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lundi 28 octobre 2013

Notre socialisme identitaire



EMISSION n° 162 : "LE SOCIALISME IDENTITAIRE",
A écouter sur le site de Méridien Zéro : cliquez sur  le lien pour aller écouter l'émission (2 H).

Vendredi dernier, Méridien Zéro recevait Pierre Vial, Roberto Fiorini, Jean-Paul Lorrain pour évoquer avec eux les sources et l'actualité du concept de Socialisme Identitaire.

Emission animée par Eugène Krampon.

Lord Tesla à la technique.

http://www.meridien-zero.com/archive/2013/10/24/emission-n-162-le-socialisme-identitaire-5203926.html?c

mercredi 17 avril 2013

Les Alsaciens ont loupé le coche

Ils avaient la possibilité, par un référendum sur la fusion des départements et de la région, d’affirmer l’existence d’une identité alsacienne. Ils ont refusé, en votant contre dans le Haut-Rhin et surtout par une large abstention qui avait valeur de blocage, même dans le Bas-Rhin qui a pourtant voté majoritairement oui mais où seulement 35,11% des inscrits s’étaient déplacés.

Indifférence ? Paresse ? Immobilisme d’élus locaux soucieux de conserver leurs prébendes, leur clientélisme ? Rivalités de clochers entre Haut-Rhin et Bas-Rhin ? En tout cas les jacobins de tous poils pavoisent, de Marine Le Pen à Mélenchon en passant par les socialistes strasbourgeois, des UMP comme le maire de Colmar, sans oublier la CGT et FO. Ceux qui, comme nous, sont attachés à l’identité des patries charnelles savent, une fois de plus, où sont les ennemis de l’Europe des peuples. Il faudra en avoir bonne mémoire.

(Pierre Vial)

lundi 4 février 2013

Le droit à l'identité des Touaregs

Conformément à la ligne qui a toujours été la sienne, le mouvement Terre et Peuple affirme et défend le droit à l’identité du peuple touareg, qui doit se traduire par la reconnaissance d’un Etat de l’Azawad.

Reconnaissance qui doit être le fait de l’Etat malien (mais qui est représenté en réalité par qui aujourd’hui ?), de la France et de la communauté internationale. Seule cette reconnaissance, qui doit s’accompagner d’une protection active de la population touareg, menacée par les exactions de l’armée malienne, peut permettre de stabiliser la situation dans le Sahel et de marginaliser au maximum les islamistes qui essayent d’exploiter à leur profit les légitimes revendications des Touaregs.

Pierre Vial

lundi 17 décembre 2012

Une étude indique l’ampleur du remplacement de population à l’œuvre en France


(NOVOpress via le Bulletin de réinformation)

— L’Institut de veille sanitaire, établissement rattaché au ministère de la Santé, a publié en juillet 2012 une étude montrant le pourcentage de naissances en France concernées par le risque de drépanocytose en 2010. Cette maladie génétique a pour particularité de concerner quasi exclusivement les populations extra‑européennes, principalement « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord. »
La drépanocytose permettrait donc de chiffrer l’ampleur de l’immigration. En 2010, en Ile‑de‑France, par exemple, 60% des naissances étaient considérées à risque (carte ci-dessus). Ces chiffres permettent d’affirmer que 60% des naissances en Ile‑de‑France sont issues de populations extra‑européennes. En comparaison, la précédente étude basée sur les données de 2005 fait état d’un chiffre de 54%, ce qui montre que la proportion de naissances extra‑européennes, déjà énorme, augmente rapidement. Les chiffres des autres régions parlent d’eux‑mêmes.
Cette étude fournit — partiellement — quelques chiffres fondamentaux de ces fameuses « statistiques ethniques » toujours interdites en France. Ils permettent d’appréhender dans toute son ampleur la réalité effrayante de la substitution démographique actuellement en cours.
Ce phénomène se constate partout ailleurs en Europe de l’Ouest. Le Royaume‑Uni, par exemple, présente une situation proche de la France. Selon le dernier recensement, en 2011, le pays compte 7,5 millions d’immigrés, en forte hausse en 10 ans, soit 13% de la population. Enfin, moins de 45% des Londoniens sont des Blancs de souche britannique. Ils sont devenus minoritaires dans leur propre capitale…
Cette immigration massive à un coût non moins massif… Plusieurs travaux ont été effectués sur la question, notamment par la Fondation Polémia, ou par Jean‑Paul Gourévitch pour Contribuables associés, dans une étude intitulée Le vrai coût de l’immigration. Cette dernière montre que l’immigration représente un coût net de plus de 17 milliards d’euros pour la France. Cela signifie que le coût de l’immigration régulière et irrégulière, des politiques d’intégration, des investissements publics en écoles ou en logements, de sécurité, est nettement supérieur à la plus value apportée au PIB par le travail des immigrés.

