mercredi 27 février 2013

Touche pas à mon jackpot !

Il est encore temps de se procurer en kiosque le numéro 11 des Dossiers du Contribuable, consacré au scandale des subventions accordées aux associations. Une lecture particulièrement édifiante...


SOMMAIRE

3 L’éditorial par Claude Garrec, président de Contribuables Associés
6 Pierre-Patrick Kaltenbach : « L’Etat refuse de contrôler l’argent qu’il verse aux associations »
9 Remettre le monde associatif à l’endroit
10 Associations sous perfusion
11 Les associations, combien de divisions ?
12 1,2 milliard d’euros de subventions des ministères en 2011
13 L’obligation de publier les comptes
14 Les « faux-nez » du ministère du Budget
16 Des millions sortent de la réserve parlementaire
18 Lucratif ou non lucratif…

20 Le business de l’antiracisme

21 SOS Racisme ou la dictature des potes
25 SOS Racisme est hors-la-loi
26 Harlem Désir ou l’agitateur devenu apparatchik
29 Le pactole des associations d’aide aux clandestins
30 Jacques Bompard : « Il est temps de se pencher sur les comptes d’associations comme SOS Racisme »

32 Elles menacent nos libertés

33 Les associations de mal-logés squattent le budget de l’Etat
37 Quand Droit des non-fumeurs nous pompe notre blé
38 L’UNADFI n’est pas sectaire avec l’argent public
40 Sécurité routière : surveiller et punir
44 Bernard Darniche : « Les associations de sécurité routière dégoulinent de subventions »

46 Elles pourrissent notre jeunesse

47 Des associations shootées à l’argent public
48 Coûteuse politique de « réduction des risques »
50 Serge Lebigot : « Plus de drogués, c’est plus de subventions »
51 Un festin de 50 drogues… payé par les contribuables !
52 Les subventions pas très gaies du lobby homo
55 Subvention braguette pour les Petits Débrouillards

56 Delanoë et Huchon arrosent à tout-va

57 Des spectacles de rue pour les pochtrons
58 Subventionnite aiguë à la Mairie de Paris
60 Serge Federbusch : « Avec Delanoë, le clientélisme est systématique »
62 Macaq, le roi de la jungle associative
63 Associations d’Ile-de-France : des aides à gogo

mardi 26 février 2013

Six membres de SOS Racisme en garde à vue à la Brigade financière

Six membres de l'association SOS Racisme, dont le président Dominique Sopo, sont entendus mardi par la brigade financière dans le cadre de l'enquête sur des mouvements de fonds suspects sur les comptes du socialiste Julien Dray, selon une source judiciaire, confirmant une information du Parisien.fr. Selon cette source, "certains de ces six membres de SOS Racisme, dont le président, sont entendus sous le régime de la garde de vue".

Le député (PS) de l'Essonne, Julien Dray, est visé par une enquête préliminaire pour abus de confiance à la suite d'un signalement de la cellule antiblanchiment de Bercy, Tracfin. Les soupçons portent sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l'association Les Parrains de SOSRacisme et de l'organisation lycéenne Fidl, depuis janvier 2006. Les enquêteurs soupçonnent l'élu, qui est un des co-fondateurs de SOS Racisme, d'avoir bénéficié d'une partie de ces sommes, évaluées au total à 351.027 euros.

Depuis l'ouverture de l'enquête le 10 décembre pour "abus de confiance", plusieurs membres de SOS Racisme, notamment du département de l'Essonne, ont été entendus par la police. Outre les liens historiques qui unissent Julien Dray à l'association, celle-ci a employé ses deux plus proches collaborateurs par lesquels auraient transité une partie des sommes. Selon plusieurs sources proches de l'enquête, d'autres auditions pourraient être menées "prochainement", les enquêteurs ayant attendu la fin de la campagne des élections européennes pour entendre les principaux protagonistes de l'affaire, éventuellement sous le régime de la garde à vue.

Julien Dray, qui a demandé à plusieurs reprises de pouvoir s'expliquer devant les policiers et d'avoir accès aux éléments de l'enquête pour se défendre, a réagi à ces garde à vue par la voix d'une de ses avocates. Le vice-président du conseil régional d'Ile-de-France "entend apporter un démenti formel aux affirmations inacceptables et radicalement contraires à la vérité consistant à faire accroire que ce dernier aurait perçu des dons de l'association SOS Racisme ou de la Fidl", a déclaré Me Florence Gaudillière dans un communiqué. "A cet égard, il est sidérant de constater que depuis maintenant six mois les autorités judiciaires et policières alimentent de manière hebdomadaire la presse d'informations tronquées de nature à entretenir une suspicion nauséabonde".

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lundi 25 février 2013

Pédophilie dans une école juive parisienne



Un rabbin arrêté par la police parisienne ! Epouvantable remake de l'innommable ? Il y avait là de quoi remuer tripes et boyaux des grandes consciences, pétrifier d'horreur les sourcilleux gardiens de l'inaltérable mémoire des heures les plus sombres et déchaîner scribouillards et animateurs en infos de toute la médiacrassie. Pourtant quasi silence radio, défaut d'image et papiers fort discrets !

Il faut dire que le rabbin en question est aussi le directeur de l'école juive orthodoxe Beth Hanna, un établissement pour garçons du 20e arrondissement de Paris et qu'il a été alpagué par la brigade de protection des mineurs avant d'être mis en examen pour "non dénonciation d'atteintes sexuelles sur mineurs de 15 ans"... autrement dit le religieux a couvert des agissements aussi pédérastiques que pédophiles. Pourtant alerté dès l'été dernier par des parents de jeunes élèves victimes d'attouchements de la part d'un surveillant, l'éminent membre de la communauté Loubavitch n'a non seulement pas répercuté les faits à la police comme il en avait l'obligation, mais a fait pression sur les familles pour que celles-ci gardent le silence pour préserver l'honneur de la communauté.

Il aura fallu qu'un couple de parents passe outre les injonctions d'omerta pour que l'affaire soit révélée et - tardivement - condamnée par le Grand Rabbin de France. Cela dit, un semblable fait divers se déroulant dans un établissement chrétien et mettant en cause un prêtre catholique aurait été largement "couvert" par les médias et monté en épingle, on aurait évoqué une enquête approfondie ou une possible fermeture de l'école et on aurait peut-être même vu se pointer quelques femen, deux ou trois jeunes communistes, un Mélenchon et un raton-laveur pour une gesticulation bachique unitaire. Selon que vous serez...
(Yves Darchicourt)

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vendredi 22 février 2013

Vers une loi encadrant la liberté d’expression sur Internet ?


La sénatrice Esther Benbassa propose de réfléchir à une loi qui encadrerait Internet, remettant en cause celle sur la liberté de la presse de 1881.

