mercredi 29 février 2012

Deux poids, deux mesures ...

Les réactions sont contrastées à la suite de la décision du Conseil constitutionnel, mardi, de censurer la loi pénalisant la contestation du génocide arménien, jugeant qu'elle était contraire à la liberté d'expression.

"UNE DISCRIMINATION INTOLÉRABLE"

Pour Valérie Boyer, députée UMP, qui avait porté la loi à l'Assemblée nationale, la décision du Conseil constitutionnel "est une tristesse" car elle crée "une inégalité de traitement, une discrimination parce que la France a reconnu deux génocides : la Shoah et le génocide de 1915"

Constatant que "les victimes de la Shoah sont protégées des actes de négationnisme, alors que les victimes et les descendants de victimes de 1915 ne le sont pas", elle juge "cette discrimination intolérable".

"PROTÉGER LA LIBERTÉ D'EXPRESSION"

De leur côté, les députés UMP Michel Diefenbacher et Jacques Myard se sont réjouis de la décision des Sages. et affirment que "la vérité historique" ne peut être établie que par la recherche, en aucun cas par la loi".

Les deux parlementaires ont rappelé que leur démarche de saisir le Conseil constitutionnel, "soutenue par plus de 70 députés de tous bords, a été engagée en conscience dans le seul but de protéger la liberté d'expression et la recherche historique".

"UNE VICTOIRE DU DROIT"

De son côté, le groupe RDSE (à majorité des radicaux de gauche) du Sénat, à l'origine du recours de sénateurs contre la loi , a estimé que "l'invalidation de ce texte est d'abord une victoire du droit. »

La proposition de loi UMP avait été contestée tous azimuts, indépendamment des appartenances partisanes, et jusqu'au sein même du gouvernement par les ministres Alain Juppé (affaires étrangères) et Bruno Le Maire (agriculture).

Les phrases-choc : protection de la liberté d'expression et de la recherche historique, victoire du droit, affirmation de ce que la vérité historique ne peut en aucun cas être établie par la loi, seulement par la recherche.

Mais qu'en est-il de la loi Gayssot : rassurez-vous, on n'y touchera pas car ….... ce n'est pas la même chose (on l'avait bien compris!). Comme Le député UMP Claude Goasguen, président du groupe d'amitié France-Israël, déplorait la décision, craignant que la loi Gayssot soit à son tour "attaquée", et que désormais on puisse "dire n'importe quoi en matière de négationnisme", les Sages, histoire de bien enfoncer le clou pour qu'on se le tienne pour dit, ont bien précisé que leur décision ne remettait d'aucune manière en cause la loi de 2001 sur la reconnaissance du génocide arménien, ni la loi Gayssot de 1990, qui réprime la négation de la Shoah, car étant « de toute autre nature » …
ouf, on a presque eu peur...

Tolkien et le Moyen Age


Conférence : « Tolkien et le Moyen Âge : Le Seigneur des Anneaux, Beowulf et La légende de Sigurd »
J.R.R Tolkien, auteur du Seigneur des Anneaux et spécialiste de langue et littérature médiévales anglaises à Oxford, a écrit de nombreux poèmes et récits d’inspiration médiévale, reprenant motifs, décors, personnages et techniques narratives aux poèmes héroïques (tel Beowulf) ou aux sagas islandaises. Pour autant, ses œuvres ne sont ni des imitations serviles, ni des textes passéistes : si Tolkien a choisi le biais du Moyen Âge et du merveilleux (la fantasy), c’est bien pour interroger le XXe siècle et son histoire.

Par Vincent Ferré, agrégé de Lettres modernes, maître de conférences en littérature générale et comparée à l’Université de Paris XIII.
A la Médiathèque François-Mitterrand, salle Jean-Richard-Bloch, à 19h. Le jeudi 8 mars, à Poitiers (86). Entrée libre et gratuite.


Ouvrages et traductions de Vincent Ferré :

« Sur les rivages de la Terre du Milieu » ; traduction : Lettres de JRR Tolkien ; « Tolkien, Trente ans après (1973-2003) » ; traduction : Alan Lee, Cahier de croquis du « Seigneur des Anneaux ».

mardi 28 février 2012

L'Ame européenne



En 1994, les éditions Crève-Tabous publiaient « L’Âme européenne, réponse à Bernard-Henri Lévy » dans laquelle Robert Dun « lance ses flèches en tir groupé sur les religions « révélées » : les trois monothéismes dans lesquels il voit une inversion de la réalité, un total étouffement de la joie de vivre. Parce qu'impérialistes et universalistes avec leur dogmatisme totalitaire elles sont une catastrophe qui s'abat sur l'humanité où celle-ci peut périr ».(Zani- « Rencontres avec Robert Dun »)
Épuisée depuis, cette « Âme européenne » qui n'a pas pris une ride est enfin rééditée par nos amis « les Amis de la Culture européenne » qui avertissent : « l’Âme européenne traînée dans la boue dans Le Testament de Dieu par l'un des prophètes de l'antinature et des monothéistes lugubres bouffeurs de vie et de joie, est en passe de disparaître de la face du monde ainsi que les peuples qui l'ont magnifiée sous le jeu même plus subtil des thuriféraires de l'ordre marchand qui appliquent à la planète et ses formes de vie les règles du Monopoly.

