collusion des pouvoirs : politique, économique, médiatique

Cette idéologie unique, tous les pouvoirs se coalisent pour l’imposer : l’Etat, les collectivités territoriales, les associations subventionnées, les grandes entreprises, les médias. Les dépenses de communication et de publicité représentent plusieurs points du produit intérieur brut : une telle débauche d’argent en faveur du conditionnement de l’opinion est sans précédent historique.

3-Des médias univoques : le canal unique

Dans les médias de l’oligarchie, du Monde à Libération en passant par Le Figaro, de Canal+ à TF1 en passant par France 2, c’est le canal unique, c’est le même message qui passe en boucle en faveur de la société multiculturelle, du capitalisme sans frontières, des guerres « justes » de « l’Empire du bien » et de l’abolition des identités dans le grand tout. A coups de désinformation, de censures, de bobards et de novlangue.

4-La société de surveillance : Big Brother partout

La prophétie orwellienne de 1984 se réalise pleinement : les mots disparaissent, comme le mot « race » de la Constitution, d’autres mots les remplacent et une novlangue s’impose. Dans le même temps une société de surveillance se met en place : le monde est truffé de caméras et les écoutes numériques sont généralisées. Défenseur de « l’Empire du bien », Luc Rozenzweig explique dans Causeur de l’été 2013 « qu’il n’y a pas de scandale Prism » puisque « mieux vaut la NSA qu’Al Qaïda ». Il confirme ainsi implicitement l’analyse du philosophe suisse Eric Werner pour qui la montée (réelle) de l’insécurité et la mise en scène (accomplie) du terrorisme servent à justifier la mise en place d’une société de contrôle.

5-La prise de contrôle de l’enfance

La marchandisation de la société conduit à placer les enfants (crèches, centre aérés, écoles) et les grands vieillards (foyers médicalisés) dans des structures collectives. Cela facilite l’endoctrinement du berceau à la tombe. Dans les EPHAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), des psychologues forment les personnes âgées aux « nouvelles valeurs ». Dans les crèches et les écoles la consigne officielle est de nier les différences de sexe et d’enseigner la « théorie du genre » dès l’école primaire, voire maternelle. Pour faire bonne mesure, le ministre de l’Education Vincent Peillon, homme de secte s’il en est, préconise diverses mesures pour couper les liens des parents avec leurs enfants et leur école : semaine de 5 jours pour décourager les femmes de s’occuper de leurs enfants le mercredi, bannissement des devoirs à la maison.

6-La persécution des dissidents

Le but du système est clair : produire un type d’homme conforme d’où les dissidents sont bannis des médias et marginalisés, voire licenciés, dans les entreprises et les administrations. La règle qui s‘applique dans les faits est celle du « Berufsverbot » créé par les nazis et repris par la République fédérale d’Allemagne : les militants identitaires Damien Rieu et Benoît Couëtoux, victimes d’interdits professionnels pour avoir contesté la construction de mosquées, en sont les exemples vivants.

7-La prison pour les mal-pensants

D’autres hommes ont connu la prison exclusivement en raison de leurs opinions : Nicolas Bernard-Buss, détenu 20 jours en raison de son opposition à la loi Taubira ; Esteban Morillo, détenu préventivement depuis trois mois pour « délit de sale crâne » et de « sales idées » alors qu’il a agi en état de légitime défense face à l’agression dont il a été victime de la part d’un militant d’extrême gauche ; le révisionniste Vincent Reynouard, qui a passé un an en prison en 2010 simplement pour avoir diffusé un opuscule de 16 pages aux idées jugées, il est vrai, « nauséabondes ».

La question n’est pas ici de savoir si on partage ou non les engagements de ces militants-là, ni si leurs idées sont sympathiques ou odieuses, mais de constater la réalité : en France il y a des prisonniers politiques, c’est-à-dire des gens emprisonnés en raison de leurs opinions.

Et d’ailleurs les maires qui, en conscience, veulent refuser de procéder à des parodies de mariage entre paires homosexuelles risquent cinq ans de prison ferme. N’est-ce pas là aussi du délit d’opinion et du viol de conscience ?