Selon la collaboratrice parlementaire d’Esther Benbassa, la sénatrice a fait cette proposition au Sénat lors des débats en séance sur la proposition de loi relative à la suppression de la discrimination dans les délais de prescription prévus par la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet. La ministre Najat Vallaud-Belkacem aurait approuvé cette idée sans lui confier officiellement une mission.
Mais selon Médiapart, la sénatrice écologiste Esther Benbassa a été chargée d’animer un groupe de réflexion dont les travaux devraient déboucher sur le dépôt, à la rentrée prochaine, « d’une loi nouvelle sur la liberté de l’internet ».
Peut-on tout dire sur Internet et de n’importe quelle manière ? Jusque-là, il était difficile de répondre à cette question. Le web est mondial et, selon l’endroit d’où l’on publie et où se trouve les serveurs qui hébergent les informations, loi ne s’applique pas de la même manière. Pour preuve, l’affaire des tweets antisémites ou homophobes qui sont légaux aux États-Unis, où se trouve Twitter, et interdit en France par le code pénal.
Les dérapages des tweets antisémites ou homophobes qui sont légaux aux États-Unis, où se trouve Twitter, et interdit en France par le code pénal, et qui viennent de se régler devant les tribunaux, ont conduit le gouvernement à lancer une réflexion sur la liberté d’expression sur Internet.

« Domestiquer » la liberté d’expression en ligne

Parmi les pistes de réforme évoquées, figure une réforme en profondeur de la loi sur la liberté de la presse de 1881. En touchant à ce texte sacro-saint, il s’agit de :

« Faciliter la répression des propos sur les réseaux sociaux, ou encore l’obligation pour chaque site ou plateforme de se doter d’un « directeur de la publication » responsable devant la loi de tous les contenus publiés. »

Sur son blog, la sénatrice ne cache pas cette intention même si elle tente de rassurer les défenseurs de la liberté du Net :
« Il n’est pas question de limiter [la liberté], mais d’en tracer prudemment les contours, comme il est déjà en général d’usage dans la presse. »
Quant au premier amendement de la constitution américaine sur lequel s’appuient les réseaux sociaux pour expliquer qu’ils ne peuvent, ni ne veulent, filtrer certains propos, Mme Benbassa répond par les différences culturelles avec l’Europe.
« Nous ne sommes pas élevés de la même façon qu’aux États-Unis. On n’a pas la même société, on n’a pas la même vision. Nos enfants ne sont pas éduqués dans cette liberté d’expression. Nous n’avons pas su la domestiquer comme les Américains l’ont fait. C’est pour cela que nous avons besoin de légiférer. »

Face à cet aveu d’échec de la société française, la sénatrice ne dit pas si elle compte proposer un cours pour apprendre aux jeunes à mieux utiliser cette liberté.

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jeudi 21 février 2013

Qatar : Tour d’horizon de ses investissements en Fance

 François Hollande et l'émir du Qatar, le sheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani, à l'Elysée le 22 août 2012. KENZO TRIBOUILLARD / AFP

ECONOMIE - L'émirat poursuit des investissements tous azimuts...
Le fonds immobilier Rreef, appartenant à Deutsche Bank, est entré en négociations exclusives avec le groupe financier italien Borletti associé à des investisseurs du Qatar pour leur céder ses 70% dans le groupe français Le Printemps, ont annoncé conjointement mercredi Rreef et Borletti.  Voici la liste des principaux investissements connus du Qatar en France, qui entrent dans le cadre d'une stratégie européenne de l'émirat alors que sa présence sur le sol français divise l’opinion.

Médias
Lagardère - Qatar Holding, une des branches d'investissement du fonds souverain Qatar Investment Autority (QIA), détient 12,83% du capital du groupe de médias, selon des données Thomson Reuters. Qia avait dit en mars 2012 se réserver la possibilité d'augmenter encore sa participation dans Lagardère - groupe qui détient 7,5% d'EADS - sans en prendre le contrôle et envisager de demander à siéger au conseil de surveillance.
Vivendi - Qatar Holding détient 1,67% du capital du groupe de télécoms, maison mère de l'opérateur téléphonique mobile SFR, selon des données Thomson Reuters.

Industrie
Vinci - Le Qatar possède environ 5,5% du capital, ce qui en fait le deuxième actionnaire du numéro un mondial du BTP et des concessions derrière les salariés.
Véolia environnement - L'émirat détient 4,7% du capital, ce qui en fait l'un des cinq premiers investisseurs du groupe de services aux collectivités.
Total - Le PDG du groupe pétrolier Christophe de Margerie a annoncé en avril 2012 que le Qatar avait augmenté sa participation à 3%.

Luxe
LVMH - Le Qatar est devenu actionnaire du groupe en 2011 en acquérant 1% du capital, selon le document de référence du numéro un mondial du luxe pour l'exercice 2011.
Le Tanneur - Qatar Luxury Group contrôle le maroquinier.

Sports
TV - Le groupe de télévision Al Djazira, détenu par le Qatar, a lancé début juin les chaînes beIN Sport 1 et beIN Sport 2 après s'être vu attribuer en février une partie des droits de la Ligue 1 de football pour la période 2012-2016.
Foot - Qatar Sports Investments a racheté la participation de 30% qu'il restait à Colony Capital dans le Paris Saint-Germain, concluant ainsi sa prise de contrôle du club de football.
Handball - En juin, le fonds a aussi racheté le club Paris Handball.

Immobilier
A Paris, l'émirat, via le gestionnaire de portefeuille hôtelier de luxe Katara Hospitality, possède l'hôtel Royal Monceau ainsi que l'hôtel Péninsula dont l'ouverture est attendue en 2014.
Sur les Champs-Elysées, le Qatar possède l'immeuble du Virgin Megastore et l'ancien siège de HSBC France.
La banque centrale du Qatar est également propriétaire de la galerie commerciale Elysées 26, un immeuble de bureaux et de logements également situé sur les Champs-Elysées. Le Qatar est actionnaire minoritaire de la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes, qui exploite le Gray d'Albion et le Majestic.
(Avec Reuters)

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Rébellion n° 57


Le numéro 57 est disponible
Avec au sommaire :

Edito : Et nozigue, où qu'on va ?
Réflexion : Rébellion, comme une éclaircie dans un paysage politique blême par Claude Karnoouh

Dossier géopolitique du Proche-Orient :
Intro : la marche vers la guerre globale.
Gouverner le Proche-Orient par le chaos par GPLC.
Entretien avec Georges Corm.

Retour sur la campagne de Syrie par Jean de Lavaur.
A. Chauprade et les dynamiques internes de la Syrie.
Entretien avec Mère Agnès-Mariam de la Croix
Entretien avec Ayssar Midani
Entretien avec Madhi Darius Nazemroya.

Entretien avec Jean-Michel Vernochet et chronique de son livre " Iran la destruction nécessaire".
Média : Rencontre avec le Cercle des Volontaires par Pablito Waal
Chronique livre sur la guerilla.

