Affichage des articles dont le libellé est Economie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Economie. Afficher tous les articles

lundi 21 octobre 2013

Imposition rétroactive à 15,5%, taxe à 10% : alerte rouge sur l’épargne des Français


–L’épargne des Français semble aujourd’hui clairement menacée par un projet d’imposition rétroactive de l’épargne venant du Gouvernement et une autre proposition du FMI (Fond Monétaire Internationale)., véritable bombe à retardement, de ponctionner 10% de l’épargne individuelle de chaque citoyen dans les pays occidentaux.
Première mesure, l’imposition rétroactive des livrets d’épargne est en effet une disposition prise par le Gouvernement français et inscrite à l’article 8 du projet de loi de finance de la sécurité sociale. Le motif est expliqué au 7ème paragraphe : « Aussi, dans un objectif d’équité fiscale, il est proposé de mettre fin à l’application des « taux historiques » et d’harmoniser les règles de prélèvement applicables aux produits de placement. Ainsi, pour les produits de placement actuellement régis par cette règle, les différents prélèvements s’appliqueront au taux en vigueur au moment du fait générateur, et à une assiette unique, définie par celle de la contribution sociale généralisée, à savoir les gains acquis depuis 1997. La situation des fractions de gains constituées auparavant, actuellement exonérées de prélèvement, est donc préservée. »

Alors que depuis des années les gouvernements successifs ont tenu un discours similaire sur les bénéfices d’une épargne longue, d’un investissement à long terme, d’un avantage fiscal certain, les épargnants pourraient demain voir leurs économies amputées par une nouvelle taxe.

Selon le projet de Bercy, Pea, Pel, assurance-vie etc., toute épargne verrait ses plus-values imposées au taux de 15,5% quel que le soit le taux en vigueur l’année où les opérations ont été réalisées. En bon français, cela s’appelle tout simplement de la spoliation pure et simple.
Une vidéo de BFM-TV  explique brièvement ce qui pourrait arriver très rapidement si l’article 8 du projet de loi venait à être adopté . Pas sûr néanmoins que le Gouvernement prenne le risque de provoquer un retrait massif et anticipé de l’épargne par les Français, ce qui aurait pour effet de provoquer une banqueroute immédiate de l’Etat.

D’autant que la suggestion récente du FMI de taxer, à hauteur de 10% l’ensemble des épargnants individuels, pourrait aggraver ce sentiment d’insécurité monétaire et de racket organisé, qui a connu des précédents fâcheux – à des taux moindres toutefos – en Italie, à Chypre et en Grèce.

Source

lundi 14 octobre 2013

Le FMI vient de donner son 'feu vert' pour une taxation de 10% de votre épargne

 
                     (Christine Lagarde, le 9 septembre 2012 à Vladivostok)

Le Figaro rapporte que le FMI propose d’opérer un unique prélèvement de 10% sur les dépôts privés des citoyens des 15 pays de la zone euro pour les débarrasser définitivement de leur problème d’endettement trop fort. L'idée n'est pas nouvelle. Déjà en 2011, le Boston Consulting Group avait estimé qu’imposer une taxe de 30% sur tous les actifs serait la seule façon de sortir de la crise de l'euro.

Steen Jakobsen, l’économiste en chef de la Saxo Bank, a quant à lui estimé en avril de cette année que cette taxe sur les actifs pourrait atteindre de 10 à 15%.

Sur son site et dans sa revue « Fiscal Monitor », le FMI se réfère à une étude de l’économiste allemand Stefan Bach (page 27, partie 2 « Taxing Our Way out of—or into?—Trouble ») qui avait calculé en 2012 que si l’on opérait une taxation de 3,4% sur les comptes bancaires des Allemands disposant de dépôts supérieurs à 250.000 euros, il serait possible d’effacer 4% de la dette publique allemande, soit 100 milliards d’euros.

« L’intérêt, c’est que si une telle taxation est mise en place avant que les gens ne prennent leurs dispositions pour l’éviter et qu’il y a une forte croyance qu’elle ne sera pas répétée, elle ne perturbera pas les comportements (et que certains pourront même considérer qu’elle est juste) (…) Les taux de taxation requis pour ramener la dette publique à ses niveaux d’avant-crise, cependant, sont quantifiables : réduire les ratios de dette pour leur faire retrouver leurs niveaux de fin 2007 (pour un échantillon des 15 pays de la zone euro nécessiterait un taux de taxation d’environ 10% sur les ménages disposant d’une fortune nette positive », concluent les économistes du FMI.

Il ne s’agit que de «propositions purement théoriques», pour le moment, précise le Figaro, qui se demande s’il sera possible de résoudre le problème de la dette avec des solutions « douces » .

Pour le site Monfinancier.com, ce n’est plus qu’une question de temps, avant que les épargnants français ne subissent une ponction de ce type. Il rappelle que l’épargne des épargnants français représente 12.000 milliards d’euros, etspécule que la taxation pourrait être découpée en de multiples petits pourcentages annuels pour la rendre plus acceptable. Malheureusement, elle ne servira qu’à combler le déficit public, plutôt qu’à réduire la dette de l’Etat. « Et le FMI vient de donner sa bénédiction au gouvernement », écrit-il.

« Privilégier ceux qui ne travaillent pas par rapport à ceux qui travaillent, ceux qui n'entreprennent pas rapport à ceux qui prennent des risques et maintenant ceux qui ont dépensé sans compter par rapport à ceux qui ont mis de côté le fruit de leur labeur; quand tout cela va t'il s'arrêter? Un système qui incite à la paresse, à l'assistanat, au refus du risque et maintenant à la dépense est-il viable ? », se demande le site.

Source (Audrey Duperron)

lundi 3 juin 2013

Monsieur de la Palice au gouvernement

Inversion de la courbe du chômage fin 2013: Ayrault met une condition

Le Premier ministre a reconnu pour la première fois que le chômage ne pourrait baisser qu'à la condition que la croissance revienne.(ndlr. autrement dit, ça ira mieux si ça ne va pas plus mal... bravo pour l'efficacité et la compétence !)

Jean-Marc Ayrault a réaffirmé vendredi 31 mai que la courbe du chômage pouvait s'inverser fin 2013 en "mobilisant" les outils que sont les emplois d'avenir et les contrats de génération, et "à la condition aussi bien sûr que la croissance revienne en Europe".

