mercredi 4 juillet 2012

Le nationalisme est un socialisme

"Pendant que les médias et des histrions de la politique distraient les populations avec le théâtre électoral, les cercles dirigeants mondialistes continuent, depuis les bureaux feutrés de la Côte-Est des Etats-Unis, de poursuivre la réalisation de leur objectif à savoir l'hégémonie planétaire par la destruction des nations indépendantes, par le contrôle de l'énergie mais avant tout par le profit, la maîtrise des moyens financiers étant la clef de voûte de cette entreprise.
Aujourd'hui, outre la trahison spirituelle et culturelle de nos nations par une classe politique régimiste criminelle, pervertie et parasite qui ne cesse de les affaiblir de l'intérieur, les peuples de l'U.E. subissent dans leur vie quotidienne les effets du mondialisme. Son incarnation, la super-classe mondiale, renforce son pouvoir en inspirant les politiques les plus anti sociales jamais connues depuis le XIXe siècle.
Raisonnant en termes planétaires et non plus nationaux, ces apatrides privent les peuples d'Europe de leurs moyens d'existence en transférant leurs activités industrielles vers des Etats où le coût de la main d'œuvre, défiant toute concurrence, leur permet de réaliser des profits considérables. Dans le même temps, et cela depuis 30 ans, plus de 10 % de la valeur ajoutée a été transférée des revenus du travail au bénéfice des actionnaires, personnes privées ou sociétés. Sans mot dire, le pouvoir d'achat des travailleurs de l'U.E. a été fortement rogné : pour preuve, là où un seul salaire d'ouvrier permettait auparavant à une famille de vivre correctement, deux salaires n'y suffisent plus !
Mais, conjointement, les peuples doivent payer les turpitudes des agioteurs et autres prédateurs mondialistes : pour renflouer les banques, restaurer les dividendes des actionnaires, les gouvernements aux ordres mettent en place des "politiques de rigueur" qui s'appliquent en priorité aux plus démunis, tels les chômeurs mais aussi aux classes moyennes, c'est-à-dire à ceux qui, par leur travail, ont réussi à sortir de la précarité.
La protection sociale comme le système de retraites acquis au prix de dures luttes sont progressivement mis à bas, tandis que les immigrants illégaux bénéficient d'avantages qui sont refusés aux naturels français et européens. Si la législation sociale existante souffre d'avoir été faussée par l'emprise communiste, elle n'en constitue pas moins une protection contre les abus d'un patronat et de managers trop souvent prompts à appliquer la loi d'airain à leurs salariés.
La solution ne passe pas par la lutte des classes mais par la doctrine nationaliste qui, en la matière, se fonde sur cette réalité qu'est la communauté de travail au sein d'une nation homogène culturellement unie dans une communauté de destin. Elle permet, au sein d'une économie orientée au service du bien commun national, tout en mettant fin au règne des parasites et de l'argent-roi, de donner à chacun des revenus lui assurant une vie décente. Comme l'écrivait Barrès, le nationalisme est un socialisme.
Elle constitue la véritable alternative au libre échange mondialiste et à ses pratiques de spoliation des peuples et de pillage des ressources naturelles. Elle permet à chaque nation de produire sur son sol l'essentiel de ses besoins, cela étant d'autant plus vrai au sein d'une même aire de civilisation, les échanges entre les différentes parties de la planète se faisant au moyen d'écluses douanières.
Sacrifiés, volés par des escrocs et une classe politique incapable et stipendiée du mondialisme, à la suite des Grecs, les Espagnols se révoltent. D'autres peuples suivront. Comme l'a écrit Dimitris Christoulas, un retraité grec qui s'est suicidé le 4 avril à Athènes, parce qu'il était tout simplement privé de ses moyens d'existence, "les jeunes sans avenir prendront un jour les armes". Mais, aussi longtemps qu'ils écouteront les sirènes des partis démocratiques et d'une gauche, qui à l'exemple d'un Mélanchon, produit du système, est l'autre face du Janus mondialiste ne serait-ce qu'en cautionnant l'immigration, leur sort ne fera que s'aggraver. Pour que les révoltes à venir deviennent des révolutions, il importe aux nationalistes de diffuser leur doctrine qui, seule peut rendre les peuples à leur destin en mettant fin à la dictature des puissances financières et de la démocratie qui en constitue le paravent."

Éditorial du journal MILITANT

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