Numéro de 44 pages
Disponible pour 4 euros auprès de
Rébellion c/o RSE BP 62124 31020 TOULOUSE cedex 02

mercredi 20 février 2013

Résistance au droit de vote pour les étrangers


Vous allez recevoir une lettre de François Hollande pour vous expliquer l’avantage, selon lui, du vote des étrangers…

Après le mariage homo, le gouvernement, en bon petit serviteur du projet mondialiste et dans l’incapacité de résoudre la crise, va essayer de masquer ses échecs en donnant le droit de vote aux étrangers dans un premier temps lors des élections locales.

L’immense majorité des Français ne veut de cette loi, sauf bien entendu l’hyper-classe et sa cohorte de domestiques aux ordres (journalistes, golden boys, bobos, résidus du PS, droits de l’hommistes, donneurs de leçons patentés et gauchistes reconvertis dans la com…). Bref tous ceux pour qui les mots « nations », « peuples », « civilisations » et « identités » ne font pas partis de leurs culture…

Alors, voici la consigne que nous donnons aux Français qui aiment la France et qui ne souhaitent pas voir leur municipalité tomber entre les mains des islamistes :

La lettre de François HOLLANDE arrivera prochainement dans nos boîtes….

Cette lettre doit être renvoyée sans l’ouvrir

16 860 685 enveloppes, qui lui reviennent, ça fait désordre !

La procédure est simple : Retour à l’expéditeur !

1/ Ne pas ouvrir le courrier

2/ Inscrire en toutes lettres : RETOUR à L’EXPÉDITEUR

3/ Déposez votre lettre, sans affranchissement supplémentaire (quand on écrit à l’Elysée, c’est gratuit), à la poste qui se chargera de la retourner à l’envoyeur

4/ Pour un franc succès, faites passer le message autour de vous, par téléphone, e-mail, internet, etc.

5/ Inutile de motiver votre renvoi, Il comprendra…

Faites suivre… Merci.

vendredi 15 février 2013

Le gouvernement français veut accélérer le processus d’entrée de la Turquie dans l’Union européenne


Mardi, la France a fait un nouveau pas vers l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne en acceptant d’ouvrir, à Bruxelles, un nouveau chapitre des négociations d’adhésion.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius a fait savoir à son homologue turc, Ahmet Davutoglu, que la France allait prochainement lever son veto à l’ouverture des négociations : « Je lui ai confirmé qu’on était favorables à ouvrir la discussion sur le chapitre 22″, a-t-il communiqué. Quant à Philippe Lalliot, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, il a déclaré que la France avait le désir d’ « apporter un nouvel élan aux relations entre l’Union européenne et la Turquie ». « Elle attend de la Turquie qu’elle s’engage de son côté à contribuer concrètement à cette dynamique », a-t-il poursuivi.

Pour la gauche, qui fait de l’émancipation un facteur de progrès en général, l’appartenance à une communauté est purement conventionnelle et doit être libre de toute contrainte historique, géographique ou culturelle. C’est donc dans la volonté et dans l’adhésion intellectuelle à des principes abstraits que se fonde la nationalité ou l’intégration. François Hollande n’a-t-il pas déclaré que l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne devrait se décider sur des critères exclusivement politiques et économiques ? Ou comment se libérer des réalités -des contraintes ?- du temps et de l’espace : car si demain le Mexique souscrit rationnellement aux droits de l’homme, et que son niveau économique rejoint celui de la France, sera-t-il français pour autant ?

La réalité, c’est que l’entrée de la Turquie dans l’Europe ne saurait être suspendue à son adhésion à des concepts universels, précisément parce que l’Europe n’est pas un concept, et parce qu’elle n’est pas universelle : elle a une identité charnelle, historique et singulière. La Turquie peut bien entrer dans l’Union européenne, elle n’entrera jamais en Europe car elle n’est pas européenne, ni par son histoire, ni par sa géographie, ni par sa culture.

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jeudi 14 février 2013

Le gouvernement français prépare la répression contre les travailleurs


Le gouvernement du Parti socialiste français du président François Hollande a ordonné la mobilisation des services secrets et de la police pour mettre sous surveillance les travailleurs qui se battent contre le chômage de masse et les fermetures d’usines.

Le ministre de l’Intérieur français, Manuel Valls, a révélé mardi dernier que sa police politique est pleinement mobilisée pour espionner la révolte grandissante des travailleurs des usines où sont prévus des licenciements ou bien qui seront fermées. Il a dit que ces mesures étaient nécessaires compte tenu du risque d’«implosions ou explosions sociales».
Interviewé sur BFM TV, il a ajouté: «La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années.»

Les services de renseignement de la police (SDIG) ont reçu le 30 janvier l’ordre de suivre «au plus près les entreprises en difficulté…. de suivre au plus près la situation des entreprises et filières fragilisées, ou susceptibles de le devenir» et d’anticiper «les mobilisations», ainsi que les «risques d’incidents» ou d’éventuelles «menaces sur l’outil de production en cas de radicalisation d’un conflit».

Valls a donné des instructions à la police pour qu’elle surveille les entreprises où les travailleurs sont en lutte pour défendre leur emploi tels PSA Peugeot-Citroën, Renault, Goodyear, la raffinerie Petroplus et l’aciérie d’ArcelorMittal à Florange. Il a clairement reconnu la possibilité que de telles luttes échappent au contrôle de la bureaucratie syndicale qui s’est discréditée en trahissant systématiquement les luttes contre les programmes d’austérité du gouvernement. Valls a fait remarquer qu’il y avait moins de mobilisations organisées mais que le danger «d’explosions sociales» était plus important.

La police française ne se limite pas surveiller les protestations des travailleurs. Elle se montre aussi plus violente à leur égard.

Mercredi dernier, 6 février, plus de 1.500 travailleurs des aciéries d’ArcelorMittal ont convergé sur le Parlement européen à Strasbourg pour protester contre les fermetures à Liège (Belgique), Schiffange (Luxembourg) et Florange (France). Leurs dirigeants syndicaux avaient rendez-vous avec le président du parlement, Martin Schulz.

L’arrivée des 23 cars belges a été strictement filtrée. Arrêtés sur une aire d’autoroute à neuf kilomètres de Strasbourg, complètement fouillés, tout comme leurs occupants, les véhicules ont dû attendre d’être escortés par les gendarmes pour se rendre au parlement, de sorte que leur arrivée a été étalée sur plus de deux heures. «On nous traite comme des bandits,» a commenté un Liégeois en descendant du car.

Deux cars amenant des travailleurs de Florange ont subi le même traitement. Les fouilles ont été organisées sur réquisition du procureur de la République, au vu des violences intervenues en Belgique le 29 janvier dernier où cinq policiers ont été blessés.

