Najat Vallaud-Belkacem parle aux enfants, on se souvient de ses dérives propagandistes en janvier 2013 dans une école primaire du Loiret. De plus, elle veut qu’on détruise la sexualité de nos enfants dès la maternelle, comme l’a confirmé la circulaire de rentrée scolaire 2013 signée par Vincent Peillon, au nom de la « lutte contre les stéréotypes de genre ».
Mais dans ses interventions, elle ne parle jamais ou que très rarement des enfants. Pourquoi ces silences ? Parce que ses silences sont coupables.
Vous pourriez me dire : elle n’est pas ministre des droits de l’enfance, mais des droits de la femme. Ce à quoi je pourrais vous répondre qu’une femme est d’abord une enfant, et surtout qu’ elle ne cesse de se mêler d’un ministère qui n’est pas le sien, celui de l’Education Nationale.
En réalité, la réponse est triviale : les initiatives législatives du gouvernement socialiste nient les droits fondamentaux des enfants et les violent sans complexe ; Christiane Taubira a donné l’exemple en niant le droit de l’enfant à être élevé socialement par ses parents biologiques par la loi du 17 mai 2013 ; Ce 16 juillet 2013, Geneviève Fioraso, ministre de la recherche, vient de faire voter la loi qui nie le droit de l’embryon humain à la protection de la République ; De son coté, Dominique Bertinotti se met dans les starting-blocks pour faire voter la Procréation Médicalement Assistée (PMA), « avant la fin de l’année 2013″ a-t-elle annoncé en pleine contradiction avec le calendrier de François Hollande ; et Najat Vallaud-Belkacem prépare elle aussi une entrée sournoise de « l’identité de genre » dans notre code civil, telle une jument de Troie pour mieux détruire nos identités sexuelles.
Cette « stratégie d’expulsion de l’enfant », déjà malhonnêtement pratiquée par Christiane Taubira pour faire passer la dénaturation du mariage et de la filiation, alors que l’enfant est à part entière un « sujet de droit » dans la « situation de droit » créée par le mariage, est une constante du gouvernement socialiste. Najat Vallaud-Belkacem l’a d’ailleurs présenté comme un principe d’action, dans son discours d’ouverture à la « Conférence européenne contre les discriminations et violences liées à l’orientation sexuelle », le 23 mars 2013. Elle déclare : « Nous voulons adopter une nouvelle législation européenne contre l’homophobie, tenant compte de l’échec du projet de directive transversale, qui mêlait trop de sujets pour aboutir ».
Autrement dit, elle prend acte que les droits fondamentaux des enfants sont un obstacle aux revendications LGBT, et décide d’écarter toute confrontation en taisant outrageusement les droits du plus faible : l’enfant. D’ailleurs, le discours d’ouverture de Najat Vallaud-Belkaem à la Conférence européenne contre les discriminations et violences liées à l’orientation sexuelle (23 mars 2013), nous apprend l’essentiel de sa stratégie du mensonge :
Elle présente Arthur Rimbaud comme un homosexuel : c’est une contrefaçon de la réalité indigne d’une ministre. La courte aventure homosexuelle d’Arthur Rimbaud avec Paul Verlaine, était en réalité contingentée par la relation d’intérêt qui associait les deux compères : Arthur Rimbaud supportait les délires alcooliques d’un Verlaine à la psychologie trouble, au motif qu’il espérait publier ses poèmes par le truchement de son mentor en pédérastie, car celui-ci avait déjà ses entrées, si je peux m’exprimer ainsi, dans les maisons d’édition. Après leur dispute finale à Bruxelles, qui s’achève par l’emprisonnement de Verlaine car ce dernier a tiré plusieurs coups de feu sur son époux infernal, Rimbaud reconnait l’échec de son expérience poético-alcoolique, et reprend le cours normal de son existence hétérosexuelle, bien loin de Paul Verlaine qui se fait soigner par son épouse.
Elle introduit dans le même discours un « nouveau droit de l’homme », le « droit de l’homme à être soi-même », qui ne serait pas encore inscrit dans la déclaration universelle des droits de l’homme. ; alors que « le droit de l’enfant à être socialement et affectivement élevé par ses parents biologiques » est bien davantage un droit fondamental de la personne. Il est bien plus urgent d’affirmer ce droit inaliénable de l’enfant, constamment oublié par Najat Vallaud-Belkacem, plutôt que de chercher des justifications filandreuses aux délires homosexualistes.
Elle déclare encore : « Il est dangereux pour deux hommes ou deux femmes de se tenir par la main ». C’est plutôt drôle en réalité, mais curieux comme remarque pour une marocaine, qui ne sait pas qu’il est viril pour deux musulmans de se tenir par le petit doigt de la main, singulièrement quand ils se déplacent en public. Sort-elle seulement de ses appartements dorés ?
Mais, le plus grave mensonge de Najat Vallaud-belkacem est certainement de présenter « l’identité de genre » comme un concept objectif, alors qu’il n’est qu’une hypothèse fumeuse, peut-être encore utile en science sociales, mais contestée dans le champ de la physiologie humaine. Le « féminisme de genre » qui traduit « gender feminism », la pire idéologie totalitaire post-communiste dont Belkacem se réclame, s’accroche encore à « l’identité de genre » en ne poursuivant qu’un seul objectif idéologique : déconstruire la société pour imposer par le langage et par la Loi « l’indifférenciation des genres sexuels », et pour finir la négation de l’homme et de la femme dans leurs différences inaltérables, sauf par le mensonge, la fiction et la dictature. Et nous savons depuis les folies totalitaires du siècle passé, que nous devons craindre cette éventualité.
Najat Vallaud-Belkacem achevait son discours par une très belle citation de Victor Hugo : «Un jour viendra où il n’y aura plus d’autres champs de bataille que les marchés s’ouvrant au commerce et les esprits s’ouvrant aux idées», tirée de son discours prononcé en 1849 au Congrès de la Paix. L’exaltation romantique des bons sentiments est une arme classique des manipulateurs d’opinion. Malheureusement depuis Victor Hugo, bien des guerres économiques ont coulé sous les ponts, et les marchés ont endeuillé bien des familles. Que de sang versé pour du pétrole, pour une place au soleil des nouvelles technologies de l’information et de l’armement. Qu’en sera t-il demain, si un John Rockefeller ou un Bill Gates étend son monopole sur le marché de la reproduction humaine ?
N’est-ce pas le chemin sur lequel nous engage une Geneviève Fioraso en autorisant l’exploitation industrielle et commerciale de l’embryon humain derrière le masque hypocrite de la recherche ? Ne serait-ce pas l’aboutissement logique de la destruction des classes de sexe que vise Najat Vallaud-Belkacem, derrière sa comédie de la lutte contre les discriminations phobiques ? N’est-ce pas la voie que prétend ouvrir avant la fin de l’année 2013 Dominique Bertinotti en autorisant la PMA pour les couples de femmes ? N’est-ce pas déjà la voie préparée par Christiane Taubira lorsqu’elle déconnectait la parenté sociale de l’enfant de sa filiation biologique ?
Voilà donc pourquoi Najat Vallaud-Belkacem ne parle pas des enfants, parce que si elle en parlait, il deviendrait évident pour tout le monde que les droits fondamentaux des enfants sont en permanence niés et bafoués par l’action politique et législative de la majorité socialiste.
Souvenons nous bien de tout ce que les socialistes auront détruit, car il nous faudra le reconstruire bien vite. Le martyre français, c’est maintenant !
Source : Xavier Laforge
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