jeudi 28 mars 2013

Les Alsaciens aux urnes


"Le référendum du 7 avril prochain a été voulu, imaginé et préparé par les Alsaciens, pour les Alsaciens, contrairement au référendum corse de 2003 qui avait été conçu et organisé par le gouvernement de l’époque. Le référendum alsacien est une grande première. C’est la première fois dans l’histoire de France que les habitants d’une région seront consultés, à leur demande, sur leur avenir institutionnel.

En votant Oui, les Alsaciens vont prendre leur destin en main. La voie sera alors ouverte au vote de la loi qui organisera le nouveau paysage institutionnel de la région. De même que ce référendum est d’initiative locale, il faut que la loi soit d’initiative locale, c’est-à-dire une proposition de loi émanant d’un ou des parlementaires alsaciens et non pas un projet de loi d’origine gouvernementale.

Une anomalie dans le dispositif

C’est là que réside la principale anomalie du dispositif : il est prévu que la loi qui sera votée après le référendum sera proposée par le gouvernement et non pas par les Alsaciens eux-mêmes. Quelle erreur ! Quelle erreur de croire que le gouvernement octroiera à l’Alsace un statut conforme à nos vœux ! Quelle erreur de croire que nous obtiendrons tous les transferts de compétences souhaités et toute l’autonomie financière nécessaire à nos ambitions ! Si nous laissons les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur à la manœuvre, l’État reprendra par la loi ce qu’il a dû consentir par le référendum.

Pourquoi aucun parlementaire alsacien n’a-t-il pris l’initiative de rédiger une proposition de loi ? Mystère. André Reichardt par exemple, était tout désigné pour être le porteur sinon l’auteur d’une proposition de loi imaginée et décidée en région. Le sénateur UMP, premier vice-président du Conseil régional est aussi le président de la Commission d’harmonisation du droit local. Tout se passe comme si les parlementaires alsaciens étaient formatés pour toujours attendre de Paris les consignes sur la voie à suivre.

Attention aux lendemains qui déchantent ! Les Alsaciens, après avoir massivement voté pour le Oui, détesteraient qu’on les déçoivent. Mais tout est encore possible. Il suffit qu’un ou plusieurs de nos parlementaires, plus décidés que les autres, avec l’aide de l’Institut du droit local et des juristes pointus exerçant en Alsace, se lancent dans l’élaboration de cette proposition de loi. Les Alsaciens leur en sauront gré et iront voter avec plus d’enthousiasme parce que la perspective sera plus nette."

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mercredi 27 mars 2013

La Finlande appelle à ne plus sauver de banques avec l’argent public

La Finlande a appelé mardi à épargner les contribuables de la zone euro dans les plans de sauvetage des banques européennes à l’avenir, estimant que la facture devrait être imputée aux actionnaires et créanciers.

« Partout en Europe nous devrions passer à une économie de marché normale, où les propriétaires et les investisseurs accusent des pertes en cas de débâcle de banque », a déclaré mardi le Premier ministre Jyrki Katainen lors d’un discours à Helsinki sur l’Europe.

Il a souhaité que l’union bancaire européenne, en cours de création, en fasse un principe fondateur, sinon nous resterons dans la situation actuelle où le contribuable paie les crises bancaires et a dit vouloir que les décisions sur l’union bancaire soient prises dans l’année.

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USA : le Sénat passe le Monsanto Protection Act

Le Sénat américcain passe la loi de protection de Monsanto donnant à la multinationale plus de pouvoir que le gouvernement des Etats-Unis

Un article indispensable qui montre bien pour les derniers crédules existant que les USA sont dirigés par de dangereux psychopathes corrompus et génocidaires à la botte des lobbys. Le mal est entré par la grande porte, le gouvernement américain leur a même épousseté le paillasson…
Dans le plus pur style de la fourberie des actions légales de Monsanto, le géant de la biotechnologie est maintenant virtuellement garanti de pouvoir planter sans encombre ses cultures OGM sans avoir plus à s’occuper du gouvernement américain et de ses cours de justice. Le Monsanto Protection Act, profondément enfoui dans la résolution sur le budget, a passé le sénat et maintenant il n’y a plus qu’un veto présidentiel pour l’empêcher d’être mis en application.

Si vous n’êtes pas familier avec ceci, La loi de protection de Monsanto est le nom donné à cette pièce législative qui fut insérée dans la loi budgétaire du Senate Continuing Resolution. Utilisant la dénomination trompeuse de « Farmer Assurance Provision », la section 735 de cette loi donne en fait à Monsanto une immunité contre les cours fédérales de justice concernant toute révision de quelque culture génétiquement modifiée que ce soit étant pensée être dangereuse. Sous cette section, les cours de justice ne pourront plus arrêter Monsanto de continuer à planter des OGM qui sont pensés être, même par le gouvernement, dangereux pour la santé ou l’environnement.

Le sénat passe la loi de protection de Monsanto malgré la protestation

C’est cette nuisance créée par le lobby, groupe de pression de Monsanto, qui a été déboutée dans des projets de loi précédents et ce grâce à la contestation à la fois de groupes de citoyens mais aussi d’organisations majeures. La dernière fois nous avions vu le Centre pour la Sécurité de l’Alimentation, la Coalition Nationale des Fermes Familiales, le syndicat américain des libertés civiles (ACLU), le Sierra Club et le syndicat des scientifiques concernés, qui tous s’étaient levés contre le projet de loi de protection de Monsanto inclus dans la loi du budget agricole de 2012.

Cette fois, il y a eu une bonne et rapide résistance et je pensais que cela aurait été suffisant, mais malheureusement, le sénat a agi si rapidement sur ce sujet et a pratiquement complètement ignoré le problème, qu’il a maintenant passé sous forme de loi malgré des milliers de personnes signant une pétition que je lie à mes articles précédents sur le sujet. La vieille pétition de Food and Democracy Now détaillait les effets priatiques de cette loi:

« Si cette loi est approuvée, le Monsanto Protection Act forcerait le ministère de l’agriculture des Etats-Unis d’autoriser la plantation continue de toute culture OGM actuellement sous révision légale par des cours de justice fédérales, donnant un accord tacite par des portes arrières à toute nouvelle culture OGM qui pourrait être dangereuse pour la santé humaine ou l’environnement ».Ceci dit, il existe maintenant une nouvelle pétition disant à Obama d’aposer son veto sur cette loi. La réalité est que cette loi est déjà vue comme positive par la plupart des politiciens et ce fut là que les lobbyistes de Monsanto furent les plus trompeurs et les plus vils en incorporant leur additif (l’actuel Monsanto Protection Act de la loi). Ceci rend en effet le texte très peu enclin à être soumis à un veto, mais nous devons rappeler à Obama qu’il avait promis de faire étiqueter les OGM en 2007 lorsqu’il faisait campagne pour sa 1ère élection :

La voie vers une nouvelle ère d’activisme

Le simple fait est que cette loi ne sera probablement pas mise sous veto par Obama et que Monsanto va avoir ce qu’il veut. Ceci dit, ceci nous mène vers une ère d’activisme totalement nouvelle . Monsanto a décidé de pousser l’enveloppe d’une manière qui n’a aucun précédent jusqu’ici, luttant contre les cours de justice fédérales. Je m’attendais à voir une action légale presque simultanée qui ferait la une des journaux, menant encore plus de gens à être avertis de ce qu’il se passe vraiment avec cette entreprise et donc de ce qui attérit dans leurs assiettes.

Quelque fois, afin d’avoir une véritable révolution intellectuelle sur un sujet, les gens doivent voir exactement ce à quoi ils font face. Avec cette loi de Protection de Monsanto si évidemment arrogante, ceci est plus clair que jamais.

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Via sott.net


mardi 26 mars 2013

Ce jour là ...



Le 26 mars 1962, huit jours après la signature des accords de paix à Evian, 4 000 Européens d'Algérie se sont réunis à Bab El-Oued pour protester contre le bouclage du quartier par l'armée française.  A 15 heures, alors que la manifestation pacifique atteint la rue d'Isly, les manifestants se heurtent aux artilleurs de l'armée française. Pris de panique devant une telle foule, un des soldats du 4ème RT tire. Le cordon de militaires croient à un signal et donne l'assaut pendant 12 minutes. 46 personnes sont tuées dans la fusillade. On dénombre 200 blessés. La radio présente sur les lieux du carnage enregistrera l'appel vain d'un lieutenant criant "Halte au feu !".