Quand la police a empêché les sidérurgistes d’approcher le Parlement européen, ils ont crié: «Pas de Français ici, on est tous métallos!» Selon les reportages du journal belge Le Soir, les manifestants coincés entre quatre artères obstruées par des cordons de gendarmes mobiles, à trois cents mètres du Parlement, ne pouvaient pas plus former de cortège que faire entendre leur voix. Les plus remontés ont tenté de forcer le passage mais ont été repoussés à coup de gaz lacrymogènes. Ils ont riposté en se saisissant de tout ce qui leur passait par la main comme projectile. Des œufs, des bouteilles, des fumigènes…… des blocs de pierre. Un jeune sidérurgiste belge de 25 ans, John David a perdu un oeil. Il y a eu trois arrestations.

Les travailleurs de l’usine Renault Flins ont ressenti l’intensification du harcèlement policier ordonné par Valls. Ali Kaya, délégué CGT (Confédération générale du travail) a fait remarquer: «Il y a de plus en plus de présence policière autour de l’usine avec plusieurs voitures banalisées…. La police a contacté des délégués syndicaux».

Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT, a dit que ce genre de présence policière sur le lieu des usines sensibles devrait être évité car il serait ressenti comme une «provocation». Mickaël Wamen, représentant CGT de Goodyear à Amiens a décrit la présence de la police politique comme visant à «criminaliser notre action».

Des protestations verbales aussi timorées de la part de la CGT ne valent rien, étant donné que le syndicat n’a pas soutenu les travailleurs en lutte attaqués par la police. Un exemple particulièrement honteux est la complicité de la CGT avec la police pour casser la grève des raffineries au moment critique du mouvement de défense des retraites en 2010.

Quatre cents travailleurs de l’usine PSA d’Aulnay près de Paris sont en grève depuis plus de 3 semaines et ont arrêté la production pour obliger l’entreprise à entrer dans des «négociations sérieuses» sur les indemnités et les reclassements après la fermeture du site.

Les grévistes subissent l’intimidation de l’entreprise: quatre travailleurs risquent d’être renvoyés dont une mère de deux enfants en bas âge. L’entreprise a porté plainte contre huit travailleurs qu’elle accuse d’avoir physiquement attaqué un huissier à l’intérieur du site.

Une armée de vigiles privés est positionnée autour du site pour empêcher toute action solidaire. Il y a deux semaines, des centaine de police anti-émeute ont empêché les travailleurs d’Aulnay d’organiser un piquet de soutien aux collègues de l’usine PSA de Poissy.

Manuel Valls ne sera pas moins brutal avec les travailleurs français qu’il ne l’est pour réprimer les sans-papiers, dont 36.822 ont été expulsés en 2012 contre 32.912 en 2011 – un record dépassant de loin les chiffres de l’ex-président Sarkozy. Le gouvernement PS surpasse la politique réactionnaire du gouvernement Sarkozy dans tous les domaines.

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mercredi 13 février 2013

Homoparentalité : l’étude statistique censurée en France


 Une étude publiée par un sociologue américain démontre les effets de l’homoparentalité sur la psychologie des enfants privés d’altérité dans leur éducation et confrontés aux questions sur leur conception et leurs origines. Cette étude tenue secrète en France démontre, outre les problèmes de déséquilibre psychologique des enfants élevés par des couples homosexuels, que ces enfants sont en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que les enfants ayant grandi dans leurs familles biologiques…
Le sociologue américain Mark Regnerus a publié un article dans le journal américain « Social Science Research, intitulé « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study » (À quel point les enfants devenus adultes de parents ayant eu une relation homosexuelle sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales), qui dresse le bilan de la longue étude qu’il a menée sur 2988 personnes interrogées.

Les résultats de cette étude du chercheur universitaire sont surprenants. Ils ont été repris dans lesite d’information américain Slate. Selon cette étude, les enfants élevés dans leurs familles biologiques disposent d’un meilleur niveau d’études, d’une meilleure santé mentale et physique, ils consomment moins de drogue, se tiennent plus éloignés des activités criminelles et se considèrent plus heureux que les enfants élevés par un couple homosexuel.

A l’inverse, les enfants issus de familles homoparentales, et en particulier de couples lesbiens sont bien plus sujets aux dépressions, il ont plus de problèmes physiques, ils consomment plus de marijuana et ont plus de chance d’être au chômage (69% des enfants issus de familles homoparentales vivent des prestations sociales contre 17% pour les enfants de couples hétéros). Surtout, contrairement aux théories de Jean-Michel Aphatie et de Caroline Fourest, selon lesquelles les hétérosexuels sont de violents alcooliques qui frappent leurs enfants et en abusent, les enfants de couple lesbiens seraient en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que dans les familles « hétéro-parentales » (23% contre 2% de moyenne).

Aux États-Unis, le lobby gay a été choqué par cette étude et l’a dénoncée si violemment (appuyé par des journalistes progressistes) qu’un mouvement de scientifiques s’est créé pour soutenir ces travaux et leur sérieux méthodologique.

Il est étonnant de constater que cette étude n’a jamais été évoquée par le moindre journaliste en France, alors que nous sommes censés être en plein débat sur l’homoparentalité. Les journalistes préfèrent suivre les socialistes dans leur chasse aux « dérapages » homophobes plutôt que de s’interroger sur le fond du sujet et sur les dangers d’une telle loi.

Il est clair que les études sociologiques peuvent être controversées, mais pourquoi nous cacher celle-là, alors que tous les défenseurs du mariage pour tous les homos, sans jamais rien citer, disent, l’air sûrs d’eux, que les premières études prouvent qu’il n’y a pas de différence éducative entre l’homoparentalité et la parenté « classique » ? Pourquoi personne ne parle tout haut de cet élément qui pourra certes être débattu mais qui ne peut qu’apporter des faits nouveaux aux discussions.

Qu’on montre toute les études et chacun se fera son idée, pourquoi laisser Caroline Fourest nous expliquer que les enfants de couples homosexuels sont en pleine forme sans mettre en doute cette vérité énoncée qui ne coule pourtant pas de sens ?

En même temps, tous ces futurs enfants dépressifs, drogués, aux troubles psychologiques, parasites de l’état, formeront de formidables électeurs (et militants pour ceux qui seront un peu plus en forme) du Parti Socialiste. On comprend mieux pourquoi le PS veut déglinguer nos enfants et légaliser le commerce des bébés…

La dégénérescence programmée, c’est maintenant !
24heuresactu.com (posté par Franck)

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mardi 12 février 2013

Les copines et les coquins

Le trésorier de campagne de François Hollande, Jean-Jacques Augier, a racheté le magazine communautariste homosexuel Tétu à Pierre Bergé, pour 1 euro symbolique. Un cadeau drôlement sympathique de la part de celui qui dirige le combat du « mariage pour tous ». Les mélanges entre copinages, amitiés, business, médias, politique et cette loi absurde du mariage pour tous commencent à soulever des questions.

