jeudi 8 novembre 2012

Une autre Europe


Dimanche 11 novembre, à l'occasion de la 6e Journée de Synthèse nationale, : EDITION D'UN OUVRAGE COLLECTIF CONSACRE A LA CRISE ET A "L'AUTRE EUROPE"...



Depuis septembre 2008 une crise, sans doute aussi grave que celle de 1929, asphyxie l’Europe. La France n’échappe pas à cette situation de plus en plus préoccupante. Aucun gouvernement, ni aucun parti du Système, ne semble capable d’apporter des solutions efficaces pour sortir de ce marasme. Les peuples européens ne croient plus en leurs dirigeants, pire encore, ils ne croient plus dans leur avenir…

En réalité, cette crise remonte à beaucoup plus longtemps. Depuis une soixantaine d’années, l’Europe que l’on nous propose, ou plutôt que l’on nous impose, n’est qu’un ersatz imaginé et réalisé par des technocrates serviles, dénués de toutes conscience nationale ou identitaire, dont la seule raison d’être est de servir, sur notre continent, les intérêts de l’hyper-classe mondialiste. Ils ont livré l’Europe, et les nations qui la composent, au bon vouloir des prédateurs de la Goldman & Sachs et autres banques apatrides…

Alors, un autre destin pour l’Europe est-il possible ? Certainement, mais celle-ci devra vite rompre avec les carcans qui lui sont jusqu’à présent imposés. Tout est une question de volonté.

Ce livre n’a pas, loin s’en faut, la prétention d’être ni un programme ni un quelconque manifeste. Nous avons interrogé une trentaine de personnalités (politiques, écrivains, journalistes, responsables associatifs…) françaises ou européennes qui ont toutes un point commun : l’amour de la civilisation européenne. Chacune d’entre elles, avec ses références et sa sensibilité, a répondu à nos questions. Ces réponses peuvent sembler parfois paradoxales. Il en découle cependant une certitude : la fin de notre civilisation et de notre identité ne sont pas une fatalité.

Cette enquête pour une autre Europe a la volonté d’ouvrir des pistes nouvelles, des pistes aussi éloignées les unes que les autres du libéralisme et du socialisme…

Liste des contributeurs :

Franck Abed, écrivain, Gabriele Adinolfi, écrivain (Rome), Serge Ayoub, Président de Troisième voie, Lionel Baland, journaliste (Liège), Francis Bergeron, écrivain, Thibaut de Chassey, Président du Renouveau français, Pierre Descaves, ancien député, Georges Feltin-Tracol, écrivain, André Gandillon, rédacteur en chef de Militant, Nicolas Gauthier, journaliste, Olivier Grimaldi, Président du Cercle franco-hispanique, Pieter Kerstens, chef d’entreprise (Bruxelles), Pierre Le Vigan, écrivain, Patrick Parment, journaliste, Luc Pécharman, membre du Bureau de la Nouvelle Droite Populaire, Martin Peltier, journaliste, Dr Bernard Plouvier, écrivain, essayiste, Philippe Randa, écrivain, Enrique Ravello, responsable de Plataforme pour la Catalogne (Barcelone), Alain Renault, ancien secrétaire général du Front national, Jean-Claude Rolinat, écrivain, Marc Rousset, économiste, Gilbert Sincyr, ancien président du GRECE, Robert Spieler, ancien député, Hervé Van Laethem, membre de la direction de Nation (Bruxelles), Pierre Vial, Président de Terre et peuple, Gabor Vona, Président de Jobbik (Budapest) et un texte en annexe de Bruno Mégret, fondateur du MNR...

Face à la crise : une autre Europe, enquête, Editions Les Bouquins de Synthèse nationale, 18 € (+ 3€ de port), 166 pages, novembre 2012.

