vendredi 15 novembre 2013

Fermeture


DÉSOLÉ, JE FERME LE BLOG
(Louis Lebrac)

XVIIIe Table Ronde


Les Médiévales de Bugey

Les médiévales du Bugey est un atelier artisanal situé au coeur du département de l'Ain en Rhône-Alpes. Spécialisé dans les reproductions en pierres reconstituées et patinées. L'atelier reprend les thémes et les symboles qui ont marqué l'histoire française et européenne.

Cette boutique en ligne amie vient d'ouvrir ses portes :
                               http://www.lesmedievalesdubugey.com/

elle sera présente à la Table Ronde de TP le 1er décembre.

jeudi 14 novembre 2013

Justice d’exception pour les éditions Kontre Kulture !

Le juge des référés de Bobigny a condamné  mercredi 13 novembre 2013 Alain Soral et les éditions Kontre Kulture à retirer de la vente un livre et à en censurer quatre autres.

Anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme de Paul-Eric Blanrue est donc totalement interdit à la vente, alors que quatre ouvrages historiques du XIXe et XXe siècles : La France juive d’Edouard Drumont, Le Salut par les juifs de Léon Bloy, Le Juif international d’Henry Ford et La Controverse de Sion de Douglas Reed devront être amputés de nombreux passages jugés contraires au bon vouloir du plaignant, la LICRA.

Cette condamnation est une première en France quant à l’exceptionnalité de son étendue et la violation d’un certain nombre de principes pourtant bien établis concernant la liberté d’opinion et d’expression, la rétroactivité des lois ou bien la nécessaire transmission de la connaissance historique.

En imposant à tous les desiderata d’une association aux intérêts particuliers, cette condamnation d’exception accomplit dans les faits ce qu’Orwell préfigurait dans son ouvrage 1984 : la réécriture du passé pour mieux transformer le présent. Aussi la LICRA impose-t-elle désormais au monde son uchronie et n’hésite plus, lorsque s’oppose quelque résistance, à actionner son bras armé, la justice.

On n’aura donc pas vu une telle décision de caviardage massif et même de mise au pilon depuis l’époque des autodafés. Cette condamnation aussi unique qu’inique va probablement faire trembler le landerneau de l’édition, même hostile, en ce qu’elle pourrait faire jurisprudence en matière de censure des ouvrages historiques et même contemporains. Mais, beaucoup plus grave, ce jugement qui paraissait inconcevable dans un état de droit risque probablement de venir fortifier le vent de révolte qui déjà sourd de toute part en France.

La LICRA et les forces hostiles qui la soutiennent ou l’accompagnent jouent ici sans le savoir aux apprentis sorciers, rendant progressivement vains les appels répétés à l’apaisement et la réconciliation lancés par Alain Soral.

Les éditions Kontre Kulture annoncent qu’elles vont faire appel de cette décision.
Trouver les ouvrages incriminés chez d’autres éditeurs

Dans le cas où la censure de ces livres se verrait confirmée en appel, notez que Kontre Kulture ne participera pas à cette mascarade et vous invitera à vous les procurer chez les éditeurs qui semblent être autorisés par la LICRA à éditer ce qui serait interdit à la maison d’édition d’Alain Soral, et à elle seule, probablement en vue d’une élimination par la destruction de l’outil de travail.

Quelques éditions et revendeurs :

LE SALUT PAR LES JUIFS, Léon Bloy, Archives Karéline :
Editions L’Harmattan
Librairie FNAC
Librairie Decitre
Librairie Chapitre.com

LE SALUT PAR LES JUIFS, Léon Bloy, Part Commune :
Librairie Gallimard
Librairie FNAC
Librairie Decitre
Librairie Chapitre.com

LA FRANCE JUIVE, Edouard Drumont, La Bibliothèque Digitale :
Librairie FNAC

LA FRANCE JUIVE, Edouard Drumont, Hachette :
Librairie Decitre

LA FRANCE JUIVE, Edouard Drumont, Déterna :
Librairie Decitre

vendredi 8 novembre 2013

Centenaire de 14 : halte aux voleurs de mémoire !


