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mardi 5 novembre 2013
Encore 9 % de Français satisfaits ? Vite, des noms !
Ce qu’il y a d’étonnant dans le sondage du Journal du Dimanche réalisé par l’IFOP, c’est moins le chiffre de 91 % de Français réclamant un changement – de politique et de méthode avant même tout remaniement ministériel – que les 9 % de sondés estimant que tout va bien et que le Président ne doit rien changer.
9 %, encore ! Mais qui peuvent-ils bien être, ceux qui trouvent ainsi leur compte dans l’augmentation inexorable du chômage, de l’insécurité, de la paupérisation chaque jour plus visible, de la vision chaque heure plus angoissante de l’avenir ?
Qui aurait cru, tout de même, que les fabricants de bonnets rouges étaient si nombreux ? On ne parle pas de ceux qui les ont coiffés samedi dernier, ceux-là étaient mécontents, forcément… Non, seuls ceux qui les vendaient ont pu légitimement estimer que le changement promis par le candidat Hollande avait bel et bien porté ses fruits sonnants et trébuchants. Pour eux, en tout cas.
Mais qui d’autre ? Quelques milliers de crapules libérées de prison par Christiane Taubira, peut-être, et quelques dizaines de milliers d’autres qui, grâce à ce fameux changement assumé de la Hollandie, peuvent espérer éviter plus tôt que tard la case prison…
Ce ne sont pas les homosexuels – femmes, hommes ou sans opinion – qui peuvent en tout cas ainsi grossir cette armée de joyeux sondés pour qui tout va si bien. Outre qu’à peine 6 % de la population est concernée, on a bien vu qu’une grande partie ne goûte guère l’idée de passer un jour devant le maire.
À gauche, ça renâcle de toutes parts… Les derniers communistes mendient au Parti socialiste une alliance chaque fois plus humiliante pour conserver quelques mairies rémunératrices, tandis que leur chef en CDD, Jean-Luc Mélenchon, tente par tous les moyens de les en empêcher…
Au Parti socialiste, on ne parle plus de courants, mais plutôt de vents contraires qui font échouer tous leurs candidats sur les récifs du premier tour de chaque élection partielle. À droite, l’UMP n’en finit pas d’attendre, à chaque fois qu’un non-lieu est prononcé en sa faveur, le retour de Nicolas Sarkozy, alors que Nestor (l’ex-majordome de Matignon cinq ans durant) n’en finit plus de se disputer avec Jean-François Copé dont on ne peut s’empêcher de penser qu’il ferait mieux de postuler pour un rôle dans « La Vérité si je mens ! IV » plutôt que de s’obstiner à vouloir faire président.
Par charité, oublions les malheureux qui ont cru un jour dans Europe Écologie Les Verts, et les partisans de Jean-Louis Borloo et de François Bayrou que les doigts d’une main suffisent amplement à compter…
Le Front national ? Mais n’importe quel sondage, même le plus défavorable, estime ses électeurs à près de 20 %… Ce n’est pas eux non plus !
Mais par Belzébuth, Jaurès et Mitterrand, qui sont donc ces 9 % de ravis de la politique de François Hollande ? C’est sans doute ce qui doit le plus dérouter le Président, dans son bureau de l’Élysée. À moins qu’il ne lise Nietzsche, pourquoi pas ! Il pourrait y découvrir que « l’absurdité d’une chose n’est pas une raison contre son existence, c’en est plutôt une condition ».
Source (Philippe Randa)
mercredi 21 août 2013
Valls, Moscovici : ces socialistes ambitieux qui tentent de tromper les Français
Depuis quelques jours, certains ténors socialistes font mine de comprendre et d’aller dans le sens des attentes des Français. Et tant pis si leurs déclarations vont à l’encontre des actes posés depuis un an.
Ainsi, Manuel Valls a-t-il tenté de confirmer sa stature de présidentiable en évoquant lundi une possible remise en cause du regroupement familial… d’ici 2025 (quand les poules auront des dents ?). Et Le Figaro de titrer : « Manuel Valls veut repenser le regroupement familial ». Gageons que cela suffira à une partie de la « droite » pour oublier l’attitude de Manu le chimique face aux participants des Manifs pour Tous ou son incapacité à faire cesser les violences urbaines (Marseille, Trappes, etc.).
Pierre Moscovici a quant à lui déclaré ce mardi matin sur France Inter « (être) très sensible à ce ras-le-bol fiscal que je ressens de la part de nos concitoyens, qu’ils soient des ménages, des consommateurs, ou qu’ils soient des entreprises, et ça, nous l’écoutons ». Il a aussi promis de stabiliser (!) les prélèvements obligatoires… en 2015. Vu l’incapacité du Gouvernement à diminuer la dépense publique, on est en droit d’être sceptique tout en pensant que ce serait de toute façon largement insuffisant et que la pression fiscale actuelle n’est pas tenable à moyen terme.
Source
Ainsi, Manuel Valls a-t-il tenté de confirmer sa stature de présidentiable en évoquant lundi une possible remise en cause du regroupement familial… d’ici 2025 (quand les poules auront des dents ?). Et Le Figaro de titrer : « Manuel Valls veut repenser le regroupement familial ». Gageons que cela suffira à une partie de la « droite » pour oublier l’attitude de Manu le chimique face aux participants des Manifs pour Tous ou son incapacité à faire cesser les violences urbaines (Marseille, Trappes, etc.).
Pierre Moscovici a quant à lui déclaré ce mardi matin sur France Inter « (être) très sensible à ce ras-le-bol fiscal que je ressens de la part de nos concitoyens, qu’ils soient des ménages, des consommateurs, ou qu’ils soient des entreprises, et ça, nous l’écoutons ». Il a aussi promis de stabiliser (!) les prélèvements obligatoires… en 2015. Vu l’incapacité du Gouvernement à diminuer la dépense publique, on est en droit d’être sceptique tout en pensant que ce serait de toute façon largement insuffisant et que la pression fiscale actuelle n’est pas tenable à moyen terme.
Source
lundi 22 juillet 2013
"Quand la gauche sombre dans le négationnisme"
Impossible de me souvenir où le très regretté Philippe Muray a écrit que "la terreur de retomber dans l'animalité, ce qui a fait l'histoire, s'est dissipée". Muray était, hélas, perspicace, et l'ensauvagement partout se déploie, devenant l'un des grands maux à soigner dans notre époque tremblante. Cela va de la pénible fanfare qui m'oblige à fermer ma fenêtre aux viols collectifs dont l'Inde est de nouveau le théâtre. Quelques images sont arrivées jusqu'ici, je ne les décrirai pas, le plus impressionnant, c'étaient les cris.
Nous avons été contraints d'apprendre qu'il y avait bien eu, contrairement à ce qu'avaient affirmé toutes nos autorités publiques, des "vols" et des "caillassages" après le déraillement du Paris-Limoges à Brétigny. Lors des faits, quand certains sites internet avaient relayé ces informations, j'ai d'abord été horrifié, mais pas surpris, et finalement rassuré en entendant les voix officielles démentir ce que j'ai alors pris pour des rumeurs venues de l'extrême droite. J'ai pensé que, tout de même, on n'en était pas là.
Si les médias font leur travail, nous sommes au début d'un gigantesque scandale. Bien sûr, et malheureusement, mais depuis longtemps, la population est habituée à ce que ses gouvernants lui mentent. La sociologie est presque depuis sa création une science de la désinformation et la propagande de gauche tourne à plein régime, des manuels scolaires jusqu'aux campagnes d'affichage qui nous enseignent actuellement, sans qu'on n'ait rien demandé, qu'"un Français sur quatre est issu de l'immigration" (c'est écrit en très gros sous les abribus). Pourquoi nous asséner ça ? Qui vise-t-on ? Le Dupont Lajoie lepéniste, moulin d'un Parti socialiste Don Quichotte ? À quelle culpabilité renvoie-t-on ceux chez qui l'immigration de masse pose question ? Quel débat veut-on clore ? Il faudrait demander au comité central.
Quand j'ai parlé, dans un édito récent, des "barbares de Grigny", j'ai eu droit à des réactions assez violentes. On m'a accusé de "faire le jeu du Front national", une expression qui va finir par entrer dans le dictionnaire, voire d'en adopter carrément le discours. Mais on ne m'a pas dit que ce que je disais n'était pas vrai. Comme le souligne si justement Alain Finkielkraut, "les porteurs de mauvaises nouvelles, celles qui ne sont pas conformes à l'esprit du temps, s'exposent à de très dures représailles". Il y a une certaine gauche, aujourd'hui, qui est tellement atteinte idéologiquement (atteinte, oui, car l'idéologie est un mal, c'est la négation du doute) qu'elle sombre dans le négationnisme. Quand quelque chose ne correspond pas à sa grille de lecture du monde, elle affirme que ça n'existe pas et lapide en place publique quiconque oserait dissiper le rideau de fumée qu'elle s'époumone à dresser.
Les barbares sont dans la cité
Avant 2012, l'opposition et le système médiatique se chargeaient de nous empêcher de voir ce qu'on voyait. Maintenant que France Inter dirige la France, les ressemblances avec l'ère soviétique se font troublantes, et les ministères font directement oeuvre de propagande. On nous a menti, voilà. Le naufrage social-démocrate est tel que quand ses conséquences apparaissent trop graves, ses auteurs choisissent délibérément d'occulter la vérité (mais cela faisait un moment déjà que la gauche et le réel avaient divorcé).
La réalité des faits, qui se trouve dans le "rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS)", c'est que les barbares sont non pas à nos portes, mais dans la cité (si j'ose dire) depuis une trentaine d'années. La droite n'a pas été bien efficace, mais au moins essayait-elle de faire quelque chose et regardait-elle le problème en face. La gauche, elle, considère qu'il n'y a pas de problème, un peu comme le président lorsqu'il affirme que "la reprise est là", alors que tout le monde la cherche (il faudrait qu'il nous dise exactement où elle se trouve). Or, si rien n'est fait, les oracles vilipendés par des Inrocks aveugles auront raison, et nous aurons la guerre civile, ce qui est déjà un peu le cas. Comme dit Finkielkraut avec drôlerie, il ne s'agit pas d'annoncer toujours l'imminence de la catastrophe, car elle a déjà eu lieu.