8-Un arsenal répressif considérable

Soyons clairs : le Système dispose d’un arsenal répressif considérable (lois Pleven, Gayssot, Taubira, Perben, notamment) : s’il n’y a pas plus de détenus politiques en France ce n’est pas parce que le régime est pépère c’est parce que beaucoup d’opposants le sont. Au fond, si nous vivons dans une dictature pépère, ce n’est pas tant parce que ceux qui l’exercent sont débonnaires, c’est parce que ceux qui s’y opposent sont bien prudents. Et surtout parce que ceux qui devraient soutenir les libertés politiques – en France, pas au Kamchatka – préfèrent souvent détourner les yeux.

Et pourtant nul ne devrait transiger avec la défense de nos libertés. Les pouvoirs totalitaires ne sont forts que de la lâcheté de leurs opposants et de leur manque de solidarité les uns vis-à-vis des autres.

Face à la dictature pépère une seule attitude possible : unité, solidarité !

(Jean-Yves Le Gallou)

jeudi 29 août 2013

Valls veut accélérer le remplacement de population


Les naturalisations sont reparties à la hausse, avec une augmentation de 14% en un an, a annoncé mercredi le gouvernement. Une "rupture" avec l'ère Sarkozy qui fait fulminer la droite.

Dès son arrivée à l'Intérieur, Manuel Valls, né en Espagne et naturalisé Français à 20 ans en 1981, avait annoncé son intention de "relancer" les naturalisations". Mêlant les actes à la parole, en octobre 2012 il publiait une circulaire assouplissant les critères pour les précaires, les jeunes et les talents, notamment. Ses consignes ont eu leur effet : sur l'ensemble des demandes, 40% obtenaient un avis favorable des préfets en 2011, ce taux est remonté à 61% aujourd'hui. En conséquence, le nombre d'adultes naturalisés a augmenté de 14% entre juillet 2012 et juillet 2013, selon une source proche du ministre qui prévoit une hausse finale plus forte compte tenu des délais de traitement des dossiers (18 mois légalement). Manuel Valls a présenté mercredi à ses collègues un décret pour "parachever" le dispositif. De quoi faire sortir de ses gonds l'opposition.

"Reprise en main des préfets"

Il s'agit que d'une "reprise en main des préfets", selon les termes du député UMP Guillaume Larrivé, qui reproche à Manuel Valls d'ouvrir "les vannes des naturalisations". S'il y avait bien 95.000 naturalisations en 2010, le gouvernement de l'époque avait durci les conditions d'accès à la nationalité, si bien que les naturalisations par décret étaient tombées à 46.000 en 2012. Le Front national juge pour sa part l'objectif affiché par le ministre de l'Intérieur "désastreux" avec le retour "à près de 100.000 naturalisations par an" après une baisse conjoncturelle en 2012. "C'est donc un nouveau quinquennat d'immigration massive qu'on annonce aux Français, ce qui est parfaitement irresponsable vu les dégâts que provoque l'immigration de masse sur notre économie, le niveau des salaires en France, notre identité et notre sécurité collective", écrit le FN dans un communiqué.

Le décret présenté mercredi vise notamment à harmoniser les pratiques des préfectures, un rapport de l'inspection générale de l'administration ayant fait état de taux de refus pouvant s'écarter de 10 points de la moyenne à certains endroits. En vue de créer des "pôles de compétence", le décret prévoit d'expérimenter trois "plateformes régionales" pour l'instruction des dossiers: à Nancy pour la Lorraine, Besançon pour la Franche-Comté (dès le 1er septembre) et Beauvais pour la Picardie (au 1er janvier). Nancy testera également une "commission citoyenne d'assimilation": il s'agit d'ouvrir à des tiers les entretiens d'assimilation, au cours desquels les candidats à la nationalité doivent démontrer leur connaissance du français, de la culture et des valeurs françaises. Outre le préfet ou un de ses représentants, l'entretien sera désormais mené avec deux "personnalités qualifiées".

Fin du QCM

Un autre décret, qui sera publié vendredi au Journal officiel, entérinera l'abandon du questionnaire à choix multiples (QCM) de culture générale, prévu dans une loi du 1er janvier 2012 mais jamais appliquée. Ce second décret dispense par ailleurs les personnes âgées de plus de 60 ans (contre 65 dans la dernière circulaire) et les diplômés d'établissements francophones, des tests de langues menés par des organismes extérieurs pour vérifier la connaissance du français. Surtout, il prévoit que ce test ne soit plus éliminatoire en lui-même : l'étranger pourra toujours se rattraper s'il parle bien lors de l'entretien.

