mercredi 24 juillet 2013

Les silences coupables de Najat Vallaud-Belkacem

Najat Vallaud-Belkacem parle aux enfants, on se souvient de ses dérives propagandistes en janvier 2013 dans une école primaire du Loiret. De plus, elle veut qu’on détruise la sexualité de nos enfants dès la maternelle, comme l’a confirmé la circulaire de rentrée scolaire 2013 signée par Vincent Peillon, au nom de la « lutte contre les stéréotypes de genre ».

Mais dans ses interventions, elle ne parle jamais ou que très rarement des enfants. Pourquoi ces silences ? Parce que ses silences sont coupables.

Vous pourriez me dire : elle n’est pas ministre des droits de l’enfance, mais des droits de la femme. Ce à quoi je pourrais vous répondre qu’une femme est d’abord une enfant, et surtout qu’ elle ne cesse de se mêler d’un ministère qui n’est pas le sien, celui de l’Education Nationale.

En réalité, la réponse est triviale : les initiatives législatives du gouvernement socialiste nient les droits fondamentaux des enfants et les violent sans complexe ; Christiane Taubira a donné l’exemple en niant le droit de l’enfant à être élevé socialement par ses parents biologiques par la loi du 17 mai 2013 ; Ce 16 juillet 2013, Geneviève Fioraso, ministre de la recherche, vient de faire voter la loi qui nie le droit de l’embryon humain à la protection de la République ; De son coté, Dominique Bertinotti se met dans les starting-blocks pour faire voter la Procréation Médicalement Assistée (PMA), « avant la fin de l’année 2013″ a-t-elle annoncé en pleine contradiction avec le calendrier de François Hollande ; et Najat Vallaud-Belkacem prépare elle aussi une entrée sournoise de « l’identité de genre » dans notre code civil, telle une jument de Troie pour mieux détruire nos identités sexuelles.

Cette « stratégie d’expulsion de l’enfant », déjà malhonnêtement pratiquée par Christiane Taubira pour faire passer la dénaturation du mariage et de la filiation, alors que l’enfant est à part entière un « sujet de droit » dans la « situation de droit » créée par le mariage, est une constante du gouvernement socialiste. Najat Vallaud-Belkacem l’a d’ailleurs présenté comme un principe d’action, dans son discours d’ouverture à la « Conférence européenne contre les discriminations et violences liées à l’orientation sexuelle », le 23 mars 2013. Elle déclare : « Nous voulons adopter une nouvelle législation européenne contre l’homophobie, tenant compte de l’échec du projet de directive transversale, qui mêlait trop de sujets pour aboutir ».

Autrement dit, elle prend acte que les droits fondamentaux des enfants sont un obstacle aux revendications LGBT, et décide d’écarter toute confrontation en taisant outrageusement les droits du plus faible : l’enfant. D’ailleurs, le discours d’ouverture de Najat Vallaud-Belkaem à la Conférence européenne contre les discriminations et violences liées à l’orientation sexuelle (23 mars 2013), nous apprend l’essentiel de sa stratégie du mensonge :

Elle présente Arthur Rimbaud comme un homosexuel : c’est une contrefaçon de la réalité indigne d’une ministre. La courte aventure homosexuelle d’Arthur Rimbaud avec Paul Verlaine, était en réalité contingentée par la relation d’intérêt qui associait les deux compères : Arthur Rimbaud supportait les délires alcooliques d’un Verlaine à la psychologie trouble, au motif qu’il espérait publier ses poèmes par le truchement de son mentor en pédérastie, car celui-ci avait déjà ses entrées, si je peux m’exprimer ainsi, dans les maisons d’édition. Après leur dispute finale à Bruxelles, qui s’achève par l’emprisonnement de Verlaine car ce dernier a tiré plusieurs coups de feu sur son époux infernal, Rimbaud reconnait l’échec de son expérience poético-alcoolique, et reprend le cours normal de son existence hétérosexuelle, bien loin de Paul Verlaine qui se fait soigner par son épouse.

Elle introduit dans le même discours un « nouveau droit de l’homme », le « droit de l’homme à être soi-même », qui ne serait pas encore inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’homme. ; alors que « le droit de l’enfant à être socialement et affectivement élevé par ses parents biologiques » est bien davantage un droit fondamental de la personne. Il est bien plus urgent d’affirmer ce droit inaliénable de l’enfant, constamment oublié par Najat Vallaud-Belkacem, plutôt que de chercher des justifications filandreuses aux délires homosexualistes.

Elle déclare encore : « Il est dangereux pour deux hommes ou deux femmes de se tenir par la main ». C’est plutôt drôle en réalité, mais curieux comme remarque pour une marocaine, qui ne sait pas qu’il est viril pour deux musulmans de se tenir par le petit doigt de la main, singulièrement quand ils se déplacent en public. Sort-elle seulement de ses appartements dorés ?