Voilà pourquoi le cri de Robert Dun est un cri auquel il nous faut impérativement faire écho. Et les tonalités désespérées de nombreuses pages ne peuvent que nous encourager à crier avec lui, et si possible plus fort et plus loin que lui, portés que nous sommes par le souvenir et la puissance réincarnée de nos millions d'ancêtres et par les yeux luisant d'innocence et de rêve de nos propres enfants."

Prix: 12 euros (port en sus)

pour commander : http://editions-ace.com/

lundi 27 février 2012

Ce jour là ...

Konrad Lorenz biologiste et zoologiste autrichien, auteur de travaux importants en éthologie et qui était né le 7 novembre 1903 est mort le 27 février 1989 à Vienne .

Dans « Les Huit Péchés capitaux de notre civilisation », il avait écrit : « La vérité ne peut être écrasée, que si on parvient à l'étouffer avec le temps. »

Rencontres Identitaires de Coloma

Table Ronde Pictave du 20 février 2012



Le lundi 20 février 2012 a été inaugurée la Table Ronde Pictave. Ce cercle de lecture composé d’une dizaine d’amis s’est réuni pour débattre de l’article « Cinq scénarios catastrophe pour 2012 » de la revue Terre & Peuple Magazine (« Demain l’Apocalypse ? » n°50 Hiver 2011). Pour élargir le débat, nous avions joint l’article de Jules Scipio « Face à la réalité, la détermination », critique et prolongement du livre de Piero San Giorgio, Survivre à l’effondrement économique.
Nous avions également conseillé une bibliographie non exhaustive pour ceux qui désiraient approfondir le sujet.

Cette première tentative avait avant tout pour but de faire se rencontrer les camarades et de relever les améliorations logistiques que nous aurions à apporter par la suite. Le débat n’étant pas structuré par des grands axes de réflexion, la discussion a pu suivre son cours dans la convivialité et de nombreux sujets ont été abordés au fil des digressions.

Nous avons ouvert le débat sur la probabilité des scénarios évoqués dans l’article de Terre & Peuple Magazine et les avis étaient partagés. Certains d’entre nous pensaient en effet qu’aucun scénario « catastrophe » ne se produirait ou plutôt que nous subirions le 6ème scénario (peut être le plus catastrophique de tous) : « Tout va très bien, Madame la Marquise ! ». Ce serait là le scénario le plus probable selon Alain Cagnat, « celui où rien ne se passerait ».
Pour ceux d’entre nous qui croient en l’avènement prochain d’un des cinq premiers scénarios, il n’a pas été possible de savoir lequel serait le plus probable. Seule certitude, il se peut « qu’un scénario en entraîne un autre, particulièrement le premier qui porte en lui le germe des quatre autres ». Les scénarios s’entraînant les uns les autres ce qui nous amène à penser que l’Apocalypse, s’il doit arriver, sera vraisemblablement l’aboutissement d’un faisceau de causes convergentes, tant économiques qu’écologiques, sociales, ethniques…

Finalement, la question de savoir à quelle sauce nous serions mangés a naturellement dévié sur la question de la post-apocalypse. Nous nous sommes sur ce point appuyés sur le livre Survivre à l’effondrement économique et l’article « Face à la réalité, la détermination ».
Si l’un des scénarios se produisait, que ferions-nous ? Car si nous sommes plus conscients que d’autres de l’imminence de la catastrophe, nous ne sommes pas mieux préparés pour autant à l’affronter. Il était clair pour tous qu’il nous faudrait nous priver de beaucoup de choses qui semblent basiques et revoir nos besoins quotidiens mais sommes-nous prêts à des sacrifices pour la nécessité de la survie et lesquels ?
Des questions pratiques se sont rapidement imposées à nous : sommes-nous prêts à affronter le manque d’électricité ? Sommes-nous prêts à nous nourrir avec des substituts pour remplacer des semences aujourd’hui stériles ?  Et surtout, saurions-nous le faire ?
Car nous citadins avons oublié comment vivre et de fait, comment survivre. Les gestes, les savoir-faire les plus élémentaires du quotidien deviendraient pour bon nombre d’entre nous de vrais handicaps et menaceraient notre capacité même à survivre.  Si le changement doit s’amorcer, ce n’est pas seulement dans la conscience de notre situation mais dans nos habitudes et notre mode de vie.