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lundi 26 août 2013

Libertés en Russie, libertés en France : la paille et la poutre


La France est « préoccupée » par une loi russe interdisant la propagande sur l’homosexualité, a déclaré la ministre des Sports, Valérie Fourneyron. Les appels au boycott des Jeux olympiques de Sotchi se multiplient et sont relayés par la presse bien-pensante, de Libération au Figaro, en passant par Le Monde.

De quoi s’agit-il ? D’un texte de loi promulgué en juin 2013 par Vladimir Poutine et sanctionnant tout acte de « propagande homosexuelle » devant les mineurs. Les étrangers risquent une amende de 100.000 roubles (2.300 euros) maximum, jusqu’à 15 jours de détention et l’expulsion du pays. Du point de vue des autorités françaises, la généralité du texte est potentiellement attentatoire aux libertés. Du point de vue russe, il s’agit simplement d’éviter le déferlement de propagande homosexualiste en provenance d’Occident.

Perben, Pleven : des lois françaises liberticides

La grande athlète russe Yelena Isinbayeva, qui approuve la législation de son pays, a déclaré : « Les gens normaux, les hommes vivent avec les femmes, les femmes vivent avec les hommes ». Des propos licites en Russie mais qui, s’ils étaient tenus en France, pourraient lui valoir 45.000 euros d’amende et un an d’emprisonnement. Votée en 2004, la loi Perben réprime en effet « les propos discriminatoires à caractère sexiste et homophobe ». Et c’est ainsi qu’en France on ne manquerait pas d’interpréter les libres propos d’Yelena Isinbayeva.

La loi Perben de 2004 n’est d’ailleurs qu’une extension à « l’homophobie » de la loi Pleven de 1972 qui, sous couvert de lutter contre le « racisme », a interdit dans les faits tout débat sur l’immigration.
Délit d’homofolie ou d’homophobie, les peines françaises 20 fois plus sévères que les peines russes !

On notera d’ailleurs que les peines prévues par le Code français de la presse sont particulièrement sévères : tenir un propos jugé « homophobe » en France peut coûter 20 fois plus cher que tenir un propos jugé « homosexualiste » en Russie et peut conduire à rester 24 fois plus longtemps en prison !

Un an de prison pour délit d’opinion (en France !)

Or, il ne s’agit pas de peines théoriques : lorsqu’ils condamnent des particuliers pour des propos jugés « racistes », « xénophobes » ou « homophobes », les tribunaux ont souvent la main particulièrement lourde. Il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, en 2010, un homme a passé un an en prison en France simplement pour avoir publié un opuscule de 16 pages. Certes, Vincent Reynouard professe des opinions révisionnistes jugées particulièrement odieuses, il n’en reste pas moins que c’est pour un délit d’opinion qu’il est allé, cette fois en application de la loi Gayssot de 1990, en prison. Une loi Gayssot qui interdit toute critique du jugement du Tribunal militaire de Nuremberg qui « n’était pas lié par les règles techniques d’administration des preuves » (article 19 de son statut) et dont la séance inaugurale fut présidée par le général Nikitchenko, le fin juriste qui avait présidé aux Procès de Moscou en 1936. Liberté, liberté chérie…

Avec les lois Pleven, Gayssot, Perben – sans oublier la loi Taubira de 2001 sur l’esclavage – la France dispose d’un arsenal très fourni en moyens de répression des opinions dissidentes. Sa classe politique et sa classe médiatique sont donc particulièrement mal placées pour donner des leçons de liberté au monde.
La liberté d’expression, quelles limites ?