L'éveil d'une Grande Armée

"Le 24 mars 2013, en interdisant les Champs Élysées à l’immense manifestation des familles françaises contre le mariage gay, le pouvoir a commis une erreur. Les centaines de milliers de manifestants (1 million 400 000 selon les organisateurs) confinés sur l’avenue de la Grande Armée ont vu dans ce nom un symbole : ils se sont sentis comme la « grande armée » des familles françaises qui se lève contre la « loi Taubira » destructrice de notre civilisation !

On peut détruire une civilisation en un instant, d’un trait de plume. Les Français savent cela pour l’avoir éprouvé plusieurs fois dans leur histoire depuis 1789. Ils savent aussi par expérience qu’il faut plusieurs siècles pour rebâtir une civilisation.

Mme Taubira (élue indépendantiste de la Gouadeloupe) est contestée au sein de son propre cabinet ministériel, comme l’avait été Mme Rachida Dati, autre gadget exotique du président précédant. C’est un signe des temps de décadence que de nommer à un ministère aussi symbolique que celui de la Justice des personnes si peu concernées par l’identité française et européenne, que leur intention affichée est de la bouleverser.

Après la manifestation du 13 janvier (1 million de participants « blancs de blanc », dont beaucoup de femmes et d’enfants), la manifestation du 24 mars a réuni plus de participants encore et toujours aussi blancs. Elle a même débordé largement sur l’avenue Foch et occupé finalement une partie des Champs-Elysées en fin de soirée, au cours d’un « sit-in » à la barbe des CRS impuissants.

Il faudrait être aveugle pour ne pas voir dans cette mobilisation sa réalité : une calme révolte de masse contre la destruction de la famille, pilier ultime de notre civilisation européenne. Tout enfant a le droit de savoir d’où il vient, quel est son père et quelle est sa mère. Il n’est pas inutile de rappeler que, très symboliquement, voici 33 siècles, la guerre de Troie avait été provoquée pour faire respecter l’union du roi achéen Ménélas et de son épouse Hélène, enlevée par un prince troyen. Tous les rois de la fédération achéenne avaient fait serment de protéger le mariage d’Hélène et de Mélénas. Aussi s’unirent-ils pour ramener Hélène à son foyer. Et leur guerre eut pour conclusion la destruction de Troie. Elle fut aussi le prétexte de l’Iliade, poème fondateur de notre civilisation.

La première grande manifestation du 13 janvier s’était déroulée dans une atmosphère plutôt ludique. Les privilégiés qui nous gouvernent ont traité par le mépris l’appel qui leur était ainsi adressé par cette imposante manifestation contre la loi Taubira. Et pourtant, aucun parti politique dans la France d’aujourd’hui n’aurait pu réunir un million de manifestants dans Paris. Il y avait là matière à réflexion.

C’est pourquoi la seconde manifestation du 24 mars, regroupant une nouvelle fois des familles entières, de jeunes mères et leurs enfants, a été plus tendue que la première. Les aveugles repus qui nous gouvernent, prendront sans doute exemples sur leurs devanciers soviétiques pour traiter avec le même mépris cette indignation populaire qu’ils ne contrôlent pas.

Ils commettront là une nouvelle faute. Quand l’indignation mobilise de telles masses, des familles entières, des femmes et de jeunes mères en charge d’enfants, c’est le signe que se trouve transgressée au-delà du supportable une part sacrée de la nation. Il est dangereux de provoquer la révolte des mères !"

(Dominique Venner)

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lundi 25 mars 2013

Journalistes : les plus gros menteurs

La quatrième cérémonie des Bobards d’Or a eu lieu mardi 19 mars 2013. Voici le discours d’ouverture de Jean-Yves Le Gallou : Douze thèses sur la désinformation médiatique.

1 - Dans l’absolu, il n’y a pas d’information. Une information, c’est un fait que les médias décident de porter à la connaissance de leur public en le présentant sous un certain angle. Le même type de fait peut être caché ou, au contraire, présenté en « une ». Le même acte peut être excusé ou criminalisé. La désinformation vient du biais répété dans la sélection des faits et la manière dont ils sont anglés.

2 - Tout fait, avant d’arriver à la connaissance du public, est filtré par les médias. C’est-à-dire par ceux qui les font (les éditocrates et les journalistes), ceux qui les possèdent (les patrons de presse), ceux qui les payent (les agences de publicité et de communication).

3 - Les journalistes travaillent en troupeau. Le mimétisme est leur règle. Ils se copient/collent beaucoup. Et copient/collent beaucoup l’AFP, source unique, source inique. Leur règle, c’est le moutonnisme : ils bêlent ensemble.

4 - Les orientations politiques des journalistes sont très décalées par rapport à celles des Français : à l’élection présidentielle de 2012, près de 40% des journalistes (et élèves journalistes) ont marqué leur préférence pour l’extrême gauche (et les écologistes), près de 40% pour les socialistes, le reliquat se partageant entre Bayrou et Sarkozy.

5 - Les journalistes s’identifient au camp du bien : leur critère d’interprétation est moins de distinguer le vrai du faux que le bien du mal. La moraline coule à flots dans les salles de rédaction.

6 - Les patrons de presse cherchent moins à gagner de l’argent qu’à acquérir de l’influence. Les grands médias sont la propriété des banques et des multinationales. Rothschild à Libération, Lazard au Monde, Le Crédit mutuel et le Crédit agricole pour une partie de la presse quotidienne régionale. Pinault aux Echos, Dassault au Figaro, Bouygues à TF1 et le Qatar pour Lagardère Active (Paris-Match, Télé 7 jours, Elle, Europe 1, etc.). Les intérêts des médias sont étroitement liés à ceux de la finance et de la mondialisation. Les médias sont un relais de puissance de la superclasse mondiale.

7 - Les médias vivent de l’argent de la publicité. Celle-ci arrive, via les agences communication, de quatre grands secteurs économiques : la banque et l’assurance, les grandes surfaces commerciales, la pharmacie, le luxe. Là aussi tous ont partie lié à la finance et à la mondialisation.

8 - Les préjugés et les intérêts des propriétaires, des publicitaires et des journalistes se confortent plus qu’ils ne s’opposent : tous militent pour un monde plus « liquide », sans frontières et bousculant les traditions et les nations. Nous ne sommes plus dirigés par le sabre et le goupillon mais par la sainte alliance du capital financier et du gauchisme de salles de rédaction.

9 - La présentation des événements par les médias de l’oligarchie s’inscrit à l’intérieur d’une seule grille idéologique, celle du politiquement correct. La pensée est enfermée dans un carré carcéral reposant sur quatre postulats : le mondialisme, l’antiracisme, la rupture des traditions et la criminalisation de la mémoire française et européenne.

10 - Les techniques de désinformation sont multiples : occultation de certains faits, répétition à l’infini d’autres faits, déformation, angélisation des « bons », diabolisation des « méchants ». novlangue (selon la logique de 1984 de George Orwell) et, bien sûr, le bel et bon bobard.

11 - C’est ainsi qu’une véritable tyrannie médiatique s’est mise en place et impose ses règles : aux journalistes eux-mêmes (qui traquent les dissidents comme Zemmour, Ménard ou Taddei) ; aux administrations ; aux éditeurs (chasse à l’homme visant Renaud Camus ou Richard Millet), aux hommes politiques devenus des médiagogues (des hommes ou des femmes qui flattent les médias).

12 - Mais il y a une bonne nouvelle : tout cela est fini ou en train de finir. Le mur des médias tombera comme le Mur de Berlin est tombé. Les médias de l’oligarchie sont de plus en plus totalitaires mais ils perdent de leur puissance. Car ils sont concurrencés par les médias alternatifs sur Internet. Sites, blogs, forums, réseaux sociaux permettent aujourd’hui de se faire une opinion indépendamment des médias de l’oligarchie. Brimée dans les médias classiques, la liberté revient par la fenêtre des médias numériques. Aujourd’hui les médias de l’oligarchie ont perdu leur monopole et les journalistes ne sont plus intouchables.

