lundi 22 juillet 2013

La vérité qui ébranle Vincent Peillon

Alors que Vincent Peillon, ministre de l’Education Nationale sous influence du « gender feminism » annonce dans sa circulaire de rentrée 2013 (n°2013-060 du 10-4-2013) une lutte active contre les « stéréotypes de genre » (point III.4 6ème paragraphe), le suicide de David Reimer le 5 mai 2004, et son livre témoignage sur les méthodes insupportables de sa réassignation sexuelle, reviennent à la surface pour remettre en cause les initiatives ubuesques de Najat Vallaud-Belkacem, Dominique Bertinotti et Christiane Taubira, les trois mousquetaires de la délirante « perspective du genre ».

Un article paru dans Le Point le 11-07-2013, relate cette triste expérience, conduite par le gourou fondateur de la théorie du genre, John Money, dont les hypothèses fumeuses furent très largement contredites par le suicide et les révélations de David Reimer.

David Reimer (22 août 1965 – 5 mai 2004) était un Canadien né garçon et en bonne santé ; une circoncision mal faite amena l’ablation du pénis. Le psychologue John Money imposa alors l’idée d’une réassignation sexuelle et on l’éleva comme une fille, rebabtisé(e) Brenda.

Avant l’adolescence de David, John Money, auréolé par son statut médical, parlait de cette réassignation comme d’une réussite et il y voyait la preuve que l’identité sexuelle est essentiellement due à l’éducation, mais la suite lui donna tort : à quinze ans David, devenu Brenda, voulut reprendre son identité masculine. Par la suite il publia son histoire pour décourager de telles pratiques pseudo-médicales. Finalement, il se suicida à l’âge de 38 ans.

Cette affaire a accéléré la défaveur de la réassignation sexuelle et de la chirurgie dans les cas de bébés XY, mâles sans équivoque mais avec un micropénis. Elle a renforcé au contraire les arguments de ceux qui estiment que les hormones prénatales, liées au sexe chromosomique et à la toute première enfance progestative et en gestation, exercent une forte influence sur la différentiation du cerveau et « l’identité de genre », si tant est que ce concept puisse être différencié de l’identité sexuelle, question en débat, contrairement à ce que voudraient nous faire croire les charlatans de la « perspective du genre ».

Une majorité de psychologues s’opposent maintenant à la réassignation sexuelle qui n’est pas demandée par l’individu lui-même, et voient dans l’histoire de David Reimer la démonstration du fait qu’on ne doit pas modifier inutilement les organes sexuels de mineurs non consentants, et encore moins les expressions de leur identité sexuelle dans leur première enfance.

Non seulement la théorie de la plasticité du genre sexuel de John Money, reprise sans discernement par le « gender feminism » et à sa suite par les trois mousquetaires du gouvernement socialiste, a reçu un coup sévère, mais dans son livre Reimer a raconté les séances de thérapie étranges et insupportables qu’il avait subies dans son enfance et il a montré que « JOHN MONEY N’AVAIT RIEN VOULU VOIR ALORS QU’IL ETAIT DEVENU EVIDENT QUE LA REASSIGNATION DE DAVID EN BRENDA ETAIT UN ECHEC ».

En définitive, les théories de la malléabilité et de la construction culturelle de l’identité de genre, déjà en déclin chez les spécialistes au cours des années 1990, sont devenues indéfendables sauf pour nos ministres et leurs gourous du lobby Bergé-LGBT. Cette affaire a apporté un solide argument factuel de plus en faveur de la thèse selon laquelle, en matière d’identité sexuelle, la nature l’emporte sur l’éducation.

Il est essentiel de noter que John Money alla jusqu’à justifier la pédophilie dans la situation où l’enfant, par exemple de 10 ans et l’adulte, par exemple de 20 à 30 ans, sont « totalement et mutuellement » consentants, ceci expliquant cela.

La conclusion de cette histoire, est que, non seulement Vincent Peillon et ses trois mousquetaires entraînent nos enfants dans une galère, mais en plus, notre intellectuel de ministre possède au moins deux guerres de retard : la « perspective du genre » est totalement dépassée ; à partir d’une hypothèse fumeuse, elle est devenue une utopie contre-productive et dangereuse. Le suicide collectif de nos enfants, c’est maintenant !

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