Vous allez voir que le gouvernement ne réagira pas au scandale. Il éludera. Sa parole est désormais totalement disqualifiée. Elle n'avait pas grand intérêt avant, elle est maintenant inaudible. Les pouvoirs publics sont tenus par des fous.
vendredi 28 juin 2013
Aide militaire de la France à l'opposition syrienne
Paris a déjà contribué à l’acheminement d’armes légères « démarquées » vers les rebelles. François Hollande hésite à révéler cette aide publiquement, de crainte d’apparaître isolé.
Les faits - François Hollande, qui a achevé hier une visite de deux jours au Qatar, a évoqué une «approche commune» avec ce pays sur le dossier syrien. Le président de la République a souligné la volonté de Paris et de Doha «d’aider l’opposition à se défendre et gagner des positions sur le terrain». Les pays « amis de la Syrie » occidentaux et arabes qui se sont réunis samedi au Qatar se sont mis d’accord pour une « aide urgente » aux insurgés, laissant chaque Etat agir « à sa manière ». François Hollande a fait, dimanche soir sur la voie de son retour en France, une courte étape en Jordanie, où il devait rencontrer le roi. C’est à partir de ce pays que s’organise l’aide militaire française à l’Armée syrienne libre.
« J’voudrais bien (le dire) mais j’peux point ». C’est là toute la difficulté de l’exercice pour François Hollande quant à la question de l’armement de l’opposition syrienne. Il y a dix jours, le vendredi 14 juin, l’état-major conjoint de l’Armée syrienne libre (ASL) avait fourni aux représentants des 11 pays «amis de la Syrie», dont la France, une liste détaillée de leurs besoins militaires pour éviter d’être rapidement défaits par l’offensive en cours des forces gouvernementales de Bachar al-Assad. Cette liste, secrète, comprend des armes mais pas seulement : l’ASL a besoin d’un soutien logistique et médical, de transmissions sécurisées, de formation, d’accès à du renseignement sophistiqué (écoutes électroniques, imagerie spatiale, etc.) et de ce que les diplomates appellent pudiquement « un accompagnement technique à la conduite des opérations », c’est-à-dire de conseillers militaires insérés dans leurs états-majors.
La France a décidé de répondre positivement à une partie de ces demandes, mais, à l’Elysée, on hésite à le dire publiquement. Selon nos informations, Paris a déjà contribué à l’acheminement d’armes légères « démarquées » vers les combattants syriens. Démarquées, cela signifie qu’on ne peut pas les identifier comme étant de provenance française. Rien d’officiel donc – c’est la raison même de l’existence des services secrets, qui font, sur ordre du pouvoir politique, des choses que ce même pouvoir politique n’a pas envie d’assumer. Une ligne rouge a néanmoins été fixée : pas de missiles sol-air portables, l’arme que l’on redoute de voir tomber entre des mains terroristes. Autre appui important : cet « accompagnement technique à la conduite des opérations », avec l’envoi de personnels des opérations spéciales auprès des chefs militaires de l’ASL, en Jordanie. Le Commandement des opérations spéciales (COS) français connait bien la Jordanie, pays avec lequel des coopérations discrètes existent depuis une quinzaine d’années. Cela facilite les contacts sur place, comme l’a constaté, dimanche soir, François Hollande, lors de son bref passage dans le royaume hachémite.
Si l’Elysée hésite tant à assumer cette aide militaire, c’est parce que la France redoute de faire cavalier seul sur ce dossier explosif. Elle s’en tient donc à l’espoir d’une réponse «collective, concertée et complémentaire», selon les mots du Quai d’Orsay. Mais pour être « collectif», il faut être plusieurs… et lorsque François Hollande se retourne pour voir qui l’accompagne sur ce chemin, il se sent bien seul.
Dans cette affaire, le plus proche allié de Paris est le Premier ministre David Cameron, mais celui-ci ne souhaite rien annoncer, tant son opinion publique et la classe politique sont vent debout contre toute aide aux rebelles. Le maire de Londres Boris Johnson, un conservateur pourtant, les a ainsi récemment qualifiés de « fous ». Le seul soutien de Cameron est Tony Blair, complètement décrédibilisé dans l’opinion pour avoir entrainé son pays dans l’aventure irakienne aux côtés des Américains. Dans des limites étroites – celles du contrôle parlementaire plus strict à Londres qu’à Paris – David Cameron peut sans doute agir, à l’unique condition de rester discret. Les Américains ? Barack Obama freine toujours des quatre fers. Les Allemands ? Pas intéressés et, qui plus est, en pleine campagne électorale. Côté occidental, Paris est donc isolé.
Reste les pays arabes et musulmans. Difficile de s’afficher aux côtés du Premier ministre turc Erdogan aux prises avec ses contestataires. Le Qatar ? Malgré l’amitié affichée au cours de ce voyage officiel, l’émirat reste trop suspect de soutenir les islamistes radicaux en Syrie comme ailleurs. La Jordanie ? Sous pression, elle ne pèse pas assez lourd. Reste l’Arabie saoudite : le prince Mutaib, l’un des 34 enfants du roi Abdallah et chef de la Garde nationale, a récemment proposé à la France de lancer une initiative commune. Mais son père, moribond, n’est plus en état de recevoir la visite de François Hollande, qui avait, un temps, été envisagée.
(Jean-Dominique Merchet)
Lopinion.fr via Polémia
mercredi 5 juin 2013
Avec Hollande, on allait voir ce qu’on allait voir ! On voit.
François Hollande nous l’avait promis, juré, craché dans les micros du temps de sa campagne : lui président, c’en serait fini des effectifs pléthoriques des cabinets ministériels, et même de certains ministères. Équipes restreintes, budgets serrés, on enverrait se faire voir les inutiles, on redistribuerait les stylos et les gommes, on écrirait au verso des enveloppes pour faire des économies de papier. La France, enfin, resserrerait les cordons de sa bourse et le citoyen apaisé verrait s’éloigner dans le lointain le spectre des années impécunieuses. Non mais, on allait voir ce qu’on allait voir !
On voit.
On voit d’abord qu’il y a une hiérarchie dans les promesses : celles qu’on tient, celles à tenir, et celles qu’on peut oublier.
Au palmarès des promesses tenues : « faire payer les riches ». Il faut bien donner des gages aux troupes de Mélenchon. Sauf que les riches commencent juste au-dessus du SMIC. Le riche, c’est le gars qui a un boulot suffisamment payé pour être imposable. Et si sa femme travaille aussi, alors là, c’est un salaud de riche qui mérite encore plus d’être tondu. Celui-là, on lui pond quasiment un nouvel impôt par semaine. Pour fêter l’arrivée du soleil, on lui a annoncé hier la diminution de l’allocation de rentrée pour ses gamins et l’abaissement du plafond du quotient familial. Résultat : une augmentation de l’impôt de 60 à 80 euros par mois pour 1,3 million de familles. Argument du gouvernement qui avait pourtant promis de ne plus en rajouter : 95 % de ces ménages appartiennent aux 20 % des ménages les plus aisés. Sachant que le revenu moyen net par ménage est de 2.354 euros, on parle là de familles qui tournent autour de 4.000 euros et paient déjà partout le tarif maximum. De vrais salauds de riches !
Viennent ensuite les promesses à tenir : l’assassinat des auto-entrepreneurs pour satisfaire les artisans du bâtiment, par exemple, ou l’embauche de 60.000 enseignants pour éviter de se faire charger par le mammouth.
Quant aux promesses qu’on n’est pas obligé de tenir, ce sont bien sûr celles qui concernent la réduction du train de vie de l’État. D’ailleurs, c’est bien simple, on n’a engagé jusqu’ici aucune réforme de fond, l’augmentation des impôts étant depuis un an le seul traitement appliqué au redressement (!) de notre économie moribonde. Pendant ce temps, on continue à recruter des fonctionnaires de luxe pour étoffer nos cabinets ministériels. Et tant qu’à faire, des amis, des amants et des fils de.
En août dernier, le nouveau gouvernement Ayrault se vantait de n’avoir « que » 525 collaborateurs dans les équipes ministérielles. Depuis, les effectifs ont grimpé de 8 %. Certains ministres sont plus gourmands que d’autres : Arnaud Montebourg, par exemple, dont il semblerait que l’entourage soit inversement proportionnel à l’efficacité.
Là encore, on nous livre une explication touchante. Je résume : ce gouvernement étant formé d’amateurs, il leur faut pléthore de conseillers pour les encadrer. Le fils de madame Agacinski-Jospin, par exemple, ou encore Bruno Julliard, ex-patron de l’UNEF et brillant meneur de revue dans les manifs anti-CPE des années 2000. Une carrière exemplaire que celle de ce garçon passé directement du stade d’étudiant à « homme politique », adjoint à la culture du maire de Paris, puis secrétaire à l’éducation au PS avant de devenir conseiller du ministre Peillon. Puisqu’il a jugé utile de le faire savoir, ajoutons qu’il est homosexuel et militant de la cause. Un Harlem Désir bis, en somme.
Enfin, il faut savoir que 40 % de ces gens sont issus de l’ENA, chiffre qui grimpe à 90 % s’agissant des directeurs de cabinet et de leurs adjoints. Des gens plus talentueux que d’autres pour activer la machine à fabriquer de l’impôt…
(Marie Delarue)
mercredi 8 mai 2013
Demain, fera-t-il jour ?
Je ne suis pas en mesure, comme tous ces messieurs et dames « Soleil » journalistico-médiatiques, d’évaluer à sa juste mesure le bien fondé de la politique des sbires du sieur Hollande. Sauf, comme de bien entendu, d’estimer l’immense désordre social qu’a instauré cette gauche à la morale tout aussi élastique que celle de la droite : Cahuzac, Guéant, fausses déclarations de patrimoine de nos élus, j’en passe et des meilleurs. J’en retiens surtout la casse sociale, les entreprises qui ferment et qui laissent sur le carreau des ouvriers et en suspend des savoir-faire qui nous distinguent, et de loin, des pays asiatiques et de toute leur quincaillerie.