En toute logique deux points de vue sont soutenables :

- Celui de la liberté d’expression absolue : dans ce cas il faut condamner la loi russe réprimant la propagande homosexuelle mais aussi les lois françaises Pleven, Gayssot, Taubira et Perben, d’autant plus qu’elles prévoient des peines infiniment plus lourdes que la loi russe et que le mis en examen est jugé non sur ce qu’il a dit mais sur les intentions qu’on lui prête. Ce qui relève davantage de la démonologie que de la justice.
- Celui de nécessaires limites à la liberté d’expression imposées par le souci de maintenir le consensus social en posant des interdits ; mais alors ceux-ci dépendent des circonstances historiques et géographiques ; ils sont donc relatifs.

Ainsi est-il logique que la société marchande mondialisée et indifférenciée combatte toutes les affirmations identitaires, qu’elles concernent la nation, le sexe ou la race : c’est pour cela que, au rebours de toute leur histoire, les nations européennes se dotent de toutes de législations limitant la liberté d’expression et que tous les partis au pouvoir en France se sont entendus pour démanteler, au cours des quarante dernières années, la remarquable loi sur la liberté de la presse de 1881.

A contrario, la volonté d’affirmation patriotique de la Russie conduit son gouvernement à tenter d’épargner à son pays les déferlantes de la propagande occidentale nihiliste et à protéger les principes de l’orthodoxie, religion identitaire de la Russie. A tout prendre, on pourrait même interpréter la loi russe contre la propagande homosexuelle comme un acte de résistance au politiquement correct occidental. En toute hypothèse il n’y a aucune raison de juger plus légitimes les interdits de Taubira et de Perben que ceux de Poutine.

Les oligarques français sont donc mal placés pour donner des leçons de liberté. Seuls ceux qui militent pour l’abrogation des lois Pleven, Gayssot, Perben et Taubira sont crédibles pour critiquer les lois russes : à part Robert Ménard, cela ne fait pas beaucoup de monde ! Les autres ne sont que des Tartuffes qui devraient méditer la parabole de la paille et de la poutre qui reste plus que jamais d’actualité !

(Jean-Yves Le Gallou)

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jeudi 22 août 2013

Dominique Venner, présent !


Editeur : Les Bouquins de Synthèse nationale
Parution : août 2013
130 pages, 18,00 €

POUR MIEUX COMPRENDRE, POUR NE PAS OUBLIER :

Il ne nous appartient pas de commenter le geste ultime de Dominique Venner.

Nous rappellerons seulement la place essentielle qui fut la sienne dans le combat nationaliste au cours des années 60. Après la fin de l'Algérie française, il fut l'un des instigateurs de deux mouvements, la Fédération des étudiants nationalistes et Europe Action, qui allaient être à l'origine d'un grand bouleversement idéologique au sein de notre famille politique, à savoir l'introduction de la dimension civilisationnelle européenne dans la doctrine nationaliste. Ses écrits, en particulier son fameux texte intitulé "Pour une critique positive", ont marqué durablement les générations militantes qui se sont succédées depuis cette époque tumultueuse. Enfin, en lançant, il y a une dizaine d'années, la Nouvelle Revue d'Histoire, Venner a probablement aussi été à l'origine de l'une des initiatives les plus intelligentes depuis bien longtemps.

Dominique Venner a voulu donner à son acte une signification politique. Nul ne peut encore préjuger de l'impact que celui-ci aura réellement sur notre peuple. Quoi qu'il en soit, le devoir de chaque militant nationaliste est de continuer et d'amplifier le combat contre l'oligarchie mondialiste et sa politique destructrice de nos identités et de nos libertés, le combat pour que revive une France française dans une Europe européenne. C'est sans doute là le plus bel hommage que l'on puisse rendre à la mémoire de Dominique Venner.

Voilà pourquoi nous avons décidé de publier ces quelques témoignages, à la fois sur l’homme et sur son engagements, afin de faire, à notre modeste niveau, en sorte que l’acte fatal de Dominique Venner et le message qu’il nous a laissé ne tombent pas dans l’oubli.

● Gabriele Adinolfi ● Alain de Benoist ● Francis Bergeron ● Renaud Camus ● Guillaume Faye ● Georges Feltin-Tracol ● Bruno Gollnisch ● François Sidos ● Gilbert Sincyr ● Nicolas Tandler ● Abbé Guillaume de Tanoüarn ● Pierre Vial et bien d'autres…

Livre réalisé sous la direction de Lionel Muresan

Bulletin de commande

mercredi 21 août 2013

Valls, Moscovici : ces socialistes ambitieux qui tentent de tromper les Français

Depuis quelques jours, certains ténors socialistes font mine de comprendre et d’aller dans le sens des attentes des Français. Et tant pis si leurs déclarations vont à l’encontre des actes posés depuis un an.