Sacré Hollande ! 1.350.000 Français de souche tués dans la Première Guerre mondiale, mais pas un mot pour eux dans son discours sur la commémoration du centenaire de 14. Les 350.000 poitrines bretonnes frappées à mort ? Connais pas ! Pas plus que les Corses, les Champenois, les Lorrains ou les Auvergnats qui ont fourni les plus lourds tributs à la grande ordalie.

Citer Dreyfus, c’est bien joli, mais son rôle en 1914-1918 a été parfaitement nul alors que le sacrifice héroïque de Driant et de ses chasseurs au bois des Caures a stoppé l’avance allemande sur Verdun.

Mais voilà, avec Hollande, pour avoir droit à une mention particulière, il faut appartenir à une minorité. Ainsi des troupes coloniales : 5 % seulement des tués mais une occasion de rappeler tout ce que nous devons à la « diversité », n’est-ce pas ! Cela « leur a donné des droits sur nous », dit Hollande. Et les Français de souche dont les patronymes sont sur les monuments aux morts, on n’a pas de devoirs envers eux, par hasard ? Celui de continuer l’aventure de la France, par exemple…

Quant au ministre des Armées et à celui des Anciens combattants, ils n’ont reçu qu’une seule consigne présidentielle : s’occuper des fusillés. Un tué sur 2.000, l’urgence vraiment.

Chez Hollande, il y a aussi des mots qu’on n’entend pas : « Poilu », par exemple. Un mot, il est vrai, qui fait tache aujourd’hui car il évoque de manière crue « ceux qui en ont ». En tout cas qui ont fait preuve de courage et de résistance sous le froid, la pluie, la boue, les obus et les balles. Ce n’est pas très tendance…

Hollande, qu’on aurait pu croire bonhomme, est en fait un politicien sectaire et clientéliste : rien pour la France profonde qu’il déteste, tout pour les minorités et les « épilés », ses cibles électorales et médiatiques.

Voilà pourquoi il tente de transformer une opération mémorielle en mémoricide. Aux Français de s’y opposer.

À nous de continuer de nous recueillir sur les monuments aux morts de nos villages, de nos villes, de nos églises, de nos cimetières. À nous de nous imprégner des noms de nos ancêtres sacrifiés. « Ils ont des droits sur nous », disait Clemenceau en parlant de ces Français jetés dans la bataille. À nous de respecter nos devoirs à l’égard de la génération de 1914 : devoir de dénoncer le grand travestissement des faits ; devoir de combattre le grand effacement de la mémoire française ; devoir de refuser le grand remplacement de la population. À nous de subvertir la commémoration tronquée qu’on nous prépare.

Source (Jean-Yves Le Gallou)

mercredi 6 novembre 2013

La croix contre les fées

Lors de l’essor du christianisme, tous les autels consacrés aux génies des lieux, aux dianes champêtres, aux elfes et aux fées, ainsi que les cultes qui s’y déroulaient, furent dans un premier temps condamnés et interdits par le clergé naissant.

Saint Éloi part en croisade contre les fées

C'est ainsi que le "bon" saint Éloi, parti convertir les Belges au christianisme, insista fermement, dans son allocution pastorale, sur le blasphème que constituaient aux yeux de Dieu les luminaires et les offrandes placés auprès des rochers, des sources, des arbres, des cavernes et des carrefours.

Le vingt-troisième canon du concile d'Arles, qui s'est tenu en 442, proscrivit à son tour le culte des arbres, des pierres et des fontaines. Ces prohibitions furent reprises par des conciles ultérieurs, tels que celui de Tours, en 567, celui de Leptines, près de Binche, en 743, qui contient un florilège des principales superstitions qui animaient les Belges aux temps du paganisme, et enfin celui de Nantes, en 900.

