jeudi 25 avril 2013

La liste noire du Syndicat de la magistrature


Les magistrats de gauche ont le sens de l’humour ! Enfin… Dans les locaux du Syndicat de la magistrature (SM), ils ont épinglé les photos de ceux qui n’ont pas l’heur de leur plaire. Ils ont baptisé ce travail artistique « le mur des cons ». À l’affiche, entre autres, des politiques (Sarkozy, Woerth, Balladur, Morano, Baroin, Chatel, Alliot-Marie, Ferry, Besson, Jacob, Balkany…) et des journalistes (Zemmour, Mougeotte, Le Lay, Thréard, Schoenberg, Pujadas… et Robert Ménard !)

Certes, on est toujours le con de quelqu’un. On pourrait — entre nous — ajouter que quelques-uns n’ont pas volé l’insulte. Ou s’étonner d’y voir un Pujadas, parfait valet du système, du genre à dénoncer un collègue qui lit Boulevard Voltaire.

Mais sortons du Café du Commerce. Les magistrats, au terme de leur serment, jurent de se « conduire en tout comme un digne et loyal magistrat. » Dignité, quand on s’abaisse à des propos de collégiens ?

Qu’un magistrat soit syndiqué pose déjà un problème au regard de la neutralité dont il se doit de faire preuve. Mais que dire, alors, d’un juge affilié à une organisation comme le SM qui regroupe des anciens de 68 et leurs héritiers ? Ledit syndicat n’a pas pour priorité la défense d’une profession, mais la contestation politique : le droit des étrangers, la défense pénale, les « avancées » en droit de la famille sont ses thèmes de prédilection. Il remet en cause, publiquement et ouvertement, toute action d’un gouvernement qui s’oppose au laxisme judiciaire dont ses adhérents sont les hérauts. Très heureux de l’arrivée de madame Taubira à la Chancellerie, le SM table à bon droit sur le dynamitage des rares mesures destinées à sanctionner les récidivistes.

Ces juges de gauche qui traitent de cons leurs opposants montrent en réalité un profond mépris pour tous ceux qui ne partagent pas leurs idées, leur conception de l’existence, leurs « valeurs ». Ces juges de gauche qui, une fois l’audience terminée, regagnent les quartiers d’où gueux et malandrins sont éloignés…

Quelle que soit l’opinion de chacun sur les « cons » du SM, l’affaire est grave : pour la première fois, des juges annoncent ès-qualité que certains justiciables sont par avance condamnés. Cela remet en cause un des fondements de l’État de droit. Jusque-là, le divorce entre les Français et leur justice tenait à la complexité du système, et à quelques iniquités flagrantes. Désormais, il procédera de la certitude que certains juges sont idéologiquement dépendants du pouvoir. Ceux-là viennent d’abdiquer tout honneur. Et entraînent dans l’opprobre tous leurs collègues honnêtes et compétents.

(François Teutsch)

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mercredi 24 avril 2013

Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte


Le vote de la loi Taubira ne sonne pas le retour à l’ordre LGBT protégé par les CRS. Il précède la poursuite, l’amplification, l’approfondissement et l’extension du domaine de la lutte. Le gouvernement va avoir du mal à faire rentrer le dentifrice dans le tube ! Chaud, chaud, le printemps sera chaud !

Poursuite du domaine de la lutte : la bataille pour le référendum, le vote pour tous

Une loi votée n’est pas une loi promulguée. Une loi promulguée peut être suspendue (comme le fut le CPE en 2006). Une loi promulguée peut être abrogée. Trois raisons pour les adversaires de la loi Taubira de maintenir la pression au moins durant tout le mois de mai, et de réclamer « le vote pour tous », le vote pour tous les Français, et non pas pour les seuls élus d’assemblées de moins en moins représentatives : rappelons que les députés socialistes qui ont voté la loi Taubira ont réuni seulement 16% des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de juin 2012. Pour apaiser les esprits, il faut faire les Français juges de la loi Taubira et les consulter par référendum. Laissez-nous voter !

Approfondissement du domaine de la lutte : la bataille pour remettre l’école à l’endroit, la bataille pour les familles

Le gouvernement promeut d’autres projets hostiles à la famille : mise en cause des principes fondateurs des allocations familiales, enseignement de la théorie du genre à l’école (dès la maternelle !). Depuis 30 ans les familles subissent les dérives aberrantes de l’Education nationale, dans l’enseignement public comme dans l’enseignement privé. Elles doivent relever la tête et s’opposer aux peillonneries. Les réunions de parents d’élèves et les réunions parents/profs doivent servir à faire entendre le point de vue des majorités. La France des invisibles doit cesser d’être silencieuse. Il faut aussi combattre mairie par mairie, département par département et région par région les subventions publiques accordées aux lobbies qui imposent leurs lubies.

Extension du domaine de la lutte : la contestation et l’imagination ont changé de camp

La bataille contre la loi Taubira a fait émerger de nouvelles formes d’action : veilleurs, happenings de rue, printemps français, mères en colère, apéros pour tous, mères pour la paix, Hommen, interpellations démocratiques de personnalités conformistes. Il est légitime de demander des comptes à ceux qui prétendent représenter le peuple et qui gouvernent au service des minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses, sectaires, financières ou immobilières. Le temps est venu de l’opposition « au quotidien » et sur tous les grands sujets, économiques, sociaux, sociétaux, fiscaux, urbanistiques. Ce n’est pas seulement « on ne lâche rien », c’est aussi « on ne lâche sur rien ». Y compris contre les médias quand ils se comportent en organes de propagande et non pas d’information. Il n’y a aucune raison de continuer à accepter sans mot dire les bidonnages et les Bobards. La crainte doit changer de camp. L’arme fatale : le rire, la dérision, la bonne humeur.

Mai 2013, la revanche de Mai 1968 ?

Mai-68 a engendré un cycle de ruptures : ruptures morales (« Jouissons sans entraves »), rupture des identités (« Nous sommes tous des juifs allemands »), rupture des protections économiques (« Frontière=répression »). Les projets de François Hollande – dénaturation du mariage, droit de vote des étrangers, grand marché transatlantique – représentent l’aboutissement de ce cycle. La mobilisation du printemps 2013 peut en marquer la fin.

C’est une rupture idéologique : le retour du sens, le retour des traditions, le retour des enracinements, la révolte de la majorité contre la dictature des minorités. C’est aussi une rupture technologique : c’est la classe médiatique qui a imposé l’idéologie Mai-68, ce sont les médias alternatifs qui la balayent. C’est enfin une rupture générationnelle : la génération 1968 – de Valls, ministre de l’Intérieur, à Bergé, ministre du nouvel ordre moral et médiatique – est bousculée par une génération de trentenaires ardents. La lotta continua ? Non, la lutte commence ! Sempre Avanti !

(Jean-Yves Le Gallou)

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mardi 23 avril 2013

Salut à toi, rebelle Chevalier !


Le Chevalier, la Mort et le Diable… Admirable estampe gravée par Dürer en 1513, voici donc exactement cinq cents ans. L’artiste génial, qui exécuta par ailleurs sur commande tant d’œuvres édifiantes, fait preuve ici d’une liberté confondante et audacieusement provocatrice…

En ce temps-là, il ne faisait pas bon ironiser sur la Mort et le Diable, terreur des braves gens et des autres, entretenue par ceux qui en tiraient profit. Mais lui, le solitaire Chevalier de Dürer, ironique sourire aux lèvres, il continue de chevaucher, indifférent et calme.

Au personnage du Diable, il n’accorde pas un regard. Pourtant, cet épouvantail est réputé redoutable. Terreur de l’époque, comme le rappellent tant de Danses macabres et de rachats d’Indulgences pour les siècles de purgatoire, le Diable est en embuscade. Il se saisit des trépassés pour les jeter dans les brasiers de l’Enfer. Le Chevalier s’en moque et dédaigne ce spectre que Dürer a voulu ridicule.