De bonnes résolutions ont donc été prises à l’issue de cette Table Ronde. Il nous est apparu indispensable de recenser les capacités, les savoirs et les connaissances de chacun et de les faire partager dans le cadre d’ateliers de survie, de stages où nous pourrions (ré)apprendre les savoirs élémentaires : « quoi cultiver et comment ? », « se nourrir avec les plantes de la Nature », « apprendre les gestes qui sauvent », « apprendre une médecine naturelle », etc…
Mais qui animerait ces stages ? Car cette entreprise titanesque ne pourra voir le jour tant qu’un réseau solide ne sera pas construit. Il nous est indispensable de savoir quels sont les points de chute, ce que l’on peut attendre de tel ou tel camarade et ce que l’on peut lui apporter. Devons-nous nous organiser en Bases Autonomes Durables ou en Meutes ?
Ce qui est certain, c’est qu’il nous est indispensable de nous organiser en tant que communauté.

Mélusine

Bibliographie conseillée :
romans :
René Barjavel : Ravage. Folio
Pierre Bordage : Le feu de Dieu. Livre de Poche
Stephen King : Cellulaire. Livre de Poche
Andrew Macdonald : Les Carnets de Turner.
http://www.natvan.com/french-turner/
Cormac Mc Carthy : La Route. Points Seuil
Robert Merle : Malevil. Folio
Philippe Randa : Poitiers demain. Vent du Nord
Julia Verlanger : La Terre sauvage. Ed.Bragelonne

Bd :
Hermann : (série) Jérémiah. Dupuis

essais :
Aymeric Chauprade : Chronique du choc des Civilisations. Ed.Chronique
Guillaume Faye : L'Archéofuturisme. L'Aencre
Guillaume Faye : Avant guerre. L'Aencre

survivalisme :
François Couplan : Vivre en pleine nature : le Guide de la Survie douce. Sang de la Terre
Alain Saury : Le manuel de la Vie sauvage. Revivre par la Nature. Dangles
Piero San Giorgio : Survivre à l’effondrement économique. Le Retour aux Sources
-          présentation du livre sur Meridien Zéro : http://meridienzero.hautetfort.com/tag/san%20giorgio
-          article critique et prolongement du livre : « Face à la réalité, la détermination » par Jules Scipio.

jeudi 23 février 2012

Pauvre Mélusine ! ...

« Irrévérencieux et provocateur ? Humaniste et universaliste ? Chacun tranchera selon ses convictions en découvrant le travail artistique de Cédric Tanguy. Invité par le centre d'art contemporain Rurart, l'artiste explique réaliser des « photographies plasticiennes » dans lesquelles il « pose des questions très contemporaines mélangées à l'imagerie populaire ».

Tout un imaginaire basé sur les symboles, réalisé par ordinateur et qui offrent un subtil mélange de réalisme et d'onirisme, de passé et de présent. Rien n'est fait au hasard : tout élément des tableaux prend sa source dans l'histoire, les guerres, les religions, la politique urbaine, la mythologie, la publicité…

Une Mehdusine mi-homme mi-femme

Pour être certain de ne rien manquer, il vaut d'ailleurs mieux suivre une visite guidée qu'y aller seul ! Une partie de l'exposition est consacrée à un travail de détournement de la légende de la fée Mélusine, personnage rebaptisé pour l'occasion Mehdusine et incarné par « la muse » de Cédric Tanguy, Mehdi Chaoui, un jeune issu d'une banlieue parisienne qu'il a rencontré grâce à un casting, et qui lui a permis de laisser de côté ses autoportraits, son « délire narcissique » présent dans son art depuis toujours. Lorsqu'on arrive dans le centre d'art, on est frappé par la reproduction géante de la façade de l'église Notre-Dame de Poitiers, quelque peu revisitée. Par sa porte ouverte, on est invité à pénétrer dans l'édifice qui comporte plusieurs « vitraux » avec Mehdusine. Ce personnage de légende est intégré dans notre monde contemporain, mi-homme mi-femme, portant le voile ou grimé tel une diablesse, enfermé dans une tour HLM d'un quartier de Poitiers, comme Mélusine avait pu être cloîtrée dans la tour de son château… On trouve également la Galerie Medhusine, dans laquelle se cachent les œuvres créées pour Rurart, mais refusées par le directeur, Arnaud Stinès. Cédric Tanguy a trouvé ce subterfuge pour les placer quand même ! Toute la série d'œuvres présentées dans cette exposition a été créée pour Rurart, dans le cadre notamment d'une résidence que l'artiste a pu faire sur le territoire et notamment auprès des jeunes du lycée agricole qui jouxte le centre d'art contemporain. Ceux-là ont d'ailleurs pris la pose pour s'intégrer dans une série de tableaux célèbres « modernisés » que l'on retrouve également dans l'exposition. Des images très esthétiques qui imposent la réflexion, pour certaines de manières crues, osées ou sanglantes."