Mais, le plus grave mensonge de Najat Vallaud-belkacem est certainement de présenter « l’identité de genre » comme un concept objectif, alors qu’il n’est qu’une hypothèse fumeuse, peut-être encore utile en science sociales, mais contestée dans le champ de la physiologie humaine. Le « féminisme de genre » qui traduit « gender feminism », la pire idéologie totalitaire post-communiste dont Belkacem se réclame, s’accroche encore à « l’identité de genre » en ne poursuivant qu’un seul objectif idéologique : déconstruire la société pour imposer par le langage et par la Loi « l’indifférenciation des genres sexuels », et pour finir la négation de l’homme et de la femme dans leurs différences inaltérables, sauf par le mensonge, la fiction et la dictature. Et nous savons depuis les folies totalitaires du siècle passé, que nous devons craindre cette éventualité.

Najat Vallaud-Belkacem achevait son discours par une très belle citation de Victor Hugo : «Un jour viendra où il n’y aura plus d’autres champs de bataille que les marchés s’ouvrant au commerce et les esprits s’ouvrant aux idées», tirée de son discours prononcé en 1849 au Congrès de la Paix. L’exaltation romantique des bons sentiments est une arme classique des manipulateurs d’opinion. Malheureusement depuis Victor Hugo, bien des guerres économiques ont coulé sous les ponts, et les marchés ont endeuillé bien des familles. Que de sang versé pour du pétrole, pour une place au soleil des nouvelles technologies de l’information et de l’armement. Qu’en sera t-il demain, si un John Rockefeller ou un Bill Gates étend son monopole sur le marché de la reproduction humaine ?

N’est-ce pas le chemin sur lequel nous engage une Geneviève Fioraso en autorisant l’exploitation industrielle et commerciale de l’embryon humain derrière le masque hypocrite de la recherche ? Ne serait-ce pas l’aboutissement logique de la destruction des classes de sexe que vise Najat Vallaud-Belkacem, derrière sa comédie de la lutte contre les discriminations phobiques ? N’est-ce pas la voie que prétend ouvrir avant la fin de l’année 2013 Dominique Bertinotti en autorisant la PMA pour les couples de femmes ? N’est-ce pas déjà la voie préparée par Christiane Taubira lorsqu’elle déconnectait la parenté sociale de l’enfant de sa filiation biologique ?

Voilà donc pourquoi Najat Vallaud-Belkacem ne parle pas des enfants, parce que si elle en parlait, il deviendrait évident pour tout le monde que les droits fondamentaux des enfants sont en permanence niés et bafoués par l’action politique et législative de la majorité socialiste.

Souvenons nous bien de tout ce que les socialistes auront détruit, car il nous faudra le reconstruire bien vite. Le martyre français, c’est maintenant !

Source : Xavier Laforge

lundi 22 juillet 2013

La vérité qui ébranle Vincent Peillon

Alors que Vincent Peillon, ministre de l’Education Nationale sous influence du « gender feminism » annonce dans sa circulaire de rentrée 2013 (n°2013-060 du 10-4-2013) une lutte active contre les « stéréotypes de genre » (point III.4 6ème paragraphe), le suicide de David Reimer le 5 mai 2004, et son livre témoignage sur les méthodes insupportables de sa réassignation sexuelle, reviennent à la surface pour remettre en cause les initiatives ubuesques de Najat Vallaud-Belkacem, Dominique Bertinotti et Christiane Taubira, les trois mousquetaires de la délirante « perspective du genre ».

Un article paru dans Le Point le 11-07-2013, relate cette triste expérience, conduite par le gourou fondateur de la théorie du genre, John Money, dont les hypothèses fumeuses furent très largement contredites par le suicide et les révélations de David Reimer.

David Reimer (22 août 1965 – 5 mai 2004) était un Canadien né garçon et en bonne santé ; une circoncision mal faite amena l’ablation du pénis. Le psychologue John Money imposa alors l’idée d’une réassignation sexuelle et on l’éleva comme une fille, rebabtisé(e) Brenda.

Avant l’adolescence de David, John Money, auréolé par son statut médical, parlait de cette réassignation comme d’une réussite et il y voyait la preuve que l’identité sexuelle est essentiellement due à l’éducation, mais la suite lui donna tort : à quinze ans David, devenu Brenda, voulut reprendre son identité masculine. Par la suite il publia son histoire pour décourager de telles pratiques pseudo-médicales. Finalement, il se suicida à l’âge de 38 ans.

Cette affaire a accéléré la défaveur de la réassignation sexuelle et de la chirurgie dans les cas de bébés XY, mâles sans équivoque mais avec un micropénis. Elle a renforcé au contraire les arguments de ceux qui estiment que les hormones prénatales, liées au sexe chromosomique et à la toute première enfance progestative et en gestation, exercent une forte influence sur la différentiation du cerveau et « l’identité de genre », si tant est que ce concept puisse être différencié de l’identité sexuelle, question en débat, contrairement à ce que voudraient nous faire croire les charlatans de la « perspective du genre ».

Une majorité de psychologues s’opposent maintenant à la réassignation sexuelle qui n’est pas demandée par l’individu lui-même, et voient dans l’histoire de David Reimer la démonstration du fait qu’on ne doit pas modifier inutilement les organes sexuels de mineurs non consentants, et encore moins les expressions de leur identité sexuelle dans leur première enfance.