Je n’oublie pas pour autant que nous sommes en pleine crise du capitalisme financier et que Hollande, pas plus que Sarkozy, ne cherchent ou n’ont cherché, à sortir d’une logique économique qui plombe non seulement notre pays mais encore l’Europe entière. Cette absence de volonté d’en sortir montre bien que nous sommes toujours en dépendance et sous perfusion. Le récent procès fait à l’Allemagne est stupide, Merkel défend ses intérêts au nom des principes mêmes de cet américano-libéralisme qui régit l’ensemble de nos économies.
Et, pour ne rien arranger, on a un patronat idiot, stupide et cupide. Sauf, qu’ici aussi, il faut distinguer entre les baltringues du CAC 40 qui jonglent avec les hommes et les salaires comme au casino et la majorité des petits patrons de nos PMI-PME qui font tourner la boutique.
Il y a une France de la connivence – grands patrons et classe politico-médiatique qui verrouillent tout et surtout la parole – et une France du travail où se côtoient petits patrons, artisans et commerçant. Sur ce terrain-là, on n’entend nullement les grandes gueules habituelles qui vont de Copé à Mélenchon en passant par tout le petit personnel qui vit peinard aux frais du contribuable (syndicalistes, élus, certains fonctionnaires, etc.)
Les grands discours, les promesses et le baratin habituel du politiquement correct de cette classe politico-médiatique, les Français n’en veulent plus. Ils en sont las. Ils veulent que l’on dresse d’autres perspectives qui redonnent à ce continent sa vigueur. Ils veulent retrouver la niaque de leurs ancêtres. Au risque de casser le joujou démocratique qui n’engraisse que des porcs.
Source
Je n’oublie pas pour autant que nous sommes en pleine crise du capitalisme financier et que Hollande, pas plus que Sarkozy, ne cherchent ou n’ont cherché, à sortir d’une logique économique qui plombe non seulement notre pays mais encore l’Europe entière. Cette absence de volonté d’en sortir montre bien que nous sommes toujours en dépendance et sous perfusion. Le récent procès fait à l’Allemagne est stupide, Merkel défend ses intérêts au nom des principes mêmes de cet américano-libéralisme qui régit l’ensemble de nos économies.
Et, pour ne rien arranger, on a un patronat idiot, stupide et cupide. Sauf, qu’ici aussi, il faut distinguer entre les baltringues du CAC 40 qui jonglent avec les hommes et les salaires comme au casino et la majorité des petits patrons de nos PMI-PME qui font tourner la boutique.
Il y a une France de la connivence – grands patrons et classe politico-médiatique qui verrouillent tout et surtout la parole – et une France du travail où se côtoient petits patrons, artisans et commerçant. Sur ce terrain-là, on n’entend nullement les grandes gueules habituelles qui vont de Copé à Mélenchon en passant par tout le petit personnel qui vit peinard aux frais du contribuable (syndicalistes, élus, certains fonctionnaires, etc.)
Les grands discours, les promesses et le baratin habituel du politiquement correct de cette classe politico-médiatique, les Français n’en veulent plus. Ils en sont las. Ils veulent que l’on dresse d’autres perspectives qui redonnent à ce continent sa vigueur. Ils veulent retrouver la niaque de leurs ancêtres. Au risque de casser le joujou démocratique qui n’engraisse que des porcs.
Source
lundi 15 avril 2013
La radicalité contre la dictature des minorités
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Minorités sexuelles
Il y a, selon l’INSEE, 100.000 couples homosexuels en France, soit 0,3% de la population ; et 10.000 enfants – 0,003% de la population – vivent au domicile de ces couples homosexuels. Une minorité de ces minorités réclame qu’on change des règles multimillénaires pour les adapter à leur situation individuelle ou à leurs caprices. Il est normal que cela suscite une forte exaspération des majorités !
En vérité les homosexuels devraient être reconnaissants aux familles traditionnelles qui défilent contre la dénaturation du mariage : ce sont leurs enfants qui paieront leurs retraites…
Minorités associatives subventionnées
Les associations LGBT, minorité agissante de la minorité revendicative des minorités sexuelles, veulent régenter le débat public. Au nom de la lutte contre une prétendue « homophobie », il s’agit d’interdire toute prise de position jugée politiquement incorrecte ; en fait, d’empêcher toute critique du mariage homosexualiste à l’image de ce qu’ont réussi les associations « antiracistes » censurant tout débat sur l’immigration. Le tout avec l’argent des contribuables. C’est insupportable au pays de Voltaire.
Minorités ethniques et religieuses
Elles cherchent à imposer dans l’espace public comme dans l’espace privé leurs exigences vestimentaires et leurs interdits alimentaires : refus du porc, abattage hallal pour tous – ce qui suscite la réaction des amis des bêtes et de la France profonde. C’est à Guéret, dans la Creuse, qu’on se mobilise contre la construction d’un abattoir hallal voulu au nom de médiocres intérêts commerciaux, quoique contraire à la loi européenne, aux traditions françaises et à la sécurité sanitaire.
Minorités financières
Elles imposent des réglementations conformes à leurs intérêts mais non à l’intérêt général. Quand les banques, les grandes entreprises et les hyper-riches échappent à l’impôt (tout en bénéficiant des infrastructures techniques, des services publics et des systèmes de protection sociale des Etats), ce sont les classes moyennes qui payent. Ces classes moyennes sont doublement victimes : des excès de l’Etat-providence qu’ils payent mais aussi de la finance-providence qui échappe à l’impôt.
Minorités médiatiques
Moins de 50.000 journalistes, qui informent de moins en moins et qui conditionnent de plus en plus ; qui ne cherchent pas à distinguer l’exact de l’inexact, ni le vrai du faux, mais qui prétendent dire où est le « bien », où le « mal », en louant les « gentils » et en dénonçant les « méchants ». Avec un grand sens de l’à-propos, les personnes manifestant le 28 mars devant France Télévision, protégée par les forces de l’ordre, criaient : « CRS, retourne-toi, la racaille est derrière toi ! » Sans commentaire.
Minorités parlementaires
Moins de 1.000 personnes prétendent avoir le monopole de la fabrication de la loi sans tenir compte du peuple. C’est, certes, la logique de la démocratie représentative mais celle-ci est, hélas, de moins en moins représentative :
- En raison des lois et du calendrier électoral, une partie importante de l’opinion n’est pas représentée ; et les socialistes qui ont, à eux seuls, la majorité de l’Assemblée nationale n’ont recueilli que 16% des électeurs inscrits, lors du premier tour des élections législatives de juin 2012. Un peu court comme majorité pour transformer un homme en femme !
- Le Sénat a voté le projet de loi Taubira à la sauvette. Une loi dont la garde des Sceaux a dit qu’elle portait un « changement de civilisation » mais dont, faute de scrutin public, on ne sait pas individuellement qui l’a votée et qui l’a refusée. Un formidable déni de démocratie voulu par tous les groupes politiques de la majorité comme de l’opposition. Une belle manœuvre qui permet de faire adopter la loi, qui autorise les sénateurs à se faire passer pour « progressistes » auprès des médias parisiens tout en leur permettant individuellement de dire à leurs électeurs d’outre-mer ou des campagnes françaises qu’ils n’ont pas approuvé le « mariage gay ». Belle manœuvre, vraiment, mais qui indigne à juste titre les adversaires de la loi Taubira et tous les démocrates sincères.
- Plus généralement, les hommes politiques les plus en vue représentent de moins en moins leurs électeurs car ce sont des médiagogues, des hommes et des femmes qui cherchent à plaire aux médias plus qu’au peuple, à coups de surenchère politiquement correcte. Telle est la principale cause du discrédit de la démocratie représentative.
Or toutes ces minorités se tiennent et se soutiennent. C’est contre elles que la révolte gronde. Moins d’un an après l’élection de François Hollande la probabilité d’une crise politique majeure est devant nous : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République ne changeraient pas grand-chose. Ce qu’il faut c’est rendre la parole au peuple. Par le référendum d’initiative populaire national et local. A partir de la demande de 500.000 électeurs au plan national et ce sans censure prétendument constitutionnelle. A partir de 7,5% des électeurs au niveau local, sous la seule réserve qu’il s’agisse d’une délibération locale. Bien sûr, ceci devrait s’accompagner d’un rétablissement de la liberté d’expression, de l’arrêt des subventions aux grands lobbys politiquement corrects et du retour au pluralisme des médias.
Le printemps français doit trouver un débouché politique autour de thèmes forts : référendum et démocratie directe ; liberté d’expression et pluralisme des médias ; dénonciation de la dictature des minorités et respect de la majorité populaire. Quant aux manifestants ils ne doivent pas avoir peur de la radicalité car seule la radicalité s’attaque aux racines du mal et propose un ressourcement créateur.
(Jean-Yves Le Gallou)
Source
jeudi 11 avril 2013
Cahuzac : Pierre Moscovici sur la sellette !
Pierre Moscovici avait envoyé une mission secrète en Suisse et connaissait depuis décembre 2012 l'existence du compte suisse de Jérôme Cahuzac, écrit jeudi Valeurs actuelles dans un article que le ministre de l'Économie dément formellement. Selon l'hebdomadaire, l'équipe d'une quinzaine de fonctionnaires a agi de façon parfaitement légale en liaison avec les services helvétiques et n'a eu aucune difficulté à obtenir la confirmation recherchée. Le nom de code de l'opération lancée le 5 décembre 2012 était "Muraille de Chine", sous-entendant que le ministre délégué au budget ne devait en aucun cas être mis au courant de ces investigations. Dans les derniers jours de décembre une réponse claire et non équivoque a été donnée par les autorités Suisses.
Interrogé par Reuters, le ministre français de l'Économie et des Finances a déclaré, en marge d'une conférence jeudi à Paris : "J'oppose à ça un démenti formel. Cet article que j'ai lu ne mérite pas grand commentaire. C'est une reconstruction à partir d'une réalité qui n'existe pas." Prié de dire si ses services étaient au courant, il a répondu : "Non, bien sûr que non." L'Élysée s'est refusé jeudi à tout commentaire, renvoyant sur la réaction du ministre de l'Économie. Pour Valeurs actuelles, la démarche de Pierre Moscovici qui consiste, le 24 janvier, à demander aux autorités helvétiques si Jérôme Cahuzac disposait d'un compte à l'UBS entre 2006 et 2012 avait quelque chose de surréaliste", écrit Valeurs actuelles.