lundi 27 août 2012

Excellence ou décadence


"Réflexions d’un jour d’août à Paris.


Vendredi 3 août. J’étais à Paris pour la maquette du numéro à venir de La NRH (n° 62, avec un dossier décoiffant sur « Les droites radicales en Europe, 1900-1960 », en kiosques le 1er septembre). Je n’avais pas mis le nez dehors depuis plusieurs jours. En fin d’après-midi, je sortis un instant pour avaler un sandwich dans une brasserie. Face au comptoir (je ne m’accoude pas), j’entends derrière moi un brin de musique et des commentaires qui me firent me retourner. Moi qui suis brouillé avec la télévision depuis une bonne dizaine d’années, je découvre un grand écran plat et que vois-je, stupéfait ? La retransmission en direct d’une épreuve des Jeux Olympiques de Londres. Pas n’importe quelle épreuve. Une séquence de dressage équestre, ce qu’il y a de plus beau et de plus envoûtant dans l’art supérieur de l’équitation, fait d’extrême perfection. Entre dans l’arène, si je puis dire, en réalité la carrière de dressage, une jeune et mince cavalière, Jessica Michel, montée sur Riwera de Hus, une puissante jument bai. Dans sa tenue noire et blanche d’une stricte élégance, la cavalière est toute concentration. Après s’être sobrement présentée devant la tente du jury, elle enchaîne une série de figures rythmées. Sous l’apparence de la plus grande facilité, ce sont des figures incroyablement difficiles. Tout l’art du cavalier de dressage est d’enchaîner les mouvements en employant ses aides (mains, hanches, jambes) de façon invisible. Devant moi, la cavalière semble communiquer avec sa monture comme par télépathie, sans effort, enchaînant avec fluidité les différentes « allures ». Le grand art consiste à donner l’illusion d’une aisance gracieuse, alors que tout est le résultat d’années de travail intense en manège et de dispositions rares. J’observe, médusé, oubliant ce qui m’entoure. Voici le passage, un trot d’une grande lenteur dans lequel le cheval se projette avec force, souplesse et facilité apparente. Vient ensuite le pas espagnol, très spectaculaire et majestueux. Puis un départ au petit galop, suivi de l’épaule en dedans et de la croupe en dedans, figures dans lesquelles le cheval se déplace latéralement, toujours avec un naturel apparent, alors qu’il n’y a jamais rien de naturel dans ces allures. Viennent encore le piaffer, qui est un galop sur place, et la pirouette, où l’avant-main (les antérieurs) du cheval décrit un cercle autour de l’arrière-main. Toutes ces « allures » ont été conçues jadis pour un usage militaire, afin d’assurer au cavalier et sa monture une rapide et parfaite aisance de mouvements dans les circonstances imprévues d’une bataille.