Non seulement la théorie de la plasticité du genre sexuel de John Money, reprise sans discernement par le « gender feminism » et à sa suite par les trois mousquetaires du gouvernement socialiste, a reçu un coup sévère, mais dans son livre Reimer a raconté les séances de thérapie étranges et insupportables qu’il avait subies dans son enfance et il a montré que « JOHN MONEY N’AVAIT RIEN VOULU VOIR ALORS QU’IL ETAIT DEVENU EVIDENT QUE LA REASSIGNATION DE DAVID EN BRENDA ETAIT UN ECHEC ».

En définitive, les théories de la malléabilité et de la construction culturelle de l’identité de genre, déjà en déclin chez les spécialistes au cours des années 1990, sont devenues indéfendables sauf pour nos ministres et leurs gourous du lobby Bergé-LGBT. Cette affaire a apporté un solide argument factuel de plus en faveur de la thèse selon laquelle, en matière d’identité sexuelle, la nature l’emporte sur l’éducation.

Il est essentiel de noter que John Money alla jusqu’à justifier la pédophilie dans la situation où l’enfant, par exemple de 10 ans et l’adulte, par exemple de 20 à 30 ans, sont « totalement et mutuellement » consentants, ceci expliquant cela.

La conclusion de cette histoire, est que, non seulement Vincent Peillon et ses trois mousquetaires entraînent nos enfants dans une galère, mais en plus, notre intellectuel de ministre possède au moins deux guerres de retard : la « perspective du genre » est totalement dépassée ; à partir d’une hypothèse fumeuse, elle est devenue une utopie contre-productive et dangereuse. Le suicide collectif de nos enfants, c’est maintenant !

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"Quand la gauche sombre dans le négationnisme"



Impossible de me souvenir où le très regretté Philippe Muray a écrit que "la terreur de retomber dans l'animalité, ce qui a fait l'histoire, s'est dissipée". Muray était, hélas, perspicace, et l'ensauvagement partout se déploie, devenant l'un des grands maux à soigner dans notre époque tremblante. Cela va de la pénible fanfare qui m'oblige à fermer ma fenêtre aux viols collectifs dont l'Inde est de nouveau le théâtre. Quelques images sont arrivées jusqu'ici, je ne les décrirai pas, le plus impressionnant, c'étaient les cris.

Nous avons été contraints d'apprendre qu'il y avait bien eu, contrairement à ce qu'avaient affirmé toutes nos autorités publiques, des "vols" et des "caillassages" après le déraillement du Paris-Limoges à Brétigny. Lors des faits, quand certains sites internet avaient relayé ces informations, j'ai d'abord été horrifié, mais pas surpris, et finalement rassuré en entendant les voix officielles démentir ce que j'ai alors pris pour des rumeurs venues de l'extrême droite. J'ai pensé que, tout de même, on n'en était pas là.

Si les médias font leur travail, nous sommes au début d'un gigantesque scandale. Bien sûr, et malheureusement, mais depuis longtemps, la population est habituée à ce que ses gouvernants lui mentent. La sociologie est presque depuis sa création une science de la désinformation et la propagande de gauche tourne à plein régime, des manuels scolaires jusqu'aux campagnes d'affichage qui nous enseignent actuellement, sans qu'on n'ait rien demandé, qu'"un Français sur quatre est issu de l'immigration" (c'est écrit en très gros sous les abribus). Pourquoi nous asséner ça ? Qui vise-t-on ? Le Dupont Lajoie lepéniste, moulin d'un Parti socialiste Don Quichotte ? À quelle culpabilité renvoie-t-on ceux chez qui l'immigration de masse pose question ? Quel débat veut-on clore ? Il faudrait demander au comité central.

Quand j'ai parlé, dans un édito récent, des "barbares de Grigny", j'ai eu droit à des réactions assez violentes. On m'a accusé de "faire le jeu du Front national", une expression qui va finir par entrer dans le dictionnaire, voire d'en adopter carrément le discours. Mais on ne m'a pas dit que ce que je disais n'était pas vrai. Comme le souligne si justement Alain Finkielkraut, "les porteurs de mauvaises nouvelles, celles qui ne sont pas conformes à l'esprit du temps, s'exposent à de très dures représailles". Il y a une certaine gauche, aujourd'hui, qui est tellement atteinte idéologiquement (atteinte, oui, car l'idéologie est un mal, c'est la négation du doute) qu'elle sombre dans le négationnisme. Quand quelque chose ne correspond pas à sa grille de lecture du monde, elle affirme que ça n'existe pas et lapide en place publique quiconque oserait dissiper le rideau de fumée qu'elle s'époumone à dresser.

Les barbares sont dans la cité

Avant 2012, l'opposition et le système médiatique se chargeaient de nous empêcher de voir ce qu'on voyait. Maintenant que France Inter dirige la France, les ressemblances avec l'ère soviétique se font troublantes, et les ministères font directement oeuvre de propagande. On nous a menti, voilà. Le naufrage social-démocrate est tel que quand ses conséquences apparaissent trop graves, ses auteurs choisissent délibérément d'occulter la vérité (mais cela faisait un moment déjà que la gauche et le réel avaient divorcé).