Le Premier ministre était interrogé par la presse en marge d'un déplacement à Annonay (Ardèche), au lendemain de l'annonce d'un nouveau record absolu du nombre de chômeurs en France (3.264.400 demandeurs d'emploi sans activité fin avril). "Les chiffres du chômage doivent nous conduire à une plus forte mobilisation encore pour réduire le chômage dans notre pays", a-t-il dit, "ça passe par des mesures structurelles et par des mesures d'urgence. Le chômage n'est pas une fatalité".

Questionné sur l'objectif sans cesse réaffirmé par l'exécutif d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année, le chef du gouvernement a répondu : "c'est l'objectif et il ne faut surtout jamais se résigner. Quand on fixe un cap il faut s'y tenir, il faut montrer l'envie de mobiliser tous les acteurs".

"Le gouvernement agit, n'est pas les bras ballants devant une réalité", a insisté Jean-Marc Ayrault. Il a cité la réforme structurelle du marché du travail (loi Sapin sur la sécurisation de l'emploi) et le crédit d'impôt compétitivité, "tout cela va porter ses fruits, pas immédiatement", a-t-il souligné. Il a aussi évoqué la mise en place progressive des emplois d'avenir et des contrats de génération "qui doivent être mobilisés pour que la courbe du chômage s'inverse".

Et d'enchaîner: "c'est possible à la condition aussi bien sûr que la croissance revienne en Europe" ."La bataille elle se mène à l'échelle de la France, elle se mène à l'échelle de l'Europe d'où cet accord sur l'emploi des jeunes lancé entre la France et l'Allemagne", a encore dit Jean-Marc Ayrault.

Une allusion à la contribution franco-allemande sur ce thème qui sera soumise aux 25 autres pays de l'UE en juin, et dont François Hollande et Angela Merkel ont fait la promotion jeudi à Paris.

Source

vendredi 31 mai 2013

Les syndicats tous unis pour défendre les gaz de schiste…

On fait miroiter l’emploi, l’indépendance énergétique, le redressement des finances…. et après? que deviendront nos régions, nos nappes phréatiques, nous sommes loin d’avoir les espaces de l’Alberta ravagés… On va devoir continuer à dire NON, pour protéger nos régions, notre eau, notre France..



ENERGIE – Dans un rapport présentant des solutions pour relancer la croissance, les organisations patronales et les syndicats de salariés défendent cette piste...

Les syndicats et le patronat ne sont pas toujours dans la confrontation. La preuve avec le rapport qu’ils ont présenté ensemble mardi pour «réinventer la croissance». Pour la relancer, ils proposent différentes pistes et défendent notamment… les gaz de schiste.

«L’enjeu central est aujourd’hui de bâtir une politique énergétique qui soit un levier à la fois de développement durable, de compétitivité et de croissance», écrivent les syndicats signataires de ce rapport, à savoir le Medef, la CGPME, l’UPA mais aussi la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC. Rappelons qu’il s’agit des organisations qui avaient signé en janvier dernier l’accord sur l’emploi, désormais transformé en loi.
82% du déficit commercial français lié à l’énergie

Ces syndicats recommandent donc de poursuivre les investissements dans le nucléaire, de développer les filières de production des énergies renouvelables et de l’hydrogène, mais aussi de se pencher sur les gaz de schiste. «Pour les organisations signataires, les réflexions en cours sur la politique énergétique ne sauraient exclure les gaz de schiste», affirment-ils.

Et pour défendre cette piste, que le gouvernement a pour l’heure rejetée, ils touchent plusieurs cordes sensibles. D’abord, ils mettent en avant les gains d’une telle exploitation en matière d’indépendance énergétique. Ils expliquent ensuite que les gaz de schiste pourraient améliorer la balance commerciale de la France, extrêmement déficitaire. Certes, l’objectif de Jean-Marc Ayrault est de ramener cette balance à zéro en 2017, hors énergie.

Mais lorsque l’on sait qu’en 2012, 82% du déficit commercial français était lié à l’énergie, soit 69 milliards d’euros, l’argument peut interpeller. Surtout, les organisations rappellent les bénéfices en termes de compétitivité et d’emplois… Autrement dit, les bêtes noires du gouvernement.
«L’aspect emploi est absolument décisif»

Les syndicats rappellent que, grâce aux gaz de schiste, le gaz est désormais 2,5 fois moins cher aux Etats-Unis qu’en Europe et que son exploitation pourrait créer des emplois, y compris industriels. D’après eux, elle entraînerait en aval «une stimulation et un regain d’activité de branches industrielles, à l’instar de la chimie américaine en cours de relocalisation et développement».

C’est d’ailleurs «l’aspect emploi, absolument décisif», comme l’a rappelé Serge Bru, conseiller économique de la CFTC, lors de la présentation du rapport, qui incite les syndicats de salariés à défendre l’évaluation des ressources en gaz de schiste de la France. Les organisations suggèrent également que la France pourrait s’associer avec d’autres pays européens pour mettre au point «de nouvelles techniques d’exploitations respectueuses de l’environnement».

La technologie dominante à l’heure actuelle, la fracturation, est jugée très polluante, notamment pour les nappes phréatiques, et c’est ce qui a conduit la France à annuler les permis d’exploration précédemment accordés. Les écologistes reprochent également à ces gaz de schiste d'être une source d'énergie non renouvelable et productrice de gaz à effet de serre.

(Céline Boff)

Source via les Moutons enragés


mercredi 27 mars 2013

La Finlande appelle à ne plus sauver de banques avec l’argent public

La Finlande a appelé mardi à épargner les contribuables de la zone euro dans les plans de sauvetage des banques européennes à l’avenir, estimant que la facture devrait être imputée aux actionnaires et créanciers.

« Partout en Europe nous devrions passer à une économie de marché normale, où les propriétaires et les investisseurs accusent des pertes en cas de débâcle de banque », a déclaré mardi le Premier ministre Jyrki Katainen lors d’un discours à Helsinki sur l’Europe.

Il a souhaité que l’union bancaire européenne, en cours de création, en fasse un principe fondateur, sinon nous resterons dans la situation actuelle où le contribuable paie les crises bancaires et a dit vouloir que les décisions sur l’union bancaire soient prises dans l’année.