C’est le sens de la cérémonie des Bobards d’Or !



bobard-2013
Palmarès de la IVe cérémonie des Bobards d’Or


Suivie en direct par des milliers d’internautes, la IVe cérémonie des Bobards d’Or a eu lieu mardi 19 mars 2013, en présence de 250 personnes qui ont attribué les prix suivants :

Bobard d’Or : Philippe Manière (C’ dans l’air, France 3) pour le bobard professoral, pour avoir osé affirmer de manière péremptoire « Nos flux migratoires en France sont extrêmement ténus » alors qu’il entre en France de l’ordre de 200.000 étrangers supplémentaires par an.

Bobard d’Argent : Serge Le Luyer (Ouest France, Le Monde) pour le bobard d’état civil : comment transformer le nom du meurtrier d’un collégien, de Souleymane en Vladimir ? Ou l’art de faire d’une pierre deux coups : on cache l’origine musulmane du meurtrier, on diabolise le prénom du « méchant » président Poutine.

Bobard de Bronze : Jean-Jacques Bourdin (RMC), pour le bobard par immigrophilie : comment faire croire qu’il y avait moins d’immigration en 2012 qu’en 1931 ? En mentant purement et simplement, en donnant des chiffres bidons pour 2012 : 5,8% d’immigrés au lieu de 8,4% (source INSEE°) ; en prétendant qu’il y avait deux fois plus d’Italiens en 1931 que d’Algériens en 2012 alors que leur nombre est équivalent et que l’assimilation des uns et des autres n’est pas comparable.

Prix spécial du jury : un Mouton d’Or attribué à l’ensemble des médias pour le bobard total, à l’occasion de l’affaire du terroriste islamiste d’origine algérienne Mohamed Merah : présenté avant sa découverte par la police comme « blanc, blond, aux yeux bleus », puis après sa neutralisation comme un « Français de Toulouse, un gentil garçon, au visage d’ange ».
La muselière d'or

La muselière d’or

Enfin, hors concours, une muselière d’or a été attribuée à Patrick Cohen, patron de la matinale de France Inter, qui a répondu « non » à la question « on a le droit de penser ce qu’on veut ? » Avant de préciser : « on a le droit de penser ce qu’on veut dans les limites de la loi. » Phrase orwellienne, s’il en est.

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Hollande aux ordres du CRIF

Lors de son premier dîner du CRIF en tant que président de la République, François Hollande a fustigé l'antisémitisme, promettant l'impunité zéro contre les auteurs de propos racistes sur les réseaux sociaux et sur la toile.


Pour son premier dîner du CRIF en tant que président de la République, François Hollande a fustigé mercredi soir l'antisémitisme qui "n'est pas seulement la haine des juifs" mais aussi "la détestation de la France", alors que le nombre d'actes antisémite a augmenté de 58% en 2012, selon un récent rapport du Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ) .

"Comment admettre qu'au début du 21e siècle, la police soit conduite à protéger des écoles, comment supporter l'idée que des enfants puissent redouter de se rendre à l'école et des parents de les y envoyer", s'est interrogé le président de la République, évoquant les tueries de Toulouse qui avaient fait 4 victimes juives, un an plus tôt, en mars 2012, et auxquelles il a rendu hommage la semaine dernière. "La République sera en paix avec elle-même lorsque cette peur-là aura définitivement disparu", a-t-il enchaîné sous les applaudissements d'un parterre de plusieurs centaines de personnes parmi lesquelles une dizaine de ministres en exercice, des dizaines d'anciens ministres comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Jean-Louis Borloo ou Patrick Devedjian, ainsi que des représentants des principaux cultes.

De nombreuses personnalités de droite, d'habitude fidèles à ce dîner, étaient absentes, parmi lesquelles Nicolas Sarkozy, pourtant invité, d'après le Crif, mais actuellement en Libye. L'an passé, la présence de Hollande et de Sarkozy, alors tous deux candidats à la présidentielle, avait été marquée par une poignée de mains, des sourires et des propos amènes.
"La Shoah doit pouvoir être enseignée partout", y compris "dans nos banlieues"

Pour François Hollande, la lutte contre l'antisémitisme passe par l'éducation et l'enseignement de la Shoah qui "doit pouvoir être enseignée partout, dans tous les collèges et les lycées de France, dans nos villages, dans nos cités, dans nos banlieues". "Ce n'est pas un enseignement à option que les maîtres hésiteraient à professer dans certaines circonstances ou devant certains élèves", a-t-il insisté.

Le président Hollande s'est également fait l'avocat de l'enseignement de la "morale laïque" voulu par le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, soulignant qu'il ne s'agissait "pas de faire la morale" mais de rappeler "les principes de la République: la laïcité, les repères, les disciplines, les règles".
Impunité zéro sur Internet pour les auteurs racistes et antisémites

Evoquant par ailleurs la multiplication des "tweets antisémites" sur Internet, il a souligné qu'il "ne peut y avoir d'impunité pour les auteurs racistes et antisémites". Ils "doivent savoir qu'ils seront poursuivis et condamnés pour leurs agissements", a-t-il poursuivi, très applaudi par la salle.

L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a d'ailleurs annoncé plus tôt mercredi qu'elle attaquait au pénal Twitter et son président Dick Costolo pour ne pas avoir répondu à la demande de la justice française d'identifier les auteurs de tweets antisémites, qui prolifèrent sur la toile depuis novembre.
Le Crif salue l'action de Hollande mais dénonce une montée de l'"israélophobie"

Avant que François Hollande ne s'exprime, le président du Crif, Richard Prasquier, a salué l'engagement du président de la République et notamment "la lutte contre l'Islamisme radical". "Vous l'avez engagée au Mali avec détermination et clarté. Nous sommes fiers de notre armée et nous sommes reconnaissants aux cinq soldats tombés pour la patrie" a-t-il dit au chef de l'Etat.

Il a toutefois tenu un sombre discours sur l'antisémitisme et l'"israélophobie". Rappelant qu'en 2012, 614 actes antisémites, dont 96 violences contre des individus, avaient été dénombrés par le SPJC, il a souligné que ces chiffres renouaient "avec ceux des pires années précédentes".

Le président du Crif a également évoqué "le sionisme", dont il se revendique, "ce mot qu'on cherche à diaboliser, c'est le mouvement de libération nationale du peuple juif". "Nous n'admettons pas qu'on appelle au boycott d'Israël, illégal et discriminatoire, comme l'a confirmé la Cour de Cassation (...). Je considère qu'Israël est l'Etat du peuple juif, qu'il doit exister un Etat palestinien à ses côtés et je souhaite que ces deux Etats vivent en paix et en sécurité".

Il a également ajouté que 'l'israélophobie est devenue (...) une passion collective. Elle donne aux juifs le sentiment d'être suspects quand ils défendent Israël. Elle est au centre de notre malaise", a conclu Richard Prasquier.

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3 600 groupes criminels actifs dans l'UE

L'Office européen de police sur le crime organisé explique que les activités des criminels se diversifient à cause de la crise.


Les mafias sont multicartes. Le dernier rapport annuel de l'Office européen de police sur le crime organisé a recensé "3 600 groupes criminels actifs dans l'Union"."Le crime organisé est un phénomène incroyablement dynamique et complexe et demeure une menace sérieuse pour la sécurité et la prospérité de l'Union européenne" explique Rob Wainwright, le secrétaire général d'Europol, qui ne veut pas se montrer alarmiste.