J’imagine que le spectateur le moins informé ne peut qu’éprouver une sorte d’ivresse presque sacrée devant la beauté et l’harmonie de l’élégant centaure formé par le cavalier et le cheval. Quand il s’agit comme ici d’une jeune cavalière, émouvante dans sa féminité, en contraste avec la puissante animalité de la monture, l’effet plonge l’ancien cavalier que je suis dans une exaltation esthétique et sensuelle que je dirais religieuse. Dans cette reprise, la chorégraphie de la cavalière et du cheval était proche de la perfection. Mais j’eus droit à un surcroit de joyeuse ferveur quand, l’épreuve terminée, le jury ayant rangé ses crayons, les applaudissements éclatèrent dans les tribunes du public. Alors, on vit la jeune cavalière, si concentrée et sévère jusque-là, se détendre d’un coup avec un magnifique sourire. Lâchant les rênes, tout en maintenant des jambes sa monture, elle leva les mains comme une petite fille, à hauteur de ses épaules, agitant ses gants blancs avec un sourire primesautier.

Gagné par l’émotion, en cet instant rare, je me disais que, si les signes de décadence sont écrasants au sommet de nos sociétés, subsistent ailleurs, de façon invisible et ignorée, des trésors d’énergie, d’abnégation et de beauté. Voilà ce que je voulais confier à mes lecteurs et lectrices : mon enthousiasme durant un instant privilégié et les pensées qui l’ont accompagné."

Source : Dominique Venner

samedi 14 juillet 2012

L’identité dépend-elle de la souveraineté ?

Texte de Dominique Venner :

"Remarques liminaires : Je reproduis ici intégralement un article fondateur que j’avais publié dans Le Figaro du 1er février 1999 sous le titre : « La souveraineté n’est pas l’identité ». Cet article s’inscrivait dans le débat provoqué par le Traité d’Amsterdam et les discussions au sujet de la future Union européenne. Mon intention était de libérer les esprits à l’égard de l’histoire jacobine et « statocentrée » (ayant l’État pour explication), qui a toujours été enseignée en France sous l’influence d’un Etat centralisateur exceptionnellement puissant. Cette histoire exclusivement centrée sur l’Etat a pratiqué une sorte de négation du peuple français et de la nation charnelle que j’entendais réhabiliter. Cet article provoqua quelques vives polémiques dans les milieux les plus attachés à l’idée de souveraineté, favorisant une réflexion nouvelle sur l’identité nationale. Je le reproduis tel qu’il fut publié à l’époque.

Un vent de panique souffle dans nos ultimes chaumières. La France survivra-t-elle à l’Euro, au traité d’Amsterdam, à la conjuration des eurocrates, à l’an 2000 ? Les abandons de souveraineté sont-ils des abandons d’identité ? Sur ces vraies questions, sur le défi de la construction européenne, les historiens sont restés étrangement silencieux. Pourtant, s’il est un domaine où l’histoire peut éclairer l’avenir, c’est bien celui de l’identité française au sein de l’Europe.

Contrairement à la nation allemande qui a vécu sans Etat unitaire pendant six siècles, de 1250 à 1871, la France n’a pas l’expérience d’une telle interruption. L’Etat unitaire s’y est maintenu sans discontinuer dans la même période. De là une relation causale inscrite dans nos esprits entre souveraineté et identité. C’est même devenu une sorte de dogme, entretenu par l’enseignement jacobin de l’histoire, que la nation française serait une création de l’Etat et que, privée de ce dernier, elle serait en péril de mort et de dissolution.

Si cela était, une telle nation ne vaudrait pas cher. Mais c’est faux. Certes, personne ne contestera que l’Etat, royal ou républicain, a édifié le cadre politique et administratif de la nation. En revanche, il n’est pour rien dans la formation de sa substance. Il n’est pas le créateur du peuple français ni la source de son identité. Et cela, l’histoire le démontre. Mais cette vérité est si contraire à nos idées reçues, qu’il faut quelques développements.

Reportons-nous aux origines, au Serment de Strasbourg, publiquement prêté en février 842 par Charles le Chauve et Louis le Germanique, petits-fils de Charlemagne. Le texte faisant foi fut rédigé en roman (français ancien) et en tudesque. Il s’agit du plus ancien document connu attestant une séparation linguistique entre barons francs germanophones et francophones issus de la même souche. Le Serment de Strasbourg est en quelque sorte l’acte de naissance officiel des Français et des Allemands avant la France et l’Allemagne. En ce IXe siècle, sans qu’il n’y eut jamais d’Etat national, deux peuples et deux cultures différentes sont déjà attestés par l’émergence mystérieuse de deux langues distinctes.