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mercredi 7 novembre 2012

Bigeard poursuivi par la haine communiste


"Un lecteur, militaire, nous écrit :
A deux semaines du dernier voyage du Général Bigeard au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus, des intellectuels de gauche et autres militants associatifs redoublent d’efforts pour faire avorter le projet.
Ainsi de ce collectif opposé à tout hommage à Bigeard, « baroudeur sans principes, utilisant des méthodes souvent ignobles« .
Intéressants qualificatifs de la part de communistes qui n’ont jamais suivi les guerres auxquelles le général a participé, sinon pour soutenir les ennemis de la France !
Ces vierges effarouchées devraient étudier d’un peu plus près les nombreux ouvrages publiés sans parti pris sur ces conflits.
Ils y trouveraient plus d’une preuve de l’estime réelle que portait Bigeard à ses adversaires (ceux qui se battaient régulièrement), et de l’admiration qu’il suscitait bien souvent de leur part à son endroit !
D’Indochine en Algérie, « Bruno » a été un excellent chef de guerre, authentiquement patriote et fidèle à des principes moraux qu’on aimerait retrouver chez les fameux gardiens de la bien-pensance gauchiste.
Le soldat Bigeard mérite amplement cet hommage (il reposera au milieu de 22000 compagnons d’armes), de par sa valeur et son engagement, même si nous ne cautionnons pas sa participation au gouvernement Chirac en 1974.
Ni son aplatventrisme devant le traître De Gaulle."

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Le Qatar poursuit son achat de la France


 Mohamed Jaham Al-Kuwari, ambassadeur du Qatar en France, a annoncé que le Qatar allait étudier la possibilité d’investir 10 milliards d’euros dans de grandes entreprises françaises. Il s’agit pour lui de diversifier ses revenus, aujourd’hui très dépendants des hydrocarbures. « Les 10 milliards d’euros seront des fonds du Qatar pour prendre des parts dans des grands groupes français, monter des projets ensemble ou faire des partenariats dans des pays tiers« , explique l’ambassadeur.
En bref, le Qatar a décider d’acheter la France, et le processus se poursuit toujours plus avant. On se rappelle que l’ancien chef de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) a mis en cause l’argent du Qatar dans le financement des réseaux islamistes. La destination du fonds qatari, devant initialement être déversé  dans les banlieues, ne peut que susciter l’inquiétude.
Il est entendu que dans le paradigme mondialiste, ou l’uniformisation procède du nivellement et de la négation des différences, tout s’achète et tout se vend : l’homme produit ou consomme, exclusivement, et l’économie commande le politique.

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mardi 6 novembre 2012

Le mariage et les enfants, des biens de consommation ?


"À l’origine, tout le monde pensait que le projet de loi sur le mariage deshomosexuels était l’un des attrape-nigauds (en termes crus, attrape-couillons) par lesquels les politiciens amusent la galerie, faute de pouvoir agir sur les vrais dossiers. Et puis, très vite, on a compris que derrière l’attrape-nigauds s’était glissé l’un de ces projets très réels par lesquels les fanatiques de la déconstruction veulent détruire un peu plus les fondements qui continuent de structurer les sociétés européennes aussi malades soient-elles.

La question posée ne concerne nullement la tolérance ou le respect à l’égard de particularités sentimentales ou sexuelles minoritaires. L’homosexualité n’est pas une nouveauté historique. Il serait facile de dénombrer d’illustres personnages, rois, reines ou grands seigneurs des temps anciens qui préféraient la fréquentation intime du même sexe, et dont les chroniques anciennes se sont parfois moquées.

La vie privée est l’affaire de chacun et, tant que les préférences particulières ne dégénèrent pas en manifestations provocantes et en prosélytisme outrancier, il n’y a rien à objecter. Le respect du secret de la « privacy », comme disent les Anglais, s’impose. En France, par la création du « pacte civil de solidarité et de concubinage » (pacs), la loi a créé un cadre légal permettant à deux personnes du même sexe (ou de sexe différent) de vivre ensemble avec une série d’avantages sociaux ou fiscaux. Il s’agit d’une consécration sociale du désir d’amour ou d’affection.

Le mariage est autre chose. Il ne se rapporte pas à l’amour, même quand il en est la conséquence. Le mariage est l’union entre un homme et une femme en vue de la procréation. Si l’on enlève la différence de sexe et la procréation, il ne reste rien, sauf l’amour qui peut s’évaporer.

À la différence du pacs, le mariage est une institution et pas un simple contrat. L’institution du mariage est définie par un ensemble de droits et de devoirs réciproques non seulement entre les époux, mais envers les enfants à naître. La cité (autrement dit la loi et ses représentants) intervient pour célébrer solennellement le mariage (devant le maire), estimant qu’elle en a besoin dans l’intérêt général. Jusqu’à maintenant, aucune société n’a jamais pensé avoir besoin de couples homosexuels pour se perpétuer.