Trafic de drogue, fraude et... contrefaçons de détergents

Plus de la moitié des groupes recensés sont versés dans le trafic de drogue et la fraude. Mais les activités se diversifient de plus en plus avec la crise. Car les groupes ont "rapidement identifié les nouvelles opportunités nées de la crise", assure-t-on à l'Office européen de police. Par exemple, les organisations criminelles contrefont aujourd'hui "des biens de consommation courante, comme des détergents, des produits alimentaires, cosmétiques ou pharmaceutiques en réponse à la réduction du pouvoir d'achat des consommateurs".
"30 % de groupes criminels structurés"

Selon le rapport 2013 d'Europol, "30 % de ces groupes criminels structurés" ont une activité polycriminelle" dans l'Union, avec une "coopération croissante" entre les diverses organisations. C'est d'ailleurs l'un des points clés de ce rapport, auxquels les criminologues français Alain Bauer et Xavier Raufer ont été associés. "Le crime organisé fonctionne de plus en plus comme une entreprise, explique le Pr Bauer. "Ce ne sont plus des groupes d'individus, mais des corporations, fonctionnant selon les règles de l'économie de marché."
Davantage de victimes avec Internet

Les analystes d'Europol expliquent également qu'"Internet permet désormais l'accès à un large public de victimes". Et que tout s'accélère depuis "la prolifération des accès Internet en Afrique et en Asie", d'où proviennent aujourd'hui des envois massifs de courriers électroniques destinés à leurrer les naïfs. La route des Balkans demeure le point d'entrée des armes et des drogues de synthèse".

En matière d'immigration illégale et de trafic de "produits illicites", la frontière turque est considérée comme "vulnérable", malgré tous les efforts de contrôle déployés. Autre zone pointée du doigt dans le rapport : "Les Émirats arabes unis, et Dubaï en particulier, sont un point névralgique pour les activités criminelles multiples".


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De la gauche au capitalisme absolu

Voici un livre très actuel qui mérite le détour. On va vite comprendre pourquoi.

Jadis, au temps de la Commune de Paris (1871), la gauche n’avait pas encore de nom. Et par surcroit, elle était terriblement divisée. Entre les anciens Communards et ceux qui les avait fait fusiller ou déporter, on se doute que l’entente n’allait pas de soi. Pourtant, les uns et les autres partageaient la même religion du Progrès issue des Lumières. Ils étaient tous des admirateurs de la Révolution française qui avait mis fin à la « féodalité », ce monstre exécré. Ils vouaient une même détestation au parti royaliste et au « parti prêtre » encore puissants. Ils entendaient bâtir un régime républicain, même s’ils divergeaient sur son interprétation. Surtout, ils se séparaient sur la question sociale. En simplifiant les choses à l’extrême, les uns se voulaient « socialistes » (mot inventé par Pierre Leroux en 1834) et les autres étaient libéraux. Ces derniers, bourgeois jacobins et radicaux, fermement attachés au capitalisme naissant et à l’individualisme des droits de l’homme, traitaient les autres de « partageux ».

Ces deux grandes branches opposées de la gauche française conclurent en 1899, au temps de l’affaire Dreyfus, un pacte de « défense républicaine » devant la crainte (illusoire) d’un coup de force de la « réaction ». Tel fut l’acte de naissance de la gauche française qui n’allait pas cesser par la suite de se diviser et pourtant de se retrouver au nom de la même « défense républicaine » sous les diverses républiques. Le parti communiste, créé en 1920, dans le sillage de la révolution bolchevique de Russie, ajouta sa partition discordante à ce concert. Au-delà de conflits internes souvent féroces, la gauche était cependant unie par le rejet de la droite, incarnation de l’ancien monde déchu mais toujours menaçant, dont le fascisme historique ne fut jamais qu’un avatar aux yeux de ceux qui ne cédèrent pas à son aimantation entre 1925 et 1945 (1).

Dans son nouvel essai, Jean-Claude Michéa rappelle cette histoire ancienne pour souligner à quel point elle appartient à un passé révolu (2). Cet esprit libre ne masque pas sa nostalgie de la gauche disparue. Grand lecteur de Marx ou Engels, mais aussi d’Orwell, il propose une interprétation convaincante de l’immense révolution interne vécue par la gauche (et par l’ensemble des société « occidentales ») entre la fin des années 1960 et les années 1980. Cette révolution se caractérise par le ralliement universel de la gauche moderne au culte de la croissance, de la compétitivité, de la mondialisation et du libéralisme culturel, dont le mariage « pour tous », la dépénalisation de la cannabis et la « discrimination positive » sont quelques attributs. Ralliement qui s’accompagne de l’abandon de tout projet d’édification d’une société socialiste.

Comment expliquer un tel renversement en si peu de temps ? Dans un précédent ouvrage, Le Complexe d’Orphée (3), Michéa avait déjà offert la clef philosophique de ce ralliement. Aveuglé que l’on est par les apparences et les péripéties historiques, on ne s’est pas souvenu que les différentes gauches avaient les mêmes ancrages philosophiques que le capitalisme le plus sauvage. Tous communiaient dans la religion du Progrès issue des Lumières. Tous croyaient religieusement que le passé est détestable et que le lendemain sera toujours mieux qu’hier. Cette « représentation » imprimée dans l’inconscient de gauche signifie que la modernité incarnée par le capitalisme triomphant accomplit aujourd’hui le devenir historique. Impossible donc de refuser cette évidence au risque de paraître coupable d’un sinistre penchant « réactionnaire » au « repli sur soi », à la « peur de l’autre » ou à ces idées « nauséabondes » qui pourraient un jour nous ramener aux « heures les plus sombres de notre histoire ». J’emprunte ce vocabulaire ironique à Michéa lui-même. Mais, comme il le souligne, parlant du capitalisme, « jamais, dans l’histoire de l’humanité, un système social et politique n’avait – en un temps aussi court – changé à ce point la face entière du monde ». Rien n’est plus vrai. En France, depuis les années Mitterrand, l’ancienne gauche a bradé ses rêves socialistes pour épouser l’individualisme fondamental des Lumières qui est celui du libéralisme : les droits de l’homme et la société (y compris la famille) conçue comme un froid contrat révocable entre intérêts privés. Et ce qui est vrai pour la gauche vaut également pour la droite. Il y a longtemps que le clivage gauche-droite ne fait donc plus illusion qu’auprès d’électeurs bernés. Au terme de son essai, Michéa laisse entendre que l’on pourrait entrer dans une nouvelle époque marquée par des révoltes « populistes » échappant à ce clivage désuet.

Dominique Venner

Notes

  1-Les hommes de gauche qui, en France, cédèrent à l’aimantation du fascisme furent assez nombreux. Pour un tableau d’ensemble, on peut se reporter à mon Histoire de la Collaboration (Pygmalion, 2002).
  2-Jean-Claude Michéa, Les Mystères de la Gauche, Climats, 2013, 133 p., 14 €.
  3-Jean-Claude Michéa, Le Complexe d’Orphée, Climats, 2012. J’en avais rendu compte ici-même en novembre 2012

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Un nouveau livre d'Anne Kling


Au fil des années, la shoah s’est transformée en sujet totalement tabou et sacralisé dans nos sociétés occidentales. Echappant aux historiens qui risquaient de la « banaliser », crime suprême, elle a fini par quitter le domaine du rationnel et de la critique historique pour entrer de plain-pied dans celui du « mystère ». Pour ne pas dire de la religion.

Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que des petits malins aient exploité à leur profit un filon qu’ils jugeaient prometteur. Cet ouvrage relate un certain nombre des tromperies avérées de ces menteurs de la shoah, récits d’imaginaires souffrances ou de tribulations présentées comme autobiographiques. Il relate également les affabulations, exagérations, inventions ou récupérations d’autres personnages, y compris celles d’anciens déportés dont les récits soulèvent quelques questions.

Pour commander: adresser chèque de 21 € (18 € +3 € de frais d'envoi) à:

Editions Mithra - Anne Kling - BP 60291 - 67008 Strasbourg cedex

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François Hollande enterre la ratification de la Charte des langues régionales

« Je ferai ratifier la Charte des langues régionales et minoritaires ». Cet engagement du candidat François Hollande, le président François Hollande vient d’y renoncer. Une bonne nouvelle pour les jacobins de tout poil. Une grosse déception pour ceux qui avaient cru naïvement que « lui président » respecterait ses engagements.