Pourquoi Pierre Bergé a-t-il offert son organe de presse à celui qui gérait les comptes de campagne de François Hollande ? Est-ce une manière de le remercier ? De remercier Hollande ? Est-ce un comportement éthique ? On sait que Jean-Jacques Augier, en plus d’avoir été son trésorier de campagne, est également un ami du flan, qui était dans la même promotion de l’ENA que lui.

Quand on sait tout le lobbying effectué par Tétu et Pierre Bergé (qui ne s’en cachent ni l’un ni l’autre) en faveur du mariage pour tous les homosexuels et de l’homoparentalité pour tous et quand on voit l’énergie dépensée par la majorité pour imposer au peuple de France cette loi stupide, complétement déconnectée des attentes des Français, on se dit que certains tenants et aboutissants nous échappent sans doute.

Le rachat d’un aussi proche collaborateur du président de la république (surnommé « le boucher de Pékin ») d’un organe de presse aussi engagé, à un prix aussi invraisemblable, le tout orchestré par le monstrueux Pierre Bergé (celui qui considère que louer son ventre ou louer ses bras à l’usine, c’est la même chose) soulèvent de nombreuses interrogations.

D’ailleurs, Pierre Bergé a laissé entendre qu’il décidait à la place d’Hollande, lors d’un interview pour BFM TV, en expliquant à la journalisme, Ruth Elkrief, que « Nous avons gagné : il n’est pas question que le Président de la République recule sur ce sujet ! ». De quoi faire froid dans le dos quand on connais la glaciale vision ultralibérale de Bergé et la lâcheté de Normalito 1er…

La collusion entre le monde financier, politique et médiatique, ainsi que les bébés à louer, c’est maintenant !

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lundi 11 février 2013

Réfléchir & Agir n°43


La tyrannie médiatique

Les éditions Via Romana annoncent la parution, le 14 février 2013, du dernier ouvrage de Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique, que l’on peut déjà commander.
L’auteur, énarque, dirige la fondation Polémia, un « think tank » qui organise chaque année la Journée d’étude de la réinformation et la cérémonie des Bobards d’Or. Il a déjà publié La Préférence nationale (chez Albin Michel), Le Défi gaulois, carnets de route en France réelle et dirigé l’équipe d’auteurs du Dictionnaire de novlangue (chez Polémia).
Les médias ne sont pas un contre-pouvoir. Ils ne sont pas davantage le quatrième pouvoir. Ils sont progressivement devenus le premier pouvoir : celui qui s’exerce sur les esprits. Plus inquiétant, ils semblent même prendre le contrôle des autres pouvoirs, intellectuel, politique et judiciaire.
J.-Y. Le Gallou reconstitue l’histoire et autopsie cette tyrannie des temps modernes ; il trace aussi les voies de son renversement : par le développement de l’esprit critique, la réinformation, l’essor des médias alternatifs sur Internet, l’abolition des lois liberticides, le développement de la démocratie numérique et de la démocratie directe. Pour redonner vie à une véritable liberté d’expression, il faudra bien chasser les assassins de l’information.
La tyrannie médiatique de Jean-Yves Le Gallou peut être déjà commandée aux éditions Via Romana. Ou à Polémia, 60ter rue Jean-Jacques-Rousseau – 92500 Rueil-Malmaison, 01 47 49 74 16, au prix de 23 euros franco de port. Pour les commandes adressées à Polémia, il est possible de payer par Paypal via le bouton « Faire un don » du site de Polémia indiquant le motif du versement.

vendredi 8 février 2013

Anniversaire

Jean Mabire est né à Paris (Île-de-France) le 8 février 1927

« Les deux mots qui reviennent sans doute le plus souvent dans les vieilles chroniques européennes ce sont ceux de volonté et d’honneur. L’espoir, par contre, n’a pas de sens. Ce qui compte, c’est d’accomplir ce qui doit être accompli et non pas ce qui doit aboutir à un succès.
Je retrouvais dans toute cette « morale » de l’antique Hyperborée un certain goût pour les causes désespérées, une attitude de perpétuel défi, où le goût du risque s’exaltait jusqu’à dépasser toutes les limites du possible. Les guerriers spartiates de Léonidas aux Thermopyles restent, en ce sens, de purs Hyperboréens. Le bien s’identifie avec l’action d’éclat, qui prend une valeur en soi même. Ce qui compte, ce n’est pas le plaisir mais le devoir. Non pas la soumission à un autre que soi même, mais la liberté de s’imposer une conduite conforme à l’imprescriptible honneur de sa lignée et de son clan.
Je retrouvais le même esprit chez le noble arya, l’homoios dorien ou le yarl norvégien. Depuis le bel âge du Bronze jusqu’à la conversion de l’Islande au christianisme, pendant quatre mille ans rien ne me semblait avoir changé dans la morale et la foi de nos ancêtres. Devant les dieux, ils restaient libres et fiers, ignorant l’humilité comme la terreur. Tous ces Hyperboréens se préoccupent plus de la terre que de l’au-delà. Ils n’agissent pas en fonction d’une récompense ou d’un châtiment. Cette comptabilité anxieuse leur reste totalement étrangère. Ils ignorent les dogmes étroits et même les rites figés. Affronter le destin devient une règle de vie absolue, qui se prolonge même au delà de la mort. Il arrivera ce qui doit arriver. Le seul « salut » reste de combattre, sans trêve et sans peur. Le Walhalla n’accueille que des guerriers ».

Jean Mabire. Thulé. Le soleil retrouvé des Hyperboréens. Robert Laffont.

jeudi 7 février 2013

Salles de shoot : en attendant les salles de biture…


C’est joli, propret, avec de beaux lavabos bien blancs qui sentent l’eau de javel, des petites tables et des chaises itou. On ne sait pas s’il y a, en arrière salle, des fauteuils moelleux ou de jolis lits blancs pour vivre son trip dans le confort, mais ça respire la santé. Ça, c’est la salle de shoot telle que l’ont conçue nos voisins suisses et bataves, le modèle de ce lieu idéal que la Mairie de Paris nous promet pour les semaines qui viennent.

Une grande première en France. Surtout une grande victoire des hygiénistes compassionnels sur les forces sombres de la répression.

Le mardi 5 février, jour où Matignon a donné son feu vert pour l’ouverture d’une salle de shoot à Paris, passera donc à l’histoire. On imagine déjà l’inauguration en grande pompe par Madame Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, entourée d’une armée de pouilleux bien défoncés.

À l’heure où l’on ferme les quelques dispensaires de quartier qui existent encore, où l’on nous rebat les oreilles du manque de moyens et de personnel des hôpitaux, ouvrir des salles de shoot est évidemment la première des urgences sanitaires.