Insistons sur ce point, le mariage n’est pas une célébration de l’amour. Le mariage est une institution fondée sur la filiation et la parenté, même si les circonstances, parfois, ne permettent pas la venue d’enfants. La présomption de paternité est son nœud fondateur. Nos contemporains, comme voici 3000 ans les héros de l’Iliade (Achille, fils de Pélée, Ulysse fils de Laerte, etc.) continuent de se penser comme fils ou filles de ceux dont ils sont nés. Et peu importe la bonne ou la mauvaise entente entre les générations. La rupture de filiation est toujours un drame. Pour les enfants nés hors mariage, les recherches en paternité ne se rapportent pas qu’à d’éventuels héritages, mais à un besoin impérieux de savoir d’où l’on vient, de qui l’on est l’enfant.

Il faut aussi parler de l’adoption qui est toujours un risque et une souffrance. Certains couples homosexuels exigent de pouvoir adopter un enfant, un peu comme on achète un chien, un chat ou un instrument sexuel. Pour le moment, la loi nie l’analogie entre l’adoption par un couple homosexuel et par un couple formé d’un homme et d’une femme unis par le mariage. Elle estime à bon droit qu’un enfant, pour son équilibre ultérieur, a besoin d’un père et d’une mère. C’est donc l’intérêt de l’enfant qui est pris en compte et non les lubies ou les désirs de jouissance de certains adultes.

En clair, il serait destructeur de changer la définition de la filiation et de la famille pour répondre aux attentes égoïstes de couples homosexuels très minoritaires. Ceux-là ont droit au respect de leurs différences, pour autant qu’ils ne détruisent pas une institution qui a été conçue dans l’intérêt des enfants. Si l’on admet le « mariage pour tous », pourquoi ne pas l’étendre à sa guenon ou à son chien préféré, à son frère ou à sa sœur, à son père ou à sa mère ? Pourquoi ne pas prévoir le mariage d’une femme avec deux ou trois hommes ? Toutes ces extravagances, on peut s’y adonner plus ou moins discrètement hors mariage. La seule question, finalement, consiste à se souvenir que le mariage n’est pas un bien de consommation ouvert à toutes les fantaisies.

Il est vrai qu’intervient en force la mode du gender, la « théorie des genres » (gender studies) venue des Etats-Unis et enseignée désormais dans les programme scolaires du second degré. Cette mode prétend que l’identité sexuelle est le résultat d’une construction sociale. Simone de Beauvoir écrivait déjà dans Le Deuxième Sexe, « on ne nait pas femme, on le devient ». Elle s’inspirait de la théorie de Sartre selon qui l’identité se réduit au regard que les autres portent sur nous. C’était idiot, mais nouveau, donc intéressant et « vendeur ». Les théoriciens des gender studies sont des féministes extrémistes et des homosexuels qui entendent justifier leurs particularités en niant qu’il y ait des femmes et des hommes – et sans doute aussi qu’il y ait des biches et des cerfs, des brebis et des béliers… (1) Comme cette fraction de la population dispose d’un haut pouvoir d’achat, son influence sur les décideurs de la « pub » est considérable. D’autant que leurs lubies relayées par les médias favorisent les nouveautés et les modes dont se nourrit le système marchand (2). Il est évident que pour ces toqués dorés sur tranche, le modèle familial fondé sur l’hétérogénéité des sexes et sur les enfants, n’est aussi qu’un « conditionnement social » qu’il faut éliminer. Ce sera plus difficile qu’ils ne l’imaginent.

Dominique Venner

Notes

1-J’ai publié dans La Nouvelle Revues d’Histoire n° 30 (dossier Les femmes et le pouvoir), p. 40, un florilège des élucubrations de Mme Françoise Héritier, professeur honoraire au Collège de France, pour qui les différences physiques entre les hommes et les femmes, viendraient de la domination exercée par les mâles sur les femelles durant les millénaires du Paléolithique, les messieurs se réservant la nourriture carnée, alors qu’il imposaient aux dames d’être végétariennes… comme Hitler. Lumineux, non ?
 2- Réflexion sur le système marchand développée dans mon livre Le Choc de l’Histoire (Via Romana, 2011)."