La Mort, elle, le Chevalier la connaît. Il sait bien qu’elle est au bout du chemin. Et alors ? Que peut-elle sur lui, malgré son sablier brandit pour rappeler l’écoulement inexorable de la vie ?

Éternisé par l’estampe, le Chevalier vivra à tout jamais dans notre imaginaire au-delà du temps. Solitaire, au pas ferme de son destrier, l’épée au côté, le plus célèbre insoumis de l’art occidental chevauche parmi les bois sauvages et nos pensées vers son destin, sans peur ni imploration. Incarnation d’une figure éternelle en cette partie du monde appelée Europe[1].

L’image du stoïque chevalier m’a souvent accompagné dans mes révoltes. Il est vrai que je suis un cœur rebelle et que je n’ai pas cessé de m’insurger contre la laideur envahissante, contre la bassesse promue en vertu et contre les mensonges élevés au rang de vérités. Je n’ai pas cessé de m’insurger contre ceux qui, sous nos yeux, ont voulu la mort de l’Europe, notre civilisation millénaire, sans laquelle je ne serais rien.

 (Dominique Venner)

Notes

  1-Un insoumis du XXe siècle, l’écrivain Jean Cau, lui a consacré l’un de ses plus beaux essais, Le Chevalier, la Mort et le Diable, publié aux Éditions de la Table Ronde en 1977. Face à la Mort, il imagine ces mots dans la bouche du Chevalier : « J’ai été rêvé et tu ne peux rien contre le rêve des hommes ».
  2-Illustration : “Le Chevalier, la Mort et le Diable, 1513-2013”

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lundi 22 avril 2013

La GPA, c'est déjà obsolète


Il y a cinquante ans encore, l’agriculture était gratuite. Le paysan cultivait ses champs et élevait ses bêtes. Le fumier de ses vaches nourrissait la terre qui donnait à la fois de quoi nourrir les animaux et la famille du fermier. Le surplus était revendu et le paysan gardait les semences de l’année suivante. Bref, un joli système qui se suffisait à lui-même, gratuit.

Aujourd’hui, l’exploitant agricole reçoit des subventions (nos impôts) pour acheter à l’une des cinq firmes mondiales ses semences. Car il est illégal d’utiliser une partie de ses récoltes pour replanter l’année suivante. De toute façon, ces semences imposées sont stériles : elles ne servent qu’une fois. Et puis aujourd’hui, l’exploitant agricole s’est spécialisé, il n’élève plus de bêtes s’il cultive des champs. Alors il achète de l’engrais, des pesticides pour essayer que ses semences malades lui donnent un minimum de rentabilité. Et plus il arrose ses champs de ces substances nocives, plus il se rend dépendant de celles-ci. En cinquante ans, nous sommes passés d’un système où nous accompagnions la vie à nous donner notre pain quotidien à un système marchand où la vie dépend des nouvelles trouvailles de quelques firmes mondiales.

Quel rapport avec l’actualité, me direz-vous ?

La vie. Aujourd’hui, donner la vie à un enfant, c’est gratuit. Il suffit à un homme et une femme de faire l’amour et la femme porte l’enfant, le nourrissant en son sein.

Mais la GPA (gestation pour autrui) est en train de rendre cet acte, si beau et si naturel, payant. Et oui, dorénavant, vous pourrez payer pour avoir un enfant. La vie monnayable. Tout s’achète et tout se vend. Même un enfant. Le capitalisme n’a plus aucune limite. Il a pris la terre, il s’occupe maintenant du principe même de la vie.

J’exagère ? Non. Petit à petit, le capitalisme fait son nid. Sous couvert d’égalité et de droits de l’homme, on veut permettre aux couples homosexuels de se marier. Cela permettra, à terme, de légaliser la GPA. Les couples riches et stériles par nature pourront acheter les services d’une femme pauvre de l’autre bout du monde. C’est ça, les droits de l’homme ?

Mais ce n’est que le début de l’offensive : déjà, la recherche sur les utérus artificiels fait des ravages (https://www.youtube.com/watch?v=r_nDqEznE7o). Demain, on proposera à tous les couples, pas seulement les homosexuels, d’obtenir un enfant « grâce » à ces matrices artificielles. Vous ne vous y laisserez pas prendre ? Allons donc, avec une bonne campagne marketing, ça passera tout seul ! « Une fille brune aux yeux verts, gentille et perspicace : c’est dans vos gènes et à portée de main ! » Et puis viendra l’argument sécurité : « Une grossesse, ça peut être dangereux, avec notre matrice, zéro risque… » Au fur et à mesure, chacun pourra choisir ses rejetons et les faire élever dans ces faux utérus.

Impossible ? Si vous aviez dit à un paysan des années 50 qu’il allait pouvoir élever des tomates dans des bacs hors-sol, sans terre, juste avec des nutriments artificiels et de la lumière des néons, il aurait éclaté de rire ! Si vous aviez dit à un paysan qu’il aurait des semences imposées et stériles, il aurait éclaté de rire !

Alors, avant d’éclater de rire en entendant parler de ces utérus artificiels et de cette offensive capitaliste sur la vie, réfléchissez un peu. Et lorsque vous dites oui à ce « mariage pour tous », soyez conscient que vous êtes les meilleurs petits soldats que le capitalisme ait jamais comptés…

(Mathilde Gibelin)

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vendredi 19 avril 2013

Annulation de la conférence de Dominique Venner



La conférence qui était envisagée le 30 avril 2013 sur Paris est annulée.

Affaire Tapie : Lagarde devra s'expliquer


La perspective d’une convocation de Christine Lagarde devant la Cour de justice de la République (CJR) au sujet de l’arbitrage litigieux entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais ne faisait guère de suspense. La directrice du FMI et ancienne locataire de Bercy est désormais fixée. Elle devra s’expliquer devant la CJR « à la fin du mois de mai », a confirmé hier son avocat, Me Yves Repiquet.

La justice cherche à savoir si l’arbitrage entre Bernard Tapie et le consortium de réalisation (CDR, la structure publique qui gérait le passif du Crédit lyonnais), dans le cadre de la vente d’Adidas, est le résultat d’une volonté de favoriser l’infatigable « Nanard », au détriment des deniers publics.

Pour mémoire, Bernard Tapie s’était estimé floué par la banque (alors publique), qui lui avait racheté le groupe allemand pour 315 millions d’euros en 1993, avant de le revendre un an plus tard pour 701 millions d’euros.

Le protocole initial modifié

Abandonnant la procédure judiciaire classique, Christine Lagarde avait opté pour la voie de l’arbitrage afin de solder ce litige. Arbitrage qui s’était révélé particulièrement dispendieux, puisque le tribunal arbitral a finalement condamné le CDR (donc l’État) à verser 403 millions d’euros à Bernard Tapie, dont 45 millions pour le seul préjudice moral !

Après les doutes émis par la Cour des comptes, puis par une commission d’enquête parlementaire, le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, avait décidé en 2011 de saisir la CJR, seule instance judiciaire apte à se prononcer sur les actes commis par un ministre dans le cadre de ses fonctions.

Pour motiver sa requête, il reprochait notamment à Christine Lagarde d’avoir fait modifier le protocole initial pour intégrer la notion de préjudice moral, mais aussi de n’avoir formé aucun recours contre cet arbitrage, alors qu’elle avait été informée qu’un des arbitres avait entretenu des liens avec l’avocat de Bernard Tapie. Un motif qui aurait, selon les spécialistes, eu toutes les chances de faire voler la sentence en éclats.

Depuis plusieurs mois, la CJR, qui a ouvert une enquête pour complicité de faux et de détournement d’argent public, travaille avec les magistrats du pôle financier de l’instruction de Paris, chargés du volet non ministériel de l’affaire. Patiemment, les enquêteurs tentent de reconstituer l’arrière-fond de cette décision qui s’est avérée si favorable à Bernard Tapie. Véritable phénix, l’homme d’affaire a, malgré ses déboires judiciaires, toujours su soigner ses relations proches du pouvoir, de gauche comme de droite.