Un capitulaire d'Aix-la-Chapelle, datant de l'an 789, taxe de sacrilèges les païens récalcitrants qui continuent à allumer des feux la nuit près des arbres, des pierres levées et des fontaines, en hommage aux entités féeriques qui y avaient élu domicile. Les lois de Luitprand renouvelèrent l'interdiction.

Mais toutes ces mesures se révélèrent inefficaces. Le peuple, siècle après siècle, continuait à braver les interdits pour aller rendre ses hommages au petit peuple des fées. Aussi, les gens d'Église furent-ils amenés peu à peu à reconvertir ces temples païens en lieux de culte chrétiens. Alfred Maury explique : "Ces forêts sacrées que les Celtes avaient si longtemps honorées comme la demeure des divinités, dans lesquelles ils n'entraient que comme dans un sanctuaire, l'âme saisie d'une crainte religieuse, ces forêt, dis-je, continuèrent à inspirer le même respect, la même vénération. Des images pieuses furent placées sur les arbres jusqu'alors adorés, sur le chêne, le hêtre, le tilleul et l'aubépine ; et le peuple, en venant, selon son antique coutume, se prosterner sous leur ombre, honora presque à son insu un nouveau dieu." (A. MAURY, Les Fées au Moyen Age - Paris - 1843).

La vierge Marie, patronne des fées

La plupart des hauts lieux chrétiens furent édifiés sur d'anciens lieux de culte païens. Ainsi, le mont Tombe, ancien lieu de pèlerinage celte, fut transformé en Mont-Saint-Michel. La cathédrale de Paris fut élevée sur l'emplacement d'un ancien temple gaulois consacré à Lug, le dieu de la Lumière. Et les autels champêtres, les arbres sacrés et les grottes habitées par les fées furent reconvertis en lieux d'adoration de la Vierge Marie qui, de ce fait, devint la patronne des fées.

Certains affirment même que bon nombre des miracles ou apparitions mariales qui se déroulèrent dans ces anciens lieux païens n'étaient, en définitive, que des manifestations de fées... En réalité, et contrairement à ce qu'affirmait l'Église médiévale, la croyance aux fées ne s'oppose en rien à la croyance chrétienne; au contraire : elle l'annonce par bien des points. Rappelons par exemple l'importance du chiffre trois dans les manifestations féeriques. Or, le trois est également le symbole de la Trinité chrétienne. Les Églises chrétiennes primitives l'ont bien compris : ainsi, l'on peut voir en Grèce une icône orthodoxe dans laquelle le Christ donne sa bénédiction à des créatures ailées qui ressemblent autant à des elfes qu'à des anges.

Alfred Maury note à ce propos : "C'était ordinairement une image de la Vierge que les prêtres plaçaient au-dessus des arbres sacrés. Le vieux chêne de la Loupe paraît avoir été un de ces anciens monuments du culte druidique ainsi métamorphosés en relique chrétienne ; on l'appelle aujourd'hui le chêne de la bonne Vierge". M. de la Villemarqué, cité par A. MAURY, rappelle un fait bien curieux, et qui prouve à quel point les anciennes superstitions résistent longtemps, même au progrès des lumières. "Au mois d'août 1835, dit-il, tous les habitants de la paroisse de Concoret (département du Morbihan) se rendirent processionnellement, bannières et croix en tête, au chant des hymnes et au son des cloches, à la fontaine de Barenton et dans la forêt de Brechéliant (Brocéliande), pour demander la pluie au ciel...".

Les landes et les forêts de Bretagne ou d'Écosse sont remplies, encore aujourd'hui, d'empreintes qui témoignent du passage des fées et des anciens enchanteurs. Les dolmens furent transformés en calvaires ; les fontaines magiques et les grands chênes des druides furent consacrés à la Vierge, et les plantes et herbes médicinales aux vertus merveilleuses, que les sorcières allaient ramasser au clair de lune, furent placées sous le patronage des saints du calendrier.

Mais, sous le manteau de la religion, les fées continuaient à assurer leur fonction de marraines des hommes...