Alors qu’un projet de loi de révision constitutionnelle était prévu afin de permettre la ratification de la Charte européenne signée par la France le 7 mai 1999, celui-ci était absent de l’ordre du jour du Conseil des ministres de mercredi dernier. Raison invoquée : l’avis négatif émis par le Conseil d’État sur ce projet de loi constitutionnelle.

Les avis du Conseil d’État n’étant pas publics, on ignore la teneur des arguments invoqué par la haute juridiction administrative. On ignore également la teneur de l’avant-projet de loi, qui n’a pas été communiqué au Parlement. Il serait paradoxal en effet que le Conseil d’État invoque l’inconstitutionnalité du projet de loi, alors que celui-ci vise justement à modifier la Constitution pour permettre la ratification de la Charte.

Cette décision de l’Elysée a créé un gros malaise dans les rangs de la majorité. Jean-Jacques Urvoas, député (PS) du Finistère et président de la commission des lois, a fait part de son « irritation » : « Je suis désarçonné et interrogatif mais je n’abandonne pas mon objectif » (Le Télégramme, 14/03/2013). Même son de cloche chez le député du Morbihan Paul Molac (autonomiste) qui a « déploré » la reculade de François Hollande.

Du côté de l’opposition, Marc Le Fur (UMP) déclare dans un communiqué : « C’est un renoncement de plus qui se base sur une simple “réserve” du Conseil d’Etat. Pourtant un grand nombre de lois ont été votées alors que le Conseil d’Etat avait émis un avis réservé. Sur la question des langues régionales, le président Hollande cherche manifestement un prétexte pour ne rien faire. Ceci attristera les militants du breton et du gallo. » Le député des Côtes-d’Armor rappelle qu’« à son initiative (et à celle de François de Rugy, NDLR) l’ancienne majorité avait voté l’introduction des langues régionales dans la Constitution. C’était un grand progrès. Il faut que la nouvelle majorité en place depuis maintenant près d’un an, fasse son travail. Elle a fait des promesses. Il faut les tenir désormais. En tout cas pour ma part, je continuerai à défendre les langues régionales. »

La palme de la naïveté – frisant le ridicule – revient sans conteste à Aurélie Filippetti. Le ministre de la Culture venait en effet d’installer, le 6 mars dernier, un « Comité consultatif pour la promotion des langues régionales et de la pluralité linguistique interne ». Pour Mme Filippetti, la mise en place de ce comité se situait très clairement « dans la perspective, soutenue par le président de la République, de la ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires ». Le comité a – avait – en effet « vocation à éclairer les pouvoirs publics sur les modalités d’application des engagements souscrits par la France, ainsi que sur le périmètre des langues concernées et, plus généralement, à formuler des recommandations visant à valoriser la pluralité linguistique interne à notre pays, qui possède le patrimoine linguistique le plus riche d’Europe ». Autant dire qu’aujourd’hui la vocation de ce comité n’est plus vraiment d’actualité. Une illustration de plus du fonctionnement – pour le moins chaotique – de l’actuel gouvernement.

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lundi 18 mars 2013

Perpignan refuse de commémorer le cessez-le-feu en Algérie le 19 mars


Le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol (UMP), "mettra en berne le drapeau national de la mairie le 19 mars", jour anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie en 1962, au lieu de pavoiser comme le demande le gouvernement, a-t-il indiqué mercredi.
"C'est une falsification de l'histoire de dire que ces accords d'Evian sont la fin de la guerre d'Algérie", a déclaré M. Pujol, interrogé par l'AFP.
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"Après le 19 mars 1962, les exactions du FLN ont continué et les harkis abandonnés par la République française ont été massacrés", a-t-il expliqué dans une récente lettre ouverte au ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, lui-même fils d'un algérien ayant servi dans l'armée française.
Une loi du 6 décembre 2012 a institué le 19 mars comme "journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc".
Le maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), a annoncé dès le 22 février son refus de pavoiser sa cité à cette occasion.
M. Pujol, comme M. Estrosi, rappelle que le cessez-le feu a en fait été suivi de nombreux massacres, "3.000 Européens, et 60.000 harkis" ont été tués, et il ajoute que "plus d'un million de Français d'Algérie a dû partir de son pays en quelques jours".
Interrogé sur les meurtres nombreux attribués à l'OAS, frange radicale des partisans de l'Algérie française, M. Pujol déclare: "Je ne fais pas de distinction entre les victimes".
Le maire de Perpignan, lui-même "Français d'Algérie", note que les anciens pieds-noirs vivent encore intensément le souvenir douloureux des massacres. Les Pyrénées-Orientales accueillent de nombreux rapatriés, tout comme les Alpes-Maritimes, l'Hérault ou les Bouches-du-Rhône.
Les préfets ont demandé aux maires d'orner du drapeau tricolore les bâtiments et les édifices publics, le 19 mars. Il est également prévu d'organiser une cérémonie au chef-lieu du département.
Selon M. Pujol, la date du 5 décembre retenue en 2003 par le président Jacques Chirac était la bonne "car il n'y a plus eu de tuerie après le 5 décembre 1962".
Le maire de Perpignan reproche au gouvernement actuel de suivre "un choix politicard" et il invoque la Résistance française pour expliquer sa décision de "désobéir".
"Le préfet fera sa cérémonie sans moi", ajoute le maire, sans craindre une éventuelle sanction de lÉtat "qui fera ce qu'il voudra".

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vendredi 15 mars 2013

Jean-Marie Curutchet nous a quittés

Jean-Marie Curutchet. Basque. Né en 1930 à Toulon. Etudes secondaires aux collèges N.-D. d’Afrique (Alger) et Stanislas (Paris). Prytanée militaire (La Flèche). Saint-Cyr-Coëtquidan (Promotion Union Française). Sert dans les paras en Afrique du Nord (Tunisie, Algérie). Epouse une pied-noir, dont il a trois garçons. Passe dans la clandestinité en septembre 1961. Chef de la branche ORO (Organisation Renseignements-Opérations) de l’OAS-Métropole, puis adjoint au colonel Argoud. Co-fondateur du Conseil national de la Révolution. Echappe pendant près de deux ans aux recherches des polices françaises et étrangères. Est finalement enlevé à Dakar en 1963, ramené en France, jugé par la Cour de sûreté de l’Etat et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Détenu dans l’ile de Ré, s’inscrit en Faculté et passe une licence d’histoire. Libéré et amnistié en juin 1968.

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PRÉSENT !

Pierre Drieu la Rochelle


Pierre Drieu La Rochelle (3 janvier 1893- 15 mars 1945)

jeudi 14 mars 2013

Droit de vote des étrangers : François Hollande abandonne la partie ?

Après un débat houleux à propos de la loi sur le mariage pour tous, et la baisse de sa côte de popularité, François Hollande fait un pas de coté et renonce au droit de vote des étrangers aux élections locales.
Ce projet était pourtant un point important des 60 engagements de sa campagne présidentielle. Les détails.

Le dernier sondage IFOP affirme et confime une tendance déjà amorcée : François Hollande est de plus en plus impopulaire dans le coeur des français. En effet, Nicolas Sarkozy depuis la première fois depuis sa défaite aux élections présidentielles, devance François Hollande dans l'opinion publique.

Une constatation qui force peut être le chef de l'état à demeurer plus prudent alors que l'échéance des élections municipales de 2014 avance à grands pas.

François Hollande présentait au Conseil des ministres mercredi ses projets de réformes constitutionnelles. Parmi eux, aucune mention du droit de vote des étrangers. Le projet de réforme contient une interdiction de cumul des mandats pour les membres du gouvernement, les ministres ne pourront plus être à la fois ministres et élus locaux.

De même, les anciens présidents ne seront plus déclarés automatiquement membres du Conseil Constitutionnel. Et le dialogue social sera valorisé avec une obligation de discuter avec les partenaires sociaux. Le projet apportera un pouvoir plus important au Conseil Supérieur de la Magistrature alors que la Cour de Justice de la République sera supprimée.

Un homme prudent qui fait des compromis

Ces projets devraient amener à convoquer le Congrès situé à Versailles en juillet 2013. Pour cela, il est nécessaire de recueillir trois cinquièmes des voix du parlement soit 555 voix sur 925. La gauche n'obtiendrait à elle seule d'après les derniers calculs pas assez de voix pour obtenir ces 555 votes, il en manquerait une trentaine.