Avec une régularité quasi métronomique, les magistrats ont diligenté des perquisitions s’approchant toujours plus près de la sphère décisionnaire, à la recherche d’ordres écrits émanant peut-être de l’Élysée, ou tout au moins de preuves selon lesquelles la décision avait été prise en dépit de feux rouges allumés par l’administration.

Après avoir perquisitionné les domiciles de Claude Guéant (alors secrétaire général de l’Élysée) et finalement de Christine Lagarde elle-même, les magistrats estiment avoir recueilli suffisamment d’éléments pour les confronter à la version de l’ancienne ministre.

Jusqu’à présent, cette dernière maintient que son choix constituait « la meilleure solution à l’époque » et nie toute implication de l’Élysée. « Depuis 2011, je savais très bien que je serais entendue par la commission d’instruction de la Cour de justice de la République », a ajouté la directrice du FMI, assurant qu’elle serait « très contente de voyager à Paris pour quelques jours ».

Dans le cas où elle ne parviendrait pas à convaincre les magistrats, l’ex-ministre risquerait une mise en examen. Un acte qui fragiliserait sa position à la tête du FMI. Et ferait alors de l’institution internationale où elle a remplacé DSK une étrange vitrine de la politique française.

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jeudi 18 avril 2013

CRS = SS ?


« Oui, mais vous comprenez, nous, on est là pour faire notre travail et pour obéir aux ordres. » C’est l’excuse qu’osent encore sortir certains policiers, certains gendarmes, entre deux salves de bombes lacrymogènes et quelques coups de matraques pour justifier l’injustifiable, notamment lors des manifestations récentes pour la défense de la famille.

Rassurez-vous, braves gens, cette excuse-là n’est plus en vigueur lorsqu’il s’agit de faire l’impasse sur une interpellation dans une cité sensible suite à une agression. Ou de fermer les yeux sur les délits en tout genre qui se multiplient (conduite sans port du casque, vente de drogue aux yeux et à la vue de tous, cambriolages, etc.)

Cachés derrière leur uniforme et leur « devoir de réserve », ces serviteurs zélés du système acceptent sans broncher les ordres que leur hiérarchie, leur ministère leur impose : ici, augmentation de la répression contre les automobilistes (faire rentrer de l’argent dans les caisses via les contrôles radars, criminaliser celui qui boit trois verres au lieu de deux). Là, focalisation sur des affaires de voisinage, ou encore de football, pendant que tant de dangereux délinquants courent les rues.

Que ces valets du système arrêtent de prétendre, après une grande tape dans le dos et une mise de menottes en bonne et due forme : « Hé ! petit gars, je pense comme toi, t’inquiète pas. » Non, vous ne pensez pas comme nous ! Oui, vous avez accepté de vous engager au service d’un État et de le servir au détriment de votre idéal. Oui, le mépris grandissant que vous porte jour après jour la population est justifié, puisque vous n’êtes pas dans son camp.

Pour qu’un policier ou qu’un gendarme puisse encore être respecté par ce peuple en colère, il n’a aujourd’hui qu’une chose à faire : rendre son insigne, signer sa lettre de démission et rejoindre les rangs de la contestation. Quant aux doux rêveurs qui hurlent « la police avec nous ! » dans les manifestations, comment peuvent-ils penser une seule seconde que la police, tout comme la gendarmerie, qui ont été au cours de l’histoire de toutes les répressions, de toutes les exactions sanglantes commises par l’État contre le peuple, pourraient les rejoindre ?

Une vague de contestation et de radicalisation des peuples est en marche dans l’Hexagone. De Notre-Dame-des-Landes aux manifestations contre le mariage pour tous, en passant par la crise et la fracture ethnique que supportent de moins en moins les familles, la colère gronde.

La droite au pouvoir hier n’a rien fait car elle est lâche et individualiste. Elle a laissé le champ libre à la mafia socialiste pour accélérer le processus de destruction et de remplacement de nos peuples.

Dans ce chaos généralisé qui pourrait bien se profiler à l’horizon, les barricades n’ont que deux côtés. Les forces de répression au service de l’État sont d’office de l’autre côté : il ne faut jamais l’oublier.

(Yann Vallerie)

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mercredi 17 avril 2013

Les Alsaciens ont loupé le coche

Ils avaient la possibilité, par un référendum sur la fusion des départements et de la région, d’affirmer l’existence d’une identité alsacienne. Ils ont refusé, en votant contre dans le Haut-Rhin et surtout par une large abstention qui avait valeur de blocage, même dans le Bas-Rhin qui a pourtant voté majoritairement oui mais où seulement 35,11% des inscrits s’étaient déplacés.

Indifférence ? Paresse ? Immobilisme d’élus locaux soucieux de conserver leurs prébendes, leur clientélisme ? Rivalités de clochers entre Haut-Rhin et Bas-Rhin ? En tout cas les jacobins de tous poils pavoisent, de Marine Le Pen à Mélenchon en passant par les socialistes strasbourgeois, des UMP comme le maire de Colmar, sans oublier la CGT et FO. Ceux qui, comme nous, sont attachés à l’identité des patries charnelles savent, une fois de plus, où sont les ennemis de l’Europe des peuples. Il faudra en avoir bonne mémoire.

(Pierre Vial)

mardi 16 avril 2013

L'autre Europe de Maurice Bardèche

Universitaire promis à un bel avenir littéraire, Maurice Bardèche entre en politique le jour de l’exécution de son beau-frère, Robert Brasillach. Il devient alors le pourfendeur d’une justice de vainqueurs.

Fort d’un engagement payé par des procès et une incarcération, Maurice Bardèche est dès les années 1950 l’artisan d’une révolution mentale parmi les nationalistes français envers l’Europe. Tant au cours de la Guerre froide qu’au moment de la Détente, à la tête de la revue Défense de l’Occident et dans ses livres, il expose en géopoliticien fin et lucide une troisième voie nationale-européenne, parfois néo-fasciste, prête à dialoguer avec les nationalismes du Tiers-Monde.

Par une démarche souvent déroutante, Bardèche entend promouvoir son idée de l’Europe, une « Europe cuirassée », car « nationale, libérée et indépendante ». À l’heure où l’Union européenne atlantiste, bureaucratique et mondialiste conduit à une impasse catastrophique, le raisonnement bardéchien et ses solutions retrouvent une pertinence inattendue.

L'auteur : Georges Feltin-Tracol

Né en 1970, passionné de géopolitique, d'histoire et de métapolitique, Georges Feltin-Tracol co-fonde en août 2005 le site non-conformiste, identitaire et solidariste Europe Maxima (www.europemaxima.com) dont il en assume la rédaction en chef. Auteur d'Orientations rebelles (Éditions d'Héligoland, 2009), de L'Esprit européen entre mémoires locales et volonté continentale (Éditions d'Héligoland, 2011) et de Réflexions à l'Est (Alexipharmaque, 2012), il collabore aussi à L'Unité Normande, à Réfléchir & Agir, à Salut public, à Culture Normande et à Synthèse nationale.

Bulletin de commande : cliquez ici 

"Les ripostes à la décadence", par Dominique Venner

Le mardi 30 avril prochain, à 20 heures, Dominique Venner présentera une brève conférence sur « Les ripostes à la décadence ».

Il répondra ensuite à toutes les questions des auditeurs.

Lieu de la rencontre : « Au doux raisin », 29, rue Descartes, 75005 Paris. À deux pas de la rue Mouffetard.

Ce sera également l’occasion d’une signature de livres.





(ndlr . bon anniversaire à Dominique Venner qui est né le 16 avril 1935 à Paris)

lundi 15 avril 2013

La radicalité contre la dictature des minorités


Chaud, chaud, chaud ! Le printemps sera chaud. Car les majorités se révoltent contre la dictature des minorités. Dictature des minorités sexuelles, associatives subventionnées, ethniques et religieuses, financières, médiatiques, parlementaires.

