Une poignée de journalistes homosexuels des rédactions de 20 Minutes, Alternatives Economiques, Arte, le Journal du sida, Mediapart, NEON, VIH.org, et Yagg.com, ont annoncé dans Libération du 17 mai dernier, la création d’une « association de journalistes LGBT ».
En créant ce lobby dans la profession, ces journalistes entendent dénoncer les « propos caricaturaux publiés sous la plume de confrères et consœurs dans leurs éditoriaux ». Pire, ils s’insurgent contre l’« espace et temps disproportionnés accordés à des opposants à la loi explicitement homophobes sur les antennes télé ou dans les pages de magazines etc ». Quand on voit le parti-pris, quasi généralisé, de la presse sur cette question, une telle remarque laisse songeur…
Quoiqu’il en soit, cette nouvelle association s’est fixée plusieurs objectifs : « s’élever à chaque fois que des propos injurieux et discriminatoires à l’encontre des homosexuel(les) et des transsexuel(les) sont publiés dans un média sous couvert de «débat» ; engager un « travail de pédagogie […] sur le traitement médiatique des questions spécifiques touchant les LGBT » ; ou encore « contribuer à la visibilité des personnes LGBT dans l’espace public ». Tout un programme !
Cette association n’est en fait qu’une copie de la National Lesbian and Gay Journalists Association (NLGJA) américaine. Celle-ci rappelait dernièrement « aux journalistes l’importance d’accorder un traitement juste et rigoureux à la couverture du mariage pour les couples de même sexe».
Chiche ?
En créant ce lobby dans la profession, ces journalistes entendent dénoncer les « propos caricaturaux publiés sous la plume de confrères et consœurs dans leurs éditoriaux ». Pire, ils s’insurgent contre l’« espace et temps disproportionnés accordés à des opposants à la loi explicitement homophobes sur les antennes télé ou dans les pages de magazines etc ». Quand on voit le parti-pris, quasi généralisé, de la presse sur cette question, une telle remarque laisse songeur…
Quoiqu’il en soit, cette nouvelle association s’est fixée plusieurs objectifs : « s’élever à chaque fois que des propos injurieux et discriminatoires à l’encontre des homosexuel(les) et des transsexuel(les) sont publiés dans un média sous couvert de «débat» ; engager un « travail de pédagogie […] sur le traitement médiatique des questions spécifiques touchant les LGBT » ; ou encore « contribuer à la visibilité des personnes LGBT dans l’espace public ». Tout un programme !
Cette association n’est en fait qu’une copie de la National Lesbian and Gay Journalists Association (NLGJA) américaine. Celle-ci rappelait dernièrement « aux journalistes l’importance d’accorder un traitement juste et rigoureux à la couverture du mariage pour les couples de même sexe».
Chiche ?
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