Source

jeudi 21 février 2013

Qatar : Tour d’horizon de ses investissements en Fance

 François Hollande et l'émir du Qatar, le sheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani, à l'Elysée le 22 août 2012. KENZO TRIBOUILLARD / AFP

ECONOMIE - L'émirat poursuit des investissements tous azimuts...
Le fonds immobilier Rreef, appartenant à Deutsche Bank, est entré en négociations exclusives avec le groupe financier italien Borletti associé à des investisseurs du Qatar pour leur céder ses 70% dans le groupe français Le Printemps, ont annoncé conjointement mercredi Rreef et Borletti.  Voici la liste des principaux investissements connus du Qatar en France, qui entrent dans le cadre d'une stratégie européenne de l'émirat alors que sa présence sur le sol français divise l’opinion.

Médias
Lagardère - Qatar Holding, une des branches d'investissement du fonds souverain Qatar Investment Autority (QIA), détient 12,83% du capital du groupe de médias, selon des données Thomson Reuters. Qia avait dit en mars 2012 se réserver la possibilité d'augmenter encore sa participation dans Lagardère - groupe qui détient 7,5% d'EADS - sans en prendre le contrôle et envisager de demander à siéger au conseil de surveillance.
Vivendi - Qatar Holding détient 1,67% du capital du groupe de télécoms, maison mère de l'opérateur téléphonique mobile SFR, selon des données Thomson Reuters.

Industrie
Vinci - Le Qatar possède environ 5,5% du capital, ce qui en fait le deuxième actionnaire du numéro un mondial du BTP et des concessions derrière les salariés.
Véolia environnement - L'émirat détient 4,7% du capital, ce qui en fait l'un des cinq premiers investisseurs du groupe de services aux collectivités.
Total - Le PDG du groupe pétrolier Christophe de Margerie a annoncé en avril 2012 que le Qatar avait augmenté sa participation à 3%.

Luxe
LVMH - Le Qatar est devenu actionnaire du groupe en 2011 en acquérant 1% du capital, selon le document de référence du numéro un mondial du luxe pour l'exercice 2011.
Le Tanneur - Qatar Luxury Group contrôle le maroquinier.

Sports
TV - Le groupe de télévision Al Djazira, détenu par le Qatar, a lancé début juin les chaînes beIN Sport 1 et beIN Sport 2 après s'être vu attribuer en février une partie des droits de la Ligue 1 de football pour la période 2012-2016.
Foot - Qatar Sports Investments a racheté la participation de 30% qu'il restait à Colony Capital dans le Paris Saint-Germain, concluant ainsi sa prise de contrôle du club de football.
Handball - En juin, le fonds a aussi racheté le club Paris Handball.

Immobilier
A Paris, l'émirat, via le gestionnaire de portefeuille hôtelier de luxe Katara Hospitality, possède l'hôtel Royal Monceau ainsi que l'hôtel Péninsula dont l'ouverture est attendue en 2014.
Sur les Champs-Elysées, le Qatar possède l'immeuble du Virgin Megastore et l'ancien siège de HSBC France.
La banque centrale du Qatar est également propriétaire de la galerie commerciale Elysées 26, un immeuble de bureaux et de logements également situé sur les Champs-Elysées. Le Qatar est actionnaire minoritaire de la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes, qui exploite le Gray d'Albion et le Majestic.
(Avec Reuters)

Source

vendredi 25 janvier 2013

L’incroyable erreur des experts du FMI

   
Le principal bailleur de fonds de la planète vient d’admettre sa faute : il a gravement sous-estimé les effets néfastes des cures d’austérité qu’il préconise. «Simple erreur de calcul», dit-il, mais dont les conséquences sont dévastatrices. Or, devinez quoi : les tenants de la rigueur continuent à faire comme si de rien n’était...

Christine Lagarde, directrice du FMI et le ministre de l'Economie espagnol, Luis de Guindos - YE PINGFAN/CHINE NOUVELLE/SIPA 

L’aveu est incroyable, presque inimaginable. Quatre ans après le déclenchement de la Grande Crise qui secoue les économies occidentales avec une violence sans égale depuis 1929, l’un des plus grands économistes de la planète, en l’occurrence le directeur du département Recherche du Fonds Monétaire International, vient de publier un rapport dans lequel il avoue que le FMI - et avec lui, l’ensemble des dirigeants européens, ministres des finances, Banque centrale, Commission européenne… – ont gravement sous-estimé les effets néfastes des politiques d’austérité infligées aux Etats les plus endettés.

Oui, vous avez bien lu : Olivier Blanchard, l’une des sommités économiques les plus renommées au monde, admet noir sur blanc, dans un rapport de 43 pages rendu public le 3 janvier dernier, que le FMI s’est trompé sur toute la ligne. Et la faute provient d’une simple erreur de calcul, sur un coefficient bien connu dans la discipline : le multiplicateur.

Entre 1970 et 2007, les prévisionnistes du FMI avaient constaté que 1% de dépense publique en moins – ou d’impôt en plus – entraînait, en moyenne, 0,5% de croissance en moins dans les pays avancés. Soit un multiplicateur de 0,5, qu’ils ont doctement retenu dans les travaux préparatoires aux plans d’aide à la Grèce ou au Portugal. Mais ça, c’était avant la crise et son lot d’incertitudes qui perturbent le comportement des consommateurs.

Dans son « Panorama de l’économie mondiale » publié en octobre dernier, le FMI a d’abord reconnu, au détour d’une page repérée par les seuls spécialistes, que les multiplicateurs actuels pouvaient être compris « entre 0,9 et 1,7 ». C’est-à-dire entre deux et trois fois plus ! L’étude détaillée d’Olivier Blanchard, confirme la bévue. Les conséquences sont abyssales : en obligeant les gouvernements d’Europe du Sud à réduire drastiquement les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités, le FMI a fait plonger la demande intérieure deux à trois fois plus vite que prévu.