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Minorités sexuelles

Il y a, selon l’INSEE, 100.000 couples homosexuels en France, soit 0,3% de la population ; et 10.000 enfants – 0,003% de la population – vivent au domicile de ces couples homosexuels. Une minorité de ces minorités réclame qu’on change des règles multimillénaires pour les adapter à leur situation individuelle ou à leurs caprices. Il est normal que cela suscite une forte exaspération des majorités !
En vérité les homosexuels devraient être reconnaissants aux familles traditionnelles qui défilent contre la dénaturation du mariage : ce sont leurs enfants qui paieront leurs retraites…

Minorités associatives subventionnées

Les associations LGBT, minorité agissante de la minorité revendicative des minorités sexuelles, veulent régenter le débat public. Au nom de la lutte contre une prétendue « homophobie », il s’agit d’interdire toute prise de position jugée politiquement incorrecte ; en fait, d’empêcher toute critique du mariage homosexualiste à l’image de ce qu’ont réussi les associations « antiracistes » censurant tout débat sur l’immigration. Le tout avec l’argent des contribuables. C’est insupportable au pays de Voltaire.

Minorités ethniques et religieuses

Elles cherchent à imposer dans l’espace public comme dans l’espace privé leurs exigences vestimentaires et leurs interdits alimentaires : refus du porc, abattage hallal pour tous – ce qui suscite la réaction des amis des bêtes et de la France profonde. C’est à Guéret, dans la Creuse, qu’on se mobilise contre la construction d’un abattoir hallal voulu au nom de médiocres intérêts commerciaux, quoique contraire à la loi européenne, aux traditions françaises et à la sécurité sanitaire.

Minorités financières

Elles imposent des réglementations conformes à leurs intérêts mais non à l’intérêt général. Quand les banques, les grandes entreprises et les hyper-riches échappent à l’impôt (tout en bénéficiant des infrastructures techniques, des services publics et des systèmes de protection sociale des Etats), ce sont les classes moyennes qui payent. Ces classes moyennes sont doublement victimes : des excès de l’Etat-providence qu’ils payent mais aussi de la finance-providence qui échappe à l’impôt.

Minorités médiatiques

Moins de 50.000 journalistes, qui informent de moins en moins et qui conditionnent de plus en plus ; qui ne cherchent pas à distinguer l’exact de l’inexact, ni le vrai du faux, mais qui prétendent dire où est le « bien », où le « mal », en louant les « gentils » et en dénonçant les « méchants ». Avec un grand sens de l’à-propos, les personnes manifestant le 28 mars devant France Télévision, protégée par les forces de l’ordre, criaient : « CRS, retourne-toi, la racaille est derrière toi ! » Sans commentaire.

Minorités parlementaires

Moins de 1.000 personnes prétendent avoir le monopole de la fabrication de la loi sans tenir compte du peuple. C’est, certes, la logique de la démocratie représentative mais celle-ci est, hélas, de moins en moins représentative :

- En raison des lois et du calendrier électoral, une partie importante de l’opinion n’est pas représentée ; et les socialistes qui ont, à eux seuls, la majorité de l’Assemblée nationale n’ont recueilli que 16% des électeurs inscrits, lors du premier tour des élections législatives de juin 2012. Un peu court comme majorité pour transformer un homme en femme !
- Le Sénat a voté le projet de loi Taubira à la sauvette. Une loi dont la garde des Sceaux a dit qu’elle portait un « changement de civilisation » mais dont, faute de scrutin public, on ne sait pas individuellement qui l’a votée et qui l’a refusée. Un formidable déni de démocratie voulu par tous les groupes politiques de la majorité comme de l’opposition. Une belle manœuvre qui permet de faire adopter la loi, qui autorise les sénateurs à se faire passer pour « progressistes » auprès des médias parisiens tout en leur permettant individuellement de dire à leurs électeurs d’outre-mer ou des campagnes françaises qu’ils n’ont pas approuvé le « mariage gay ». Belle manœuvre, vraiment, mais qui indigne à juste titre les adversaires de la loi Taubira et tous les démocrates sincères.
- Plus généralement, les hommes politiques les plus en vue représentent de moins en moins leurs électeurs car ce sont des médiagogues, des hommes et des femmes qui cherchent à plaire aux médias plus qu’au peuple, à coups de surenchère politiquement correcte. Telle est la principale cause du discrédit de la démocratie représentative.

Or toutes ces minorités se tiennent et se soutiennent. C’est contre elles que la révolte gronde. Moins d’un an après l’élection de François Hollande la probabilité d’une crise politique majeure est devant nous : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République ne changeraient pas grand-chose. Ce qu’il faut c’est rendre la parole au peuple. Par le référendum d’initiative populaire national et local. A partir de la demande de 500.000 électeurs au plan national et ce sans censure prétendument constitutionnelle. A partir de 7,5% des électeurs au niveau local, sous la seule réserve qu’il s’agisse d’une délibération locale. Bien sûr, ceci devrait s’accompagner d’un rétablissement de la liberté d’expression, de l’arrêt des subventions aux grands lobbys politiquement corrects et du retour au pluralisme des médias.

Le printemps français doit trouver un débouché politique autour de thèmes forts : référendum et démocratie directe ; liberté d’expression et pluralisme des médias ; dénonciation de la dictature des minorités et respect de la majorité populaire. Quant aux manifestants ils ne doivent pas avoir peur de la radicalité car seule la radicalité s’attaque aux racines du mal et propose un ressourcement créateur.

(Jean-Yves Le Gallou)

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Bientôt une salle de crack à Paris ?

Le député-maire du XVIIIe arrondissement, Daniel Vaillant (PS), a suggéré samedi de réfléchir à la création d'une salle de consommation de crack, une fois que la "salle de shoot" de la gare du Nord aura été mise en place.
"Je pense qu'il faut d'abord mettre sur pied la salle de consommation à moindre risque du côté de la gare du Nord. Mais il conviendrait de réfléchir avec les praticiens à l'ouverture d'une salle pour les consommateurs de crack, sous forme expérimentale", a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur à l'AFP, confirmant des propos tenus au "Parisien".

Si la salle de consommation censée ouvrir avant l'été gare du Nord n'exclut pas a priori les "crakers", les "médecins et personnels qui seront amenés à surveiller les consommateurs considèrent que le mélange des publics n'est pas souhaitable", croit savoir M. Vaillant.
Se défendant par avance de tout "laxisme", M. Vaillant met en avant la possibilité d'amener les toxicomanes vers un parcours de soin et la tranquillité des riverains, alors que nombre de consommateurs de cracks se concentrent dans le XVIIIe arrondissement.
Le conseiller de Paris UMP Vincent Roger a réagi dans un communiqué en faisant part de sa "consternation". "Une telle proposition est un message grave en direction de la jeunesse, elle est une invitation à lever des interdits qui protègent, elle est un contresens médical", a-t-il protesté.
Proche de Nathalie Kosciusko-Morizet, favorite de la primaire devant désigner le candidat de l'UMP à la mairie de Paris, M. Roger a appelé la candidate socialiste Anne Hidalgo a "s'expliquer au plus vite sur la prise de position de M. Vaillant" et à "dire si elle est solidaire de son collègue socialiste".
Le gouvernement a donné début février son feu vert à l'expérimentation d'une salle de consommation de drogue dans le quartier de la gare du Nord (Xe).
Une "votation populaire" sur l'ouverture de cette salle a été organisée dimanche par le conseiller d'arrondissement UMP Serge Federbusch, opposé au projet : 280 personnes se sont exprimées contre le projet tandis que 16 ont voté pour.

Source (AFP)

(ndlr. bientôt ouverture d'une salle réservée aux pédophiles ?)

vendredi 12 avril 2013

Le Sénat dit oui au mariage des homos


Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté vendredi le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe par un vote à mains levées. A l’annonce du résultat, les sénateurs de gauche se sont levés pour applaudir. Si l’essentiel du texte n’a pas changé, le Sénat n’a pas voté conforme. Le projet de loi devra donc être examiné en seconde lecture à l’Assemblée.