Le Conseil de Paris a débloqué, fin décembre, la somme coquette de 38 000 euros pour la seule « préfiguration » de ce bastringue qui devrait ouvrir ses portes du côté de la Gare du Nord. Comme si le quartier n’avait pas déjà sa dose. Notez, ce sera tout bénef pour les dealers qui squattent déjà la gare, descendant directement de leurs riantes banlieues pour faire du business. Une aide au petit commerce, en somme.

Côté consommateurs, la République est une mère attentive qui a déjà mis en place les Caarud, Centres d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction de risques pour Usagers de Drogues. Comme on peut le lire dans Libé sous une plume extatique : « 200 volontaires viennent dans un Caarud s’injecter sous le regard de professionnels (sic) Ces derniers tentent ensuite d’améliorer leurs pratiques selon un protocole qui pourrait faire penser à l’apprentissage de l’auto-injection diabétique, explique Christian Andreo, de l’association Aides. L’objectif, c’est que la personne se fasse le moins mal possible. »

Donc, si l’on comprend bien, les Caarud aujourd’hui et demain les salles de shoot sont des lieux privilégiés échappant totalement au droit commun puisque la consommation de drogues y est non seulement tolérée mais vivement encouragée.

Pourquoi, alors, se limiter à cela ? Pourquoi, sur le même principe, ne pas mettre en place des « salles de biture » où picoler sans peur du coma éthylique ? Pourquoi ne pas organiser des « points rencontres » pour pédophiles et violeurs ? Et pourquoi vouloir coincer et mettre en taule les clients de prostituées consentantes au nom de la morale si tirer un coup tarifé leur fait du bien ? Et puis l’on pourrait apprendre à se piquer dès le collège, entre le cours sur la difficile reproduction des couples homosexuels et le soutien psychologique aux transsexuels. Et quand on aura bien formé les gamins, il sera temps d’installer sous le préau des distributeurs de « kits d’injection » à côté des préservatifs et des pilules du lendemain. Assurément moins dangereux pour la santé que le Nutella et les fraises Tagada.

(Marie Delarue)

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mercredi 6 février 2013

Les étincelles volées


Le 6 février 1945, à 36 ans, Robert Brasillach est fusillé au fort de Montrouge.

« A 8 heures 30, devant les grilles du Palais de Justice, se forme le cortège des six voitures noires qui doivent conduire à Fresnes les personnes requises par la loi et l’usage pour l’exécution. Tout le long du parcours un important service d’ordre constitué par des gardiens de la paix armés de mitraillettes. Aux abords de Fresnes, le service d’ordre est beaucoup plus dense. Dans l’allée de la prison des gardes mobiles font la haie. Nous attendons quelques instants avec les différentes personnalités devant la grille d’accès au grand couloir qui mène à la détention.

A 9 heures juste, nous nous rendons, suivis d’un peloton de gardes mobiles, à la division des condamnés à mort. Le commissaire du gouvernement François ouvre la porte de la cellule de Robert Brasillach et lui annonce d’une voix sèche que son recours en grâce a été rejeté.

Je pénètre à ce moment dans sa cellule avec Maître Mireille Noël et l’aumônier. Robert Brasillach nous embrasse tous les trois. Puis il demande à rester seul avec l’aumônier. Deux gardiens viennent lui retirer ses chaînes. Après sa confession et quelques minutes d’entretien avec le prêtre il me fait appeler ainsi que Mademoiselle Noël. Il me donne alors ses dernières lettres qu’il a préparées pour sa mère, pour sa famille, pour ses amis, pour Mademoiselle Noël et pour moi-même.

Il me donne également les manuscrits des poèmes écrits en prison et une feuille contenant quelques lignes avec ce titre : « La mort en face ». De temps en temps il me regarde avec un bon sourire d’enfant. Il avait compris, dès hier, que ce serait pour ce matin.

“Vous savez, me dit-il, j’ai parfaitement dormi !”

Comme il doit revêtir son costume civil à la place du costume du condamné à mort qu’il porte, Mademoiselle Noël se retire et je demeure seul avec lui.

“Oui, restez près de moi”, me dit-il.

Il me montre la photographie de sa mère et celle de ses deux neveux.

Il les met dans son portefeuille et m’exprime le désir de mourir avec ces photographies sur son cœur. A ce moment, il a une légère défaillance, il pousse un soupir, et des larmes coulent de ses yeux. Il se tourne vers moi et dit, comme s’il voulait s’excuser : “C’est un peu naturel. Tout à l’heure je ne manquerai pas de courage. Rassurez-vous”.

Il s’habille alors tranquillement, avec beaucoup de soin, refait la raie de ses cheveux devant sa petite glace, puis, songeant à tout, retire d’une miche de pain un petit canif et une paire de ciseaux qu’il y avait dissimulées et qu’il me remet. Il m’explique : “pour que personne n’ait d’ennuis”.

Il range ses affaires personnelles dans un grand sac. A ce moment, il a soif. Il boit un peu d’eau dans sa gamelle. Puis il achève sa toilette. Il a le pardessus bleu qu’il portait au procès. Autour de son cou il a passé un foulard de laine rouge.

Il demande à s’entretenir avec Monsieur le Commissaire du Gouvernement Reboul.

Celui-ci s’avance. Il est raidi par l’émotion, le visage tourmenté, d’une grande pâleur.

D’une voix sourde, Brasillach lui fait alors la déclaration suivante :

“Je ne vous en veux pas, Monsieur Reboul, je sais que vous croyez avoir agi selon votre devoir ; mais je tiens à vous dire que je n’ai songé, moi, qu’à servir ma patrie. Je sais que vous êtes chrétien comme moi. C’est Dieu seul qui nous jugera. Puis-je vous demander un service ?”

Monsieur Reboul s’incline. Robert Brasillach continue :

“Ma famille a été très éprouvée, mon beau-frère est en prison, sans raison, depuis six mois. Ma sœur a besoin de lui. Je vous demande de faire tout ce que vous pourrez pour qu’il soit libéré. Il a été aussi le compagnon de toute ma jeunesse”.

Le commissaire du Gouvernement lui répond : “Je vous le promets”.

Robert Brasillach lui dit pour terminer : “Consentirez-vous, Monsieur Reboul, à me serrer la main ?”

Le commissaire du Gouvernement la lui serre longuement.

Robert Brasillach m’embrasse une fois encore. Il embrasse également Maître Mireille Noël qui vient de rentrer et lui dit : “Ayez du courage et restez près de ma pauvre sœur”.

Il est prêt. Il ouvre lui-même la porte de sa cellule. Il s’avance au devant des personnalités qui attendent et leur dit : “Messieurs, je suis à vos ordres”.

Deux gardes mobiles se dirigent vers lui et lui passent les menottes. Nous gagnons le grand couloir de la sortie. En passant devant une cellule, d’une voix claire, Robert Brasillach crie : “Au revoir Béraud !” et, quelques mètres plus loin : “Au revoir Lucien Combelle !”.

Sa voix résonne sous la voûte, au-dessus du bruit des pas.