La suite, hélas, est connue : faillites en série, explosion du chômage et manifestations monstres dans les rues d’Athènes ou de Lisbonne. Comme le dit le proverbe japonais, « si votre seul outil est un marteau, tout ressemble à un clou »…

(Arnaud Bouillin et Laurent Neumann - Marianne)

source

lundi 21 janvier 2013

Goldman Sachs double ses bénéfices

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs est un peu comme un aigle à deux têtes. D'un côté, une formidable réussite commerciale ; de l'autre, un symbole des dérives de la haute finance.
L'annonce, mercredi 16 janvier, du doublement du bénéfice net en 2012 – et de son triplement lors sur le seul quatrième trimestre – témoigne une nouvelle fois du succès de l'enseigne new-yorkaise.
Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l'édition abonnés
Un chiffre d'affaires sur l'année de 34,2 milliards de dollars (25,7 milliards d'euros), en hausse de 19 %, et des profits de 7,3 milliards de dollars sont le fruit des excellents résultats des fusions-acquisitions et des émissions de titres, ainsi que des opérations de marché pour le compte de clients.
Par ailleurs, l'établissement a vendu pour 2,3 milliards de dollars une partie de sa participation – très rémunératrice – dans l'Industrial and Commercial Bank of China, première banque mondiale en termes d'actifs.
La cession de hedge funds conformément à la législation Volcker, interdisant aux banques de disposer de fonds spéculatifs, a également gonflé les revenus. Enfin, Goldman Sachs a obtenu un bon prix pour sa participation de 10 % dans LMAX Exchange, une plate-forme de négociation multilatérale des devises et des métaux, pourtant déficitaire.

UNE IMAGE ÉCORNÉE

Mais, parallèlement, l'image de la banque a souffert de plusieurs affaires retentissantes. La veille de la divulgation des résultats, Goldman Sachs Londres a dû abandonner son projet de retarder jusqu'au 6 avril le versement, prévu en février, des bonus 2012.
L'objectif était de faire profiter les bénéficiaires de ces primes de la baisse du taux d'imposition supérieur sur le revenu de 50 % à 45 %. Ce tour de passe-passe, légal mais jugé immoral en ces temps d'austérité, avait été sévèrement critiqué par le gouvernement et la Banque d'Angleterre.
De surcroît, une récente enquête de Bloomberg a révélé que, sous le couvert d'investissements et de prêts à long terme, une unité de Goldman avait en fait agi comme un hedge fund en pariant les capitaux propres de la banque à court terme au mépris de la règle Volcker.
Goldman Sachs a, par ailleurs, été condamnée, mercredi, par la Réserve fédérale américaine à dédommager des clients victimes de saisies immobilières irrégulières aux Etats-Unis pour un montant non précisé.

Source

les dirigeants empochent plus de 100 millions de bonus en actions

Selon des avis boursiers publiés vendredi, les principaux dirigeants de la banque d'affaires américaine, qui a plus que doublé son bénéfice net en 2012, vont se partager 707.634 actions. Ce qui représente 102,2 millions de dollars.
Goldman Sachs ne connaît pas la crise. Et il en va de même pour ses chefs de file. D'après des avis boursiers publiés vendredi, la banque d'affaires américaine a octroyé aux douze membres de son équipe dirigeante quelques 707.634 actions de bonus pour l'exercice 2012, représentant 102,2 millions de dollars.
D'après l'un de ces avis transmis à la SEC, le gendarme boursier américain, le PDG du groupe, Lloyd Blankfein, a reçu 94.320 actions. Elles lui seront versés de manière étalée sur trois ans, et ne pourront pas être vendues ou transférées avant janvier 2018, précise le document. Sur la base du cours de clôture de vendredi soir (144,45 dollars), cela représente 13,6 millions de dollars.
Un chiffre d'affaires en hausse de 19%
Cette annonce fait suite à la publication des très bons résultats de Goldman Sachs. Mercredi, la banque d'affaires a fait état d'un doublement de son bénéfice sur l'exercice 2012, à 7,3 milliards de dollars, soit 14,63 dollars par action alors que les analystes de Wall Street tablaient en moyenne sur 12,20 dollars. De même, le chiffre d'affaires s'affiche en hausse de 19%, à 34,2 milliards de dollars, un bond essentiellement du aux solides performances des activités de banque d'investissement et d'opérations de marché pour compte propre.

Source

mardi 8 janvier 2013

Laurence Parisot : précarité bien ordonnée commence chez soi...

Pressée par l'Elysée de conclure avec les syndicats un compromis «historique» sécurisant l'emploi (et les licenciements), la présidente du Medef ose brandir la menace de destructions d'emplois supplémentaires pour échapper à toute taxation des contrats précaires abusifs. Un casus belli pour les syndicats qui redoutent, eux, une explosion du déficit des caisses de chômage si le travail devient plus flexible sans contrainte. Avec quelque raison, on s'en convaincra facilement en auscultant la gestion de l'Ifop, l'institut de sondage dont Laurence Parisot est vice-présidente et actionnaire...

La patronne des patrons a, en effet, un intérêt évident à promouvoir une France de tâcherons : depuis 2008, seul un recours à des enquêteurs payés au lance-pierres et mobilisables du jour au lendemain permet à sa grosse PME d'augmenter sa profitabilité tout en servant des salaires de plus de 9 000 € (hors primes) à une vingtaine de directeurs...

Le diable se cachant dans les détails, relevons donc qu'en 2010 l'Ifop a signé plus de 750 CDD de très courte mission pour moins de... 200 salariés à temps complet. Que les émoluments de ses vacataires - pour la plupart des femmes - se sont élevés à 1 515 € brut annuels en moyenne... soit moins de 126 € par mois ! Plus hypocrite encore, l'Ifop propose bien à ses «régulières» de leur signer un CDI dit «d'intermittence» (Contrat d'enquête intermittent à garantie annuelle, ou Ceiga) que Laurence Parisot ambitionne d'étendre à toute l'économie. Mais cette «promotion» ne les extirpe nullement de la pauvreté : elle leur garantit seulement, en échange d'une parfaite disponibilité, 60 % de leur salaire annuel de référence. Soit, en 2010, un pactole de 858 € brut ! «C'est le piège parfait, critique Valérie Baggiani, de la CGT Sociétés d'études. Ces Ceiga ne permettent pas aux enquêteurs de vivre. Et ils ne peuvent compléter leurs ressources par d'autres jobs. Certains y renoncent donc.» Les signataires, de leur côté, s'adressent à Pôle emploi pour adoucir leurs fins de mois.