Exposition Mehdusine de Cédric Tanguy : jusqu'au 22 avril à Rurart (à côté du lycée agricole de Venours), à Rouillé (86) »

(source : Marion Valière Loudiyi : lanouvellerepublique.fr )

*********

C'est aussi sous l'égide de Rurart (dispositif culturel en milieu rural) qu'avait eu lieu fin 2011 une exposition "Outre-Vivant" qui regroupait une vingtaine de coffres en plexiglass dans lesquels sont enfermés -certains depuis des années- des cadavres d'oie, de hibou, de chat, de chien, parfois à l'état de fœtus, ainsi qu'un doigt humain en décomposition...

*********

Tout ça est vraiment du grand n'importe quoi et participe de la décadence généralisée qui s'étend, grise et pesante, sur notre monde et à quoi répond parfaitement ce texte de Pierre Cévennes :

« L’art moderne n’est presque toujours qu’un canular, l’excuse pitoyable d’une génération sans talent ni imagination, incapable de prolonger ce qui a été fait, mais surtout de le dépasser en inventant de nouvelles formes. La dictature égalitaire a voulu que l’art, devenant accessible, compréhensible par tous, tous puissent être artistes. Au nom de cette logique implacable, on en vient à payer des fortunes des toiles peintes par des singes. Ce n’est plus la qualité de l’œuvre, l’émotion qu’elle fait naître qui fait sa valeur, mais son prix. L’art devenu incompréhensible, pour mieux le démocratiser, rendre lisible l’illisible, élever le commun au rang de l’exceptionnel, on a attaché une nouvelle dimension à l’œuvre : son explication, sans laquelle l’art moderne ne saurait exister. Jusqu’au XXe siècle, l’œuvre parlait d’elle même. Point besoin de l’expliquer, de la démontrer. L’évidence s’imposait à tous, même aux yeux des moins avertis. Aujourd’hui, l’artiste vous explique avec sérieux que ce n’est plus l’œuvre qui compte mais son interprétation, le ou les messages qu’elle délivre. Ce n’est plus de l’art, au mieux de la psychanalyse de supermarché, au pire le délire de petits commerçants, cohortes de vulgaires qui se seraient bien appelés de La Tour, Botticelli ou Michel Ange, s’ils n’avaient été si tragiquement médiocres. Le goût de ces critiques, élites autoproclamées d’une époque décadente, est si fin qu’il évoque celui des masses de « raveurs » défoncés aux psychotropes et dégoulinant d’alcool, se tordant au rythme convulsif des sons techno, entre deux spasmes de vomissements. »

*********

(ndlr : en ce qui concerne la question en ouverture : "Irrévérencieux et provocateur ? Humaniste et universaliste ?" la réponse est facile : rien de tout ça, mais, bien plutôt, nullard et prétentieux !...)

Inauguration discrète d'un Parlement Juif Européen !

La réunion inaugurale des 120 membres élus du premier Parlement juif européen, un nouveau forum innovateur où s’exprimeront les idées et les préoccupations des Juifs européens, s’est tenue jeudi 16 février dans le bâtiment du Parlement européen à Bruxelles.

Cette inauguration à Bruxelles du premier parlement juif européen a été saluée comme 'un grand jour pour les Juifs en Europe'

Les membres du Parlement représentent 47 pays et ont été élus par plus de 400.000 personnes en Europe de l'est, centrale et occidentale qui ont voté via internet et ont ainsi montré un intérêt et une demande sans précédent pour une organisation nouvelle transparente et démocratiquement élue, indique l'Union juive européenne (EJU), l'organisation à la base de la création de ce parlement.

Des figures de proue de la communauté juive en Europe se trouvent parmi les élus comme Pierre Besnainou de France, Cefi Jozef Camhi de Turquie, Nathan Gelbart d'Allemagne, Oliver Mischon de Grande-Bretagne et Joel Rubinfeld de Belgique, mais aussi de jeunes personnalités émergentes.

Dans son allocution d'ouverture au nom du parlement européen, la députée européenne bulgare Antonyia Parvanova a qualifié cette première réunion d'"historique" et a affirmé qu'"elle marquera le futur des Juifs en Europe et au-delà".

"Je suis fière et honorée d'être devant vous tous en ce jour. Pour la première fois, se réunissent ici les représentants d'organisations représentant plus de 3,5 millions de citoyens juifs à travers le continent", a-t-elle dit.

"Pour la première fois dans l'histoire, le peuple juif européen se présente comme une assemblée autour d'une cause".

Elle a souligné que le nouveau parlement juif européen "sera la voix représentant la communauté juive en Europe".