La réalité des faits, qui se trouve dans le "rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS)", c'est que les barbares sont non pas à nos portes, mais dans la cité (si j'ose dire) depuis une trentaine d'années. La droite n'a pas été bien efficace, mais au moins essayait-elle de faire quelque chose et regardait-elle le problème en face. La gauche, elle, considère qu'il n'y a pas de problème, un peu comme le président lorsqu'il affirme que "la reprise est là", alors que tout le monde la cherche (il faudrait qu'il nous dise exactement où elle se trouve). Or, si rien n'est fait, les oracles vilipendés par des Inrocks aveugles auront raison, et nous aurons la guerre civile, ce qui est déjà un peu le cas. Comme dit Finkielkraut avec drôlerie, il ne s'agit pas d'annoncer toujours l'imminence de la catastrophe, car elle a déjà eu lieu.

Vous allez voir que le gouvernement ne réagira pas au scandale. Il éludera. Sa parole est désormais totalement disqualifiée. Elle n'avait pas grand intérêt avant, elle est maintenant inaudible. Les pouvoirs publics sont tenus par des fous.


vendredi 19 juillet 2013

Ils ont menti ! des scènes de vol et de caillassage ont bien eu lieu à Brétigny !


Le Point.fr s'est procuré un document confidentiel de la direction centrale des CRS qui fait état de jets de projectiles et de vols sur les victimes du déraillement du train.
Des forces de l'ordre devant la gare de Brétigny, le 12 juillet 2013. Des forces de l'ordre devant la gare de Brétigny, le 12 juillet 2013. © Michel Euler/AP / Sipa
A-t-on voulu cacher une réalité trop dérangeante ? Contrairement à la version officielle véhiculée par les autorités politiques, policières et sanitaires, il y a bel et bien eu des scènes de vol et de caillassage après le déraillement du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge. Le Point s'est procuré le rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) dans lequel une page est consacrée à l'opération de sécurisation mise en place après la catastrophe ferroviaire par deux sections de la CRS 37-Strasbourg venues du cantonnement de Meaux.

Or le compte rendu des forces de l'ordre est sans ambiguïté. "À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles", note la synthèse de la DCCRS. Un constat fort différent de celui dressé par les responsables de la Croix-Rouge et du Samu qui affirmaient n'avoir constaté "aucune agression et avoir travaillé de façon tout-à-fait normale" en gare de Brétigny. Pourtant le rapport de synthèse de la DCCRS va plus loin : "Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s'emparer d'effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes." Et la note d'enfoncer le clou : "Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de l'accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et sécuriser la visite des nombreuses autorités (président de la République, Premier ministre, ministre de l'Intérieur, ministre des Transports, ministre de la Santé...).
Démentis officiels

À la lecture de la synthèse, on apprend qu'un dispositif de sécurité très important a été déployé alors sur place. Ainsi pour assurer des escortes d'ambulances, un équipage motocycliste de la CRS autoroutière Sud-Ile-de-France était également réquisitionné. Par ailleurs, deux autres sections de la compagnie 37, employées sur le département de la Seine-et-Marne ainsi que les fonctionnaires de la CRS 51-Orléans, utilisées sur le département de la Seine-Saint-Denis étaient appelées en renfort.

Pourtant, ministres et sous-préfet présents sur place ont démenti à l'unisson tout caillassage sur les forces de secours et vol sur les victimes. Ainsi, sur i>Télé, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier déclarait ne pas avoir eu connaissance "de victimes dépouillées", faisant simplement état "d'actes isolés" et "de pompiers qui par petits groupes ont été accueillis de façon un peu rude". Le sous-préfet d'Estampes, Ghyslain Chatel, démentait pour sa part que les secours aient fait l'objet de jets de projectiles, à l'exception "d'un camion de pompiers, qui pourrait avoir été visé mais pas touché".
Enquêtes

Contacté jeudi par Le Point.fr, Luc-Didier Mazoyer, le directeur départemental de la sécurité publique de l'Essonne, persiste et signe : "J'étais sur place, il y a certes eu des tensions pour repousser des individus, mais je n'ai vu ni scène de pillages ni violences urbaines. J'ai déclenché une enquête pour en avoir le coeur net." Le parquet d'Évry a ouvert une enquête préliminaire pour vol en réunion avec violences, à la suite des incidents qui se sont déroulés en marge de la catastrophe. Les autorités avaient seulement reconnu qu'un urgentiste du Samu s'était fait voler son portable. Dans le cadre de cette affaire, cinq personnes ont été placées en garde à vue puis relâchées, les perquisitions à leurs domiciles n'ayant rien donné. Eux-mêmes ont nié toute participation à ces vols. L'un d'eux a néanmoins été désigné comme l'auteur du vol du téléphone par sa victime. Selon le parquet d'Évry, aucune plainte pour d'autres vols n'aurait été à ce jour déposée.

Nos révélations ne vont pas manquer de relancer la polémique. En effet, dès le vendredi, le syndicat de police Alliance avait fait état de scènes de pillage avec un groupe de jeunes qui "aurait dépouillé les victimes et notamment les premiers cadavres". Des déclarations démenties avec virulence par de nombreux responsables socialistes ou ministres du gouvernement. Le syndicat avait alors quelque peu fait machine arrière. Aujourd'hui, la synthèse de la DCCRS, même si elle ne mentionne pas le terme de cadavre, ni celui de pillage, semble bel et bien donner raison au syndicat.