Cette ponction des caisses sociales se justifie-t-elle ? Que nenni. Dans les livres 2011, on découvre que l'Ifop souffre surtout de deux maux qui n'ont rien à voir avec la flexibilité du travail. L'institut est sous-capitalisé et sa rentabilité pâtit de lourds frais financiers. Une mondialisation hasardeuse, notamment en Argentine, lui vaut des ardoises. Las, de cela, Laurence Parisot ne parle jamais. Partisane de la précarité pour les autres, elle préfère réfléchir à un troisième mandat à la tête du Medef. Quitte à en récrire le contrat. 

Source  

mardi 1 janvier 2013

Intérim : tout le monde descend


En novembre, le nombre des intérimaires a diminué de 17,1% par rapport au même mois de 2011, selon le baromètre mensuel du Prisme. Tous les secteurs professionnels sont concernés. Des données à rapprocher de la hausse du chômage de près de 30.000 personnes intervenue en novembre. Les fins de missions d’intérim constituant, avec les fins de CDD, le principal motif d’inscription à Pôle emploi.
Impressionant! L’emploi intérimaire a chuté de 17,1% en novembre, par rapport à novembre 2011, avec un repli particulièrement marqué dans l’industrie et dans l’est de la France, selon le baromètre mensuel du Prisme (fédération patronale de l’intérim) publié ce vendredi. Cela fait déjà plusieurs mois que l’intérim est en berne. Or, le travail temporaire, auquel a notamment recours l’industrie (près de la moitié des effectifs), est réputé précurseur des évolutions du marché de l’emploi.
Tous les secteurs professionnels et toutes les régions marquent le coup
En novembre, l’industrie est la plus frappée (-20,5%), suivie par le BTP (-16%). Les services enregistrent un repli de 13,8 %, tandis que les transports et le commerce reculent tous deux de 11,5%. Au niveau géographique, les régions de l’Est sont particulièrement touchées, avec -29% en Franche-Comté, -24,5% en Alsace et -23,6% en Champagne-Ardenne. La Haute-Normandie n’est pas plus épargnée (-24,2 %).
Les ouvriers sont les premiers touchés
Même constat quand on se concentre sur les métiers. Tout le monde est concerné mais les ouvriers sont en première ligne (-19,1% pour les non qualifiés, -18,6% pour les qualifiés). Chez les cadres et professions intermédiaires, la baisse des effectifs est de 12,3%. Pour les employés, elle est de 12,8%.

source 

jeudi 13 décembre 2012

Malgré la crise, la rémunération des patrons du CAC 40 progesse encore


Malgré la crise, la rémunération des grands patrons du CAC 40, qui s'était déjà envolée en 2010, a continué à progresser légèrement en 2011, se maintenant à un niveau élevé par rapport aux autres pays européens, a indiqué mardi le cabinet Proxinvest.
Cette rémunération --qui regroupe notamment le salaire fixe, les bonus, les actions gratuites, les options et les indemnités de départ versés au dirigeant-- a atteint en moyenne 4,2 millions d'euros l'année dernière contre 4 millions en 2010.
"L'indice CAC 40 a pourtant sur la même période perdu 17% de sa valeur", relève Loïc Dessaint, directeur associé de Proxinvest, spécialisée dans la gouvernance des entreprises.
La France se situe à la sixième place en Europe derrière le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Espagne, la Suisse et l'Italie.
La rémunération moyenne d'un patron du CAC 40 reste toutefois loin de son niveau d'avant crise: la moyenne observée était de 5,7 millions en 2006.
Quatorze dirigeants français ont dépassé en 2011 un plafond établi par Proxinvest de 240 Smic annuel soit actuellement 4,6 millions d'euros.
Maurice Levy (Publicis) a été l'année dernière le mieux payé (19,6 millions d'euros) grâce notamment au versement anticipé de plusieurs bonus, suivi par Carlos Ghosn (Renault, 13,3 millions d'euros), Bernard Charlès (Dassault Systèmes, 10,9 millions), le patron de LVMH Bernard Arnault (10,8 millions d'euros) et Jean-Paul Agon (L'Oréal, 7,7 millions).
Ces rémunérations ne prennent notamment pas en compte les régimes de retraite supplémentaire dont bénéficient certains grands patrons.
Renault a tenu à apporter une précision sur la rémunération de M. Ghosn.
"La rémunération de M. Ghosn, au titre de PDG de Renault, est de 2,8 millions d'euros. Mais le reste vient de Nissan qui, Renault tient à le rappeler, n'appartient pas au CAC 40", indique le constructeur.
Selon Proxinvest, M. Ghosn a touché --en tant que PDG de Nissan-- 8,93 millions d'euros.
De manière générale, "la politique de rémunération des grandes sociétés françaises manque de transparence et est beaucoup trop court-termiste. Il faut absolument étudier la performance d'un dirigeant sur au moins trois années pleines", note le cabinet.
Dans le détail, pour la première fois en 2011 le salaire fixe moyen des dirigeants du CAC 40 a franchi le million d'euros.
Les bonus annuels ont pour leur part baissé de 8,6%, mais ils se maintiennent à un niveau élevé (124% du salaire fixe en moyenne).
Tous les grands patrons français ne sont pas logés à la même enseigne.
En moyenne un dirigeant du SBF 80 (peloton des 80 entreprises qui suit les 40 plus grandes capitalisations boursières) est deux fois moins rémunéré qu'un dirigeant du CAC 40 avec 2,06 millions d'euros (contre 2,1 en 2010).