On attendait un débat serein et sans obstruction. On a eu un débat sur le fond, mais non dénué de tensions régulières, et marqué par la volonté de l’UMP de faire durer les discussions. Les sénateurs UMP ont usé à plein du règlement du Sénat, qui ne limite pas les explications de vote. La gauche, souvent minoritaire dans l’hémicycle, a elle régulièrement utilisé le vote bloqué. Il permet de faire voter les absents, mais il rallonge aussi les débats. Au final, avec près de neuf jours d’examen, le texte est voté ce vendredi. C’était l’hypothèse la plus probable. Explication : les sénateurs ont accéléré l’examen du texte sur les derniers articles et amendements.

Comme à l’Assemblée nationale, les discussions ont davantage ressemblé à un dialogue de sourd. La gauche a défendu l’égalité entre tous les citoyens, la sécurisation des enfants de couples homosexuels et la prise en compte de l’évolution de la société. La droite a elle défendu sa conception du mariage : elle ne le conçoit pas autrement que par l’altérité, soit un homme et une femme. Elle a exprimé son opposition à l’adoption plénière pour les couples de même sexe, que permet le projet de loi. L’UMP a aussi répété en boucle que l’exécutif avance masqué sur la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA). La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a expliqué que la PMA se retrouverait éventuellement dans le futur texte sur la famille, attendu à l’automne, après avis du Conseil national d’éthique. Quant à la GPA, François Hollande a assuré qu’elle ne se ferait pas durant le quinquennat. Le chef de l’Etat, en pleine tourmente sur le plan politique et économique, pourra au moins mettre à son actif cette réforme de société qui laissera sa trace.

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(ndlr. à son actif ? mouais ... moi ça me ferait mal de rester pour le postérité comme le président du mariage des tapettes...
mais "réforme de société", je dirais plutôt changement de civilisation, et plutôt dans le sens de l'involution que de l'évolution...)

jeudi 11 avril 2013

Du mensonge à la démission, la descente aux enfers du grand rabbin


Les scandales ont eu raison du grand rabbin de France. Gilles Bernheim a annoncé sa démission au Consistoire central israélite, jeudi 11 avril. Il avait avoué plusieurs plagiats, la semaine précédente, et reconnu mardi sur Radio Shalom qu'il n'était pas agrégé de philosophie. Dans l'attente d'une nouvelle élection, l'intérim est assuré par le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, et par le directeur du Séminaire israélite de France, le rabbin Olivier Kaufmann. Francetv info revient sur les révélations qui ont poussé le responsable religieux vers la sortie.

Acte 1 : l'affaire des plagiats

La tourmente, pour Gilles Bernheim, débute le 2 avril. Ce jour-là, l'Express publie un article dans lequel il accuse le grand rabbin de France d'avoir plagié le philosophe Jean-François Lyotard dans son dernier livre Quarante méditations juives (Stock). L'hebdomadaire s'est en fait appuyé sur les révélations du blog Strass de la philosophie, qui a mis en lumière des ressemblances troublantes entre les deux œuvres. Après avoir nié en bloc et insinué que c'est Jean-François Lyotard qui l'avait en fait copié, le responsable religieux avoue finalement les faits le 4 avril.

Acte 2 : le scandale de l'agrégation

Mais deux jours après les aveux de Gilles Bernheim, L'Express renchérit : le magazine indique que le grand rabbin n'a jamais été agrégé de philosophie, contrairement à ce qu'il prétend. Une version confirmée par les recherches de l'AFP dans 28 annuaires de la Société des agrégés d'université allant de 1972 à 2000 : le nom de Gilles Bernheim n'apparaît sur aucune liste des lauréats des concours d'agrégation de philosophie. Interrogé par l'agence vendredi, le porte-parole de Gilles Bernheim, le rabbin Moché Lewin, déclare que le grand rabbin, très affecté par ces attaques, ne souhaite pas s'exprimer.

Acte 3 : Bernheim poussé vers la sortie

Après une semaine de silence, Gilles Bernheim s'explique finalement, lundi soir, sur Radio Shalom. Le grand rabbin de France reconnaît quatre autres "emprunts" et avoue ne pas être détenteur d'une agrégation de philosophie. "Le fait, non pas de proclamer partout, mais de laisser dire qu'on est agrégé permet de mettre un pansement sur une blessure qui est très forte et de vivre longtemps après", se justifie-t-il, évoquant un "événement tragique" au moment du concours. Il exclut aussi toute démission, comparable selon lui à une "désertion".

Mais la pression, notamment du ministre de l'Intérieur, qui lui a conseillé de réfléchir à son avenir, a finalement amené Gilles Bernheim à quitter ses fonctions. Il a remis jeudi sa démission devant le Consistoire central israélite. Une décision "courageuse" (ndlr : ha! ha! ha!), saluée par le président et les membres du conseil du Consistoire dans un communiqué.

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Cahuzac : Pierre Moscovici sur la sellette !



Pierre Moscovici avait envoyé une mission secrète en Suisse et connaissait depuis décembre 2012 l'existence du compte suisse de Jérôme Cahuzac, écrit jeudi Valeurs actuelles dans un article que le ministre de l'Économie dément formellement. Selon l'hebdomadaire, l'équipe d'une quinzaine de fonctionnaires a agi de façon parfaitement légale en liaison avec les services helvétiques et n'a eu aucune difficulté à obtenir la confirmation recherchée. Le nom de code de l'opération lancée le 5 décembre 2012 était "Muraille de Chine", sous-entendant que le ministre délégué au budget ne devait en aucun cas être mis au courant de ces investigations. Dans les derniers jours de décembre une réponse claire et non équivoque a été donnée par les autorités Suisses.

Interrogé par Reuters, le ministre français de l'Économie et des Finances a déclaré, en marge d'une conférence jeudi à Paris : "J'oppose à ça un démenti formel. Cet article que j'ai lu ne mérite pas grand commentaire. C'est une reconstruction à partir d'une réalité qui n'existe pas." Prié de dire si ses services étaient au courant, il a répondu : "Non, bien sûr que non." L'Élysée s'est refusé jeudi à tout commentaire, renvoyant sur la réaction du ministre de l'Économie. Pour Valeurs actuelles, la démarche de Pierre Moscovici qui consiste, le 24 janvier, à demander aux autorités helvétiques si Jérôme Cahuzac disposait d'un compte à l'UBS entre 2006 et 2012 avait quelque chose de surréaliste", écrit Valeurs actuelles.

Soupçonné par l'opposition d'avoir cherché à couvrir Jérôme Cahuzac, qui a avoué la semaine dernière avoir eu un compte clandestin en Suisse, en faisant une demande "sur mesure" aux autorités helvétiques, Pierre Moscovici s'est défendu pied à pied depuis le début du mois de toute complaisance ou faille dans l'enquête diligentée auprès de la Suisse. L'hebdomadaire laisse entendre que François Hollande et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls ont été informés par le ministre de l'Économie du résultat de la mission secrète effectuée en Suisse. "Le ministre de l'Économie en a-t-il informé l'Élysée, en l'occurrence François Hollande ? Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls ? Poser la question, nous indique un haut fonctionnaire de Bercy, c'est déjà y répondre", écrit-il.
Une question rédigée sur mesure ?

Pas moins de trois services auraient été mobilisés pour vérifier les révélations, début décembre, du site d'informations Mediapart : la Direction des vérifications nationales et internationales (DVNI), la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) et la Direction nationale des vérifications de situations fiscales, avance Valeurs actuelles. Manuel Valls a démenti à plusieurs reprises toute enquête parallèle dans l'affaire Cahuzac. "Si vous voulez à tout prix chercher une mise en cause, je trouve que vous frappez vraiment à la mauvaise porte, car nous n'avons rien cherché à blanchir, à couvrir ou à excuser ou à innocenter", a martelé Pierre Moscovici.

Selon Valeurs actuelles, la question posée aux autorités helvétiques par le ministre de l'Economie aurait pu être "calibrée" en fonction des informations que les fonctionnaires lui ont remonté. La date et la banque visée auraient été soigneusement choisies pour susciter une réponse négative. Autre révélation de l'hebdomadaire, le compte aurait donné naissance à des sous-comptes dont la trace et les montants n'ont pas encore été précisés.