(Par Jean-Michel Décugis et Aziz Zémouri)

mercredi 17 juillet 2013

Manuel Valls reporte le projet de loi immigration à 2014


Le projet de loi sur l'immigration initialement prévu pour la rentrée est reporté à 2014 pour y ajouter un volet 'asile'. Il pourrait n'être examiné qu'après les municipales de mars.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a indiqué samedi qu'il voulait proposer à la garde des Sceaux Christiane Taubira "d'aggraver" les peines contre "ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre".
afp.com/Kenzo Tribouillard

Un projet de loi sur l'immigration, initialement prévu pour la rentrée, sera reporté à 2014 pour y adjoindre un volet asile et pourrait n'être examiné qu'après les municipales de mars, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

Manuel Valls a ouvert lundi une concertation avec les acteurs du secteur de l'asile (Etat, organismes indépendants, élus, associations) en vue de réformer un système qu'il juge "à bout de souffle".

Sur la base de leurs conclusions, attendues fin octobre, il souhaite présenter au Conseil des ministres "un unique projet de loi immigration/asile" avant la fin de l'année, a indiqué son entourage.

"Son inscription à l'ordre du jour parlementaire sera ensuite une question d'appréciation politique", a ajouté cette source. "Le Président, le Premier ministre et le ministre devront apprécier si on le passe avant les municipales ou après."

Le ministre de l'Intérieur s'est dit très attentif au risque d'instrumentalisation de ce sujet en période de crise. Et "la perspective des municipales est un point de vigilance", a précisé son cabinet.
Simplifier l'obtention de certains titres de séjour

Jusqu'à présent, Manuel Valls avait toujours évoqué deux projets de loi séparés. Le premier, attendu à la rentrée, devait créer un titre de séjour pluriannuel pour éviter aux étrangers de repasser tous les ans à la préfecture et simplifier les titres de séjour pour les "talents". Le texte devait aussi réviser les procédures de placement en rétention et d'éloignement des sans-papiers - des sujets "plus clivants", de l'aveu même du ministère.

L'autre, sur l'asile, devait transposer en droit français avant la mi-2015 des règles européennes adoptées en juin. Il devait également permettre de remettre à plat l'ensemble du dispositif d'asile.

Depuis 2007, la France enregistre une hausse continue des demandes d'asile, qui se sont élevées à 61.000 en 2012. Ces flux créent de l'engorgement à tous les niveaux de la chaîne et les délais de traitement des dossiers sont en moyenne de 18 mois, en incluant les recours.

Des demandeurs d'asile parfois à la rue

Cela crée également des tensions sur les conditions d'accueil. Malgré les engagements de la France à loger chaque demandeur, seuls 50% sont effectivement hébergés par l'État -- 30% en Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) et 20% dans des structures d'urgence (hôtels..).

Les autres se retrouvent parfois à la rue ou squattent des bâtiments vides, ce qui crée des crispations dans certains territoires, notamment dans l'est (Metz, Besançon, Dijon, Lyon...) où se concentrent une partie des arrivées.

"Les problèmes d'engorgement donnent une visibilité malheureuse aux demandeurs d'asile et le sujet a pris une dimension politique au niveau local", selon l'entourage de Manuel Valls.

En mai, le président François Hollande avait déjà annoncé que sa promesse de campagne de donner aux étrangers non européens le droit de voter aux élections municipales ne serait examinée qu'après le scrutin de mars.

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Délinquance : une étude révèle la part des étrangers


INFOGRAPHIE - À Paris, ils pèsent un tiers du «noyau dur» des mis en cause par la police. L'ONDRP détaille même leur proportion par nationalités et par types de délits.
L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) s'attaque à un sujet délicat: la part des étrangers dans les «multimises en cause pour crimes et délits». En clair: ce qu'ils pèsent dans le «noyau dur» de la délinquance constatée par les forces de police. Cette étude scientifique, qui puise dans le fichier des antécédents judiciaires (STIC) du ministère de l'Intérieur, passe au crible un large échantillon d'environ 1500 personnes mises en cause pour cinq infractions ou plus ayant eu lieu en 2009 et 2010 à Paris ou dans sa proche couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne). Elle a déjà révélé, d'une manière générale la part prépondérante des mineurs (53,4%) dans les infractions commises par les délinquants suractifs,.

Mais, concernant plus spécifiquement les étrangers, les résultats sont tout aussi instructifs. On y découvre qu'ils pèsent un tiers des multimis en cause dans l'agglomération parisienne. Et encore ces chiffres ne sont-ils pas rapportés à ce que représente dans la population globale du Grand Paris chaque communauté, Français, d'un côté, forcément les plus nombreux, et étrangers, de l'autre. Ce qui aurait abouti à des écarts encore plus importants. Bien entendu, l'étude ne concerne pas les Français d'origine étrangère.