"Je suis convaincue qu'il sera une voix forte qui contribuera positivement au développement européen".

Elle a terminé son discours par une prière juive traditionnelle. "J'allume la bougie de cette assemblée et de la première session du parlement juif européen" avant de souhaiter en hébreu "Mazal Tov" (Bonne chance).

Tomer Orni, CEO de l'Union juive européenn, a déclaré: "La vision d'un Parlement juif européen est désormais une réalité. Il constitue une étape majeure pour la représentation juive en Europe. Nous sommes profondément convaincus que ce parlement sera une force positive face à l’environnement changeant et aux grands défis auxquels doit faire face la communauté juive européenne".

Le dénominateur commun des 120 membres du parlement est leur identité juive et leur passion pour la défense et la promotion des intérêts et valeurs juifs à l'échelle internationale.

Deux parlementaires, représentant l'Europe de l'ouest et de l'est, le Belge Joël Rubinfeld et l'Ukrainien Vadim Rabinovich ont été choisis comme vice-présidents pour conduire les travaux destinés à préparer la première assemblée générale en avril prochain.
"Les défis sont immenses car ils concernent ni plus ni moins que l'avenir et la place de plus de 3 millions de Juifs européens dans leurs pays respectifs", a dit M.Rubinfeld.

Parmi ces défis, il a cité l'antisémitisme, le problème de la déligitimation d'Israël mais aussi la promotion des valeurs juives et l'ouverture vers d'autres communautés.

"Après cette première réunion, je suis confiant sur notre capacité à relever ces défis".

L'idée de la création d'un parlement juif européen fut pour la première fois évoquée par le président israélien Shimon Peres qui avait prédit le succès de cette nouvelle structure.

Le parlement a son siège à Bruxelles où se tiendront les assemblées générales.

La liste des 120 membres est disponible sur le site www.eju.org.

La réunion du parlement juif européen a coïncidé avec la visite à Bruxelles d'une délégation de dirigeants de la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines conduite par son vice-président exécutif, Malcolm Hoenlein.

L'Inauguration du parlement juif européen a été célébrée jeudi dernier en compagnie des dirigeants juifs américains lors d'un dîner de gala en présence de l'eurodéputé allemand Elmar Brok, président de la commission des Affaires étrangères du parlement européen.

signé EJP European Jewish Press.

Via http://france.eternelle.over-blog.com/

mercredi 22 février 2012

La gauche et la préférence immigrée

« Un troc ! C'est à un véritable changement de peuple qu'a procédé la « gauche bobo » depuis Mai 1968. Hier elle était pleine de sollicitude pour la classe ouvrière censée détenir, selon Marx, les clés de la société future. Aujourd'hui, elle manifeste une « préférence immigrée » : dans les catégories populaires, ce sont les enfants des anciens peuples colonisés qui trouvent désormais grâce à ses yeux. Oubliés, relégués, les ouvriers sont accusés d'avoir sombré peu à peu dans le lepénisme, de vouloir une France coupée du reste du monde. Pour cette « gauche bobo », les immigrés représentent la « jeunesse du monde » qui, seule, peut régénérer. un vieux pays sur le déclin, la France . » (4ème de couverture)

Ce sont de bonnes surprises que réservent ce petit bouquin, et le fait que l'auteur soit un journaliste (en exercice!) du Nouvel Observateur n'en est pas la moindre. On se dit qu'enfin on n'est pas les seuls à voir clair et que le bon sens va peut-être, enfin, gagner du terrain. Malheureusement, on s'aperçoit bien vite que ce livre a été écrit, avant tout et même s'il véhicule des idées intéressantes et des choses bien vues, dans le but de barrer la route à la détestable « estrèèème droâââte » (qui ne possède pour notre auteur monomaniaque que le visage du Front National) et à ses « tentatives » de récupérer le « peuple » à son compte , ce qui est, bien sur, toujours pour notre auteur, une aberration !...le peuple ne pouvant bien évidemment n'être qu'une affaire « de gauche » … On voit aussi que le journaliste, consciemment ou non, ne pousse pas ses raisonnements jusqu'au bout. Évoquant par exemple, la « solidarité de classe » au sujet de l'affaire Strauss-Kahn, il n'en fait qu'un réflexe d'auto-défense d'une classe, la « gauche bobo », défendant un de ses membres envers et contre tout, par pure prolophobie. Seulement Algalarrondo s'arrête là : il ignore superbement que ce réflexe n'était pas que « de classe » et cela même en citant les noms qui auraient pu lui suggérer qu'elle était aussi et avant tout communautariste : Jean-François Kahn, Bernard-Henri Lévy, Robert Badinter … mais il y a bien sur des choses qu'il ne faut pas dire, ni même penser ...

mardi 21 février 2012

Les coûts de l'immigration

Le 16 février, l’Institut de géopolitique des populations a organisé un colloque sur « Peut-on raisonnablement calculer le coût de l’immigration ? » Voici un premier compte rendu de ses travaux.