Pour preuve de sa bonne foi, il a transmis la semaine dernière aux présidents et rapporteurs généraux des commissions des Finances du Parlement les documents échangés entre les administrations fiscales française et suisse. Mais il n'a pas totalement convaincu les présidents des commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat, les UMP Gilles Carrez et Philippe Marini, qui lui reprochent un recours par trop partiel à la convention d'entraide fiscale en vigueur depuis 2009 entre la France et la Suisse.

La question de savoir si Jérôme Cahuzac disposait d'un compte portait en effet sur la période 2006-2013 - 2006 étant la date de prescription fiscale française - et sur la seule banque UBS citée par Mediapart. Pierre Moscovici "a posé une question étroite, à mon avis volontairement étroite, et il a eu une réponse étroite. Il n'a pas utilisé la possibilité offerte par la procédure exceptionnelle de l'échange de lettres", a déclaré Philippe Marini.


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mardi 9 avril 2013

Tous pourris !

L’exclamation est un peu facile sans doute, mais elle résume le sentiment d’écœurement nauséeux qui se répand ces temps-ci dans le beau pays de France. Tandis que s’alourdissaient les impôts en faveur de diverses clientèles électorales, explosaient les révélations sur la corruption du ministre chargé de faire rentrer de force ces impôts. Ce joli scandale s’ajoutait à la colère montante d’une large fraction de l’opinion devant une évidente volonté de détruire, dont témoignent la politique d’immigration massive ou le projet de mariage gay.

La corruption et les malversations des gens de pouvoir, politiciens ou agents d’une administration pléthorique, n’est pas une nouveauté. Des bibliothèques entières ont été consacrées aux « affaires » des républiques successives, la Vème ayant cependant battu tous les records depuis sa fondation par le général de Gaulle, un homme intègre qui aimait s’entourer de coquins. Ce n’est pas seulement que les tentations étaient devenues plus nombreuses, alimentées par de nouveaux pouvoirs financiers accordés aux élus et par l’énorme pactole des administrations, syndicats et associations d’aide à ceci ou à cela. Non, il y avait autre chose.

Les raisons de la corruption publique sont multiples. Certaines sont historiques. Il m’est arrivé de rappeler que, lors des procès d’épuration en Haute Cour, après 1945, à l’encontre des ministres de l’État français, autrement appelé régime de Vichy, il fut impossible de relever un seul cas d’enrichissement frauduleux ou de corruption, en dépit des efforts d’enquêteurs acharnés (1). Les hommes qui ont alors exercé le pouvoir étaient certainement critiquables à de multiples égards, mais, dans l’ensemble, ils étaient imprégnés par une idée presque militaire du devoir à l’égard de leur pays prisonnier d’une situation d’extrême détresse. Sans doute savaient-ils aussi qu’ils étaient surveillés par les grands corps de l’État restés en place. L’idée du devoir s’est ensuite évaporée chez beaucoup de leurs successeurs qui entendaient sans doute rentabiliser les périls réels ou supposés des années de guerre.

Mais, puisque je viens d’invoquer les mentalités, autrement dit les “représentations” que chacun se fait de l’existence et qui conditionnent la façon de se comporter, il faut certainement creuser plus loin encore.

En Europe, depuis l’Antiquité la plus ancienne, avait toujours dominé l’idée que chaque individu était inséparable de sa communauté, clan, tribu, peuple, cité, empire, à laquelle il était lié par un lien plus sacré que la vie elle-même. Cette conscience indiscutée, dont l’Iliade offre la plus ancienne et poétique expression, prenait des formes diverses. On songe au culte des ancêtres à qui la cité devait son existence, ou encore à la loyauté pour le prince qui en était l’expression visible. Une première menace fut introduite par l’individualisme du christianisme primitif. L’idée d’un dieu personnel permettait de s’émanciper de l’autorité jusque-là indiscutée des dieux ethniques de la cité. Pourtant, imposée par l’Église, la conviction se reconstitua qu’aucune volonté particulière ne pouvait ordonner les choses à son gré.

Pourtant le germe d’une révolution spirituelle avait été semé. Il réapparut de façon imprévue avec l’individualisme religieux de la Réforme. Au siècle suivant, se développa l’idée rationaliste d’un individualisme absolu développée avec force par Descartes (« je pense donc je suis »). Le philosophe faisait sienne également l’ancienne idée biblique de l’homme possesseur et maître de la nature. Sans doute, dans la pensée cartésienne, l’homme était-il soumis aux lois de Dieu, mais ce dernier avait donné un fort mauvais exemple. Contrairement aux dieux antiques, il n’était dépendant d’aucun ordre naturel antérieur et supérieur à lui. Il était l’unique créateur tout puissant et arbitraire de toute chose, de la vie et de la nature elle-même, selon son seul vouloir. Si ce Dieu avait été le créateur affranchi de toute limite, pourquoi les hommes, à son image, ne le seraient-ils pas à leur tour ?

Mise en mouvement par la révolution scientifique des XVIIe et XVIIIe siècle, cette idée n’a plus connu de bornes. C’est en elle que réside ce que nous appelons la « modernité ». Cette idée postule que les hommes sont les auteurs d’eux-mêmes et qu’ils peuvent recommencer le monde à leur gré. Il n’y a d’autre principe que la volonté et le bon plaisir de chaque individu. Par voie de conséquence, la légitimité d’une société n’est pas dépendante de sa conformité avec les lois éternelles de l’ethnos. Elle ne dépend que du consentement momentané des volontés individuelles. Autrement dit, n’est légitime qu’une société contractuelle, résultant d’un libre accord entre des parties qui y trouvent chacune leur avantage (2).

Si l’intérêt personnel est le seul fondement du pacte social, on ne voit pas ce qui interdirait à chacun d’en profiter au mieux de ses intérêts et de ses appétits, donc de se remplir les poches si l’occasion lui est offerte par sa position. Cela d’autant plus que le discours de la société marchande, par le truchement de la publicité, fait à chacun l’obligation de jouir, plus exactement de n’exister que pour jouir.

Longtemps, en dépit de cette logique individualiste et matérialiste, le lien communautaire de la naissance et de la patrie s’était maintenu, avec toutes les obligations qui en découlent. Ce lien a été progressivement détruit un peu partout en Europe dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, alors que triomphait la société de consommation venue des États-Unis. À l’instar des autres pays d’Europe, la France a donc cessé peu à peu d’être une nation (fondée sur la natio, la naissance commune) pour devenir un agrégat d’individus rassemblés par leur bon plaisir ou l’idée qu’ils se font de leur intérêt. L’ancienne obligation de « servir » a donc été remplacée par la tentation générale de « se servir ». Telle est la conséquence logique du principe qui fonde la société sur les seuls droits de l’homme, donc sur l’intérêt de chacun.

Et voilà que, sous nos yeux, cette répugnante logique se heurte à une révolte qui vient des profondeurs. Nous assistons à l’éveil inattendu de tous ceux qui, par réflexe atavique, sentent au fond d’eux-mêmes que l’appartenance ancestrale indiscutée est ce qui fonde un clan, un peuple ou une nation.