Lorsque nous arrivons à la petite cour où attend la voiture cellulaire, il se retourne vers Mademoiselle Noël et lui baise la main en lui disant : “Je vous confie Suzanne et ses deux petits”. Il rajoute : “C’est aujourd’hui le 6 février, vous penserez à moi et vous penserez aussi aux autres qui sont morts, le même jour, il y a onze ans”.

Je monte avec lui dans la voiture qui va nous conduire au fort de Montrouge. Il s’est assis, impassible, en me prenant la main. A partir de ce moment, il ne parlera plus.

Le poteau est dressé au pied d’une butte de gazon. Le peloton, qui comprend 12 hommes et un sous-officier, nous tourne le dos. Robert Brasillach m’embrasse en me tapotant sur l’épaule en signe d’encouragement. Un sourire pur illumine son visage et son regard n’est pas malheureux. Puis, très calme, très à l’aise, sans le moindre tressaillement, il se dirige vers le poteau. Je me suis un peu détaché du groupe officiel. Il s’est retourné, adossé au poteau. Il me regarde. Il a l’air de dire : “Voilà… c’est fini”.

Un soldat sort du peloton pour lui lier les mains. Mais le soldat s’affole et n’y parvient pas. Le maréchal des logis, sur ordre du lieutenant essaye à son tour. Les secondes passent… On entend la voix du lieutenant qui coupe le silence : “Maréchal des logis !… Maréchal des logis !…”.

Robert Brasillach tourne lentement la tête de gauche à droite. Ses lèvres dessinent un sourire presque ironique. Les deux soldats rejoignent enfin le peloton.

Robert Brasillach est lié à son poteau, très droit, la tête levée et fière. Au-dessus du cache-col rouge elle apparaît toute pâle. Le greffier lit l’arrêt par lequel le pourvoi est rejeté.

Puis, d’une voix forte, Robert Brasillach crie au peloton : “Courage !” et, les yeux levés : “Vive la France !”.

Le feu de salve retentit. Le haut du corps se sépare du poteau, semble se dresser vers le ciel ; la bouche se crispe. Le maréchal des logis se précipite et lui donne le coup de grâce. Le corps glisse doucement jusqu’à terre. Il est 9 heures 38.

Le docteur Paul s’avance pour constater le décès. L’aumônier et moi-même le suivons et nous inclinons. Le corps est apparemment intact. Je recueille, pour ceux qui l’aiment, la grosse goutte de sang qui roule sur son front.

Fait à Paris le 6 février 1945,

Jacques Isorni

Avocat à la Cour d’Appel »


Une occasion manquée


6 février 1934


« Cinq cent mille Parisiens avaient tourbillonné comme des moucherons autour de la vieille ruine démocratique qu’une chiquenaude, c’est-à-dire la révolution de mille hommes vraiment conduite par dix autres hommes, eût suffi à jeter bas. Le radicalisme n’avait pas su davantage prendre prétexte de l’échauffourée pour se rajeunir et faire, à son compte, cette révolution de l’autorité que les trois quarts du pays appelaient (…). La capitale, pendant tout le jour qui suivit l’émeute, avait été à qui voudrait la prendre. mais les vainqueurs malgré eux étaient restés interdits et inertes, comme des châtrés devant une Venus offerte. La démocratie avait reconquis ses vieilles positions, compromises un instant, par les voies tortueuses qui lui étaient habituelles, en couvrant ses manœuvres avec des simulacres de justice et d’enquêtes. Elle entraînait sans la moindre peine, sur ce terrain bourbeux à souhait, les nationaux toujours aussi incorrigibles dans leur jobardise qu’au temps de Dreyfus, et tout de suite définitivement enlisés.
Ainsi s’était évanouie, parmi les avocasseries de la droite et de la gauche, les procédures truquées et les crapuleries policières, une occasion inespérée pour notre pays de recouvrer sa santé et sa fortune au-dedans, son indépendance au-dehors.
On avait pu reconnaitre la fragilité de la carcasse parlementaire. Mais elle s’était révélée encore plus ferme que tous ses ennemis. Les Parisiens, des camelots du roi aux communistes, avaient prouvé qu’ils étaient encore capables d’un beau sursaut de colère et même de courage. Mais leur élan inutile était brisé pour longtemps. »

Lucien Rebatet, Les décombres.

mardi 5 février 2013

Pseudo homoparentalité, acmé de l'antiracisme

Avec le mariage homosexuel que le pouvoir met en place s’impose la question de l’adoption d’enfants, qui va devenir de droit, par ces couples ainsi légalisés. Madame Taubira, ministresse de la Justice, a déclaré  : « Il n’y a pas de raison que les enfants des couples hétérosexuels bénéficient d’une sécurité juridique, tandis que les enfants d’homosexuels n’en bénéficient pas. C’est cela que nous corrigeons. ». Or, il y a bien évidemment une raison qui déborde dans l’oxymore énoncé avec tant d’aplomb. On est gêné de la rappeler, en frisant les foudres de la loi Perben II contre les discriminations à l’encontre des homosexuels : deux êtres de même sexe en couple ne peuvent pas être parents ; deux êtres de même sexe ne peuvent pas procréer et donc ne peuvent pas avoir des « enfants » ! Tout au plus, en présence d’un enfant, peuvent-ils se livrer, de façon infantile, à un jeu de rôle du papa et de la maman… Alors ? E.D. ________________________________________________________________________________________


La lignée, base de la société depuis la nuit des temps

J’ai déjà écrit sur ce site  que l’adoption ne fut longtemps qu’une institution subsidiaire, reprise du droit romain, qui, pour le Code civil, permettait à des adultes d’âge mûr et en tant que tels réputés ne pas pouvoir avoir d’enfant d’y substituer un autre adulte plus jeune. Tout ceci, sans que l’adopté ne rompe ses liens formels avec sa famille par le sang, cadre social traditionnel s’il en est. Doublement subsidiaire donc, puisque suppléant d’une part l’absence d’enfant de l’adoptant ou des époux adoptants et, d’autre part, sauvegardant les liens du sang de l’adopté.

Il y avait bien évidemment beaucoup de gens malheureux de ne pas avoir d’enfant (ils pouvaient toujours en solliciter la garde aux œuvres sociales). Mais il n’y avait pas de droit à l’enfant, quelles que puissent être les affres du mal d’enfant des uns ou des autres. (Jusqu’à la constitution du PACS, en 1998, l'Etat ne considérait pas l’amour comme compétence régalienne). L’impératif de la lignée, qui remontait tout de même à la pré-histoire, était considéré comme l’ordre supérieur nécessaire pour le renouvellement des générations dans toute société, essence des nations (natus, natio, communauté de naissances). Pour désigner le principe de cet ordre universel et intemporel, un mot était d’ailleurs utilisé, avant les théories raciales : c’était celui de race au sens de la lignée (cf. Littré). La lignée est maintenant remise en cause, compte tenu de l’individualisme exacerbé et de son corollaire qui est le rejet des discriminations (lequel a emporté notamment en quelques années, dans son égoïsme humanitaire, l’ancestrale préférence nationale au point d’en faire un délit).