Pourquoi ce colloque ? Pour hâter une prise de conscience collective des coûts, écrasants, d’une immigration incontrôlée qui détruit peu à peu la France.

Le Tableau de bord de l’Immigration en chiffres présenté en introduction illustre tout le drame français : une immigration annuelle qui ne faiblit pas, avec des entrées annuelles de 200.000 personnes environ, 250.000 au moins avec l’immigration clandestine ; une immigration familiale proche de 100.000 par an ; une immigration par mariage soutenue, proche de 50.000 par an, qui renforce l’implantation de l’Islam en France ; des naturalisations à haute dose, 100.000 personnes par an, qui créent peu à peu un peuplement de substitution. En bref, les frontières de la France sont de véritables passoires à l’immigration.

— La poursuite de l’immigration, une malchance pour les immigrés eux-mêmes

On retiendra d’entrée de jeu l’approche originale et humaniste du professeur Bichot qui s’attache à décrire les coûts supportés par les immigrés eux-mêmes. En fait, il va plus loin et dénombre quatre catégories de populations qui supportent l’impact de l’immigration, à savoir : les migrants eux-mêmes ; les habitants du pays de départ ; les autochtones du pays d’arrivée ; mais aussi les immigrés déjà installés et les allochtones de la seconde génération dont le taux de chômage est particulièrement élevé. Il en ressort qu’à divers titres tous sont plus ou moins victimes de coûts financiers mais aussi de coûts psychologiques ou sociologiques. En conséquence, loin d’être une bonne affaire, loin d’être une chance comme les naïfs ou les cyniques de la gauche l’ont répété à satiété, l’immigration est une malchance pour tout le monde. L’immigration, ce n’est pas la solution, c’est le problème.

— Coût de l’immigration installée : 72 milliards d’euros

L’approche d’Yves-Marie Laulan, économiste et démographe, est très différente. D’une part, il a voulu cerner les coûts macro-économiques de l’immigration en termes de production, de consommation, d’investissement mais aussi de productivité. Il ressort de son analyse que, loin de couvrir leurs coûts nets à la collectivité, estimé à 72 milliards d’euros, les immigrés ne peuvent financer leurs dépenses de consommation que par recours à une aide sociale massive et à des activités hors marché. Sous l’impact de l’immigration, la France prend peu à peu le chemin du sous-développement économique avec une chute des investissements et de la productivité. D’autre part, Yves-Marie Laulan s’est efforcé de calculer le coût des dépenses des immigrés dans ces trois grands biens sociaux que sont la santé, le logement et l’éducation, sans oublier les coûts secondaires du maintien de l’ordre, de la justice, auxquels s’ajoutent les diverses prestations sociales dont bénéficie la communauté immigrée. Là encore, le coût net estimé revient à peu près au même montant : 73,3 milliards d’euros. Il conclut enfin que l’immigration exerce un impact négatif très fort sur le déficit budgétaire, 85 milliards d’euros, et donc sur l’endettement de la France : 1.646 milliards d’euros. On parvient toujours à la même conclusion : l’immigration n’enrichit pas, elle appauvrit la France et les Français. L’immigration est financée par l’endettement : un comble en période de crise.

— Coût de l’immigration annuelle supplémentaire : 18 milliards

Jean-Yves Le Gallou, essayiste, aborde cette problématique avec un autre objectif : calculer le coût annuel de l’immigration supplémentaire, autrement dit, les nouvelles entrées sur le territoire français, qu’il chiffre, de façon très conservatrice, à 200.000 personnes par an seulement. Sa méthode d’investigation est également plus originale, et sans doute plus complète. Car il prend en compte, en sus des coûts classiquement retenus – indemnisation du chômage, fonctionnement des services publics, etc. –, les coûts d’infrastructure supplémentaires retenus par Maurice Allais, le seul prix Nobel français d’économie : il s’agit des transports, de la construction de nouveaux établissements scolaires, des prisons, des universités, etc. Il parvient ainsi, selon cette méthode, à un coût supplémentaire de 18 milliards chaque année. Ce chiffre peut paraître exorbitant. Pourtant, rapporté à la dépense publique de la France, 1.000 milliards environ par an, ce coût ne représente, après tout, que 1,8% de ce total. Il est donc parfaitement plausible. Mais attention ! C’est quand même 6 fois plus que la part de la dépense publique allouée à chaque citoyen de l’Hexagone (1,8% de dépenses pour une population de 0,3%).