(Dominique Venner)

Notes

  1-J’ai rappelé le fait, références à l’appui, dans mon Histoire de la Collaboration (Pygmalion, 2002).
  2-Rousseau avait compris que telle était la faille du contrat social. Il prétendit y remédier en justifiant l’usage de la force pour contraindre les récalcitrants à se soumettre à une problématique « volonté générale »

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Synthèse Nationale n°31

Au sommaire :

- Au-delà de la manifestation contre le mariage homo, la lutte contre le mondialisme ! Editorial de Roland Hélie
- De la reconquête française... Marc Noé
- Le présent italien annonce-t-il le futur français ? Patrick Parment
- Italie : un entretien avec Gabriele Adinolfi
- L'Europe est-elle une grande puissance ? Bernard Bres
- Le dernier diable d'Europe... Georges Feltin-Tracol
- Les Frères musulmans et les services secrets occidentaux : un entretien avec Jean-Loup Izambert
- Un appel de 10 avocats européens en faveur de la Paix en Syrie
- Les Juifs d’Israël finiront-ils comme les Blancs d’Afrique du Sud ? Jean-Claude Rolinat
- Les bourrins ne sont pas tous dans l’assiette ! Marc Vidal
- L’Abbé Norbert Wallez et Hergé... Lionel Baland
- Notules pour servir à une théorie de la guerre idéologique et culturelle. Jacques-Yves Rossignol
- Menteurs et affabulateurs de la shoah, ou la vie rêvée des camps… à propos du nouveau livre d'Anne Kling

Retrouvez les articles de Philippe Randa, Pieter Kerstens, Francis Bergeron, du Marquis…

135 pages : 12,00 €
ABONNEZ-VOUS !
1 an (6 numéros) : 50,00 €
Soutien : 100,00 €
Chèque à l’ordre de Synthèse nationale à retourner à
Synthèse nationale
116, rue de Charenton 7512 Paris

(correspondance uniquement)

vendredi 5 avril 2013

Cahuzac : et si on parlait des labos pharmaceutiques ?


Dans « l’affaire Cahuzac », il est surprenant qu’aucun média n’ait soulevé un des points essentiels de l’affaire. Il faut dire que la plupart évite soigneusement de parler des choses qui fâchent, surtout lorsqu’il s’agit de leurs annonceurs…

En effet, les 600.000 euros (excusez du peu) planqués en Suisse puis à Singapour par Jérôme Cahuzac ne sont bien évidemment pas tombés du ciel. D’après les premières informations qui sortent, ce compte aurait été ouvert et abondé au moment où Jérôme Cahuzac faisait du lobbying pour les laboratoires pharmaceutiques par le biais de son cabinet Cahuzac Conseil. Tout le monde sait qu’en termes de lobbying, les labos sont experts. Mais quand un ex-conseiller technique auprès du ministre de la Santé se lance dans ce type d’activité, le mélange des genres « interpelle ». D’autant plus que cette même industrie pharmaceutique fait à peu près ce qu’elle veut avec les pouvoirs publics, scandale du Mediator et pilules de dernière génération étant là pour en attester.

Dès lors, on peut se poser quelques questions, qui ne sont d’ailleurs pas l’apanage de la gauche… Rappelez-vous le scandale des vaccins de la grippe A H1N1. Comment expliquer que 94 millions de doses aient été commandées pour un pays comptant 65 millions d’habitants ? Comment expliquer que la commission d’enquête parlementaire créée pour instruire cette affaire n’a, en tout et pour tout, établi qu’un seul rapport et qu’aucune sanction n’a été prise contre les fautifs, à commencer contre la ministre de la Santé de l’époque, Roselyne Bachelot ?

Rappelons que Jérôme Cahuzac est chirurgien et Roselyne Bachelot pharmacien. Ces deux professions n’entretiennent évidemment aucune relation incestueuse avec les laboratoires pharmaceutiques qui, c’est de notoriété publique, ne travaillent que pour soigner les hommes et ne s’intéressent en aucun cas à leurs bénéfices.

Rappelons également que les laboratoires, véritables philanthropes, invitent pour leurs séminaires certains médecins à l’île Maurice ou la République dominicaine qui sont, c’est vrai, plus sexy que Gennevilliers ou Vénissieux. Cela leur est d’autant plus facile que ce ne sont pas les actionnaires qui payent mais les assurés sociaux… Difficile ensuite pour ces mêmes médecins de ne pas rendre la monnaie de leur pièce auxdits laboratoires… Quant aux décideurs du ministère, ils ne sont pas les plus regardants d’Europe sur les prix des médicaments.

Pas grave, la CSG-RDS a été créée pour rembourser la dette sociale !

(Philippe David)

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Une retraite très ... anticipée

Anne Hidalgo : pas la peine de la mettre à la retraite, elle y est déjà !!!


François Hollande a été catégorique  : l'allongement de la durée de la vie implique des efforts de toutes et tous et notamment que le temps passé au travail pour faire valoir ses droits à la retraite soit allongé ...

C'est beau, c'est juste, c'est responsable !

Mais enfin il y a des petit(e)s malin(e)s qui ont su dégainer plus vite ...

Ainsi Anne la Dauphine a-t-elle fait ses valises à tout juste 52 ans pour jouir d'une retraite bien méritée.

Elle peut donc cumuler sa pension avec ses indemnités d'élue et, si elle devenait - ce qu'à Paris ne plaise - maire de la ville, elle se ferait une jolie pelote !

Ah, le Journal officiel ! Peu de gens le lisent et ils ont tort.

Car, on y trouve de temps à autres des pépites comme celle-ci, perdue dans l'édition du 5 février 2011 et que nul n'a remarqué :

" Par arrêté du ministre du travail, de l'emploi et de la santé en date du 27 janvier 2011, Mme Anne HIDALGO, directrice du travail, est radiée des cadres et admise à faire valoir ses droits à la retraite, à sa demande, à compter du 1er juillet 2011."

Cette avisée personne étant née le 19 juin 1959, elle avait donc à peine 52 ans quand elle a bénéficié de cette agréable disposition.

Plus finement encore, ayant dépassé de peu les 50 ans au 1er janvier 2011, elle a pu bénéficier d'une pension calculée sur la base de la législation en vigueur avant la loi du 9 novembre 2010, fort généreuse.

Le tout est assurément légal même si on peut constater avec amusement que cette Anne calculatrice s'est empressée de sauter dans le train avant qu'il ne soit trop tard. Bien joué !

On notera quand même que ces dispositions ont été abrogées car ruineuses pour l'Etat et totalement injustes au regard du sort des femmes travaillant dans le privé.

De plus, elle vont permettre à ladite Anne, inspectrice d'un travail qu'elle aura bien vite quitté, de jouir le reste de sa vie durant d'un cumul retraite + indemnités d'élue tout à fait sympathique. Que ce dispositif ait été conçu pour des femmes qui, du fait de leurs maternités, n'ont qu'une carrière " hachée " et des droits réduits ne l'a sans doute pas émue.

Bah ... un fagot de plus sur le déficit budgétaire, qu'importe ! Toutes celles et tous ceux qui n'ont pas ou n'ont plus droit à pareilles largesses sauront lui pardonner sans le moindre sentiment d'envie.


Comment disent-ils déjà ? La République E-XEM-PLAIRE !!!!!

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jeudi 4 avril 2013

Voleurs, menteurs : le système des pourris

Minute de vérité : le roi est nu. Le roi, c'est-à-dire le Système gangrené par une loi du fric qui s’impose dans tous les domaines, y compris bien sur dans le monde politicien. Explosifs : le tsunami Cahuzac mais aussi, à Marseille, le scandale des frères Guérini, accusés de collusion mafieuse avec le grand banditisme. Un ministre du budget et un sénateur, président de conseil général, pris la main dans le sac : c’est beaucoup pour une gauche qui jouait les parangons de vertu.

Hollande avait déclaré, avec un superbe mouvement de menton, que son ennemi était la finance et que sa république serait exemplaire. Mais la finance règne en maitre dans les allées du pouvoir. Ce pouvoir dont Hollande est censé être le patron. Et qui n’est plus qu’un théâtre de marionnettes que les Français, à juste titre, méprisent.

Les hiérarques socialistes qui s’étaient autoproclamés professeurs de morale, donnant des leçons à tout le monde, sont soudain moins bavards. Et pour cause : l’affaire Cahuzac révèle l’étendue des dégâts qui ruinent l’édifice gouvernemental. Car de deux choses l’une : ou Hollande et Ayrault étaient au courant des turpitudes de Cahuzac et alors ils en sont complices ; ou ils n’étaient pas au courant et alors ce sont des incapables car un appareil d’Etat normalement constitué dispose de tous les moyens nécessaires pour être informé des faits et gestes de gens exerçant de hautes responsabilités. Encore faut-il le vouloir et maitriser les rouages de l’Etat.