source

jeudi 29 novembre 2012

Goldman Sachs, le grand noyautage…


Mark Carney, Canadien qui dirige actuellement la banque centrale de son pays, vient d’être nommé par le gouvernement britannique à la tête de la banque d’Angleterre. Sans aucun égard pour les probables divergences d’intérêts nationaux en jeu. Un peu comme un vulgaire joueur de football transféré vers un club étranger de standing supérieur.
De nations, Carney n’en a cure. Comment pourrait-il en être autrement après avoir été pendant 13 ans un salarié de Goldman Sachs ? Après l’américain Paulson, les italiens Draghi et Monti, ou encore le grec Papademos, la Banque d’affaires américaine poursuit sans vergogne, et avec la complicité active des responsables politiques, son noyautage des gouvernements et institutions publiques.
Si de telles passerelles ont toujours existé, elles n’avaient jamais été aussi apparentes. Comme si les vampires de Goldman Sachs ne craignaient désormais plus la pleine lumière. Comme si le travail de sape entrepris dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour démanteler les protections douanières, poursuivi dans les années 1970 avec l’instauration de taux de change flottants 1 et parachevé par la déréglementation financière des années 1980-1990, avait permis d’ôter aux gouvernements nationaux et aux peuples tout moyen d’action face aux puissances d’argent.
Ce mouvement de globalisation n’a rien de naturel : c’est un phénomène voulu et patiemment mis en œuvre par les élites mondialisées, dont le caractère prétendument inéluctable et spontané est expliqué doctement par les techniciens et experts. Ces Diafoirus de l’économie complaisamment mis en avant par l’ensemble des médias du système.
L’économie globalisée est dématérialisée et déterritorialisée : ses maîtres ne sont plus les entreprises, fussent-elles multinationales, mais les spéculateurs. Ceux-là même qui rêvent de l’homme nouveau qui serait le stade suprême du capitalisme : un homo oeconomicus mondial à la cervelle dévastée par le « tittytainment » 2, incapable de se révolter contre la spoliation des richesses, la confiscation désormais visible par tous du pouvoir politique par l’oligarchie financière qui constitue aujourd’hui l’association de malfaiteurs la plus puissante et la plus structurée de l’histoire de l’humanité.
L’Union Européenne, objet politique post-national et post-démocratique, est le modèle réduit de la globalisation : un territoire où les séides de Goldman Sachs peuvent s’ébrouer sans risque ; la Commission européenne, la City et l’Allemagne de Mme Merkel y veillent.
Les altermondialistes et autres indignés sont quant à eux les idiots utiles du système qu’ils prétendent combattre mais qu’ils n’ont de cesse de relégitimer par leurs excès et leurs outrances, et avec lequel ils partagent la haine des frontières et des identités. Le combat contre les banksters est une affaire trop sérieuse pour être laissée à l’extrême-gauche.
(Etienne Lahyre)

1 - Décision du Président Nixon du 15 août 1971de suspendre la convertibilité du dollar en or, puis accords de la Jamaïque de janvier 1976 légalisant les taux de change flottants.
2 - Néologisme inventé par Zbigniew Brzezinski : combinaison des mots tit (sein en argot américain) et entertainment (divertissement) ; cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante, soit la version globish de Panem et Circenses…

source

mercredi 28 novembre 2012

Le coût de l'immigration en France


Peut-on raisonnablement calculer le coût de l’immigration ? Question tabou en France, peu abordée, ou de façon biaisée. A l’heure où l’actuel gouvernement se pose des questions sur la politique à tenir, entre fermeté d’un côté et assouplissement de l’autre, le débat ne peut faire l’impasse sur le bilan comptable des coûts de l’immigration.

Contribuables Associés donne donc à nouveau la parole à Jean-Paul Gourévitch, expert international en sciences humaines.

Dans une étude rigoureuse et exhaustive, l’auteur s’efforce de rassembler les données disparates les plus récentes afin de dresser un panorama des coûts actuels de l’immigration en France. De façon inédite au regard de ses précédentes études, ce travail élargit le champ des recherches à l’ensemble du territoire (métropole et collectivités et territoires d’outre-mer) et à l’ensemble des populations concernées (migrants réguliers, irréguliers et descendants directs de migrants).

Avec un coût réactualisé de 17,4 milliards d’euros, soit près de 1 % de la richesse nationale annuelle, cette problématique concerne tous les Français. Alors que le gouvernement cherche à réduire le déficit budgétaire, la question de réduire le coût de l’immigration doit se poser sans tabou.

Chiffres clés de l’étude :
• Dépenses totales de l’immigration : 88,921 milliards (mds) d’euros par an.
• Dont dépenses sociales : près de 80 % du total.
• Recettes totales de l’immigration régulière pour l’Etat : 83,370 milliards d’euros par an.
• Dépenses dues à l’immigration irrégulière : 4,445 Mds d’euros par an, dont 40 % dus au travail au noir.
• Recettes due à l’immigration : 1,236 Md, dont 75 % environ de TVA et TIPP.
• Déficit de l’immigration régulière : 5,551 milliards d’euros.
• Bilan de l’immigration irrégulière : 3,209 Mds d’euros de surcoûts nets.
• Investissements de l’Etat et des collectivités locales : 8,652 Milliards d’euros.

Le coût total de l’immigration en France est donc de 17,412 Mds d’euros par an, soit 0,9 % du PIB.

source

mercredi 7 novembre 2012

Le Qatar poursuit son achat de la France


 Mohamed Jaham Al-Kuwari, ambassadeur du Qatar en France, a annoncé que le Qatar allait étudier la possibilité d’investir 10 milliards d’euros dans de grandes entreprises françaises. Il s’agit pour lui de diversifier ses revenus, aujourd’hui très dépendants des hydrocarbures. « Les 10 milliards d’euros seront des fonds du Qatar pour prendre des parts dans des grands groupes français, monter des projets ensemble ou faire des partenariats dans des pays tiers« , explique l’ambassadeur.
En bref, le Qatar a décider d’acheter la France, et le processus se poursuit toujours plus avant. On se rappelle que l’ancien chef de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) a mis en cause l’argent du Qatar dans le financement des réseaux islamistes. La destination du fonds qatari, devant initialement être déversé  dans les banlieues, ne peut que susciter l’inquiétude.
Il est entendu que dans le paradigme mondialiste, ou l’uniformisation procède du nivellement et de la négation des différences, tout s’achète et tout se vend : l’homme produit ou consomme, exclusivement, et l’économie commande le politique.

Source

jeudi 4 octobre 2012

L'Islande, un exemple ...