— Coût de l’immigration clandestine : 5 milliards et le développement rapide de l’économie informelle

Jean-Paul Gourevitch, expert, s’attaque à un dernier problème difficile : calculer le coût de l’immigration clandestine, cette fois (probablement 500.000 personnes). Il parvient à un chiffre annuel proche de 5 milliards d’euros par an. Mais il nous apprend au passage un phénomène autrement inquiétant : le développement rapide de l’économie informelle au sein de l’économie française (travail au noir, drogue, prostitution, délinquance). Et il nous prévient : au-delà d’un pourcentage de 30%, c’est la disparition programmée d’un Etat organisé dans une société moderne. C’est le chemin le plus court vers le sous-développement économique. On y court. Il conclut sur l’islamisation progressive de la société française.

— Démantèlement du système scolaire et disparition de la mémoire collective

Le professeur Philippe Conrad, de son côté, dresse un tableau dramatique du reflux des Français d’origine devant les immigrés dans les banlieues, « les territoires perdus de la République » et du démantèlement du système scolaire sous la poussée de l’immigration. Plus grave : on assiste, impuissant, à la dégradation de la langue française remplacée par une espèce de sabir parlé dans nos écoles. Mais ce qui frappe le plus, car il s’agit de l’âme de la France, c’est la perte d’un bien inestimable : la disparition de la mémoire collective. Dès lors, la France ne sera plus la France. Et la France n’est déjà plus la France. Et les Français ne le savent pas.

— Loi du mensonge et omertà

En fait, ils ne veulent pas le savoir. C’est Joëlle-Anne Robert qui nous l’affirme. Car la France d’aujourd’hui se caractérise par le règne d’une double loi : la loi du mensonge et celle de l’ « omertà », celle du silence maffieux. Or c’est bien une maffia d’une nouvelle sorte visant à travestir la réalité et à maintenir l’opinion dans l’ignorance qui est en œuvre autour de nous. Les médias distillent le mensonge, les organismes officiels le diffusent, les administrations publiques et bruxelloises font barrage à la vérité. L’objectif visé est partout et toujours le même : empêcher le public de savoir pour l’empêcher d’agir et de réagir. C’est le refus de voir des uns et la peur de savoir des autres.

http://www.polemia.com/article.php?id=4596

lundi 20 février 2012

BHL n'aime pas le biniou


Dans une des dernières chroniques de son « bloc notes », intitulée « Marine Le Pen, dernière manœuvre »Bernard Henri Lévy éructe « le FN est le Parti […] du mépris de la France et des Français ». Est-il besoin de rappeler que c'est ce même plumitif verbeux et prétentiard qui affirmait il n'y a pas si longtemps « Bien sur, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sur tout ce qui est terroir, bérets, bourrées, binious -bref franchouillard ou cocardier- nous est étranger voire odieux. »

vendredi 17 février 2012

Réfléchir & Agir n°40

Ce jour là ...


Le 17 février 1998, alors qu'il allait avoir 103 ans le mois suivant, Ernst Jünger meurt à Riedlingen (Allemagne).

*********

« Ce qui frappe chez Jünger dès l'abord, c'est sa constante « tenue » au moral et au physique. Ceux qui l'ont rencontré longtemps après la guerre ne purent imaginer sa fine silhouette sans songer à celle d'un officier, ajoutant même, pour faire bonne mesure, un « officier prussien », souriant, certes, mais droit et cambré comme s'il était encore sous les armes. Avoir de la tenue était pour lui une seconde nature. Y déroger lui eût sans doute été une souffrance et une impossibilité. La pudeur et la noblesse de sentiments du Journal apportent des preuves incessantes de sa tenue morale. On est frappé notamment par le refus de polémiquer avec les détracteurs ou d'anciens amis, tel Carl Schmitt, tombés dans la jalousie ou l'amertume. Une autre manifestation du souci constant de la tenue, cette fois dans la forme donnée au travail, s'affirme déjà lors de la réécriture des premiers carnets de guerre, puis dans l'attention extrême portée, dans tous les écrits, à un style personnel jouant de l'énigme, libre de tout cliché.