Le centre et la droite sont fermement opposés au droit de vote des étrangers. En oubliant cette proposition c'est toutes les autres réformes qui ont une chance d'aboutir. De plus, c'est un débat animé que François Hollande évite ici, alors qu'il est dans une position délicate d'impopularité.

Certains socialistes ne semblent pas approuver ce pas de côté du Président. Harlem Désir premier secrétaire du Parti Socialiste souhaiterait que les étrangers puissent voter dès les prochaines élections municipales de 2014. Pour François Hollande ce serait risquer de mettre en danger les élections en les entourant d'une importante polémique.

Le projet d'octroyer le droit de vote aux étrangers n'est pourtant pas abandonné à jamais. Najat Vallaud-Belkacem a expliqué pendant le compte rendu du conseil des ministres : "Je n'exclus pas que nous puissions le représenter en 2014 après les municipales". Le report n'étant peut-être qu'une décision de stratégie politique.

 (© Jean Marc Ayrault / WIkimédia Commons)


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mardi 12 mars 2013

Allocations familiales : la spoliation des classes moyennes se prépare

Comme d’habitude ce sont les familles «aisées» qui devraient faire les frais de la future réforme. Une baisse des allocations au delà d’un seuil de revenus et le dépeçage des ristournes fiscales liées au quotient familial sont sur la table.

Toutes les grosses ficelles nécessaires à légitimer une réforme des allocations familiales dont l’octroi sera surtout réservé aux «démuni » sont en train de se mettre en place.
Hier, lundi 11 mars, le Haut conseil de la famille (HCF), chargé de proposer une réforme des prestations familiales, a estimé qu’il faudrait 2,2 milliards d’euros pour renflouer la branche famille (CNAF) de la Sécu et rétablir l’équilibre des comptes d’ici à 2016.
Le 20 février dernier la Cour des comptes s’est prononcée pour la fiscalisation des allocations familiales.
La publication d’un rapport d’expert confié à Bertrand Fragonard, ancien de la Cour des comptes et spécialiste des questions de politique familiale très engagé, devrait enfoncer le coin d’ici à la fin mars.

Les familles moyennes, éternelles dindons de la farce

Selon le HCF, le « déficit prévu » de la branche famille en 2016 atteindra 1,7 milliard mais l’addition passera à 2,2 milliards d’euros si on y ajoute le demi milliard d’euros injecté afin de venir en aide aux familles modestes.
Comme il n’est pas question de trancher dans ces aides sociales ce sont les prestations versées aux familles moyennes qui seront visées.
La pression à opérer sur les ménages » (…) par un ajustement de leurs prestations sociales et fiscales sur la période 2014/2016 (…) est significative », avertit le HCF qui justifie cette purge en la comparant aux efforts consentis par d’autres pays européens… en oubliant de noter que, contrairement à la France, ces pays ne sont pas soumis aux effets cumulatifs d’une fiscalité en plein dérapage avec plus de 30 milliards d’impôts nouveaux en l’espace de 10 mois.

L’universalité des prestations remises en cause

Chargé d’écrire les «scenari» permettant de réformer la politique familiale d’ici à la fin mars, le HCF ne cache pas sa volonté de voir les prestations familiales devenir plus « redistributives ».
Pour le moment, selon la CNAF, 4,92 millions de familles, soit 73 %, perçoivent des allocations familiales.
A terme, le gouvernement envisage d’en réserver l’essentiel aux ménages modestes, ce qui risque de porter atteinte aux familles françaises traditionnelles de 2 à 3 enfants dont les 2 parents travaillent.

Parmi les pistes étudiées par le HCF, est notamment évoquée une baisse de 50% des allocations au-delà d’un plafond de revenus.
Autre solution évoquée : plafonner à environ 1 500 euros (contre 2 000 euros actuellement) par enfant, la réduction d’impôt maximale liée à l’application du quotient familial.
Selon Les Echos, une troisième piste serait également sur la table : une indexation des prestations référée aux revenus de la famille, les allocations pouvant être gelées selon les tranches d’imposition.

Une politique familiale qui vire à l’assistanat

Pour justifier ce coup de barre à gauche, il y a fort à parier que le HCF fera valoir que les classes moyennes et supérieures bénéficient largement de la politique familiale en vigueur depuis la Libération.
C’est de moins en moins vrai : cette politique tire de plus en plus vers l’assistanat. La prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) est soumise à des conditions de ressources alors que des prestations comme l’allocation de rentrée scolaire sont déjà réservées aux familles « démunies ».
Progressivement, on est en train de passer d’une aide universelle à un outil de redistribution alors que le découplage entre le niveau de revenus et celui des prestations familiales est un des piliers de la politique familiale française.

Interrogé par l’Union nationale des associations familiales (UNAF) durant sa campagne électorale, François Hollande avait alors juré ses grands dieux  que « les allocations familiales n’ont pas à être imposées ».

C’est une promesse qu’il devrait garder en mémoire : selon un récent sondage Harris Interactive pour LCP des Français 55% est opposée à la fiscalisation des allocations.

Quand il se décidera enfin à arriver, le printemps pourrait fournir aux familles l’occasion de manifester son opposition dans la rue.

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Anthony n'aura jamais vingt ans


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RECTIFICATIF:

Nous avons appris de source officielle la bonne nouvelle à l’instant. Le jeune Anthony qui s’est fait agresser parce qu’il a le malheur d’aimer son pays et d’en être fier, Anthony qui s’est fait poignarder dans le dos par une bande de quinze lâches antifas a survécu à ses blessures. Les témoins horrifiés par l’importante flaque de sang l’ont cru mort. La joie de l’annonce de sa survie ne doit pas occulter l’agression avec arme qu’a subi notre camarade et je tiens dès à présent, à remercier personnellement toutes les personnes anonymes et militantes qui nous ont soutenu dans cette épreuve. (communiqué Troisième Voie)

lundi 11 mars 2013

Ce jour là ...

Jean-Marie Bastien-Thiry, dit Jean Bastien-Thiry, né le 19 octobre 1927 à Lunéville, fusillé le 11 mars 1963 au Fort d'Ivry, était un ingénieur militaire français, lieutenant-colonel de l'armée de l'air, connu pour avoir organisé et dirigé l'attentat du Petit-Clamart, le 22 août 1962, dans le but d'assassiner Charles de Gaulle, président de la République.


Jean Bastien-Thiry ..... PRESENT !

NRH n°65


vendredi 8 mars 2013

Robert Dun ..... Présent !



Onze ans déjà que Robert Dun, de son vrai nom Maurice Martin, nous a quittés (1920 – 8 mars 2002)

PRÉSENT !                                

« Robert Dun, c’était un regard. Un regard visionnaire qui illuminait. Et derrière ce regard, c’était le timbre d’une voix légèrement chantante qui semblait parler de très loin comme pour annoncer un avenir très proche. Robert Dun était un de ces hommes très rares qui savent et qui peuvent allier l’Idée et l’Acte, le Théorique et l’Exemplaire, le Pensé et le Vécu. Dès l’après-guerre, il érigea avec Saint-Loup l’île intérieure de la survie spirituelle et identitaire, l’empire invisible de la métaphysique et de la renaissance païenne européenne. Toute une génération, la mienne, y redécouvrit les clés que la fée Mélusine y avait précipitamment cachées pendant le crépuscule des dieux. Ce sont les clés que Robert Dun et Saint-Loup nous apprirent alors à manier pour rouvrir ensemble les trésors de connaissance et de sagesse que la Bête tentait de détruire mais que Merlin, toujours en avance d’un stratagème, avait sauvé du pillage. Saint-Loup et Robert Dun, les deux sages d’un monde dont les racines remontent jusqu’à Thulé, nous permirent alors de déchiffrer les messages que les initiés d’un Ordre Noir, vieux comme la saga des Indo-Européens et jeunes comme le Sang nouveau des nouvelles générations, avaient enfoui sous les décombres phosphorisés de l’époque post-hitlérienne. Un nouveau maillon était désormais ancré, la chaîne des femmes et des hommes qui avaient fait le serment de veiller à la survie du Graal restait ininterrompue. Dans la lignée de Robert Dun et de Saint-Loup, il nous revient de faire passer le message à la minuit de l’Europe ; à nous de préparer les générations à venir au maintien de l’héritage bio culturel, condition sine qua non de la survie identitaire de l’homme blanc ou de sa disparition dans le magma informe du métissage ; à nous d’assumer la continuité culturelle de l’héritage prométhéen et faustien qui change sans jamais se transformer, dans la variété infinie des formes, aussi longtemps que l’ esprit qui le porte -c’est-à-dire le sang qui le véhicule- reste identique à lui même, inaltéré et inaltérable. »

Pierre Krebs


jeudi 7 mars 2013

Paris, ville cosmopolite : un député socialiste propose un carnaval de la « diversité » !