Soupçonné par l'opposition d'avoir cherché à couvrir Jérôme Cahuzac, qui a avoué la semaine dernière avoir eu un compte clandestin en Suisse, en faisant une demande "sur mesure" aux autorités helvétiques, Pierre Moscovici s'est défendu pied à pied depuis le début du mois de toute complaisance ou faille dans l'enquête diligentée auprès de la Suisse. L'hebdomadaire laisse entendre que François Hollande et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls ont été informés par le ministre de l'Économie du résultat de la mission secrète effectuée en Suisse. "Le ministre de l'Économie en a-t-il informé l'Élysée, en l'occurrence François Hollande ? Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls ? Poser la question, nous indique un haut fonctionnaire de Bercy, c'est déjà y répondre", écrit-il.
Une question rédigée sur mesure ?
Pas moins de trois services auraient été mobilisés pour vérifier les révélations, début décembre, du site d'informations Mediapart : la Direction des vérifications nationales et internationales (DVNI), la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) et la Direction nationale des vérifications de situations fiscales, avance Valeurs actuelles. Manuel Valls a démenti à plusieurs reprises toute enquête parallèle dans l'affaire Cahuzac. "Si vous voulez à tout prix chercher une mise en cause, je trouve que vous frappez vraiment à la mauvaise porte, car nous n'avons rien cherché à blanchir, à couvrir ou à excuser ou à innocenter", a martelé Pierre Moscovici.
Selon Valeurs actuelles, la question posée aux autorités helvétiques par le ministre de l'Economie aurait pu être "calibrée" en fonction des informations que les fonctionnaires lui ont remonté. La date et la banque visée auraient été soigneusement choisies pour susciter une réponse négative. Autre révélation de l'hebdomadaire, le compte aurait donné naissance à des sous-comptes dont la trace et les montants n'ont pas encore été précisés.
Pour preuve de sa bonne foi, il a transmis la semaine dernière aux présidents et rapporteurs généraux des commissions des Finances du Parlement les documents échangés entre les administrations fiscales française et suisse. Mais il n'a pas totalement convaincu les présidents des commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat, les UMP Gilles Carrez et Philippe Marini, qui lui reprochent un recours par trop partiel à la convention d'entraide fiscale en vigueur depuis 2009 entre la France et la Suisse.
La question de savoir si Jérôme Cahuzac disposait d'un compte portait en effet sur la période 2006-2013 - 2006 étant la date de prescription fiscale française - et sur la seule banque UBS citée par Mediapart. Pierre Moscovici "a posé une question étroite, à mon avis volontairement étroite, et il a eu une réponse étroite. Il n'a pas utilisé la possibilité offerte par la procédure exceptionnelle de l'échange de lettres", a déclaré Philippe Marini.
Source
jeudi 4 avril 2013
Voleurs, menteurs : le système des pourris
Minute de vérité : le roi est nu. Le roi, c'est-à-dire le Système gangrené par une loi du fric qui s’impose dans tous les domaines, y compris bien sur dans le monde politicien. Explosifs : le tsunami Cahuzac mais aussi, à Marseille, le scandale des frères Guérini, accusés de collusion mafieuse avec le grand banditisme. Un ministre du budget et un sénateur, président de conseil général, pris la main dans le sac : c’est beaucoup pour une gauche qui jouait les parangons de vertu.
Hollande avait déclaré, avec un superbe mouvement de menton, que son ennemi était la finance et que sa république serait exemplaire. Mais la finance règne en maitre dans les allées du pouvoir. Ce pouvoir dont Hollande est censé être le patron. Et qui n’est plus qu’un théâtre de marionnettes que les Français, à juste titre, méprisent.
Les hiérarques socialistes qui s’étaient autoproclamés professeurs de morale, donnant des leçons à tout le monde, sont soudain moins bavards. Et pour cause : l’affaire Cahuzac révèle l’étendue des dégâts qui ruinent l’édifice gouvernemental. Car de deux choses l’une : ou Hollande et Ayrault étaient au courant des turpitudes de Cahuzac et alors ils en sont complices ; ou ils n’étaient pas au courant et alors ce sont des incapables car un appareil d’Etat normalement constitué dispose de tous les moyens nécessaires pour être informé des faits et gestes de gens exerçant de hautes responsabilités. Encore faut-il le vouloir et maitriser les rouages de l’Etat.
A l’évidence nous sommes entrés dans une phase d’implosion du Système, la droite ayant elle aussi ses cadavres dans le placard (est-il nécessaire de rappeler que nous mettons droite et gauche dans le même sac ?). Depuis longtemps nous dénonçons la pourriture du Système et on nous a souvent dit : « Vous exagérez ». Les censeurs se taisent aujourd’hui.
Pierre Vial
Source via Synthèse Nationale
Hollande avait déclaré, avec un superbe mouvement de menton, que son ennemi était la finance et que sa république serait exemplaire. Mais la finance règne en maitre dans les allées du pouvoir. Ce pouvoir dont Hollande est censé être le patron. Et qui n’est plus qu’un théâtre de marionnettes que les Français, à juste titre, méprisent.
Les hiérarques socialistes qui s’étaient autoproclamés professeurs de morale, donnant des leçons à tout le monde, sont soudain moins bavards. Et pour cause : l’affaire Cahuzac révèle l’étendue des dégâts qui ruinent l’édifice gouvernemental. Car de deux choses l’une : ou Hollande et Ayrault étaient au courant des turpitudes de Cahuzac et alors ils en sont complices ; ou ils n’étaient pas au courant et alors ce sont des incapables car un appareil d’Etat normalement constitué dispose de tous les moyens nécessaires pour être informé des faits et gestes de gens exerçant de hautes responsabilités. Encore faut-il le vouloir et maitriser les rouages de l’Etat.
A l’évidence nous sommes entrés dans une phase d’implosion du Système, la droite ayant elle aussi ses cadavres dans le placard (est-il nécessaire de rappeler que nous mettons droite et gauche dans le même sac ?). Depuis longtemps nous dénonçons la pourriture du Système et on nous a souvent dit : « Vous exagérez ». Les censeurs se taisent aujourd’hui.
Pierre Vial
Source via Synthèse Nationale
République bananière : la fête continue
L’affaire Cahuzac ne peut étonner que les naïfs ou les gogos pour la bonne raison que c’est le système lui-même qui se charge d’instruire les escrocs. Et puis, à côté des casseroles de Chirac, Cahuzac est un gagne petit et ne fait jamais partie que de la longue liste des élus pris la main dans le sac, toujours en liberté quand ils ne sont pas carrément réélus.
Tenez, en ce moment, ça chauffe pour Jean-Noël Guérini, toujours président du conseil général des Bouches-du-Rhône – ce qui est quand même un comble – qui a, semble-t-il, largement servi ses intérêts mais aussi – et grassement – ceux de son frangin. Hormis un Montebourg, personne ne l’a sommé de démissionner, surtout pas la rue de Solférino et encore moins la mère Aubry dont il avait servi les intérêts quand elle dirigeait le parti.
Combien d’élus, arrivés avec une valise en carton sont repartis avec un joli patrimoine ?
Le côté marrant de l’affaire Cahuzac, c’est qu’il était aux finances depuis longtemps et qu’il donnait des leçons de bonne conduite à tout le monde alors qu’il n’était jamais qu’un petit escroc (le mot est un mot fort, car après tout, c'était son pognon qu'il planquait) parmi d’autres. Et Hollande qui nous joue les vierges effarouchées ! Lui aussi, parti de rien et qui n’a jamais bossé d’ailleurs, est à la tête d’un joli patrimoine (avec Ségolène, il est vrai, autre branleuse professionnelle). Sur le fond, c’est le système qui veut ça puisqu’en démocratie, on sert d’abord son clan et que l’on profite du pouvoir pour le faire prospérer. Les intérêts de la nation viennent après. Fatal donc que les mecs mettent les deux mains dans le pot de confiture. Ledit pot qui n’est jamais que la cagnotte du contribuable.
Pas étonnant, dès lors, qu’ils veuillent tous faire de la politique, c’est quand même moins fatigant que de bosser à Florange. Le problème est que cette classe politique est un repère d’incompétents, surtout depuis que ces couilles molles d’énarques s’en sont mêlées. Tout ce petit monde a perdu ses repaires.
Quelle vision a le sieur Hollande de la France, de l’Europe, du monde ? Aucune. Est-il au fait des problèmes des Français en matière d’insécurité, d’immigration ? Guère plus. En revanche, il s’amuse à foutre le bazar dans la société avec son mariage pour tous, d’envoyer valdinguer le socialisme (paraît que ça existe quand même) pour donner à fond dans l’américano-libéralisme. L’avenir ? Quel avenir ? Quel avenir quand, comme sous Chirac ou Sarko, on ne fait que coller des rustines en espérant, bon an mal an, que le système tiendra encore un bon bout de temps faute d'avoir d’autres solutions à proposer.
La seule annonce qui nous a bien fait rigoler, c’est l’application de la taxe de 75% aux footeux dont on espère qu’ils vont tous se barrer. On n’a rien à foutre de cette bande de débiles au QI James bondesque (007).
Que pourrait-on inventer qui fasse se barrer la classe politique ?
Source
mercredi 3 avril 2013
Vive Rantanplan !
Depuis le mois de mai 2012 tout le monde aime Rantanplan !
Depuis qu’il est président et qu’il porte fièrement sa belle étoile au cou, tout le monde lui sourit. Même Jolly Jumper. Même Ségolène.
Et quand Rantanplan se déplace il y a toujours une vieille dame – sans doute une ancienne militante un peu sourde – qui vient l’embrasser ou une petite fille qui lui tend des fleurs pour le photographe. Et puis il y a tous ces shérifs et ces préfets, avec leurs gros Colts, qui le protègent des importuns et des méchants Daltons. Comme il est fier, Rantanplan ! Le voici enfin le héros de l’histoire.