Ainsi, Manuel Valls a-t-il tenté de confirmer sa stature de présidentiable en évoquant lundi une possible remise en cause du regroupement familial… d’ici 2025 (quand les poules auront des dents ?). Et Le Figaro de titrer : « Manuel Valls veut repenser le regroupement familial ». Gageons que cela suffira à une partie de la « droite » pour oublier l’attitude de Manu le chimique face aux participants des Manifs pour Tous ou son incapacité à faire cesser les violences urbaines (Marseille, Trappes, etc.).

Pierre Moscovici a quant à lui déclaré ce mardi matin sur France Inter « (être) très sensible à ce ras-le-bol fiscal que je ressens de la part de nos concitoyens, qu’ils soient des ménages, des consommateurs, ou qu’ils soient des entreprises, et ça, nous l’écoutons ». Il a aussi promis de stabiliser (!) les prélèvements obligatoires… en 2015. Vu l’incapacité du Gouvernement à diminuer la dépense publique, on est en droit d’être sceptique tout en pensant que ce serait de toute façon largement insuffisant et que la pression fiscale actuelle n’est pas tenable à moyen terme.

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mardi 20 août 2013

L’immigration noire africaine : un phénomène qui s’amplifie


(C’est l’été : Polémia va ralentir ses mises en ligne de nouveaux textes. Et en rediffuser de plus anciens avec un mot d’ordre : à bas la tiédeur ! Voici donc des textes chocs aux antipodes du politiquement correct, des réflexions de fond sans concession et à la rubrique médiathèques, des romans et des essais à redécouvrir.)

C’est le mérite de l’Institut de géopolitique des populations d’avoir consacré son colloque du 23 avril 2009 à « L’Afrique en Europe : causes, conséquences, perspectives ». La situation migratoire française se caractérise ainsi :
- l’immigration maghrébine se poursuit ;
- l’immigration chinoise commence ;
- l’immigration noire africaine s’amplifie.
L’immigration noire africaine : 1,1 million de personnes, plus de 40.000 entrées légales par an

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
– Selon l’Institut national d’études démographiques (INED), les immigrés sub-sahariens n’étaient que 20.000 en 1962 ; ils passent à 570.000 en 2004, « soit une multiplication par 27 en plus de 40 ans ».
– Abbas Bendali, économètre statisticien, ancien de Havas et fondateur du cabinet Solis Conseil, donne d’autres chiffres. En prenant en compte la deuxième génération, il estime à 1.080.000 le nombre de Noirs africains et à 757.000 les personnes originaires des DOM (TOM).
Or cette population s’accroît d’autant plus rapidement que les entrées s’accélèrent et que celles-ci se féminisent.
Le rapport de la Direction de la population et des migrations pour 2006 permet d’évaluer les entrées légales (études, migrations familiales, travail, statut accordé de réfugié et autres motifs de séjour, principalement la maladie) à 41.154 : 80% de ces immigrants venant des anciennes colonies françaises ; les autres, 20%, du reste de l’Afrique non maghrébine.
Et la féminisation de cette immigration s’accentue :
– parce que les femmes sont désormais concernées par l’immigration de travail (clandestine ou non) dans les services à la personne ;
– parce qu’elles utilisent de plus en plus souvent le subterfuge de la demande d’asile politique ;
– parce que l’ « immigration nuptiale » les concerne au premier chef.

Or il s’agit généralement de l’entrée de femmes en âge d’être mères et au taux de fécondité élevé (plus de trois enfants par femme pour les primo arrivantes).
Ceci est préoccupant : car, comme le montrent les difficultés scolaires, les violences de bandes dans les transports et les cités, sans même parler de la persistance de la polygamie (180.000 personnes concernées en France) et de l’excision, l’intégration des populations noires africaines se fait mal.
Le principe de précaution devrait donc conduire à interrompre ce processus migratoire.

Nous présentons ici la communication de Jean-Yves Le Gallou :