La ville de Paris est en quête d’identité : comment insuffler dans le « Grand Paris », qui est un territoire neuf créé à partir de collectivités existantes (ville, communautés de communes, agglomérations), un embryon d’identité commune ?
Hé bien Jean-Marie Le Guen, député socialiste du 13è arrondissement, semble avoir trouvé une solution. Et il la développe sur un site internet qu’il anime, dédié à la problématique du Grand Paris.
Ainsi, pour « mettre en valeur la diversité du Grand Paris« , le député d’extrême gauche propose un « carnaval annuel de toutes les cultures« , qui serait,une « vitrine d’un Paris ville-monde qui se partage, s’échange, et s’enrichit de ses différences« . Sur twitter, l’élu poste ainsi : « Je propose l’organisation d’un carnaval du GrandParis où toutes les cultures s’exprimeront dans un moment de cohésion et de partage« …
Il n’y a qu’un malheur : c’est qu’il existe déjà une culture française. Qu’une difficulté, c’est que la ville de Paris n’est pas vierge de coutumes, de codes et de traditions. Et donc un constat qui s’impose : l’étranger qui arrive à Paris est de facto héritier d’un tissu qu’il n’a pas contribué à fabriquer, mais dont il devient alors tributaire. Car Paris, Monsieur Le Guen, n’est pas un immense terrain vague où toutes les communautés étrangères seraient invitées à venir camper à leur guise. Paris n’est pas davantage une auberge espagnole. Et de ciment social, il n’y a en a qu’à condition que l’on admette des codes communs, ceux qui ont été sécrétés par l’histoire, laquelle a fait de nous des débiteurs.
Monsieur Le Guen, personne ne vous a investi pour créer, ex nihilo, une nouvelle société parisienne.

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mercredi 6 mars 2013

Une priorité pour le gouvernement : combattre le racisme et l’antisémitisme…

 Un Comité interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Cilra) a eu lieu le 26 février dernier, sous la présidence du premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Un objectif : consolider le plan national d’action contre le racisme et l’antisémitisme 2012-2014, en prenant notamment des mesures pour lutter contre la formation des préjugés.

Le Cilra s’est déroulé à l’hôtel de Matignon, en présence du délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Régis Guyot : un tel comité interministériel ne s’était pas réuni depuis 2009.

« [Le plan d'action est] fondé d’abord sur l’éducation, la volonté de combattre les préjugés sur l’étranger, sur l’autre, qui restent ancrés dans bien des mentalités« , a expliqué Jean-Marc Ayrault. Ont ainsi été prises 9 mesures contre le racisme et l’antisémitisme, lesquelles concerneront la formation des professionnels en contact avec le public, la lutte sur internet, les initiatives culturelles et mémorielles, à l’éveil de la conscience civique des jeunes, la sensibilisation des élites dirigeantes, l’aide aux victimes, au respect et à la tolérance dans le sport et l’éducation populaire. Enfin, une charte et un label de la diversité en direction des entreprises.

En bref, ce sont toujours les mêmes poncifs et les mêmes lieux communs qui sont ressassés et qui, tels un écran de fumée, ne permettent pas de prendre en compte les vraies problématiques. Car personne n’introduit aujourd’hui de hiérarchie entre les races, personne n’admet une supériorité de nature de l’une sur l’autre. Le problème n’est donc pas métaphysique, il est politique : les Français sont réservés sur la portée actuelle de la mondialisation, que prétexte trop souvent le mondialisme pour abaisser les frontières et favoriser un brassage des populations et des modes de vie. L’immigration de masse qui découle de cette mondialisation délibérément non régulée, de cette idéologie promue qu’est le mondialisme, n’est pas sans incidence, en effet, sur l’équilibre démographique et culturel de notre vieille société.

Il reste que ces bonnes consciences prennent le problème à sens unique lorsque, pour disqualifier la résistance des population autochtones à une colonisation démographique et culturelle, ils l’accusent de racisme. Car le « racisme » des immigrés à l’égard des indigènes, presque plus scandaleux dans le sens où ils sont accueillis en France comme aucun autre pays européen ne les accueille, notamment en terme de prestations sociales, n’est évidemment pas pris en considération. Bref, un deux poids deux mesures qui indique le caractère idéologique de cette démarche interministérielle et qui souligne à quel point le problème n’a pas été saisi à sa juste mesure…

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Les Bobards d'Or 2013


Pour la quatrième année consécutive, Polémia, le think-tank dirigé par Jean-Yves Le Gallou, organise les Bobards d’Or (www.bobards-dor.fr) le mardi 19 mars 2013.

Cette cérémonie satirique récompense les journalistes les plus habiles à désinformer pour servir le Système.
Chiffres arrangés, photos mal légendées, phrases tronquées, sources uniques… nombreuses sont les ficelles de ce totalitarisme doux, dont les mensonges répétés finissent par s’imposer dans les esprits et dictent les politiques de droite, comme de gauche.

Cette année, découvrez onze bobards, exemples de désinformation médiatique. Tel que le « bobard total » lors de l’affaire Merah ; le bobard d’état civil ou le choix des prénoms politiquement correct pour les faits divers ou encore le bobard par noyade de l’information, pour les Pussy Riots, par exemple.
Cette année, découvrez onze bobards, exemples de désinformation médiatique.

Cette année, des bobards d’or hors normes…

Rendez-vous sur www.bobards-dor.fr pour découvrir chaque jour de nouveaux bobards en lice.

Comment se passe le choix des meilleurs mensonges ? C’est le public qui décide et l’élection se passe en deux temps :
- Dès le 4 mars, les internautes votent pour leur mensonge préféré sur le site des Bobards d’Or,
- Les 5 bobards ayant récolté le plus de votes la veille de la cérémonie seront en lice pour remporter le prix le 19 mars. Le public présent votera en direct.

Votez sur http://www.bobards-dor.fr
Inscrivez-vous sur le site ou par courriel : contact@bobards-dor.fr pour participer à la cérémonie.

Si vous ne pouvez pas assister à la cérémonie, suivez-la sur internet ! Elle sera diffusée en direct sur Novopress, Fdesouche, Agence2presse et Nouvelles de France/Délits d'images

mardi 5 mars 2013

Poitiers : Céline au Théâtre


Bernard Cavanna, compositeur, et l'ensemble instrumental Ars Nova, proposeront le 7 mars 2013 à partir de 19h30 un concert construit autour du texte A l'agité du bocal de Louis-Ferdinand Céline au Théâtre auditorium de Poitiers. Durée 45 min. Patrick Laviosa, Paum-Alexandre Dubois, Euken Ostolaza, chant ; Ars Nova ensemble instrumental (18 musiciens sous la direction de Philippe Nahon). 
TAP - Théâtre Auditorium
6 rue de la Marne
86000 POITIERS
Réservations : 05 49 39 29 29

En cette saison anniversaire, Bernard Cavanna compose une nouvelle œuvre pour grand ensemble dirigé, sur un texte de Louis-Ferdinand Céline. Comme à son habitude, Bernard Cavanna manie avec superbe l’art de l’orchestration (avec un ensemble de 18 musiciens unissant bois, cuivres, cordes, percussions et cornemuses, accordéon de variété, cymbalum, orgue de barbarie et trompe de chasse !) ainsi que celui de l’impertinence, de l’humour et du contrepied.