Premier enseignement donc: «Les étrangers multimis en cause présentent une part d'atteintes aux biens supérieure à celle des Français (76,4%, à comparer à 58,6%)», écrit l'auteur principal de ce travail de fourmi, Étienne Perron-Bailly, chargé d'études à l'ONDRP. En clair: si l'on s'en tient aux arrestations réalisées par la police et la gendarmerie, les étrangers sont davantage impliqués dans les vols ou les cambriolages notamment. En revanche, dans l'hexagone, Français et étrangers multimis en cause sont au coude-à-coude en ma­tière d'escroqueries et d'infractions financières. Les Français sont plus représentés dans toutes les violences qui n'ont pas pour objet l'acquisition d'un bien ou d'une somme d'argent.

Deuxième enseignement: les Français sont davantage mis en cause pour les infractions révélées par l'action des services, comme les affaires de drogue, de recel, de port d'armes prohibées. Ce qui contribue à relativiser les accusations récurrentes de «chasse au faciès» de la part des forces de l'ordre.

Mais surtout, l'étude de l'ONDRP s'intéresse au profil des mis en cause par nationalités (voir notre infographie). Et le portrait se précise. Chez les étrangers mis en cause au moins cinq fois par les agents (450), ceux de nationalité roumaine représentent plus de la moitié de l'effectif (231). Parmi ces derniers, 89,6% sont mineurs: 37,7% de garçons et 51,9% de filles.

C'est dire si certaines catégories donnent du fil à retordre à la police. «Les femmes mineures multimises en cause (131 au total) sont essentiellement originaires de Roumanie ou d'Europe balkanique (120 femmes mineures). Les autres nationalités présentent des nombres de filles mineures très faibles», euphémisent les statisticiens de l'observatoire dirigé par le criminologue Christophe Soullez. Et pour cause: dans leurs tableaux, on trouve un seul cas d'une étrangère mineure d'une autre nationalité.

Quel que soit l'âge des étrangers plusieurs fois mis en cause, sur les 450 cas isolés par les statisticiens comme représentatifs, selon eux, après les Roumains et les ressortissants des Balkans viennent les étrangers du Maghreb (105 cas), d'Afrique (63 cas) et de Chine (12 cas). Les autres nationalités représentent 39 cas.

Les experts de l'ONDRP précisent: «Les multimis en cause de Roumanie ou d'Europe balkanique présentent un profil très porté sur les atteintes aux biens (92,7% des multimis en cause)». Parmi cette catégorie, les hommes majeurs ont été mis en cause en moyenne plus de onze fois. Ce qui laisse à penser qu'ils influent fortement sur la statistique de la multirécidive (plusieurs fois le même délit) ou de la multiréitération (des délits successifs de natures différentes) dans l'agglomération parisienne.

Pour les autres nationalités, l'ONDRP révèle que «la quasi-totalité des multimis en cause du Maghreb sont des hommes (24,8% de mineurs et 73,3% de majeurs)» et que «le nombre moyen d'infractions principales par mis en cause» les concernant est de huit environ.

Par ailleurs, «les multimis en cause d'Afrique hors Maghreb sont en grande partie des hommes, principalement majeurs (65,1%)», décryptent les scientifiques.

À les lire, «les hommes mineurs d'Afrique hors Maghreb sont assez souvent mis en cause pour atteintes volontaires à l'intégrité physique», c'est-à-dire de faits de violence.

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vendredi 12 juillet 2013

Alerte rouge pour la presse quotidienne.


Le récent colloque de l’APCP citait Laurent Joffrin, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur : « La réputation de la presse est exécrable, que ce soit injuste ou non ». Ce jugement lapidaire est confirmé par les chiffres de diffusion de la PQN à fin mai donnés par l’ODJ sur la période allant de janvier à mai 2013. Et les résultats sont accablants. Seule La Croix en constante progression (+1,26%) tire son épingle du jeu. Sur les seules ventes au numéro en kiosque Le Monde est à – 18%, Aujourd’hui en France comme L’Équipe sont à -12%, Les Échos à -9%, Le Figaro régresse de 6%. Nous traiterons de Libération – la situation la plus critique – en fin d’article.

Les abonnements progressent très légèrement grâce au portage largement subventionné (+2% sur ce mode de diffusion). Le numérique se porte bien et observe une croissance de 37% en moyenne mais le numérique – qui rapporte moins d’argent en vente au numéro et en publicité – ne représente que de 1 à 10% de la diffusion totale suivant les titres.

Plus grave « les ventes aux tiers » représentent une part croissante de la diffusion. Ces ventes qui sont des promotions déguisées se font à prix coûtant ou gratuitement dans les aéroports, les trains, certains lieux publics. Négligeables pour La Croix, elles sont équivalentes aux ventes au numéro pour Le Figaro, supérieures aux ventes au numéro pour Les Échos, et représentent plus de la moitié des ventes au numéro pour le quotidien Le Monde. La presse quotidienne national est ainsi de plus en plus donnée et non vendue.

Plus dramatique encore la situation de Libération. Le journal est en train de disparaître des points de ventes. Le numérique se porte bien (+39%) mais ne représente que 10% de la diffusion. La vente au numéro s’effondre, moins 32% sur la période janvier/mai et moins 44% sur le seul mois de mai. Les remous internes à la rédaction, les unes militantes n’ont guère encouragé les ventes. A ce rythme Libération va se transformer en quotidien vendu dans les 5ème et 6ème arrondissements de Paris, le reste sur internet ou remis gracieusement chez les coiffeurs à la mode. En mai les ventes aux tiers (gratuites pour le lecteur) se sont montées à 28000 exemplaires contre 36000 exemplaires vendus en kiosque. Et chaque numéro est subventionné à hauteur de près de 30%. Les bobos parisiens ont du souci à se faire.