Loi dure, mais ressentie comme évidente, puisque même les enfants abandonnés ou adoptés selon les nouvelles procédures (voir infra) ont une propension, généralement reconnue, à rechercher leur origine biologique. Et il est probable que l’enfant réputé légitime de deux époux homosexuels aspirera plus que quiconque à rechercher l’être de l’autre sexe à qui il doit la vie…

La question du marché de l’enfant

Pour s’en tenir à notre pays, la possibilité d’adopter des enfants, c’est-à-dire des mineurs, ne remonte qu’à 1923, compte tenu du grand nombre d’orphelins de la Grande Guerre. En 1939 un décret-loi, qui sera suivi d’une loi dans le même sens en 1963, a créé la légitimation adoptive, permettant aux couples mariés et sans enfants d’adopter des mineurs (de moins de sept ans alors), avec cette fois rupture de tout lien formel avec leurs géniteurs.

Aujourd’hui, avec l’adoption plénière, ce type d’adoption est devenu la règle (l’âge minimum a été relevé) mais, surtout, la nouvelle institution n’est plus réservée aux personnes sans enfant malgré leur âge mûr. Elle permet l’acquisition de mineurs coupés de toute racine ou origine et mis en concurrence avec des enfants légitimes ou naturels, pour le nom, les titres et l’héritage.

En d’autres termes, l’adoption a tellement évolué que de subsidiarité prudente au sein du système de la lignée elle est devenue un mode d’acquisition de l’enfant perçu comme tout aussi normal, ni plus ni moins, que la procréation. L’un et l’autre, plus que jamais aujourd’hui, présentés comme une simple question de circonstance et de hasard… Sous l’empire des droits de l’homme, nul n’existe plus que comme individu, sans nature collective spécifique, sans racine. L’enfant supposé susceptible d’être acquis est un être indifférencié, pour ainsi dire fongible, c’est-à-dire un objet de consommation interchangeable.

Cette idée individualiste du droit à l’enfant de compagnie donne toute licence au mode d’acquisition de l’enfant, aussi légitime-t-il dans les esprits contemporains un marché des enfants, marché mondialisé. Les grandes catastrophes à travers le monde étant source pernicieuse d’espérance et de projets parentaux sans frontière... L’affaire de l’Arche de Zoé n’est qu’un ratage maladroit, rendu visible par sa grande échelle, révélateur de ce système pervers soutenu, au fil des dernières décennies, par les pouvoirs de droite comme de gauche. Antiracisme oblige !

(Eric Delcroix)

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lundi 4 février 2013

Droit de vote des étrangers : Ayrault va brouiller les cartes

Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi qu'il consulterait les groupes politiques de la majorité et de l'opposition pour vérifier s'il est possible de réunir la majorité nécessaire en vue d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales. En l’absence une nouvelle fois de référendum, une majorité de 60% des députés et sénateurs réunis en Parlement est nécessaire pour modifier la Constitution.
Le Premier ministre a précisé que la consultation, qui débutera dans les tout prochains jours, porterait en réalité sur tous les sujets susceptibles de faire l'objet d'une réforme constitutionnelle. Il a cité "la démocratie sociale, l'indépendance de la justice, le statut pénal du chef de l'État" et même "les langues régionales" en plus du droit de vote des étrangers. En langage clair, cela s’appelle « brouiller les cartes ».

Une consultation globale permettrait à l'exécutif d'arriver à des compromis susceptibles de rallier des parlementaires jusqu'ici hostiles au projet de vote des étrangers.
"La réforme constitutionnelle portera sur beaucoup d'autres sujets. Par respect des uns et des autres, je vais prendre le temps de recevoir les uns et les autres", a dit Jean-Marc Ayrault à son arrivée à une réunion du Parti socialiste.
"Il faut une majorité de trois cinquièmes. Dans un souci de rassemblement, pour créer les conditions d'une majorité large, je fais ces consultations", a-t-il dit. "Quand j'aurai terminé mes consultations, je pourrai faire l'état des lieux et discuter avec le président de la République de ce qui fait rassemblement et de ce qui ne le fait pas."
Les services du Premier ministre ont assuré mardi que la promesse de campagne de François Hollande sur le vote des étrangers n'était pas enterrée, même si le président français a expliqué en novembre qu'il ne l'engagerait qu'une fois assuré d'obtenir la majorité requise des parlementaires.

"ALLER CHERCHER LES VOIX UNE PAR UNE"

Selon les calculs de parlementaires socialistes, il manquerait une quarantaine de voix pour faire passer le texte.
"C'est un Premier ministre à l'offensive. On va aller chercher les voix une par une", a déclaré la secrétaire nationale du Parti socialiste Laurence Rossignol.
La sénatrice de l'Oise a souligné qu'il fallait sortir de "la petite musique" selon laquelle l'exécutif chercherait à abandonner le projet. "Il n'y a pas de bataille perdue."
François Hollande a déjà indiqué qu'il ne souhaitait pas passer par un référendum pour trancher une question qui divise une opinion publique déjà déchirée par la loi sur le mariage homosexuel ou la possible extension de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. Ben voyons : on ne demande pas l’avis du Peuple pour ne pas le diviser… voudrait-on nous faire croire !
"J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans", avait promis le candidat socialiste dans son engagement de campagne numéro 50.
Les députés PS avaient souhaité le mois dernier que le processus démarre et qu'un texte gouvernemental arrive rapidement.
Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait alors indiqué qu'un texte ne serait inscrit qu'une fois assuré du soutien d'une majorité des trois cinquièmes qui fait aujourd'hui défaut.
Jean-Marc Ayrault s'est défendu de "chercher à cliver" ou à faire diversion en relançant le projet, expliquant qu'il se devait "de vérifier l'état des rapports de force, l'état de l'opinion, des propositions" avant d'entreprendre une réforme constitutionnelle. Ça fait sérieux !
Avec Reuters

source

Le droit à l'identité des Touaregs

Conformément à la ligne qui a toujours été la sienne, le mouvement Terre et Peuple affirme et défend le droit à l’identité du peuple touareg, qui doit se traduire par la reconnaissance d’un Etat de l’Azawad.

Reconnaissance qui doit être le fait de l’Etat malien (mais qui est représenté en réalité par qui aujourd’hui ?), de la France et de la communauté internationale. Seule cette reconnaissance, qui doit s’accompagner d’une protection active de la population touareg, menacée par les exactions de l’armée malienne, peut permettre de stabiliser la situation dans le Sahel et de marginaliser au maximum les islamistes qui essayent d’exploiter à leur profit les légitimes revendications des Touaregs.

Pierre Vial

vendredi 1 février 2013