« Je ne cesserai jamais de répéter que l’Islande est LE pays à prendre en exemple,même s’il est complètement ignoré des médias, s’il est loin ou quelle qu’en soit la raison pour ne pas en parler, c’est le pays à suivre! Payer pour les banques? Même pas en rêve, là bas ils ont été emprisonnés! Sauver les banques? Elles ont été nationalisées. Quand à la croissance actuelle, elle se porte au mieux.  
L'Islande a terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et selon les prévisions de la Commission européenne, elle va faire le triple du taux de croissance attendu pour l’UE en 2012 (La croissance de l’UE est prévue à 0,5% en 2012 contre 1,5% en Islande). Pour 2013 la croissance devrait atteindre 2,7%, principalement à cause de la création d’emplois. L’Islande est le pays qui a nationalisé les banques privées et qui a emprisonné les banquiers responsables de la crise.L’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté par un référendum citoyen le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers.
Pendant ce temps dans un pays comme l’Espagne, le ministre l’économie qui fut un grand responsable chez Lehman Brothers, a maquillé les soldes bancaires et a gonflé les résultats pour faire croire à une solvabilité du système financier résultant de la déréglementation des marchés mais ce dernier a fini par s’effondrer.
Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing furent les banques nationalisées en 2008 pour éviter leur faillite et qui furent placées sous contrôle démocratique, plutôt que de profiter d’injections inconditionnelles de capitaux publics, comme en Espagne ou dans les autres pays européens. En juin dernier, l’une d’elle Landsbankinn, a annoncé son intention de rembourser les intérêts aux détenteurs d’hypothèques pour compenser les citoyens de payer leurs pertes ... »

Lire la suite  

lundi 24 septembre 2012

Qatar : quand même un torchon pose de bonnes questions...


Par NICOLAS DEMORAND Directeur de Libération
La diplomatie fut longtemps l’apanage des «grands pays» et une autre forme de leur puissance militaire. Echappaient à la règle quelques petits Etats, assez souples, agiles et neutres pour jouer en coulisses les facilitateurs dans des situations désespérées. Avec le Qatar, c’est une autre forme de diplomatie qui s’est inventée, fondée sur une richesse presque illimitée. L’argent, surtout en temps de crise économique, est une arme imparable : qui peut y résister ? Tout comme, coup de génie, l’information : disposer de la puissance de feu d’Al-Jezira, c’est devenir un acteur capable de passer par-dessus les gouvernements pour s’adresser directement aux peuples. Soft power, disent les Anglo-Saxons pour caractériser cette modalité de la puissance politique, destinée à capter les esprits plus qu’à contraindre les corps. Car tel est bien l’enjeu : la diplomatie du Qatar a beau jouer des circuits qui définissent le monde moderne, celui de la finance, des médias de masse, du sport, du divertissement mais aussi de l’art et du savoir, elle n’est en rien une philanthropie. Pas plus en France que dans les autres pays où l’émirat déploie ses antennes et ses investissements. Voir ainsi le Qatar débarquer dans les banlieues françaises pour s’y substituer à une République impécunieuse mérite donc d’y regarder à deux fois. Quelles sont les modalités concrètes de cette intervention et les contreparties éventuelles ? Quelles seront les prochaines étapes, dès lors que la France accepte une première fois de sous-traiter à un pays étranger une partie de ses obligations souveraines ? Persistant parfum de mystère et de raison d’Etat.
source

vendredi 14 septembre 2012

On prend les mêmes et on recommence...


François Hollande a commandé jeudi un rapport sur "l'économie positive" à l'économiste et ancien conseiller de François Mitterrand Jacques Attali, qui présidait ce même jour un forum sur le sujet au Havre.

Jacques Attali avait déjà remis au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy deux rapports contenant des pistes pour améliorer le potentiel de croissance économique de la France, dont certaines mesures jugées trop "libérales" se sont heurtées à forte opposition et n'ont pas été mises en oeuvre.
"Ce que je souhaiterais, cher Jacques Attali, c'est que vous puissiez donner une traduction concrète à vos travaux, je serais preneur au nom de l'Etat que vous puissiez nous adresser un rapport sur ce que pourrait être l'économie positive et responsable", a déclaré le chef de l'Etat qui intervenait en duplex à ce forum.
François Hollande a indiqué qu'il aimerait que ce rapport lui soit remis lors du prochain forum consacré à l'économie positive l'année prochaine.

Selon son site internet, le forum visait entre autres à répondre à la question suivante: "Peut-on imaginer un nouveau paradigme: la naissance d'une économie positive et responsable?".

Source

(ndlr inutile de rappeler que l'universaliste convaincu qu'est Attali , issu d'une famille juive d'Algérie,se réjouit de ce qu'à travers la mondialisation, l'homme soit en train de devenir un nomade d'un nouveau genre, privé de ses racines et de son identité.)

vendredi 20 juillet 2012

Gaz et pétrole : par l'odeur alléché ...

Il y a quelques jours, Laurent Fabius, ministre socialiste français des Affaires étrangères, a fait une conférence à Science Po. Le socialiste du changement, riche comme Crésus, s’inscrit comme un bon élève du système mondialiste, parlant de démocratie mais agissant en faveur d’un monde où la dictature est le seul régime voulu par la nomenklatura des sociétés secrètes qu’il fréquente, comme nombreux de ses copains des deux plateaux de la balance démocratique française.
Cette conférence a donc été organisée à Science Po, et le ministre socialiste a pu rabâcher le discours des sectaires de l’Otan sur le devoir d’ingérence des démocrates occidentaux dans la souveraineté des autres pays, pour en chasser les méchants dirigeants.
Des personnes interrogées à l’issue de ce monologue, on apprend que les questions ont été choisies à l’avance et qu’il était interdit à quiconque d’interroger l’homme savant. C’est la démocratie des Young Leaders. Là, point de changement avec l’autre équipe UMP.
On cache volontairement le fait que les méchants sont toujours dans des régions où les Occidentaux convoitent le pétrole, le gaz, ou le passage d’oléoducs.
Mais pourquoi ne pas exploiter le pétrole présent en abondance dans certaines régions en France ? M. Fabius et ses amis de l’UMP savent très bien qu’il ne faut surtout pas froisser les Césars du cartel de l’énergie de la Côte Est américaine sur ce point. La France doit demeurer dépendante de l’or noir extérieur. Ceux qui sont allés contre ce principe, ont bien mal fini, comme l’a démontré Pierre Fontaine en son temps.
Donc Laurent Fabius n’avouera jamais que la révolution syrienne est un paravent médiatique masquant l’intervention militaire occidentale à la conquête du gaz… Les marionnettes de l’UMP/PS n’ont strictement rien à faire de la misère des populations. Les entendez-vous pleurer pour les citoyens du Bahreïn, martyrisés quotidiennement, où contester les agissements des princes saoudiens ? Organisent-ils, avec les associations qu’ils financent grassement, des manifestations devant les ambassades de ces pays ? Non. Là, on peut tuer, massacrer… circulez, il n’y a rien à voir. Mais la Syrie, c’est très grave !