A l’évidence nous sommes entrés dans une phase d’implosion du Système, la droite ayant elle aussi ses cadavres dans le placard (est-il nécessaire de rappeler que nous mettons droite et gauche dans le même sac ?). Depuis longtemps nous dénonçons la pourriture du Système et on nous a souvent dit : « Vous exagérez ». Les censeurs se taisent aujourd’hui.

Pierre Vial

Source via Synthèse Nationale

République bananière : la fête continue


L’affaire Cahuzac ne peut étonner que les naïfs ou les gogos pour la bonne raison que c’est le système lui-même qui se charge d’instruire les escrocs. Et puis, à côté des casseroles de Chirac, Cahuzac est un gagne petit et ne fait jamais partie que de la longue liste des élus pris la main dans le sac, toujours en liberté quand ils ne sont pas carrément réélus.

Tenez, en ce moment, ça chauffe pour Jean-Noël Guérini, toujours président du conseil général des Bouches-du-Rhône – ce qui est quand même un comble – qui a, semble-t-il, largement servi ses intérêts mais aussi – et grassement – ceux de son frangin. Hormis un Montebourg, personne ne l’a sommé de démissionner, surtout pas la rue de Solférino et encore moins la mère Aubry dont il avait servi les intérêts quand elle dirigeait le parti.

Combien d’élus, arrivés avec une valise en carton sont repartis avec un joli patrimoine ?

Le côté marrant de l’affaire Cahuzac, c’est qu’il était aux finances depuis longtemps et qu’il donnait des leçons de bonne conduite à tout le monde alors qu’il n’était jamais qu’un petit escroc (le mot est un mot fort, car après tout, c'était son pognon qu'il planquait) parmi d’autres. Et Hollande qui nous joue les vierges effarouchées ! Lui aussi, parti de rien et qui n’a jamais bossé d’ailleurs, est à la tête d’un joli patrimoine (avec Ségolène, il est vrai, autre branleuse professionnelle). Sur le fond, c’est le système qui veut ça puisqu’en démocratie, on sert d’abord son clan et que l’on profite du pouvoir pour le faire prospérer. Les intérêts de la nation viennent après. Fatal donc que les mecs mettent les deux mains dans le pot de confiture. Ledit pot qui n’est jamais que la cagnotte du contribuable.

Pas étonnant, dès lors, qu’ils veuillent tous faire de la politique, c’est quand même moins fatigant que de bosser à Florange. Le problème est que cette classe politique est un repère d’incompétents, surtout depuis que ces couilles molles d’énarques s’en sont mêlées. Tout ce petit monde a perdu ses repaires.

Quelle vision a le sieur Hollande de la France, de l’Europe, du monde ? Aucune. Est-il au fait des problèmes des Français en matière d’insécurité, d’immigration ? Guère plus. En revanche, il s’amuse à foutre le bazar dans la société avec son mariage pour tous, d’envoyer valdinguer le socialisme (paraît que ça existe quand même) pour donner à fond dans l’américano-libéralisme. L’avenir ? Quel avenir ? Quel avenir quand, comme sous Chirac ou Sarko, on ne fait que coller des rustines en espérant, bon an mal an, que le système tiendra encore un bon bout de temps faute d'avoir d’autres solutions à proposer.

La seule annonce qui nous a bien fait rigoler, c’est l’application de la taxe de 75% aux footeux dont on espère qu’ils vont tous se barrer. On n’a rien à foutre de cette bande de débiles au QI James bondesque (007).

Que pourrait-on inventer qui fasse se barrer la classe politique ?

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mercredi 3 avril 2013

Vive Rantanplan !




Depuis le mois de mai 2012 tout le monde aime Rantanplan !
Depuis qu’il est président et qu’il porte fièrement sa belle étoile au cou, tout le monde lui sourit. Même Jolly Jumper. Même Ségolène.

Et quand Rantanplan se déplace il y a toujours une vieille dame – sans doute une ancienne militante un peu sourde – qui vient l’embrasser ou une petite fille qui lui tend des fleurs pour le photographe. Et puis il y a tous ces shérifs et ces préfets, avec leurs gros Colts, qui le protègent des importuns et des méchants Daltons. Comme il est fier, Rantanplan ! Le voici enfin le héros de l’histoire.

D’ailleurs il a envoyé le 7e de Cavalerie régler leur compte aux apaches islamistes du Mali qui traitaient mal les femmes. Maintenant il promet des armes et de l’eau de feu aux pawnees de Syrie. Car c’est un dur, Rantanplan : un peu comme son vieux copain Rintintin, en somme. D’ailleurs l’ambassadeur yankee en France ne cesse de tresser des couronnes sur sa laisse : certainement un bon signe.

Car il comprend tout, Rantanplan ! Il sait que tout va pour le mieux, que tout est normal :

le chômage va baisser bientôt (1) ; la crise de l’euro se termine (2) ; la croissance va revenir et Rantanplan a donc décidé d’augmenter les impôts des pauvres. Les déficits vont donc sans doute diminuer comme le demande le berger allemand de l’autre côté du Rio Pécos et dont il aime bien renifler régulièrement le postérieur. Et puis il y a tous ces jeunes chiots qui l’aiment tant dans les banlieues : Rantanplan ne leur a-t-il pas tout promis (3) ? Aux patrons aussi d’ailleurs, car il faut leur plaire (4).

Et puis avec Rantanplan chacun se sent en sécurité (5) : dans les diligences-RER, à Marseille, dans les entreprises, les écoles ou dans les banques. Avec lui on se sait à l’abri des desperados, des Indiens et des Coyotes. Comme il a le sens de l’opportunité il promet d’ailleurs de ne pas les mettre en prison pour les empêcher de récidiver : comme c’est futé !

C’est fou comme on l’aime, Rantanplan. Voyez : il a suffi qu’il lance son projet de mariage homosexuel pour que tout le monde descende dans les rues, dans l’allégresse, avec des ballons de toutes les couleurs et des enfants. Il en pleurerait de joie. Quelle fête ce sera quand il lancera le vote des immigrés aux élections locales ou l’amputation des retraites ! Mieux que la Fête de la musique du grand Jack.

Et quand il parcourt, dans les pas de Lucky Luke, les pistes de France, ce far-west européen, il entend avec fierté tous ces pétards et ces joyeux sifflets qui le saluent gaiement, derrière les fumées lacrymogènes. Comme toutes ces couleurs égayent nos villes ! Cela lui fait chaud au cœur.

Et les Daltons Sarkozy-Copé-Fillon ne gâcheront pas la fête : ils passent leur temps à se taper dessus et à tirer sur les juges.

C’est pourquoi quand il aboie, tout le monde écoute Rantanplan avec intérêt et surtout respect.

Tiens ! Mais quelle est cette foule à l’horizon, qui agite gaiement toutes ces pancartes ? Rantanplan n’entend pas bien ce qu’elle dit : sans doute de joyeuses chansons où il est question de lanterne. On vient certainement lui apporter un bel os en cadeau…

 (Michel Geoffroy)

Notes :

(1) « J’ai fait de l’année 2013 une grande bataille pour l’emploi », François Hollande à Rungis le 26 décembre 2012.
(2) « La sortie de crise de l’euro, nous en sommes près, tout près », François Hollande, entretien au journal Le Monde (Le Monde du 18 octobre 2012).
(3) « Je vais vous donner des papiers et vous serez aussi français que les Français de souche de ce pays », François Hollande, alors candidat à la présidence de la République à Evry le 5 mars 2012.
(4) « Nous avons été entendus », Laurence Parisot, présidente du MEDEF à propos de l’annonce des mesures destinées à rétablir la compétitivité suite au Rapport Gallois (Les Echos du 7 novembre 2012).
(5) « La sécurité est non seulement une priorité mais une obligation », François Hollande à Pierrefeu-du-Var le 14 août 2012

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