D’ailleurs il a envoyé le 7e de Cavalerie régler leur compte aux apaches islamistes du Mali qui traitaient mal les femmes. Maintenant il promet des armes et de l’eau de feu aux pawnees de Syrie. Car c’est un dur, Rantanplan : un peu comme son vieux copain Rintintin, en somme. D’ailleurs l’ambassadeur yankee en France ne cesse de tresser des couronnes sur sa laisse : certainement un bon signe.
Car il comprend tout, Rantanplan ! Il sait que tout va pour le mieux, que tout est normal :
le chômage va baisser bientôt (1) ; la crise de l’euro se termine (2) ; la croissance va revenir et Rantanplan a donc décidé d’augmenter les impôts des pauvres. Les déficits vont donc sans doute diminuer comme le demande le berger allemand de l’autre côté du Rio Pécos et dont il aime bien renifler régulièrement le postérieur. Et puis il y a tous ces jeunes chiots qui l’aiment tant dans les banlieues : Rantanplan ne leur a-t-il pas tout promis (3) ? Aux patrons aussi d’ailleurs, car il faut leur plaire (4).
Et puis avec Rantanplan chacun se sent en sécurité (5) : dans les diligences-RER, à Marseille, dans les entreprises, les écoles ou dans les banques. Avec lui on se sait à l’abri des desperados, des Indiens et des Coyotes. Comme il a le sens de l’opportunité il promet d’ailleurs de ne pas les mettre en prison pour les empêcher de récidiver : comme c’est futé !
C’est fou comme on l’aime, Rantanplan. Voyez : il a suffi qu’il lance son projet de mariage homosexuel pour que tout le monde descende dans les rues, dans l’allégresse, avec des ballons de toutes les couleurs et des enfants. Il en pleurerait de joie. Quelle fête ce sera quand il lancera le vote des immigrés aux élections locales ou l’amputation des retraites ! Mieux que la Fête de la musique du grand Jack.
Et quand il parcourt, dans les pas de Lucky Luke, les pistes de France, ce far-west européen, il entend avec fierté tous ces pétards et ces joyeux sifflets qui le saluent gaiement, derrière les fumées lacrymogènes. Comme toutes ces couleurs égayent nos villes ! Cela lui fait chaud au cœur.
Et les Daltons Sarkozy-Copé-Fillon ne gâcheront pas la fête : ils passent leur temps à se taper dessus et à tirer sur les juges.
C’est pourquoi quand il aboie, tout le monde écoute Rantanplan avec intérêt et surtout respect.
Tiens ! Mais quelle est cette foule à l’horizon, qui agite gaiement toutes ces pancartes ? Rantanplan n’entend pas bien ce qu’elle dit : sans doute de joyeuses chansons où il est question de lanterne. On vient certainement lui apporter un bel os en cadeau…
(Michel Geoffroy)
Notes :
(1) « J’ai fait de l’année 2013 une grande bataille pour l’emploi », François Hollande à Rungis le 26 décembre 2012.
(2) « La sortie de crise de l’euro, nous en sommes près, tout près », François Hollande, entretien au journal Le Monde (Le Monde du 18 octobre 2012).
(3) « Je vais vous donner des papiers et vous serez aussi français que les Français de souche de ce pays », François Hollande, alors candidat à la présidence de la République à Evry le 5 mars 2012.
(4) « Nous avons été entendus », Laurence Parisot, présidente du MEDEF à propos de l’annonce des mesures destinées à rétablir la compétitivité suite au Rapport Gallois (Les Echos du 7 novembre 2012).
(5) « La sécurité est non seulement une priorité mais une obligation », François Hollande à Pierrefeu-du-Var le 14 août 2012
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jeudi 28 mars 2013
Les Alsaciens aux urnes
"Le référendum du 7 avril prochain a été voulu, imaginé et préparé par les Alsaciens, pour les Alsaciens, contrairement au référendum corse de 2003 qui avait été conçu et organisé par le gouvernement de l’époque. Le référendum alsacien est une grande première. C’est la première fois dans l’histoire de France que les habitants d’une région seront consultés, à leur demande, sur leur avenir institutionnel.
En votant Oui, les Alsaciens vont prendre leur destin en main. La voie sera alors ouverte au vote de la loi qui organisera le nouveau paysage institutionnel de la région. De même que ce référendum est d’initiative locale, il faut que la loi soit d’initiative locale, c’est-à-dire une proposition de loi émanant d’un ou des parlementaires alsaciens et non pas un projet de loi d’origine gouvernementale.
Une anomalie dans le dispositif
C’est là que réside la principale anomalie du dispositif : il est prévu que la loi qui sera votée après le référendum sera proposée par le gouvernement et non pas par les Alsaciens eux-mêmes. Quelle erreur ! Quelle erreur de croire que le gouvernement octroiera à l’Alsace un statut conforme à nos vœux ! Quelle erreur de croire que nous obtiendrons tous les transferts de compétences souhaités et toute l’autonomie financière nécessaire à nos ambitions ! Si nous laissons les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur à la manœuvre, l’État reprendra par la loi ce qu’il a dû consentir par le référendum.
Pourquoi aucun parlementaire alsacien n’a-t-il pris l’initiative de rédiger une proposition de loi ? Mystère. André Reichardt par exemple, était tout désigné pour être le porteur sinon l’auteur d’une proposition de loi imaginée et décidée en région. Le sénateur UMP, premier vice-président du Conseil régional est aussi le président de la Commission d’harmonisation du droit local. Tout se passe comme si les parlementaires alsaciens étaient formatés pour toujours attendre de Paris les consignes sur la voie à suivre.
Attention aux lendemains qui déchantent ! Les Alsaciens, après avoir massivement voté pour le Oui, détesteraient qu’on les déçoivent. Mais tout est encore possible. Il suffit qu’un ou plusieurs de nos parlementaires, plus décidés que les autres, avec l’aide de l’Institut du droit local et des juristes pointus exerçant en Alsace, se lancent dans l’élaboration de cette proposition de loi. Les Alsaciens leur en sauront gré et iront voter avec plus d’enthousiasme parce que la perspective sera plus nette."
Source
lundi 4 février 2013
Droit de vote des étrangers : Ayrault va brouiller les cartes
Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi qu'il consulterait les groupes politiques de la majorité et de l'opposition pour vérifier s'il est possible de réunir la majorité nécessaire en vue d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales. En l’absence une nouvelle fois de référendum, une majorité de 60% des députés et sénateurs réunis en Parlement est nécessaire pour modifier la Constitution.
Le Premier ministre a précisé que la consultation, qui débutera dans les tout prochains jours, porterait en réalité sur tous les sujets susceptibles de faire l'objet d'une réforme constitutionnelle. Il a cité "la démocratie sociale, l'indépendance de la justice, le statut pénal du chef de l'État" et même "les langues régionales" en plus du droit de vote des étrangers. En langage clair, cela s’appelle « brouiller les cartes ».
Une consultation globale permettrait à l'exécutif d'arriver à des compromis susceptibles de rallier des parlementaires jusqu'ici hostiles au projet de vote des étrangers.
"La réforme constitutionnelle portera sur beaucoup d'autres sujets. Par respect des uns et des autres, je vais prendre le temps de recevoir les uns et les autres", a dit Jean-Marc Ayrault à son arrivée à une réunion du Parti socialiste.
"Il faut une majorité de trois cinquièmes. Dans un souci de rassemblement, pour créer les conditions d'une majorité large, je fais ces consultations", a-t-il dit. "Quand j'aurai terminé mes consultations, je pourrai faire l'état des lieux et discuter avec le président de la République de ce qui fait rassemblement et de ce qui ne le fait pas."
Les services du Premier ministre ont assuré mardi que la promesse de campagne de François Hollande sur le vote des étrangers n'était pas enterrée, même si le président français a expliqué en novembre qu'il ne l'engagerait qu'une fois assuré d'obtenir la majorité requise des parlementaires.
"ALLER CHERCHER LES VOIX UNE PAR UNE"
Selon les calculs de parlementaires socialistes, il manquerait une quarantaine de voix pour faire passer le texte.
"C'est un Premier ministre à l'offensive. On va aller chercher les voix une par une", a déclaré la secrétaire nationale du Parti socialiste Laurence Rossignol.
La sénatrice de l'Oise a souligné qu'il fallait sortir de "la petite musique" selon laquelle l'exécutif chercherait à abandonner le projet. "Il n'y a pas de bataille perdue."
François Hollande a déjà indiqué qu'il ne souhaitait pas passer par un référendum pour trancher une question qui divise une opinion publique déjà déchirée par la loi sur le mariage homosexuel ou la possible extension de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. Ben voyons : on ne demande pas l’avis du Peuple pour ne pas le diviser… voudrait-on nous faire croire !
"J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans", avait promis le candidat socialiste dans son engagement de campagne numéro 50.
Les députés PS avaient souhaité le mois dernier que le processus démarre et qu'un texte gouvernemental arrive rapidement.
Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait alors indiqué qu'un texte ne serait inscrit qu'une fois assuré du soutien d'une majorité des trois cinquièmes qui fait aujourd'hui défaut.
Jean-Marc Ayrault s'est défendu de "chercher à cliver" ou à faire diversion en relançant le projet, expliquant qu'il se devait "de vérifier l'état des rapports de force, l'état de l'opinion, des propositions" avant d'entreprendre une réforme constitutionnelle. Ça fait sérieux !
Avec Reuters
source
Le Premier ministre a précisé que la consultation, qui débutera dans les tout prochains jours, porterait en réalité sur tous les sujets susceptibles de faire l'objet d'une réforme constitutionnelle. Il a cité "la démocratie sociale, l'indépendance de la justice, le statut pénal du chef de l'État" et même "les langues régionales" en plus du droit de vote des étrangers. En langage clair, cela s’appelle « brouiller les cartes ».
Une consultation globale permettrait à l'exécutif d'arriver à des compromis susceptibles de rallier des parlementaires jusqu'ici hostiles au projet de vote des étrangers.
"La réforme constitutionnelle portera sur beaucoup d'autres sujets. Par respect des uns et des autres, je vais prendre le temps de recevoir les uns et les autres", a dit Jean-Marc Ayrault à son arrivée à une réunion du Parti socialiste.
