jeudi 30 août 2012

La fin des Cent jours !

"Comme chaque année, la rentrée politique est placée sous le signe du folklore. Les socialistes, après le sommeil des cent jours de François Hollande, vont devoir se réveiller. Sur le fond, je ne pense pas qu’il faille s’attendre à de grands bouleversements étant entendu que Hollande s’inscrit dans la même veine libérale que Sarkozy. Aucune action pour limiter la liberté de manœuvre des banques, rien en direction de la BCE (Banque centrale européenne) pour qu’à l’image des Etats-Unis, elle actionne la planche à billets pour donner de l’air aux Européens, rien en direction d’un recours au protectionnisme pour protéger nos emplois, nulle opposition réelle à la chancelière allemande qui veut nous imposer son hérétique pacte de stabilité.

Donc, si nous n’avons rien à attendre de Flanby, l’action de son gouvernement sera à l’image de la Sécu, plein de trous. Et les Français vont se mettre à râler comme d’habitude, avec raison. Si Manuel Valls jour des biceps avec les Roms – il ferme des camps – que compte-t-il faire d’une population abonnée à la rapine et à la mendicité, du moins en ce qui concerne ceux qui nous arrivent par pelletées de Roumanie et de Bulgarie ? Cela vaut aussi pour l’immigration en général. Laissons Valls se faire les dents, il semble plus pragmatique qu’idéologue.

Qu’Arnaud Montebourg vienne nous dire que l’énergie nucléaire, c’est l’avenir, voici qui nous rassure face aux délires écolos de la mère Duflot qui se voit désormais en reine d’un jour. Que dire des ardeurs hallucinées d’une Marisol Touraine qui marche à côté de ses pompes avec ses solutions issues tout droit du manuel du parfait technocrate. Je ne parle pas de Christine Taubira qui est en train de vider les prisons.

Tout ça, évidemment, ne constitue pas une politique et Jean-Marc Ayrault ne nous a jusqu’à ce jour guère éclairé, occupé qu’il est à mettre un peu d’ordre dans ce grand chambard socialiste.

A droite, c’est Bouglione, dans la guerre picrocholine que se livrent deux nains, Jean-François Copé et François Fillon. Fillon est un nuisible, sans opinion aucune, un pur arriviste qui s’est pris le chou depuis qu’il a joué au Premier ministre fantôme. L’autre, Copé est un ambitieux qui veut devenir vizir. Et, le grand défaut de Copé c’est de n’être jamais qu’un énarque et de raisonner comme tel. Prenez les énarques, secouez, vous verrez, à droite comme à gauche, ils ont les mêmes solutions. De surcroît, ces deux zigues sont abonnés aux droits de l’homme et toute la quincaillerie qui va avec, à savoir les lobbies, les francs-macs, les banquiers divers et véreux qui arrosent toute cette clique.

Enfin, la droite nationale est pour tous ces gens-là, le diable. Sauf que le diable ne cesse de cartonner aux élections. Que la majorité des militants UMP, moins stupides, veulent des alliances avec les nationaux. Et c’est là qu’on va bien rigoler. Car les prochaines élections sont en 2014. Et à l’UMP, ils sont comme ce roi dans la fable : à poil sur un cheval."

source : Patrick Parment

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