lundi 3 juin 2013

Monsieur de la Palice au gouvernement

Inversion de la courbe du chômage fin 2013: Ayrault met une condition

Le Premier ministre a reconnu pour la première fois que le chômage ne pourrait baisser qu'à la condition que la croissance revienne.(ndlr. autrement dit, ça ira mieux si ça ne va pas plus mal... bravo pour l'efficacité et la compétence !)

Jean-Marc Ayrault a réaffirmé vendredi 31 mai que la courbe du chômage pouvait s'inverser fin 2013 en "mobilisant" les outils que sont les emplois d'avenir et les contrats de génération, et "à la condition aussi bien sûr que la croissance revienne en Europe".

Le Premier ministre était interrogé par la presse en marge d'un déplacement à Annonay (Ardèche), au lendemain de l'annonce d'un nouveau record absolu du nombre de chômeurs en France (3.264.400 demandeurs d'emploi sans activité fin avril). "Les chiffres du chômage doivent nous conduire à une plus forte mobilisation encore pour réduire le chômage dans notre pays", a-t-il dit, "ça passe par des mesures structurelles et par des mesures d'urgence. Le chômage n'est pas une fatalité".

Questionné sur l'objectif sans cesse réaffirmé par l'exécutif d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année, le chef du gouvernement a répondu : "c'est l'objectif et il ne faut surtout jamais se résigner. Quand on fixe un cap il faut s'y tenir, il faut montrer l'envie de mobiliser tous les acteurs".

"Le gouvernement agit, n'est pas les bras ballants devant une réalité", a insisté Jean-Marc Ayrault. Il a cité la réforme structurelle du marché du travail (loi Sapin sur la sécurisation de l'emploi) et le crédit d'impôt compétitivité, "tout cela va porter ses fruits, pas immédiatement", a-t-il souligné. Il a aussi évoqué la mise en place progressive des emplois d'avenir et des contrats de génération "qui doivent être mobilisés pour que la courbe du chômage s'inverse".

Et d'enchaîner: "c'est possible à la condition aussi bien sûr que la croissance revienne en Europe" ."La bataille elle se mène à l'échelle de la France, elle se mène à l'échelle de l'Europe d'où cet accord sur l'emploi des jeunes lancé entre la France et l'Allemagne", a encore dit Jean-Marc Ayrault.

Une allusion à la contribution franco-allemande sur ce thème qui sera soumise aux 25 autres pays de l'UE en juin, et dont François Hollande et Angela Merkel ont fait la promotion jeudi à Paris.

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