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mercredi 10 juillet 2013

Nicolas, reviens vite !

Certains de nos compatriotes, apparemment privés d’entendement ou de mémoire, regrettent déjà Nicolas Sarkozy et réclament bruyamment, sur tous les tons et toutes les ondes, son retour aux affaires (1). Ils ont même été jusqu’à créer une association « les Amis de Sarkozy », véhicule indispensable, comme on sait, pour recueillir de l’argent et faire parler de soi en toute occasion.

On les comprend. Nicolas Sarkozy a effectivement un bilan exemplaire :

- 5oo Milliards d’endettement public supplémentaire pendant son mandat : c’est Sarkozy ;

- 250 000 immigrés de plus par an : c’est toujours Sarkozy ;

- cerise sur le gâteau : le cher homme, devenu un vrai foudre de guerre, va chercher gratuitement noise à Kadhafi en Libye (2). Moyennent quoi, Il a fait prestement sauter le verrou Kadhafi qui contenait Touaregs et islamistes, lesquels se sont empressés de dévaler sur le Mali. Ce qui a rendu obligatoire une nouvelle intervention de l’armée française. Et ce n’est probablement pas fini.

Pour faire simple, on peut rappeler, comme suit, les réalisations remarquables de Maître Sarkozy pendant son mandat :

- Les 35h : elles sont toujours là, fidèles au poste ;

- Le collège unique : il est toujours là, pour la plus grande joie de nos chers petits, dont beaucoup terminent leurs études quasiment illettrés ;

- la méthode globale, toujours appliquée, pour fabriquer des ignares en série ;

- l’impôt sur la fortune, toujours présent.

Et nous n’évoquerons pas ici la longue liste des réformes en trompe l’œil, inachevées ou carrément bâclées : les retraites (encore à réviser), la justice (toujours aussi bancale), l’université (à réformer) etc .etc. etc.

Et dire que son slogan pour la campagne présidentielle était « la France Forte » ! Quelle galéjade.

On comprend que l’on puisse regretter un homme providentiel de ce calibre.

Yves-Marie Laulan


Notes :

Yves-Marie Laulan est l’auteur des Années Sarkozy, chez Philippe Randa ,Ed de l’AEncre, 2012, (NDLR).

(1) Pour dire vrai, la motivation principale de ces séides est l’espoir d’obtenir un poste en cas de retour de Sarkozy à la tête de l’Etat.

(2) Pour effacer élégamment certaines dettes malencontreuses prétendent certains mauvais esprits. Mais allons donc ! .Pas un président de la République française quand même!

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jeudi 4 juillet 2013

Un rapport veut faciliter la vie des vieux immigrés

de mieux en mieux ...


Nombre d'immigrés âgés «ne vieillissent pas bien en France», a dénoncé mercredi une mission d'information qui préconise de leur faciliter la vie en matière d'accès aux droits, de logement et d'intégration, afin qu'ils vivent «dignement et librement» leur retraite.

La mission d'information, créée en novembre 2012 et présidée par le député UMP Denis Jacquat, a centré ses travaux sur les 800.000 immigrés âgés de plus de 55 ans (dont 350.000 de plus de 65 ans) de pays tiers résidant en France, et qui sont confrontés à des difficultés particulières de précarité et d'accès aux droits.

Ces immigrés sont arrivés en France à partir des années 1950 pour travailler dans les secteurs de l'industrie, du bâtiment ou de l'agriculture, a expliqué le rapporteur, le député PS Alexis Bachelay, lors d'une présentation à l'Assemblée nationale. Leur présence a «longtemps été considérée comme temporaire», mais «le mythe du retour a vécu» et «l'immense majorité souhaite vieillir en France».

«Nous devons reconnaître que nombre d'immigrés des pays tiers ne vieillissent pas bien dans notre pays», a-t-il insisté, évoquant leurs faibles ressources (une retraite moyenne de 700 euros), un «mal-logement manifeste» en foyer de travailleurs migrants ou dans l'habitat diffus souvent dégradé, et un accès aux soins insuffisant. Ils ont une espérance de vie de 10 ans inférieure à la moyenne nationale et de nombreux problèmes de santé liés à la pénibilité de leurs anciens métiers.

«Loin d'abuser de leurs droits, ils en sont trop souvent éloignés», a-t-il ajouté.

Parmi les 82 propositions du rapport, il réclame la transformation des 340 foyers de travailleurs migrants (qui hébergent 35.000 immigrés âgés de plus de 65 ans) en résidences sociales adaptée au problème du vieillissement et de la dépendance.

Face au «parcours du combattant» que constitue le renouvellement du titre de séjour, la mission juge «opportun» de permettre «aux étrangers ayant procédé au renouvellement de leur carte de résident à deux reprises, d'obtenir automatiquement, à l'occasion d'une nouvelle demande, une carte de résident permanent».