Note d’intention
Je suis venu à Céline bien tardivement, à quarante ans passés et justement par ce texte
A l’agité du bocal, court pamphlet de douze pages que l’on m’avait offert;
puis très vite, se succéda la lecture de son oeuvre :
Voyage au bout de la nuit, Mort à crédit, d’un Château l’autre, Nord, Féerie pour une autre fois ...
mais aussi les pamphlets dont notamment Bagatelles pour un massacre et les beaux draps.
Ces lectures, entrecoupées de nombreuses biographies dont celles bien édifiantes de François Gibault, Henri Godard ou d’Emile Brami, m’ont permis d’approcher ce contesté et sulfureux personnage, le bien-haï écrivain du siècle, ce génial créateur, visionnaire et entaché de mille maux, l’impressionnant Céline, ce plus qu’antisémite et de m’autoriser à travailler en toute clairvoyance sur l’un de ses sublimes textes, écrit d’une main meurtrie et violente,
durant sa période d’exil à Korsor (Danemark), à l’encontre de JBS, (Jean-Baptiste Sartre pour Jean-Paul Sartre), l’écrivain venu “en résistance” sur le tard à Saint-Germain des Prés.
Céline travaillant sa page cherchait toujours la “petite musique” entre les mots. C’était une obsession. La phrase ne tenait que si elle faisait entendre sa petite musique.
Pouvait-on dès lors en superposer une autre ?
Longtemps je me suis posé cette question.
Toucher à un tel monument, ne risquait-il pas de l’entacher d’un graffiti superflu ?
Pourtant ses textes, celui-ci particulièrement, est dans sa facture même, plus que propice à être projeté vers un public, crié, gueulé même.
Certains le font d’ailleurs, sur d’autres textes, en fragmentant quelques œuvres majeures, pour le donner en spectacle, en interprétant leur version de la “petite musique”.
Toutefois il s’agit toujours des mots, du rythme et de la musique de Céline,(comme un pianiste dispose des notes, du rythme et de la musique de Mozart).
Souhaiter ici substituer une autre musique reviendrait irrémédiablement à détruire celle de Céline.
Pour une expression nouvelle de ce texte, tout en le respectant à la lettre, il conviendrait de ne rien substituer mais plutôt d’amplifier l’expression de sa musique, d’en amplifier la démesure, l’outrance, la violence des mots, d’en extirper la verve, le jus ! pour atteindre une autre musique, qui ne reniera ni l’éloquence, ni le lyrisme mais la portera dans des proportions immodérées, bouffonnes, graveleuses, provocantes, chantée ici à trois voix, par trois ténors aux contours
marqués, du lyrique à l’opérette, soutenue par un ensemble orchestral hétéroclite, où des cornemuses, accordéons, cuivres voisineront un cymbalum, quelques cordes, percussions et un orgue de barbarie.
A l’agité du bocal pourrait revêtir la forme d’une sorte de «bousin», de tintamarre, de farce, de foire.

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(ndlr. À mon avis, les bobos de gauche -pléonasme- qui sont les habitués des lieux auront du mal à assimiler le spectacle... Céline au Théâtre ??? ils vont en tomber sur le cul !... comme moi d'ailleurs, j'en crois pas vraiment mes yeux : une erreur de programmation ? Les programmateurs ont cru que c'était un texte à la gloire de Jean-Baptiste Sartre?)

vendredi 1 mars 2013

Mariage pour tous : la pétition historique censurée par le PS


Alors que la pétition demandant une saisine sur le projet de loi pour l’homoparentalité pour tous et le mariage pour tous les homosexuels, a connu un succès historique, avec près de 700.000 signatures (alors que selon la constitution, 500.000 suffisent à l’examen de la requête), le pouvoir en place a fait comprendre son mépris de la démocratie en rejetant la simple demande faite au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Selon Le Figaro, c’est directement Matignon qui aurait demandé la censure de la pétition…

C’est une première dans la démocratie française : près de 700.000 Français ont signé la pétition demandant le retrait de la loi sur le mariage pour tous. Jamais une pétition n’avait connu un tel succès (pas même les pétitions lancées dans les années 80 par les actuels défenseurs du mariage pour tous, qui exigeaient, à l’époque, la légalisation de la pédophilie) ! D’ailleurs, la Constitution prévoit que le peuple de France puisse s’adresser à son premier ministre via une pétition signée par 500.000 personnes, chiffre largement dépassé par celle contre le mariage homo.

Une constitution qui permet donc aux citoyens, depuis quelques années, de demander une saisine sur un projet de loi, lorsque plus de 500.000 signatures ont été déposées. Dans l’Histoire de cette mesure, deux fois des pétitions ont été lancées, sans jamais atteindre les 500.000 signatures fatidiques. Si Bien que François Hollande lui même prévoyait dans sa démagogie de diminuer le nombre de signataires nécessaires à une saisine…

Nous avons pu assister, la semaine dernière, à un bel épisode de démocratie « participative », comme aiment à le dire les socialistes qui apprécient que chacun puisse exprimer les idées du PS, puisque 690.000 personnes ont signé la pétition. L’organisme chargé de comptabiliser les signatures et de faire part des doléances du peuple au premier ministre, le Cese, est composé de représentants sociaux, syndicaux et patronaux.

Malheureusement, république socialiste oblige, l’organisme en question vient de rejeter la pétition citoyenne. Comble du foutage de gueule socialiste, il nous explique que « le bureau a constaté que les conditions de nombre et de forme étaient réunies en vertu de l’article 69 de la Constitution et de l’article 2 de l’ordonnance du 29 décembre 1958 portant loi organique relative au Conseil économique social et environnemental », mais que comme la loi doit être votée dans moins d’un an, ses membres ne pourront pas en discuter avant. La pétition a donc finalement été jugée comme irrecevable. Autrement dit : « on a constaté que tout est régulier mais on s’en fout, va crever peuple obscurantiste pendant que nous, élites intellectuelles, on œuvre à ton bonheur ! »

Interrogé par Atlantico sur cette irrecevabilité scandaleuse, l’un des porte-parole de la Manif pour tous, Philippe Brillault, a fat part de son indignation :

« On a très bien ressenti qu’à l’intérieur de cette assemblée, il y a des pour et des contre. Ils sont tiraillés entre eux, par les organismes qu’ils représentent, et sans doute aussi par le Château, qui doit leur téléphoner pour humer l’ambiance! J’ai eu l’impression qu’ils se posaient des questions sur les motifs qu’ils pourraient trouver pour refuser… [...] Selon eux, la question posée ne pouvait pas être reçue car la loi est en cours de discussion au Parlement, ce qui rend le recours impossible par la loi. [...] Le président du CESE, Jean-Paul Delevoye est aux ordres de Matignon, et les membres du CESE n’ont pas eu le dernier mot. [...] Aujourd’hui, on est face à un gouvernement déterminé et qui veut faire taire tous ceux qui iraient à l’encontre de sa décision : si cette pétition citoyenne à 700 000 exemplaires est étouffée, cela montre bien que l’on est dans un Etat où le droit de la démocratie est en train d’être supprimé. »

En effet, Le Figaro donne un nouveau sens à cette affaire en révélant l’existence d’un coup de fil de Matignon au CESE, afin de faire censurer cette pétition gênante. Puisqu’on vous dit qu’on est en démocratie. Mais dans une république démocratique socialiste…

Taubira et ses collègues du PS ne cessent de nous expliquer depuis le début du débat sur le mariage pour tous que la Constitution française interdit un référendum, maintenant ils nous expliquent qu’elle interdit les pétitions. On ne savait pas que la Constitution de la Cinquième République interdisait la démocratie… Heureusement que Taubira et Belkacem luttent contre les pétitions et les référendums, véritables poisons de la démocratie…

Tous à la grande manifestation le 24 mars prochain !!!! Le peuple de France finira par avoir raison du mépris de notre gouvernement de fanatiques totalitaires !!

La liberté d’expression et d’opinion verrouillée à tous les étages, c’est maintenant !

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