mardi 20 août 2013
L’immigration noire africaine : un phénomène qui s’amplifie
(C’est l’été : Polémia va ralentir ses mises en ligne de nouveaux textes. Et en rediffuser de plus anciens avec un mot d’ordre : à bas la tiédeur ! Voici donc des textes chocs aux antipodes du politiquement correct, des réflexions de fond sans concession et à la rubrique médiathèques, des romans et des essais à redécouvrir.)
C’est le mérite de l’Institut de géopolitique des populations d’avoir consacré son colloque du 23 avril 2009 à « L’Afrique en Europe : causes, conséquences, perspectives ». La situation migratoire française se caractérise ainsi :
- l’immigration maghrébine se poursuit ;
- l’immigration chinoise commence ;
- l’immigration noire africaine s’amplifie.
L’immigration noire africaine : 1,1 million de personnes, plus de 40.000 entrées légales par an
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
– Selon l’Institut national d’études démographiques (INED), les immigrés sub-sahariens n’étaient que 20.000 en 1962 ; ils passent à 570.000 en 2004, « soit une multiplication par 27 en plus de 40 ans ».
– Abbas Bendali, économètre statisticien, ancien de Havas et fondateur du cabinet Solis Conseil, donne d’autres chiffres. En prenant en compte la deuxième génération, il estime à 1.080.000 le nombre de Noirs africains et à 757.000 les personnes originaires des DOM (TOM).
Or cette population s’accroît d’autant plus rapidement que les entrées s’accélèrent et que celles-ci se féminisent.
Le rapport de la Direction de la population et des migrations pour 2006 permet d’évaluer les entrées légales (études, migrations familiales, travail, statut accordé de réfugié et autres motifs de séjour, principalement la maladie) à 41.154 : 80% de ces immigrants venant des anciennes colonies françaises ; les autres, 20%, du reste de l’Afrique non maghrébine.
Et la féminisation de cette immigration s’accentue :
– parce que les femmes sont désormais concernées par l’immigration de travail (clandestine ou non) dans les services à la personne ;
– parce qu’elles utilisent de plus en plus souvent le subterfuge de la demande d’asile politique ;
– parce que l’ « immigration nuptiale » les concerne au premier chef.
Or il s’agit généralement de l’entrée de femmes en âge d’être mères et au taux de fécondité élevé (plus de trois enfants par femme pour les primo arrivantes).
Ceci est préoccupant : car, comme le montrent les difficultés scolaires, les violences de bandes dans les transports et les cités, sans même parler de la persistance de la polygamie (180.000 personnes concernées en France) et de l’excision, l’intégration des populations noires africaines se fait mal.
Le principe de précaution devrait donc conduire à interrompre ce processus migratoire.
Nous présentons ici la communication de Jean-Yves Le Gallou :
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