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NRH n°63


lundi 5 novembre 2012

Ce jour là ...

Jean-Pierre Stirbois, né le 30 janvier 1945 à Paris, est mort accidentellement le 5 novembre 1988 à Ponchartrain (Yvelines) . Politiquement engagé, il était le mari  de Marie-France Stirbois, également engagée en politique.

Après avoir participé en 1965 à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, il milite au Mouvement jeune révolution (MJR - solidariste). En 1975, il crée avec Michel Collinot l'Union Solidariste.

En 1977, il rejoint le Front national et il en devient Secrétaire général en 1981.
Après avoir effectué un voyage en Nouvelle-Calédonie pour défendre les liens entre celle-ci et la France, il trouve la mort dans un accident de voiture en revenant d'une réunion publique à Dreux.

Il est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris.
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Présent !

vendredi 2 novembre 2012

Sciences Po : grandeur et décadence

Sciences Po Paris fut longtemps une grande école cultivant le goût de l’excellence, où furent formés nombre d’hommes et de femmes politiques, ainsi que de grands fonctionnaires cultivant la tradition du service de l’Etat. Ce temps est révolu. Car un homme, par aveuglement idéologique mais aussi goût de l’argent, a tout fait pour qu’il en fût ainsi.

Cet homme s’appelait Richard Descoing. Il a trouvé la mort dans une chambre d’hôtel à New York, son décès ayant eu lieu dans des conditions assez glauques, liées semble-t-il à ses goûts homosexuels (mais les enquêteurs ont été d’une grande discrétion sur cette affaire, évidemment sur ordre, car elle faisait mauvais genre…). Les autorités officielles, les milieux intellos, les media, en une touchante unanimité, ont dit leur regret de voir disparaître un homme aussi exceptionnel. C’est que le directeur de Sciences Po, qui faisait partie du sérail, avait réalisé le vieux rêve de certains : casser le bel outil – et aussi le symbole – qu’était cette école, en supprimant le recrutement sélectif des étudiants, basé sur l’excellence, fruit de l’intelligence et du travail, pour mettre à la place un système démagogique, dont la base était l’accueil, sans concours ni examen (c’est traumatisant et carrément réactionnaire) de « jeunes » issus de la « diversité », venant des banlieues les plus pourries (pardon : des « cités en difficultés »).

Mais la Cour des comptes a remis les pendules à l’heure : elle « dénonce la gabegie de Sciences Po Paris » (titre d’un article sur six colonnes dans Le Monde du 9 octobre 2012) et « fustige la gestion dispendieuse de l’ex-directeur » tout en réclamant « des réformes profondes de structure ». Ceci dans le cadre d’un rapport de 210 pages qui, dixit Le Monde, est « un long réquisitoire » décrivant « une fuite en avant financière » et « une gestion peu scrupuleuse des deniers publics » dont s’est rendu coupable feu Richard Descoing et ses petits copains qu’il avait invités à la table du festin, aux frais de la République (c'est-à-dire du contribuable, le ministère de l’enseignement supérieur ayant augmenté de 33,3 % en cinq ans sa subvention à Sciences Po). Ainsi, les dirigeants de Sciences Po s’octroyaient de très grosses primes, en dehors de tout circuit administratif normal (qui aurait pu se montrer trop curieux). Ces « petits arrangements entre amis » (nous citons toujours Le Monde…) ont permis au patron de Sciences Po d’augmenter sa rémunération annuelle de 60,4 % entre 2005 et 2011, pour atteindre 537 246 euros en 2010 (n’importe quel prof de fac pourra faire la différence avec son traitement…). Jean-Claude Casanova, président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP, qui gère Sciences Po), en a profité pour porter sa prime, en 2009, à 69 000 euros. Quant aux enseignants-chercheurs, ils n’effectuaient que 30% de leur service… tout en étant payés à 100% pour un travail aux deux tiers non effectué. La Cour des comptes dénonce aussi des avantages en nature : par exemple, un directeur de centre de recherche a bénéficié gracieusement pendant cinq ans d’un logement de fonction situé rue d’Ulm. C’est pas du beau monde, tout ça ?

Pierre Vial

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