"Il faut une majorité de trois cinquièmes. Dans un souci de rassemblement, pour créer les conditions d'une majorité large, je fais ces consultations", a-t-il dit. "Quand j'aurai terminé mes consultations, je pourrai faire l'état des lieux et discuter avec le président de la République de ce qui fait rassemblement et de ce qui ne le fait pas."
Les services du Premier ministre ont assuré mardi que la promesse de campagne de François Hollande sur le vote des étrangers n'était pas enterrée, même si le président français a expliqué en novembre qu'il ne l'engagerait qu'une fois assuré d'obtenir la majorité requise des parlementaires.
"ALLER CHERCHER LES VOIX UNE PAR UNE"
Selon les calculs de parlementaires socialistes, il manquerait une quarantaine de voix pour faire passer le texte.
"C'est un Premier ministre à l'offensive. On va aller chercher les voix une par une", a déclaré la secrétaire nationale du Parti socialiste Laurence Rossignol.
La sénatrice de l'Oise a souligné qu'il fallait sortir de "la petite musique" selon laquelle l'exécutif chercherait à abandonner le projet. "Il n'y a pas de bataille perdue."
François Hollande a déjà indiqué qu'il ne souhaitait pas passer par un référendum pour trancher une question qui divise une opinion publique déjà déchirée par la loi sur le mariage homosexuel ou la possible extension de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. Ben voyons : on ne demande pas l’avis du Peuple pour ne pas le diviser… voudrait-on nous faire croire !
"J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans", avait promis le candidat socialiste dans son engagement de campagne numéro 50.
Les députés PS avaient souhaité le mois dernier que le processus démarre et qu'un texte gouvernemental arrive rapidement.
Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait alors indiqué qu'un texte ne serait inscrit qu'une fois assuré du soutien d'une majorité des trois cinquièmes qui fait aujourd'hui défaut.
Jean-Marc Ayrault s'est défendu de "chercher à cliver" ou à faire diversion en relançant le projet, expliquant qu'il se devait "de vérifier l'état des rapports de force, l'état de l'opinion, des propositions" avant d'entreprendre une réforme constitutionnelle. Ça fait sérieux !
Avec Reuters
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mercredi 23 janvier 2013
Mélenchon cire les bottes de la finance
Depuis qu’il a tué le Parti Communiste et d’une certaine manière la gauche française, Jean-Luc Mélenchon est apprécié des grands patrons, qui voient d’un très bon œil ses positions sur les sans-papiers (de la main d’œuvre bon marché) et sur le mariage homo (remplacement de la cellule familiale par un égoïsme consumériste). On a ainsi pu voir Mélenchon, tout sourire, ravi d’être invité à une soirée people, se faire photographier à coté des hommes d’affaire Yannick Bolloré et Xavier Romatet. L’extrême gauche caviar, c’est maintenant !
Georges Marchais doit se retourner dans sa tombe : le PCF a vendu son âme et son corps à un socialiste qui braille comme un tribun mais qui a converti les derniers communistes au libéralisme libertaire.
Ainsi, invité à la soirée GQ (un magazine branché de mode pour les hommes issus des catégories socio-culturelles les plus élevées), la Méluche s’est affiché avec tout le show-biz et le gratin du capitalisme à la française. Des crétins bobos qui applaudissent un Mélenchon pendant que ce dernier les insulte (pas trop fort, il sont ses derniers électeurs) et qui l’ont élu « homme politique de l’année » (les électeurs lambada ont pourtant été 2 fois en désaccord avec cette idée que seule les journalistes parisiens véhiculent malgré les résultats électoraux pathétiques d’un Mélenchon pour qui aucun ouvrier ne vote).
La simple présence de Mélenchon à cette soirée bling-bling est une honte pour le Front de gauche. Mélenchon ira-t-il aussi recevoir un NRJ Music Award au Midem de Cannes ? Etait-il présent à la soirée GQ pour se faire offrir un téléphone portable ? Les puissances économiques et financières ne savent plus comment remercier celui qui ramène les brebis égarées dans la douce clôture dorée du système et de la bienpensance. Et qui pose avec son trophée devant le logo Lacoste…
Le système capitaliste, comme l’a longuement expliqué Marx, doit détruire toute cellule qui permet à l’homme d’être stable et solide : on ne consomme que dans l’instabilité, la névrose, la solitude. C’est pourquoi les libéraux poussent depuis des décennies pour ouvrir le mariage et l’adoption aux homosexuels, détruisant ainsi définitivement la famille. Les vrais communistes avaient toujours refusé ces lois modernistes prométhéennes. Avec Mélenchon, ils ont du offrir leur derrière au grand capital sur ce sujet là.
Le PCF avait également toujours soutenu l’industrie nucléaire chère au prolétariat et à ses ouvriers. Mais Mélenchon a abandonné les derniers membres des classes populaires qui le soutenaient et ne cherche plus qu’à séduire les bobos parisiens et à accélérer la désindustrialisation de la France. « Un ouvrier ? Beurk, c’est pauvre, en en plus ça ne vote plus comme il faut ! ».
Le PCF (...) a toujours été opposé à la légalisation des sans-papiers, qui permet de tuer les frontières et offre ainsi aux patrons de la main d’œuvre servile, dont les exigences sociales sont calquées sur celles des pays d’origine (esclavage…).
Pas étonnant que Marine Le Pen ait fait prendre un virage marxiste au FN : la place est libre depuis que l’extrême gauche bouffe au râtelier du grand capital…
Mélenchon : la plus belle invention du Parti socialiste et du Medef !
Décidément, la gauche française n’a pas peur de prendre les gens pour des cons : après Hollande qui nous jure que son ennemie c’est la finance, alors qu’il change de ministre sur un coup de fil de Total, on a Mélenchon, qui se pose en adversaire du système mais qui se vautre dans le luxe des évènements mondains parisiens aux côtés de très gros patrons… Il parait que des gens se disent encore « de gauche » avec tout ça !
Source
Georges Marchais doit se retourner dans sa tombe : le PCF a vendu son âme et son corps à un socialiste qui braille comme un tribun mais qui a converti les derniers communistes au libéralisme libertaire.
Ainsi, invité à la soirée GQ (un magazine branché de mode pour les hommes issus des catégories socio-culturelles les plus élevées), la Méluche s’est affiché avec tout le show-biz et le gratin du capitalisme à la française. Des crétins bobos qui applaudissent un Mélenchon pendant que ce dernier les insulte (pas trop fort, il sont ses derniers électeurs) et qui l’ont élu « homme politique de l’année » (les électeurs lambada ont pourtant été 2 fois en désaccord avec cette idée que seule les journalistes parisiens véhiculent malgré les résultats électoraux pathétiques d’un Mélenchon pour qui aucun ouvrier ne vote).
La simple présence de Mélenchon à cette soirée bling-bling est une honte pour le Front de gauche. Mélenchon ira-t-il aussi recevoir un NRJ Music Award au Midem de Cannes ? Etait-il présent à la soirée GQ pour se faire offrir un téléphone portable ? Les puissances économiques et financières ne savent plus comment remercier celui qui ramène les brebis égarées dans la douce clôture dorée du système et de la bienpensance. Et qui pose avec son trophée devant le logo Lacoste…
Le système capitaliste, comme l’a longuement expliqué Marx, doit détruire toute cellule qui permet à l’homme d’être stable et solide : on ne consomme que dans l’instabilité, la névrose, la solitude. C’est pourquoi les libéraux poussent depuis des décennies pour ouvrir le mariage et l’adoption aux homosexuels, détruisant ainsi définitivement la famille. Les vrais communistes avaient toujours refusé ces lois modernistes prométhéennes. Avec Mélenchon, ils ont du offrir leur derrière au grand capital sur ce sujet là.
Le PCF avait également toujours soutenu l’industrie nucléaire chère au prolétariat et à ses ouvriers. Mais Mélenchon a abandonné les derniers membres des classes populaires qui le soutenaient et ne cherche plus qu’à séduire les bobos parisiens et à accélérer la désindustrialisation de la France. « Un ouvrier ? Beurk, c’est pauvre, en en plus ça ne vote plus comme il faut ! ».
Le PCF (...) a toujours été opposé à la légalisation des sans-papiers, qui permet de tuer les frontières et offre ainsi aux patrons de la main d’œuvre servile, dont les exigences sociales sont calquées sur celles des pays d’origine (esclavage…).
Pas étonnant que Marine Le Pen ait fait prendre un virage marxiste au FN : la place est libre depuis que l’extrême gauche bouffe au râtelier du grand capital…
Mélenchon : la plus belle invention du Parti socialiste et du Medef !
Décidément, la gauche française n’a pas peur de prendre les gens pour des cons : après Hollande qui nous jure que son ennemie c’est la finance, alors qu’il change de ministre sur un coup de fil de Total, on a Mélenchon, qui se pose en adversaire du système mais qui se vautre dans le luxe des évènements mondains parisiens aux côtés de très gros patrons… Il parait que des gens se disent encore « de gauche » avec tout ça !
Source
mardi 22 janvier 2013
Les coquins veulent rester entre eux
Deux députés d’extrême droite contestés au Conseil de l’Europe
La présence de deux parlementaires d'extrême droite au sein de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a été contestée lundi à l'ouverture de la session de 2013. Un groupe d'élus emmenés par la députée italienne Fiamma Nirenstein a estimé que le Hongrois Tamas Gaudi Nagy, (Jobbik), et la Grecque Eleni Zaroulia (L'Aube dorée) avaient violé les valeurs de l'organisation par leurs prises de position xénophobes et antisémites.
«Mme Zaroulia a dit devant son Parlement national que les immigrés étaient des sous-êtres humains qui envahissaient la patrie et qui répandaient des maladies», a rappelé la députée du Peuple de la liberté, le parti de Silvio Berlusconi.
Le président de l’Assemblée opposé à une mise en cause
«M. Gaudi Nagy a dit devant son Parlement qu'il y avait une liste de juifs qui représentaient une menace pour la sécurité nationale et qu'ils exploitaient l'Holocauste pour dominer le monde», a-t-elle ajouté.
Soutenue par un nombre requis d'au moins dix parlementaires appartenant à un minimum de cinq délégations nationales, la demande a été transmise à la commission du règlement de l'Assemblée parlementaire qui doit rendre son avis dans la semaine.