Avançons dans le temps. Dès les XIe et XIIe siècle, les preuves abondent d’une spécificité française rayonnante. A l’époque, l’Etat centralisé est encore inexistant, la petite cour des petits rois de ce temps n’est pour rien dans la Chanson de Roland, ni dans Tristan et Iseult, ni dans le Lancelot de Chrestien de Troyes, monuments primordiaux d’une francité bien enracinée dans le socle européen. Le rôle de l’Etat est tout aussi absent dans l’affirmation du style roman et dans le foisonnement, aux siècles suivants, de l’admirable architecture profane des châteaux, des villes et des maisons rurales, négligée par l’historiographie savante jusqu’à André Chastel.

Qu’est-ce qu’un peuple, qu’est-ce qu’une idendité? Au XIIe siècle, l’illustre Suger, abbé de Saint-Denis et conseiller de Louis VII, répond à sa façon : “Nous sommes Français de France, nés d’un même ventre.” Cinq siècles plus tard, le grammairien Vaugelas, chargé en 1639 de diriger la rédaction du Grand dictionnaire de l’Académie propose cette définition : “Peuple ne signifie pas plèbe, mais communauté représentée fidèlement par sa noblesse.”

Moins que l’Etat, le facteur déterminant de la naissance d’une nation, est l’existence d’un “peuple-noyau”, homogène, nombreux, actif, “représenté par sa noblesse”, à partir duquel se déploient une langue et un style qui, de proche en proche s’étendent aux peuples voisins et apparentés. Tel fut le destin historique du “peuple-noyau” d’île de France, Picardie et Neustrie, à forte composition franque. Les rois capétiens en firent le socle de leurs ambitions. Qu’est devenu, sous la sèche férule de l’Etat, ce “peuple-noyau”, peuple de Bouvines et de tant d’autres exploits, jadis si vigoureux ?

C’est à lui que nous devons notre langue et sa force intérieure longtemps inentamée. Emile Littré l’a souligné dans son Histoire de la langue française. Il y montrait quelle vitalité puissante et proprement originelle a permis le passage d’un bas-latin celtisé et germanisé au roman puis au français.

Avant que d’être ennoblie par la littérature, la langue a surgi du peuple. Montaigne le savait bien qui écrivait : “J’aimerais mieux que mon fils apprît aux tavernes à parler qu’aux écoles d’éloquence… Puissé-je ne me servir que des mots qui servent aux Halles de Paris!” Ronsard ne disait pas autre chose en assignant cette condition à l’adoption de mots nouveaux : “qu’ils soient moulés et façonnés sur un patron déjà reçu du peuple“. Un patron qu’Etiemble, au XXe siècle, appellera joliment le “gosier populaire“. Encore faut-il naturellement qu’il y ait un peuple, c’est à dire des communautés vivantes et enracinées, tout ce que l’Etat centraliste n’aime pas et a toujours combattu.

L’Etat a sa logique qui n’est pas celle de la nation vivante. Celle-ci n’a rien à craindre des abandons de souveraineté, pour cette bonne raison que la souveraineté ne se confond pas avec l’identité. S’il en fallait encore une preuve, l’histoire du Québec nous l’apporterait éloquemment. Depuis le traité de Paris en 1763, les Français du Canada ont été totalement abandonnés par l’Etat royal. Isolés dans un univers hostile et sous une souveraineté étrangère, non seulement ils n’ont pas disparu, mais ils se sont multipliés, conservant leur langue ancestrale et leurs usages, luttant victorieusement contre l’hégémonie linguistique anglo-saxonne. Là est l’identité, dans la fidélité à soi-même et nulle part ailleurs.

Note
On pourrait ajouter qu’au XIVe siècle plusieurs grands fiefs souvent d’origine carolingienne et de langue française échappaient à l’État royal, mais pas à l’identité française : Grande Bourgogne, Guyenne, Flandre française, Lorraine des ducs, Franche-Comté et Savoie, sans compter la Bretagne indépendante."

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