Chez Jünger la tenue était sans doute un effet du tempérament, mais aussi d'une éducation prolongée bien au-delà de l'adolescence. On sait ce que fut l'influence de son père, sa rigueur intellectuelle, celle de sa mère, plus littéraire, tous deux exemplaires d'une haute discipline de l'effort, associée à une grande liberté d'esprit. On imagine aussi les effets ultérieurs d'un très long et stricte dressage militaire dans une armée qui ne plaisantait pas sur le service. Quatre ans de guerre dans les tranchées, les bottes cirées dans la boue, la plus petite vis du fusil nettoyée et huilée quoi qu'il arrive. Plus de trois ans ensuite dans la Reichswehr d'un relatif temps de paix et pour finir, quatre années comme officier dans une Wehrmacht peu suspecte de laxisme, en dépit d'un plaisirs offerts dans un Paris qui flattait le vainqueur. Rien d'étonnant donc si, jusqu'au dernier jour, l'allure ferme de l'ancien officier restait décelable sous les défroques civiles. Pour s'y tenir, il y fallait pourtant plus que les habitudes acquises, une volonté d'être ainsi et pas autrement. Elle est visible cette tenue jusque dans la curiosité prononcée de Jünger pour toutes les transgressions. Son goût pour le vin et les alcools est connu. Pourtant tout en lui s'oppose à un quelconque sac à vin. L'attrait des expériences extrêmes était né de la Grande Guerre dans les troupes d'assaut. « Le combat, le vin, l'amour, les chauffaient à blanc » écrit-il dans La Guerre notre mère. Il expérimentait déjà certains états extrêmes et insolites de la conscience, dont la curiosité ne le quittera pas. Il en fera la matière de son livre Approches, drogues et ivresses. Mais pas plus que l'amateur des crus de Bourgogne ne sombrait dans l'éthylisme, l’expérimentateur des effets du LSD ne devint jamais dépendant de la drogue. Maître de lui, il se tenait jadis, et se tient désormais dans notre mémoire, comme un exemple pour temps difficiles, visant toujours plus haut que le but. »

Dominique Venner, Ernst Jünger. Un autre destin européen. Éditions du Rocher.

François Duprat


ça semble assez intéressant à priori, mais il vaut peut-être mieux le feuilleter en librairie avant de se décider ... c'est chez Denoël (Impacts) et ça vaut 23€50.

jeudi 16 février 2012

Cercle de Lecture


Notre Cercle de Lecture se réunira pour la première fois le lundi 20 février en soirée, à Poitiers (86). Le thème étudié sera « l'apocalypse pour demain ? » . Nous ferons l’analyse et le commentaire de l’article « Cinq scénarios catastrophe pour 2012 » de la revue Terre & Peuple Magazine ( n°50 Hiver 2011). Nous nous appuierons aussi sur le texte « face à la réalité, la détermination » ainsi que sur le livre de Piero San Giorgio, « Survivre à l'effondrement économique ».

Voies romaines en Saintonge


Jusqu'au 3 mars, la salle des Jacobins à Saintes (17) abrite une exposition consacrée aux voies romaines de Saintonge et proposée par la Société d'histoire et d'archéologie de la Charente-Maritime.
De fait, les voies romaines constituent bien un patrimoine en marche pour le randonneur d'aujourd'hui qui en redécouvre les paysages et cheminements oubliés, comme pour les soldats, voyageurs et charrois qui les parcouraient dans l'Antiquité.
Un premier groupe de panneaux présente le rôle des voies antiques, en général, leurs caractéristiques et leur maillage dans le monde romain. Un second ensemble de panneaux est consacré aux voies romaines en Saintonge. Il décrit ce que l'on sait de leur parcours vers l'Océan, vers Poitiers, Périgueux ou Cahors. Documentée et didactique, cette exposition est accompagnée de pièces extraites du Musée archéologique, du dépôt de fouilles de la route de Lormont ainsi que du dépôt départemental.
L'exposition « Les Voies romaines en Saintonge » est ouverte à la salle des Jacobins, près de la médiathèque François-Mitterrand, du mardi au samedi de 14 heures à 18 heures jusqu'au samedi 3 mars.

(source : Sud Ouest)

Tintin n'est pas raciste !

Il y a quatre ans , un Congolais résidant en Belgique, Bienvenu Mbutu Mondondo, portait plainte contre l’éditeur de Tintin au Congo au motif que l’ouvrage “laissait penser que les noirs n’étaient pas évolués”.

On rappellera par ailleurs, qu’ en juillet 2007, la Commission pour l’égalité raciale britannique avait considéré que cet album contenait “des images et des dialogues porteurs de préjugés racistes abominables, où les ‘indigènes sauvages’ ressemblent à des singes et parlent comme des imbéciles.” La commission pour l’égalité raciale ayant décidé que la BD était insultante, celle ci n’est plus vendue en Grande Bretagne qu’accompagnée d’un avertissement, tandis qu’à la bibliothèque publique de Brooklyn, le livre n’est plus disponible que sur commande !
Pourtant la demande d’interdiction de vente de la bande dessinée a été rejetée par la justice belge vendredi dernier, 10 février : « La demande a été jugée non fondée, le tribunal de première instance de Bruxelles ayant estimé que la loi belge contre le racisme ne peut s’appliquer que s’il y a une intention discriminatoire » Solution alternative, la demande de Bienvenu Mbutu Mondondo d’apposition d’un bandeau d’avertissement ou d’une préface remettant l’album dans son contexte – comme c’est déjà le cas pour l’édition anglaise – a également été rejetée. Ce dont le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) qui s’agite sur le territoire français, s’indigne…