Même discours d’un certain Alain Juppé, qui a joué un rôle plus que nauséabond en Libye. Les banquiers internationaux sauront lui renvoyer l’ascenseur, sa carrière politique n’est probablement pas achevée.

Source

mardi 17 juillet 2012

Quand le Qatar rachète l’Europe



Immobilier, sport, médias, industrie, art… Y a-t-il un domaine où les fonds d’investissement qataris sont absents ? Morceau par morceau, l’émirat achète l’Europe. Et s’assure ainsi un avenir confortable.

310 mètres. C’est la taille de la plus haute tour d’Europe, inaugurée à Londres la semaine dernière, à quelques jours de l’ouverture des jeux Olympiques 2012. Avec ses 95 étages de verre et d’acier, la “Shard London Bridge Tower” a coûté la bagatelle d’1,8 milliard d’euros. Financée à 80 % par quatre fonds d’investissement qataris.
Lorsque les pays européens, durement touchés par la crise, voient certains de leurs prêts gelés, et leurs taux d’intérêts grimper, vers qui se tourner pour trouver des liquidités ? Depuis quelques années, ils n’hésitent plus à faire appel à la manne financière qatarie qui investit à tout-va dans différents secteurs.
Fin juin, ce sont quatre hôtels français qu’un fonds qatari rachète à l’américain Starwood Capital : l’Hôtel du Louvre et le Concorde Lafayette à Paris. Ainsi que le Palais de la Méditerranée à Nice et le palace cannois du Martinez. Le même investisseur possède déjà le Peninsula, un hôtel de luxe près de l’Etoile à Paris, qui sera inauguré en 2013.
Outre l’immobilier, l’argent du Qatar est présent dans de nombreux groupes industriels européens. Avec 3 % du capital de Total, 5 % de Veolia Environnement ou encore 1,03 % du groupe LVMH, le Qatar a su avancer ses pions dans les entreprises du Cac 40.

Préparer l’après-pétrole
L’automobile allemande n’est pas en reste puisque l’émirat détient 17 % du capital de Volkswagen et 10 % de celui de Porsche. En 2011, c’est le maroquinier corrézien “Le Tanneur” qui passe aux mains de Qatar Luxury Group, une société appartenant à l’épouse de l’émir elle-même, pour 23 millions d’euros. La maison de couture italienne Valentino, actuellement en cours de négociation avec un fonds souverain qatari, pourrait connaître le même sort.
Si le Qatar est si prompt à investir, c’est qu’il dispose de ressources exceptionnelles. Pays membre de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), le Qatar est également le 3e producteur mondial de gaz naturel (après l’Iran et la Russie). Son patrimoine devrait atteindre, selon une source officielle, 210 milliards de dollars en 2012.

Conscient que l’abondance des ressources n’aura qu’un temps, le Qatar se prépare, en diversifiant ses placements, à affronter l’après-pétrole. Et s’assure du même coup le soutien diplomatique des pays européens dans lesquels il est présent. Mais le dessein du Qatar ne s’arrête pas là.
Pour Karim Emile Bitar, spécialiste du Moyen-Orient : “Il est clair que l’ambition n’est pas uniquement économique. Il s’agit de tirer le meilleur profit de la rente gazière, de se diversifier, de trouver de nouveaux relais de croissance, de préparer l’avenir, mais aussi de renforcer le « soft power » du Qatar, sa diplomatie d’influence“.

Du PSG à Paul Cézanne…
En investissant dans des domaines plus symboliques, tels que le sport, l’art ou les médias, le Qatar cesse d’être une simple puissance financière aux yeux du monde et déploie son rayonnement culturel. Côté média, le fonds souverain de la Qatar Investment Authority s’est ainsi hissé au rang de premier actionnaire du groupe Lagardère avec 12,83% du capital.

Après avoir racheté le club de football espagnol de Malaga, un fonds qatari a aquis, l’année dernière, le Paris Saint-Germain. La chaîne de télévision Al-Jazeera Sports a, par ailleurs, fait l’acquisition des droits télévisés du championnat de France de football, via sa nouvelle chaîne française beIN sport. Le Qatar a également obtenu d’accueillir la Coupe du Monde de football en 2022 (photo : Zinedine Zidane aurait touché 15 millions de dollars pour soutenir la candidature du Qatar)
Football, industrie, la fille de l’émir a d’autres aspirations. Férue d’art, la princesse Cheika Al-Massaya a constitué une impressionnante collection avec des tableaux de Cézanne, Rothko, ou encore Andy Warhol. En 2011, elle s’offre la cinquième et ultime version des Joueurs de cartes de Paul Cézanne, pour 190 millions d’euros. Une broutille.

Pour se donner une image philanthropique, le Qatar avait prévu d’investir 50 millions d’euros pour aider les projets de développement économique des habitants des banlieues françaises. Une annonce qui avait déclenché une vive polémique au mois de février, Marine Le Pen dénonçant notamment “un financement communautariste“.
Ce fonds dédié aux banlieues a, finalement, été réorienté à destination des PME. Il sera géré conjointement par le Qatar et les autorités françaises, annonce Le Parisien.

Dans les banlieues, quand les budgets français font défaut, c’est désormais le Qatar qui suscite l’espoir.

source

mercredi 11 juillet 2012

Le sionisme, une question d'affaires étrangères ?

Le sionisme, une question d'affaires étrangères ? Pas vraiment : Peugeot vient d'être contraint par son nouvel actionnaire américain General Motors, tenu par United Against Nuclear War Iran (groupe ultrasioniste dont la présidente est la bushiste Kristen Silverberg et l'un des conseillers d'administration, Meir Dagan, directeur du Mossad de 2002 à 2010, etc.), à abandonner TOTALEMENT son marché le plus prometteur, l'Iran, où la firme détenait 30% du marché des ventes automobiles, soit 22% de son chiffre d'affaires. L'usine Peugeot de Vesoul a mis ses ouvriers au chômage technique depuis janvier. Ce n'est pas les médias nationaux qui vont vous le dire.

Source

(merci à Philippe)