Le président de l'Assemblée, le Français Jean-Claude Mignon (UMP), s'est prononcé personnellement contre cette mise en cause des deux députés, estimant qu'ils avaient été élus dans le cadre de scrutins jugés démocratiques. «Il n'appartient pas à l'Assemblée de dire aux Hongrois et aux Grecs 'Vous avez correctement voté' ou 'Vous n'avez pas correctement voté», a-t-il estimé lors d'une conférence de presse.
Source
(ndlr . à mon avis, Jean Claude Mignon va se faire taper sur les doigts -la traque des "dérapages", nouveau mot à la mode, va bon train- on engage les paris ?)
mercredi 16 janvier 2013
Les socialistes sont masochistes et le pouvoir les rend fous
Nul n’ignorait en 2012 que l’après Sarkozy, avec ou sans lui, avec ou sans Hollande, serait une succession difficile. La France est prise dans la tourmente d’une immense crise financière qui met à mal ses finances et donc ses emplois. Plus grave encore, la France se désindustrialise et trop de ses usines ferment ou dégraissent comme l’on dit. Bref, le libéralisme qui devait nous apporter la prospérité, forge notre misère. On n’entrera pas ici dans le pourquoi du comment, ce qu’il faut faire ou non et tout le tralala des docteurs miracles (ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas quelques idées !)
Donc, François Hollande savait de quoi il retournait car, pour une fois, le transfert des pouvoirs s’effectuait sans surprises et sans coups fourrés (mais non sans quelques petites mesquineries). L’urgence était simple qui consistait à mettre des pare-feux, dans un premier temps, stabiliser la situation et réfléchir à l’avenir. Les pistes ne manquent pas, notamment en matière de transition énergétique, grande source d’emplois et de technologies d’avenir.
Ne plus avoir à subir l’agitation maladive de Sarkozy ne pouvait que nous permettre de souffler, d’autant que ses beaux discours, parfois justes dans leur appréciation de la situation, ne furent que peu suivis d’effets.
Sauf que Hollande a commencé par ne rien faire. Sauf une chose : donner à Arnaud Montebourg l’un des dossiers les plus intéressants : stopper l’hémorragie industrielle et réindustrialiser ce pays. Montebourg, ça nous interpellait assez parce qu’il avait commis un petit opuscule sur la démondialisation. Pas libéral pour deux sous, prônant une autre économie et surtout adepte d’un protectionnisme comme le pratiquent si bien les Américains ou les Chinois ! Bref, quelques idées susceptibles de nous séduire dans ce monde pourri du mondialisme à dominante américano-occidentale. On se doutait bien que ce brave Montebourg n’allait pas faire de miracles du jour au lendemain. Mais, il a foncé tête baissée dans la fournaise quand ses petits camarades, qui ne foutent rien et donnent dans l’esbroufe à l’image d’une Taubira, Touraine et autres Moscovici, se sont mis à le tataner sévère ! Même Hollande. Alors, désormais, il fait avec les moyens du bord. Hollande ne l’a pas viré, car il en a la trouille. Il faut bien dire que Montebourg, c’est une grenade dégoupillée comme Mélenchon. De surcroît, tous les deux tirent à gauche et pas à droite. Evidemment, la droite n’existe pas (Copé, Fillon ? des traîne-savates !)
Alors que Hollande ne faisait déjà pas grand chose (il semble totalement dépassé par la fonction et les problèmes conjugaux), le voilà qui nous ressort du placard, un thème de sa campagne, l’impôt à 75% pour tous ceux qui déclarent plus d’un million d’euros de revenus. Pure mesure idéologique, car cet impôt médiatique ne rapporte rien. Tout juste 200 millions d’euros, c’est-à-dire une misère. Dans la foulée, Gérard Depardieu déclare qu’il se barre en Belgique. Le Premier ministre monte au créneau et considère cette attitude « minable ». A partir de là, nous entrons dans un feuilleton digne de Mickey. Et Vladimir Poutine saute sur l’occasion et accorde la nationalité russe à notre Gégé-Obélix national. Manière de rappeler aux autorités françaises que la Russie, c’est aussi l’Europe. N’en déplaise à tous les américanophiles sarkozistes autant que Hollandistes qui ne sont jamais que les valets du libéralisme anglo-saxon. Le sieur Hollande, qui paie l’ISF ce me semble, entendait faire la guerre aux banques avant de se raviser et d’être désormais à leur botte. On aurait pu s’en tenir là. Que nenni !
Dans cette France meurtrie par le chômage et l’immigration, voici que les socialistes nous sortent le projet d’un « mariage pour tous » qui concerne les homosexuels, assorti de l’adoption et de la procréation médicale assistée (PMA). Du mariage des homos, tout le monde s’en fout. S’ils veulent les mêmes emmerdements que les couples qui divorcent souvent dans la douleur, c’est leur problème. Mais que l’on vienne modifier le code civil en remettant en question la notion même de père et mère et la filiation qui en découle, voici qui est inacceptable et une atteinte irresponsable à notre culture et à ses traditions. Sans compter que cette PMA est la porte ouverte sur le trafic humain. Faudrait qu’elle réfléchisse la mère Taubira, surréaliste garde des Sceaux.
On ne voit pas du tout l’intérêt d’un tel bouleversement. Si ce n’est de satisfaire une minorité homosexuelle fortement agissante au sein de la gauche et qui regroupe, de surcroît, un ramassis de cinglés.
Cela ne vous rappelle rien ? Si, si, la loi sur les 35 heures de la mère Aubry qui a foutu une pagaille sans nom dans les entreprises (sauf les grosses) et dont la société française ne s’est toujours pas remise. Et, cette droite de couilles molles s’est bien gardée de tailler dans le vif en réduisant tout ça à néant. Mais, là encore, on a pu voir combien les syndicats étaient les complices du patronat. Et les politiques de tout ce petit monde !
Les socialistes marchent complètement à côté de leurs pompes et leur vision purement idéologique de la société française est dangereuse. Ce qui est gênant à l’heure même où notre monde est en train de basculer non pas vers une humanité meilleure mais esclavagiste, car tel est la figure même du mondialisme libéral.
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Donc, François Hollande savait de quoi il retournait car, pour une fois, le transfert des pouvoirs s’effectuait sans surprises et sans coups fourrés (mais non sans quelques petites mesquineries). L’urgence était simple qui consistait à mettre des pare-feux, dans un premier temps, stabiliser la situation et réfléchir à l’avenir. Les pistes ne manquent pas, notamment en matière de transition énergétique, grande source d’emplois et de technologies d’avenir.
Ne plus avoir à subir l’agitation maladive de Sarkozy ne pouvait que nous permettre de souffler, d’autant que ses beaux discours, parfois justes dans leur appréciation de la situation, ne furent que peu suivis d’effets.
Sauf que Hollande a commencé par ne rien faire. Sauf une chose : donner à Arnaud Montebourg l’un des dossiers les plus intéressants : stopper l’hémorragie industrielle et réindustrialiser ce pays. Montebourg, ça nous interpellait assez parce qu’il avait commis un petit opuscule sur la démondialisation. Pas libéral pour deux sous, prônant une autre économie et surtout adepte d’un protectionnisme comme le pratiquent si bien les Américains ou les Chinois ! Bref, quelques idées susceptibles de nous séduire dans ce monde pourri du mondialisme à dominante américano-occidentale. On se doutait bien que ce brave Montebourg n’allait pas faire de miracles du jour au lendemain. Mais, il a foncé tête baissée dans la fournaise quand ses petits camarades, qui ne foutent rien et donnent dans l’esbroufe à l’image d’une Taubira, Touraine et autres Moscovici, se sont mis à le tataner sévère ! Même Hollande. Alors, désormais, il fait avec les moyens du bord. Hollande ne l’a pas viré, car il en a la trouille. Il faut bien dire que Montebourg, c’est une grenade dégoupillée comme Mélenchon. De surcroît, tous les deux tirent à gauche et pas à droite. Evidemment, la droite n’existe pas (Copé, Fillon ? des traîne-savates !)
Alors que Hollande ne faisait déjà pas grand chose (il semble totalement dépassé par la fonction et les problèmes conjugaux), le voilà qui nous ressort du placard, un thème de sa campagne, l’impôt à 75% pour tous ceux qui déclarent plus d’un million d’euros de revenus. Pure mesure idéologique, car cet impôt médiatique ne rapporte rien. Tout juste 200 millions d’euros, c’est-à-dire une misère. Dans la foulée, Gérard Depardieu déclare qu’il se barre en Belgique. Le Premier ministre monte au créneau et considère cette attitude « minable ». A partir de là, nous entrons dans un feuilleton digne de Mickey. Et Vladimir Poutine saute sur l’occasion et accorde la nationalité russe à notre Gégé-Obélix national. Manière de rappeler aux autorités françaises que la Russie, c’est aussi l’Europe. N’en déplaise à tous les américanophiles sarkozistes autant que Hollandistes qui ne sont jamais que les valets du libéralisme anglo-saxon. Le sieur Hollande, qui paie l’ISF ce me semble, entendait faire la guerre aux banques avant de se raviser et d’être désormais à leur botte. On aurait pu s’en tenir là. Que nenni !
Dans cette France meurtrie par le chômage et l’immigration, voici que les socialistes nous sortent le projet d’un « mariage pour tous » qui concerne les homosexuels, assorti de l’adoption et de la procréation médicale assistée (PMA). Du mariage des homos, tout le monde s’en fout. S’ils veulent les mêmes emmerdements que les couples qui divorcent souvent dans la douleur, c’est leur problème. Mais que l’on vienne modifier le code civil en remettant en question la notion même de père et mère et la filiation qui en découle, voici qui est inacceptable et une atteinte irresponsable à notre culture et à ses traditions. Sans compter que cette PMA est la porte ouverte sur le trafic humain. Faudrait qu’elle réfléchisse la mère Taubira, surréaliste garde des Sceaux.
On ne voit pas du tout l’intérêt d’un tel bouleversement. Si ce n’est de satisfaire une minorité homosexuelle fortement agissante au sein de la gauche et qui regroupe, de surcroît, un ramassis de cinglés.