Obtenir la nationalité

Une circulaire du ministère de l'Intérieur est allée en ce sens fin juin, prévoyant que lorsqu'un étranger voulant renouveler sa carte de résident est âgé de plus de 60 ans, ou lorsqu'il s'agit d'un deuxième renouvellement, une carte de résident permanent lui soit octroyée.

Le rapporteur suggère également de «permettre aux étrangers ascendants de Français et présents sur le territoire depuis 25 ans» d'obtenir la nationalité française. «Cela constituerait une marque significative de reconnaissance» et répondrait à «l'attente d'une part non négligeable d'immigrés vieillissants».

Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a promis des amendements en ce sens à l'occasion du futur projet de loi sur l'immigration.

Sur 350.000 immigrés de plus de 65 ans, 40% ont acquis la nationalité française et 210.000 ont conservé leur nationalité.

La nationalité française leur garantirait en outre la possibilité d'organiser plus librement leur retraite entre la France et leur pays d'origine, en sécurisant ceux qui pratiquent ces allers-retours et sont «trop souvent soupçonnés de fraude». Le rapporteur demande que les contrôles des organismes de sécurité sociale envers eux «soient plus respectueux».

Car ces vieux immigrés se trouvent «fragilisés», notamment s'ils perçoivent l'ancien minimum vieillesse aujourd'hui nommé Allocation solidarité personnes âgées (Aspa), qui les astreint à passer au minimum six mois en France. Des conditions que tous ne connaissent pas et qui leur fait parfois perdre leurs droits.

La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, s'est engagée à mettre en place une aide spécifique pour ces immigrés âgés qui font des aller-retour. Cette aide avait été décidée en 2007 mais ses décrets d'application n'ont jamais été publiés.

Enfin, face «à l'isolement total de certains immigrés âgés», le rapport propose de «réfléchir à la mise en place d'un régime de regroupement familiale dérogatoire, strictement encadré, au bénéfice des seuls demandeurs âgés et isolés».

(AFP)

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(ndlr. quant aux vieux de souche, mais on s'en tape mon bon monsieur, on s'en tape ...)

mardi 2 juillet 2013

Goldman Sachs propriétaire d’Endemol : Quand la finance se paye la lobotomisation des téléspectateurs

On le sait depuis longtemps, la puissante banque privée américaine s'est diversifiée depuis 2007. Elle est en partie propriétaire d'Endemol, groupe de télévision, à qui l'on doit des programmes comme Loft Story, la Star Academy, Secret Story et autres émissions d'une haute qualité intellectuelle. Notamment où les participants s'affrontent à la recherche d'une gloire éphèmère. Et ce, généralement par le biais de phrases qui marqueront l'histoire tel : "Non mais allo quoi ! t'es une fille t'as pas de shampoing" ou "c'est la guerre mondiale de 78" ou encore par le biais d'acte héroïque comme se taper une future dépressive comme Loana, dans une piscine, devant la France entière (merci Jean Edouard et paix à ton âme)...



On le sait déjà, la banque d'investissement est déjà bien ancrée à la maison blanche. Depuis 2007, voilà qu'on laisse Goldman Sachs, en partie au contrôle de la société produisant les déchets télévisuels les plus abrutissants de la terre.

"Donnez leur du pain et des jeux", disait la maxime, voilà que les jeux sont servis par les mêmes maîtres qui soutirent le capital financier des Etats. Pendant que l'on divertit le monde, le tour de passe-passe via les dettes souveraines continuent, et en plus, ils peuvent se payer le luxe de payer l'opium télévisuel...

Déjà Etienne Mougeotte avouait vendre "du temps de cerveaux disponible". Là, il ne s'agit pas des publicités, mais des programmes avec Endemol. Donc de l'occupation du temps de cerveau indisponible (à comprendre : que le spectateur choisit consciement de regarder). Et donc malheureusement, de la qualité du divertissement. En l'occurence, au vu des programmes produits (source), c'est à se demander si il ne serait pas bénéfique pour les oligarques, d'abrutir le plus de gens possible, afin de les laisser lobotomisés face à la réalité (Non ! En fait, ça ne se demande pas...)

Du "Big Deal" avec Lagaffe ou à "A prendre ou à laisser" avec Arthur, c'est une bonne partie du PAF qui s'acoquine avec Endemol. Ces émissions, toutes aussi intéressantes qu'un épisode de Dallas ou des feux de l'Amour... Sauf que dans l'Histoire, c'est la Banque qui fait l'amour à la Télévision en trompant les téléspectateurs et JR diffuse les émissions qu'il veut pour abrutir les gens...

Pendant ce temps là, Goldman Sachs, alias, une banque d'investissement s'afférant ardemment à ses intérêts plus que privés, a réussi à placer ses pions sur l'échiquier internationale :

- Henry Paulson, secrétaire du Trésor des Etats-Unis depuis 7 ans le 30 mai, infiltré sous l'ère Bush Junior.

- Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne depuis un an et demi.

- Mario Monti, qui aura réussi à saborder l'Italie come il se doit, avant de sombrer politiquement.

- Loukas Papadimos, qui a su truquer les comptes publics grecs au moyen d'instruments financiers proposés par notre entreprise de charité : Goldman Sachs. Et a fait sombrer la Grèce dans une crise sans précédent.

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