Cela ne vous rappelle rien ? Si, si, la loi sur les 35 heures de la mère Aubry qui a foutu une pagaille sans nom dans les entreprises (sauf les grosses) et dont la société française ne s’est toujours pas remise. Et, cette droite de couilles molles s’est bien gardée de tailler dans le vif en réduisant tout ça à néant. Mais, là encore, on a pu voir combien les syndicats étaient les complices du patronat. Et les politiques de tout ce petit monde !
Les socialistes marchent complètement à côté de leurs pompes et leur vision purement idéologique de la société française est dangereuse. Ce qui est gênant à l’heure même où notre monde est en train de basculer non pas vers une humanité meilleure mais esclavagiste, car tel est la figure même du mondialisme libéral.
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mardi 15 janvier 2013
Pourquoi refuser aux uns … ?
Pourquoi le Québec, l’Ecosse, la Flandre et la Catalogne ne seraient-ils pas indépendants… demain ?
C’est quand même Charles de Gaulle (ex-président français) qui s’est exclamé le 24 juillet 1967 à l’hôtel de ville de Montréal : « Vive le Québec libre ! »
C’est aussi la communauté internationale qui a immédiatement reconnu l’indépendance du Monténégro après le référendum de mai 2006 et cela, selon le principe de l’autodétermination des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Que l’on se rappelle aussi en France du référendum le 8 février 1962 qui accorda l’indépendance à l’Algérie…
Quant au Kosovo, partie de la Serbie depuis le XIIeme siècle, il s’est proclamé unilatéralement indépendant le 17 février 2008 et a été légitimé par plusieurs Etats de l’Union européenne, dont la France, et par de nombreux autres Etats comme les USA.
Ce pays, de 11.000 km2 et de 2,2 millions d’habitants, aurait-il plus d’influence ou de poids économique que la Catalogne (32 000 km² et 7,3 millions d’habitants), que la Flandre (13 000 km² et 6,7 millions d’habitants) ou que le Québec (1 600 000 km² et 8 millions d’habitants).
Et ne parlons pas du PIB par habitant ! Kosovo : 2 700 € ; Monténégro : 3 000 € ; Malte : 20 000 € ; Québec : 26 000 € ; Ecosse : 28 000 € ; Catalogne : 31 000 € ; Flandre : 33 000 €.
Pourquoi encore refuser aux uns ce que l’on a accordé aux autres ?
Ces régions qui aspirent à leur autonomie totale seraient-elles vouées aux abîmes si elles proclamaient leur souveraineté ?
Est-ce que la désolation, la récession et les faillites ravageraient ces contrées dès leur indépendance ?
Pourra-t-on encore longtemps affirmer que l’Ecosse, la Catalogne, la Flandre ou le Québec n’ont aucune raison de se séparer d’un Etat centralisateur et omnipotent ? Que ces nations auraient moins de justification d’exister que des pays comme Malte, la Slovénie, la Macédoine ou le Monténégro ?
Assez d’hypocrisie : les Flamands, les Ecossais, les Québécois et les Catalans méritent eux aussi leur souveraineté !
Source (Kerstens Pieter )
mardi 11 décembre 2012
Guignol's band

J’admets volontiers que Nicolas Sarkozy n’a pas laissé au camarade Hollande un pays au cordeau dans sa version économique et sociale. J’admets qu’aujourd’hui un Etat est une machine complexe difficilement contrôlable aux prises avec l’Europe et le vaste monde. Mais, entre gouverner et partir à la dérive, il y a quand même une marge. On avait un président excité comme une puce venant d’avaler un tube de Maxiton, on hérite d’un président ataraxique et d’un gouvernement tétanisé par l’ampleur des problèmes qui leur tombent sur la tête. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, l’avoue d’ailleurs : « le Président est incapable de prendre une décision. » Ou alors, s’il en prend une, c’est pour nous coller le mariage des folles de France et de Navarre qui se rêvent en ménagères, avec enfants, poussettes et sortie d’écoles. Quand ce n’est pas Duflot, sous ministre au Logement, qui veut réquisitionner les biens du clergé comme en 1789 ! Sauf que face à l’Eglise, elle fait pas le poids, l’écolo-poireau-dingo !
D’ailleurs à ce sujet, et pour nous éclairer sur les mœurs de cette république bananière, j’ai relevé une anecdote révélatrice. Concernant le mariage gay, les députés voulaient entendre toutes les autorités religieuses. Débarquèrent donc les grands Mamamouchis catholique, protestant, juif, musulman et … bouddhiste lequel devait se demander ce qu’il foutait là. Respectueux avec le juif, of course, les députés ne prêtèrent qu’une oreille discrète à la plupart d’entre eux. Et, le seul qui s’est fait tirer dessus comme un lapin, c’est le catho, Monseigneur Vingt-Trois ! Révélateur de l’ambiance qui règne dans ce claque à cloportes. Heureusement, le cardinal, qui ne manque pas d’humour, leur a filé l’extrême-onction !
Il ne faut pas s’étonner si Arnaud Montebourg, qui a le sang chaud, dérape. Comme de vouloir nationaliser le site de Florange, quand le groupe auquel il appartient, Mittal, emploie 20 000 personnes en France. L’erreur qui a été faite, c’est d’avoir bradé Arcelor, une belle entreprise, européenne de surcroît (franco-luxembourgeoise), à l’Indien Mittal, n°1 de l’acier dans le monde aujourd’hui. Elle est là, l’erreur.
Quant à Florange, on est d’accord pour une fois avec Jacques Attali. Florange n’est pas viable pour la bonne raison qu’aujourd’hui les aciéries sont implantées à proximité des ports pour des raisons d’approvisionnement en matière première, le fer en l’occurrence. Quant aux ouvriers de Florange, qu’ils arrêtent de brailler, ils ne seront en rien maltraités. Et comme le dit Jacques Attali, il y a plus urgent, les 50 000 nouveaux chômeurs, eux, bien dans la mouise. Mais voilà, les médias donnent la parole aux grandes gueules de la CGT ou de la CFDT, manière infaillible d’enterrer une affaire. Une belle image et puis plus rien. Rien comme la fameuse représentativité syndicale !
Pendant les travaux socialo, nos élus continuent de jeter l’argent du contribuable par les fenêtres. Eternelle ancienne me direz-vous, tant le gaspillage de tous ces chefaillons de province, va bon train, histoire de flatter leur ego. Alors que les mômes qui sortent de l’école ne savent même plus qui est Vercingétorix, Louis XIV, Molière et compagnie, on installe un sous-Louvre à Lens. Etait-ce bien utile d’installer un tel bazar dans une ville sinistrée où pas un mec n’ira mettre 9 € dans un musée alors que le paquet de clopes est à 6 €. Ah, mais voilà, c’est le grand Mamamouchi, Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord (sinistré) qui veut laisser une trace dans l’histoire. Il aurait mieux fait d’investir dans une chaîne de bistrots pour que les mecs noient leur chagrin.
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lundi 26 novembre 2012
Tous des guignols

Celui-ci, d’ailleurs, n’a pas de quoi pavoiser et a du souci à se faire, tant il n’est pas à même de donner de leçons à quiconque. Son chef ( ?), François Hollande, et son sous-chef ( ?), Jean-Marc Ayrault, empêtrés dans leurs contradictions, font preuve d’un amateurisme qui a de quoi déconcerter leurs plus farouches partisans. Par exemple, la valse hésitation concernant le « mariage » entre homosexuels de tous poils a suscité l’ire des intéressé(e)s, qui parlent de « capitulation » et, sûr(e)s des appuis sur lesquels ils (elles) peuvent compter dans les media (où sont installé(e)s beaucoup d’entre eux et d’entre elles…), posent leurs redoutables ultimatums : un gouvernement qui ne satisferait pas leurs goûts très particuliers serait, quoi qu’il en dise, affreusement réactionnaire (et peut-être même quelque peu fasciste…).
Devant ce spectacle de cirque, les gens sensés ne peuvent qu’en conclure qu’il est urgent de refuser de participer, d’une façon ou d’une autre, à une telle mascarade. Un seul mot d’ordre, donc : gauche ? droite ? Tous des guignols. Alors, sans nous."
(Pierre VIAL)
source
jeudi 1 novembre 2012
Les voies et les voix du djihâd...
Pierre Vial
Terre et peuple
Des
affaires récentes et en particulier, début octobre, le démantèlement
par la police d’un réseau islamiste, à Cannes, à Strasbourg et en région
parisienne illustrent des tendances qui s’affirment au sein du
salafisme.
Celui-ci
recrute de plus en plus de jeunes Français (Français de papiers et non
de sang puisque beaucoup sont d’origine africaine ou antillaise). Ils
sont souvent recrutés en prison (de l’aveu même des autorités, la
majorité des détenus sont musulmans…) où des militants islamistes sèment
« la bonne parole », en fournissant à des gens souvent paumés et
incultes une conscience identitaire à base religieuse et le réconfort
d’appartenir à une communauté solidaire, active, bien organisée. On sait
à quel point la prison peut être une école révolutionnaire efficace.
Pour
éviter aux nouveaux convertis de se faire repérer, il leur est parfois
conseillé d’éviter de manifester des signes extérieurs d’islamisme : pas
de prières ostentatoires, pas de respect du ramadan, pas de tenue
identifiable… et même consigne de manger du cochon et de boire de
l’alcool, pour tromper l’ennemi.
Des
responsables officiels musulmans se donnent beaucoup de peine pour nier
l’évidence, en assurant que le djihadisme « n’a rien à voir avec
l’islam »… Il suffit de lire le Coran pour comprendre l’hypocrisie de
telles affirmations.
Le
ministre de l’intérieur (et des cultes) Manuel Valls s’exerce à l’art
difficile du grand écart : devant les évidentes manifestations
d’antisémitisme des salafistes, il lui faut rassurer la communauté
juive, à laquelle appartient sa femme (sur Radio Judaica, de Strasbourg,
il a déclaré : « Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la
communauté juive et à Israël »). Mais, en même temps, il tend la perche
aux musulmans, en déclarant qu’il ne faut pas jeter « l’opprobre sur nos
concitoyens de confession musulmane ». Des discours chèvre chou qui
risquent de ne satisfaire ni les uns ni les autres….
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